C’est une histoire de fou. Une histoire française. Voici un éminent spécialiste, Didier Raoult, expert mondial en maladies infectieuses et tropicales, obligé de se battre pour se faire entendre des autorités de son pays. En revanche, les travaux de ce grand chercheur, qui exerce à Marseille, ont déjà réussi à convaincre Donald Trump de l’efficacité de la chloroquine (antipaludéen) dans le traitement du coronavirus Covid-19. “Nous allons pouvoir rendre ce médicament disponible quasi-immédiatement“, a déclaré le président américain vendredi. Pour sa part, le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a assuré dimanche vouloir le tester davantage.
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Covid-19 : Marseille défie l’Etat jacobin, par Ivan Rioufol
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Coronavirus: le gouvernement va permettre de travailler jusqu’à 60 heures par semaine dans certains secteurs
Face à la crise sanitaire engendrée par l’épidémie de coronavirus, le ministère du Travail a annoncé mardi 24 mars que le gouvernement allait permettre de déroger à la durée du travail dans certains secteurs jusque 60 heures sur une semaine, contre 48 heures actuellement, et 46 heures contre 44 heures en moyenne sur une période de 12 semaines.
Ces modifications pourront s’appliquer dans les secteurs de l’énergie, des télécoms, de la logistique, des transports ou encore de l’agroalimentaire, a précisé l’entourage du ministre du Travail Muriel Pénicaud. Ces heures additionnelles de travail devraient être payées en « heures supplémentaires » et le temps de repos devrait être respecté, selon la même source.
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« Nous avons perdu trop de temps » : «fake news» et chloroquine, à qui la faute ?
Pourquoi le ponte Didier Raoult a-t-il eu tant de mal à faire accepter l’idée d’un test à grande échelle de l’hydroxychloroquine contre le coronavirus? Non seulement le spécialiste s’est jusque-là heurté à un scepticisme systématique, mais il ressort aussi qu’il a longtemps été en conflit avec Yves Lévy, époux d’Agnès Buzyn.
«Il ne faut plus tarder mais agir», martèle-t-il. Ce lundi 23 mars, une très longue file d’attente s’est formée devant l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée de Marseille (IHU). Les patients potentiels, dont certains sont décrits comme fébriles, masqués et gantés, peuvent y être testés et bénéficier du traitement par hydroxychloroquine associée à un antibiotique.
Pourquoi cette molécule a-t-elle eu tant de mal à émerger et à être reconnue comme piste très prometteuse contre le coronavirus?
Les réseaux sociaux, puis certains médias, se sont mis à creuser la question. Résultat: il semble bien que cet antipaludéen (également utilisé contre la maladie du lupus) bon marché, utilisé depuis des décennies, et facile à produire ait été victime d’un tir de barrage à la fois médiatique et politique, et peut-être même d’inimitiés. -
« C’était une mascarade… » Et c’est Buzyn qui ose le dire !
Premier jour de confinement, deuxième de télétravail, puisque l’Éducation nationale a enfin décidé qu’il fallait arrêter de se réunir… Jeudi encore (même pas une semaine), le Président allait au théâtre et, dimanche, allait voter… Les premiers mails d’élèves arrivent, les plus connectés, les plus sérieux. On travaille. La poésie engagée. Le Printemps des poètes, qui a lieu, comme tous les ans, à cette période, a pour thème « le courage ». Tiens, un signe… Sous le patronage de Corneille : « Espère en ton courage, espère en ma promesse. »
On a aussi le temps de lire. Pascal, bien sûr : « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose… » Finalement, les catholiques en carême devraient y voir un autre signe, dans cette retraite.
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Coronavirus – L’ex-PDG d’Elf Aquitaine et de Gaz de France accuse le gouvernement de refuser l’aide des entreprises pour fabriquer des respirateurs artificiels
Loïk Le Floch-Prigent est notamment ex-PDG d’Elf-Aquitaine et de Gaz de France. Aujourd’hui, il accuse le gouvernement. Et l’accusation est grave. Il affirme que le gouvernement a refusé l’aide d’entreprises pour fabriquer d’urgence des respirateurs artificiels.
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«Un mensonge d’Etat» : pourquoi des médecins portent plainte contre Philippe et Buzyn
L’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn et le Premier ministre Edouard Philippe à MAtignon le 10 janvier dernier. LP/Olivier Corsan Fabrice Di Vizio, avocat d’un collectif de plus de 600 médecins ayant porté plainte contre Agnès Buzyn et Édouard Philippe pour leur gestion de la crise du coronavirus, explique cette démarche.Ils accusent Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, et le Premier ministre Édouard Philippe de n'avoir pas pris les mesures nécessaires à endiguer le fléau du Covid-19, alors même qu'ils connaissaient les dangers de cette épidémie.Trois médecins fondateurs d'un collectif nommé C 19, réunissant à ce jour 600 praticiens, ont porté plainte jeudi et ont saisi la Cour de Justice de la République (CJR), seule habilitée à juger les actes commis par des membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions. -
Élisabeth Lévy dénonce les mensonges des médecins et du pouvoir sur le Covid-19
Dans “Le regard d’Élisabeth Lévy” (Sud Radio) du 23 mars 2020, la journaliste déclare notamment :
La Chloroquine, qui était en vente quasi-libre jusque-là et qui a été requalifiée en substance vénéneuse depuis que le possibilité de son efficacité contre le coronavirus a été évoquée. Comprenne qui pourra…
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Coronavirus et technocratie bruxelloise
On ne peut pas dire qu’AGEFI soit une officine “populiste” (filiale de “L’Opinion”, cette lettre est spécialisée dans les informations financières). L’article du Dr Youri Popowski, médecin et entrepreneur, qui a été publié hier, n’en est que plus intéressant. Intitulé “Coronavirus et réglementation européenne”, il apporte un éclairage original sur la pénurie de masques et de gel hydroalcoolique dont nous souffrons actuellement :
On ne trouve plus de masques, plus de solution hydro-alcoolique dans les pharmacies; on manque cruellement d’appareils d’assistance respiratoire dans certains hôpitaux.
Pour quelle raison? L’une des raisons est le CE marquage des produits médicaux. La communauté européenne a concocté des lois qui freinent considérablement la mise à disposition de tous les produits médicaux, en règle générale.
Bloquer ? Non, protéger la population, vous répondra-t-on dans les instances européennes. -
Il faudra demander des comptes : il est hors de question que le pouvoir se défausse !, par Philippe Bilger
Il y a un consensus total sur le fait qu’il faudra faire les comptes. À cause de toutes les maladresses, imprudences, pénuries, imprévoyances, misères et surcharges politiques, économiques et sociales, de l’état angoissant de l’univers hospitalier et des tragiques carences que la montée du fléau révèle, du délitement des services publics.
En n’oubliant pas les méfaits de la mondialisation et l’exigence de la souveraineté.
La formidable énergie, l’incroyable dévouement de professionnels, dans la santé comme ailleurs – je songe aux policiers et aux gendarmes occupés à verbaliser parce que des irresponsables, à l’île de Ré ou ailleurs, ne veulent rien comprendre ni respecter -, constituent un arbre qui cache la forêt.
Tout le monde s’accorde : il faudra faire les comptes.
La seule controverse porte sur le moment.
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Premières leçons à tirer pour la France, vers le 110e jour d’épidémie
Bernard Plouvier
La pandémie de coronavirus – Covid-2019 – a débuté en décembre 2019. Aux alentours du 110e jour, on relève de façon cumulative, dans les 171 États touchés (les grandes provinces chinoises et les États des USA étant comptés chacun de façon séparée), un peu moins de 310 000 cas confirmés de sujets malades, dont 92 400 sont considérés comme guéris sans séquelle apparente (30%), avec une mortalité stable depuis trois semaines à 4-4,3% des malades (en valeur absolue, le 22 mars 2020, on dénombre un peu moins de 13 100 morts liées directement ou indirectement à la pandémie).
On ne sait encore s’il faut compter 100 ou 1 000 sujets porteurs sains du virus : des sujets contaminés, sans symptôme ou avec une banale indisposition de quelques heures ou deux à trois jours, comme c’est si fréquent durant les mois d’hiver... de fait, la remarquable carte épidémiologique « Global Cases » du Johns Hopkins University and Hospital montre de façon indubitable que l’hémisphère Sud, qui en est à la jonction de l’été et de l’automne, n’est pratiquement pas touché (on verra ce qu’il en adviendra dans trois mois, au début de l’hiver sous-équatorial).
Objectivement, il existe bien une pandémie (30 à 300 millions de sujets contaminés ; un tiers de million de malades)... et elle s’avère remarquablement peu meurtrière : moins de 15 000 morts en 3,5 mois, infiniment moins que le coût en vies humaines d’un bombardement terroriste, d’une journée ou d’une nuit, sur les villes d’Allemagne ou du Japon durant la Seconde Guerre mondiale ou d’un tsunami d’Océan Indien ou Pacifique.