
De l’abbé Michel Viot, pour le Salon beige:
Le viol et l’assassinat de la jeune Philippine m’obligent à réagir non pas seulement parce qu’il s’agit d’un acte horrible qui produit le mal que nous imaginons sur ses proches et toute une population, mais encore et surtout parce qu’il manifeste l’échec sanglant d’une société appelée maintenant d’urgence à reconnaître ses torts, sous peine de voir augmenter de tels crimes. Je ne veux pas ici traiter des multiples causes d’un pareil désastre, ayant été aumônier de prison pendant dix ans, j’en quelque idée. Je n’évoquerai que la principale, difficile à exprimer en France parce que c’est le pays qui l’a enfantée et continue à la chérir : je veux parler de la prétention utopique de construire une société sans Dieu. De là vient l’idéologie qui pourrit la justice, la religion catholique dans quelques uns de ses représentants, et bien d’autres choses. Avant donc de légiférer, il faut penser autrement, et surtout prier !