Comme toujours au cœur des catastrophes, et celle que nous vivons mérite ce qualificatif, les pouvoirs publics révèlent leur (in)capacité à faire face à la crise. Le confinement auquel nous sommes contraints, sans doute à raison mais bien tardivement, démontren s’il en était besoinn que nous ne sommes pas gouvernés mais tout au plus administrés.
Chacun connaît l’état des prisons françaises, dont on a parlé ici. Suroccupées, gangrenées par l’islamisme des cités, foyers de violence extrême, elles présentent un risque majeur en cas de contamination. Les quelques mesures prises jusque-là relèvent du bon sens, comme la suppression des parloirs, mais sont gravement insuffisantes puisque les Français ont découvert que les surveillants étaient dépourvus de masques, à l’instar des policiers et gendarmes.
Mais on apprend par la presse que le ministre de la Justice entend libérer par anticipation plus de 5.000 détenus pour désengorger les prisons. Un tel sommet d’irresponsabilité laisse pantois.