
Eurêka, Macron s’est enfin décidé à nommer un Premier ministre, soi-disant consensuel. L’heureux élu est Michel Barnier, Européiste convaincu, ancien commissaire européen, qui s’est illustré en faisant les pires misères aux Britanniques, suite au Brexit, car ils devaient payer le suprême affront de quitter l’UE. Il a été aussi l’artisan actif du vol du référendum de 2005, favorable à la vaccination obligatoire pendant la crise COVID, membre du conseil stratégique du Forum de Davos, on peut dire qu’il coche toute les cases d’un parfait macroniste, convaincu que la dissolution de la France est le seul remède à mettre en place. Il n’est jamais élu que depuis 1978, il avait 27 ans, autant dire qu’il ne sait pas ce qu’est un vrai travail, autre que la représentation du peuple sur lequel il s’est assis à maintes reprises. Au passage on notera qu’est terminée la prime à la jeunesse qui devait apporter ce vent salutaire de fraîcheur, cette nouvelle vision innovante de la politique et de ses arcanes. À la niche les jeunes loups aux dents trop longues. Les mêmes qui encensaient ce jeunisme décomplexé vont cette fois nous vanter les mérites de la maturité et de l’expérience… voir d’une certaine désuétude… Macron était dans le mur, mais il ne veut pas lâcher et comme un joueur qui décroche une extra-balle au dernier moment, il prend Barnier, histoire de retarder de quelques semaines la question de sa destitution ou de sa démission.