
Quand un gouvernement est dépassé par les événements, demeure toujours l’issue de secours de la fameuse « union nationale ». Celui d’Emmanuel Macron ne paraît pas échapper à la règle. Ainsi, note Claude Nicolet, secrétaire national du Mouvement des citoyens fondé par Jean-Pierre Chevènement, à l’occasion d’une tribune publiée dans Marianne, ce 25 avril dernier : « Dans un entretien accordé au Financial Times, Emmanuel Macron est allé jusqu’à dire que nous vivons un “moment de vérité” et que le temps était venu de “penser l’impensable”. Soit le moment d’une véritable “union sacrée” et d’un gouvernement de “salut public”. »
L’hypothèse vient d’être testée, ce lundi 27 avril, à l’occasion d’un sondage IFOP pour La Lettre de L’Expansion. Résultat ? Sept Français sur dix seraient favorables à un tel bouleversement des traditionnel équilibres politiques ; ce qui est à la fois peu et beaucoup. Pour aller dans les détails – là où le diable se niche –, les électeurs de LREM seraient bons derniers (62 %), assez loin derrière ceux de LR (84 %), du PS (76 %), du RN (75 %) et de LFI (62 %).





