
Le vent infligé par Catherine Ringer au tentaculaire Macron n'en finit plus de souffler dans les bureaux des rédactions. La bibise refusée lors du grand bal de l'IVG a frappé de plein fouet les ouailles dévolues à la vénération du saint homme. Sur le plateau de Télématin, Thomas Sotto, entouré de ses enfants de chœur, reçoit l'impertinente. Il va falloir à Catherine Ringer déployer moult évidences pour que l'assemblée entrevoie la motivation de ce camouflet retransmis en direct telle une finale de Coupe du monde. Nous revoyons l'action au ralenti. Le rejet de l'étreinte présidentielle est confirmé. « C'est simplement la bise qui était mal placée... c'était une situation solennelle », explique la chanteuse. Il y eut un baisemain avorté (lui aussi), « mais après, quand il m'a dit on se fait la bise, là, non. J'ai trouvé que c'était pas... ça n'allait pas, de faire la bise, là. » Une chroniqueuse tente une blague anachronique évoquant les gestes barrières. C'est un flop magistral, mais elle reviendra à la charge quelques minutes plus tard sur le thème incongru du Covid.