
On y compte alors près de trente bistrots et guinguettes.
Ce lieu lumineux et pittoresque attire les peintres, et notamment l’impressionniste Alfred Sisley, qui y pose son chevalet en 1872.
Caillebotte, Monet, Manet, Signac, Morisot peignent un peu plus loin sur les mêmes berges face à Argenteuil, autre charmante bourgade.
Villeneuve-la-Garenne, qui compte alors un peu plus de 3.000 habitants, se détache de Gennevilliers et devient une commune indépendante en 1929.
Le bourg prospère, avec notamment deux usines automobiles, une usine à gaz, des ateliers de chantier naval et de nombreuses cultures maraîchères.
Mais c’est dans l’après-guerre que la commune se transforme à toute allure : de 1954 à 1965, un programme immobilier incroyable entraîne la construction de près de 8.000 logements, essentiellement des barres juxtaposées les unes à côté des autres.
La population est multipliée par six en quinze ans.



Monsieur le préfet de Marseille, si les propos que vous prête Le Point sont avérés, vous êtes une ordure : « Certes, nous ne pourrons pas éviter que les gens se rendent visite les uns les autres dans une même barre d’immeubles, y explique Emmanuel Barbe, donc préfet de Marseille, parlant du ramdam qui va commencer dans trois jours. Mais, là, il s’agit d’une question de responsabilité individuelle. Il me semble que la période du ramadan permet encore plus que d’habitude de veiller les uns sur les autres ». Donc si vous avez dit ça, vous être une quadruple ordure.



