Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 410

  • Marion Maréchal : “Le principe est donc renversé, notre société peut tuer de très grands handicapés au nom de la dignité et peut-être, surtout, des économies”

    Marion Maréchal : “Le principe est donc renversé, notre société peut tuer de très grands handicapés au nom de la dignité et peut-être, surtout, des économies”

    Marion Maréchal a pris position aujourd’hui pour la survie de Vincent Lambert, dans un texte publié par Valeurs actuelles :

    “Ce lundi 20 mai, pour la première fois, l’Etat français autorise l’euthanasie d’un être humain. Le terme, trop violent, n’est pas employé et pourtant il ne s’agit pas d’autre chose. Vincent dont le corps est paralysé et non inanimé, qui ne peut pas communiquer mais n’est pas en état végétatif, va être volontairement privé d’eau et de nourriture jusqu’à ce que mort s’en suive. Il n’y aura rien à débrancher, Vincent vit par lui-même. Et pour se donner bonne conscience, car l’agonie sera longue, le corps médical l’endormira. Comme on endort un chien qui va se faire piquer chez le vétérinaire.

    1700 personnes sont dans son cas. À partir d’aujourd’hui, le principe est donc renversé, notre société peut tuer de très grands handicapés au nom de la dignité et peut-être, surtout, des économies. La famille se déchire, le corps médical s’oppose et beaucoup voient dans les dix dernières années de vie de Vincent un calvaire à abréger.

    Seulement voilà, ce n’est pas à nous de décider qui est digne de vivre ou de mourir, quelle vie est acceptable ou ne l’est pas. C’est à nous, en revanche, de prendre soin des plus faibles et des plus dépendants d’entre nous. Sauf à tuer notre honneur, en même temps que Vincent Lambert.

    Selon moi, le cas Vincent Lambert est instrumentalisé pour permettre une application plus large de la loi sur l’euthanasie, voire pour préparer les esprits à une nouvelle loi plus laxiste.  C’est pourquoi je prends position aujourd’hui.”

    https://www.lesalonbeige.fr/marion-marechal-ce-nest-pas-a-nous-de-decider-qui-est-digne-de-vivre-ou-de-mourir-mais-cest-a-nous-en-revanche-de-prendre-soin-des-plus-faibles-et-dependants-dentre-n/

  • Tribune libre : Les libéraux et le travail : hypocrisie ou ignorance ?

    4030241506.jpgFranck Abed, essayiste

    En utilisant le principe de réalité auquel je suis très attaché, force est de constater après plusieurs années d'expérience que les libéraux rencontrés au cours de mes différentes activités, et qui sintéressent tous de près ou de loin aux questions intellectuelles et politiques, sont le plus souvent, des rentiers, des fonctionnaires, des héritiers. Concrètement, il sagit dindividus qui ne connaissent pas linsécurité matérielle et financière, le chômage ainsi que la précarité de lemploi. Dans ces conditions, il y a une certaine tartuferie à parler du travail et de la condition ouvrière quand on na jamais porté un carton de sa vie. Ecrire cela ne constitue pas une attaque ad hominem. Il sagit tout simplement dun constat. Il suffit d’étudier le parcours des grands libéraux contemporains pour valider ou non mon propos

    En se basant sur celui-ci, je remarque donc que les libéraux et les communistes constituent les deux faces dune même pièce. En effet, les communistes - lecteurs assidus de Marx et Engels pour les plus sérieux dentre eux - ne savent pas diriger des entreprises. Pourtant, ils passent leurs temps à expliquer aux entrepreneurs comment ils devraient agir. Au lieu de déclamer constamment ce propos telle une sentence irrévocable, créer des entreprises et les administrer comme bon leur semble serait plus judicieux que de donner des (mauvais) conseils. Il est toujours plus facile dexproprier que de fonder

    Nous retrouvons chez les libéraux le même phénomène : parler dun sujet sans le connaître. Ils maîtrisent certes pour certains sur le bout des doigts les canons du libéralisme, car ils ont dévoré les ouvrages de Bastiat, Friedman, Hayek et Smith. Toutefois, les défenseurs de cette école de pensée ignorent les conditions de vie de la classe ouvrière, comme ils méconnaissent la dureté du travail salarié et les incertitudes professionnelles du lendemain. Malgré tout, ils veulent quand même nous éclairer de leurs lumières.

    Les libéraux évoquent beaucoup le travail et prétendent même vouloir le revaloriser. Derrière cette formule vague, aux relents de slogan politique, se cache une ambiguïté quils entretiennent volontairement. Nimporte quel travailleur ne peut quentendre favorablement cette notion de « revalorisation du travail ». Mais parler de revalorisation du travail reste en réalité, dans son expression, synonyme de « défendre des valeurs ». Effectivement, dans les deux cas il sagit de phrases courtes et percutantes. Elles peuvent même se montrer extrêmement séduisantes de prime abord. Cependant, elles ne masquent pas les manques, les incohérences, ni même les ambivalences qui les escortent.

    Etudions précisément la volonté des libéraux de défiscaliser les heures supplémentaires pour soi-disant « revaloriser le travail ». Ils nous exposent que cette mesure permet à « ceux qui travaillent plus de gagner plus », selon ladage sarkoyste bien connu. De fait, cette proposition esquive le point essentiel du sujet : les travailleurs ayant recours aux heures supplémentaires agissent ainsi parce que leur salaire mensuel savère bien trop bas pour faire vivre correctement leur famille. Ils sont donc obligés de sacrifier du temps personnel et donc familial pour recevoir en échange une paie un peu plus convenable. Par conséquent, les « faire travailler plus pour les payer plus » sapparente en somme à une dévalorisation de leur travail journalier. Cela signifie bien sûr que le salaire reçu ne leur permet pas de vivre décemment, mais surtout et plus profondément que leur labeur quotidien ne se trouve pas valorisé à sa juste valeur. Difficile en effet d’être motivé chaque jour pour accomplir une tâche, à partir du moment où on a connaissance que celle-ci pourrait être payée plus, non pas en fonction de sa nature propre mais selon le contexte fiscal. Sans compter que ces heures supplémentaires pourraient rendre heureux un chômeur. Mais comme chacun sait « tous les chômeurs sont fainéants » …

    Le souhait de réduire les cotisations patronales participe également de cette ambivalence insupportable, car leur baisse ne valorise pas le travail mais le capital. Je ne suis pas contre la valorisation du capital, bien au contraire, sous réserve que celle-ci ne relève pas de la pure spéculation en se trouvant complètement déconnectée dune valeur réelle, concrète et « objective ». En revanche, je napprécie guère que les libéraux en arrivent à justifier une idée ayant des attendus différents de ceux qui sont affichés. Dans la plupart des entreprises, il y a dun côté les propriétaires, les actionnaires et de lautre les employés. La rhétorique est bien connue : les premiers - au choix - prêtent, louent, mettent à disposition des locaux, des machines, une marque, pendant que les seconds y travaillent et reçoivent un salaire - bien souvent trop faible en comparaison de leur investissement - déduits dun tas dimpôts servant à alimenter le Tonneau des Danaïdes. Sur le principe, les frais déduits de la fiche de paie reçue par les employés servent généralement à financer les aides sociales et les frais de santé auxquels ils ont recours, et leur redistribution nationale. Concrètement, la baisse des cotisations patronales profite donc « aux patrons » et non aux salariés, car loin daugmenter les salaires elle valorise, sans coup férir, le capital bien trop souvent mal redistribué. Clamer « on va baisser les cotisations patronales » dans le but daider les employéà gagner plus savère un mensonge économique.

    Certes, ils nous rétorqueront sûrement que les chefs dentreprise prennent des risques en investissant des capitaux (propres ou non). Ceci est parfaitement vrai ! Mais quils arrêtent de ne voir quune des deux faces de la même pièce. Les risques sont partagés. Louvrier montant sur des échafaudages pour réaliser des travaux de maçonnerie ou pour remplacer des tuiles sur un toit, lemployé œuvrant dans un entrepôt pour déplacer des produits chimiques, lagent de sécurité surveillant des immeubles ou protégeant des personnalités, etc., prennent également des réels risques qui pour le coup ne sont pas financiers. Dans le cas dune maison, celle-ci est-elle construite par les capitaux ou par les maçons ? En définitive, la valeur ajoutée doit-elle être définie par largent ou par le travail ? Je suis intimement convaincu quil savère impératif de revaloriser le travail et surtout le résultat du travail. Quant à ceux qui « permettent » le travail, ils possèdent le plus souvent déjà énormément

    Tout travail ne repose pas que sur du capital financier, et heureusement. Le militaire au service du pays faisant le sacrifice de sa vie ne se lève pas chaque matin en étant animé par une quelconque augmentation de capital. Les nourrices et toutes les assistantes maternelles accomplissent un vrai travail, me semble-t-il. Néanmoins, la notion de « capital » est ici aussi inexistante. Je mentionne également tous les enseignants de France et de Navarre transpirant du lundi au vendredi (parfois le samedi) pour transmettre aux enfants des connaissances et des savoirs. Tout ceci ne rapporte aucun argent à quelque « capital » que ce soit.

    Il nest pas question pour moi de défendre lesprit soviétique en expliquant que les entreprises doivent être dirigées par lensemble de ceux qui y travaillent. Lhistoire a montré que ce genre didée tourne très aisément très mal. Le chapelet de morts provoqué par les expériences collectivistes est là pour nous le rappeler. Nulle tentation pour moi de défendre lidée que le capital devrait être redistribué aux uns et aux autres sans prendre en compte une notion essentielle à mes yeux : le mérite. Simplement, j’écris que depuis trop dannées les salaires versés en France sont bien trop bas, car le travail nest pas valorisé à sa juste mesure. A force de trop tirer sur la corde, elle finit toujours par casser. Que les financiers internationalistes et autres libéraux ne tiennent pas pour éternellement acquise la situation dans laquelle nous sommes. Ils risquent de sen mordre les doigts quand les chaînes de lesclavage se briseront.
    2017 12 01 PUB SITE 1.jpg
  • Marine Le Pen juge “le comportement d’Emmanuel Macron très grave”

    En conférence de presse à Milan, la présidente du Rassemblement national a demandé à Emmanuel Macron de “rester un arbitre” et jugé son comportement “très grave”, après que le Président a jugé leur bilan “catastrophique”.

    https://fr.novopress.info/

  • Tulle renferme, comme ailleurs, son inévitable quota de bisounours garantis pure acrylique.

    pirates_bisounours-705x475.jpg

    Une cinquantaine au dernier recensement.
    Tous se sont réunis devant la préfecture de Corrèze pour protester contre l’expulsion d’un ancien pirate somalien tout juste sorti de prison, après huit années passées à l’intérieur.
    Le bien nommé Mohamed Mousse (!) Farah avait été condamné pour sa participation à l’attaque d’un catamaran, suivie de l’assassinat du capitaine et de la prise en otage de son épouse.
    Bisou, bisou…
    Main sur le cœur, l’une des peluches opposées au renvoi du personnage, entonne sa comptine préférée : « Ca fait partie des droits de l’homme ».
    Et ron et ron petit patapon.
    La famille brisée par l’attaque ne figure pas dans la liste.
    L’effaceur de casier judiciaire ajoute : « Ce jeune a purgé sa peine, il a donc droit comme tout condamné à avoir la liberté et à faire exercer son droit d’asile.”
    Toute la compassion pour l’ex-flibustier est contenue dans l’expression « Ce jeune »…
    Un bon p’tit gars.
    Avec son CV, il trouverait un emploi sur un bateau-mouche !
    Le romantisme du bisounours s’active de préférence pour la souffrance lointaine.
    L’injustice exotique est son royaume.
    En rupture de mouchoirs pour la supposée victime venue d’un pays chaud, l’humaniste bobo enjambe le SDF, lui emprunte son carton sur lequel est inscrit « Une pièce pour manger », écrit au dos, en patois corrézien : « Welcome refugees » et se précipite sur les lieux du drame.
    Le sort du tiers monde est entre ses mains.
    Il fera barrage de son corps, se privera de tiramisu s’il le faut mais le Somalien restera là.
    Et puis, oser expulser un Africain dans la ville où règne « Sa rondeur Bisounours 1er » est un scandale puissance douze.
    Le saint homme, assisté de trois nains qui l’éventent en permanence, répand la bonne parole sur la population, bénit les fidèles, lance l’incantation du soir à la gloire du dieu Joey Starr.
    Il pourrait fuir, épouvanté par tant d’inhumanité.
    Migrer vers d’autres contrées…
    Emporter dans ses bagages toute la bonne conscience de la commune…
    De la préfecture assiégée par ces militants tout droit sortis de la collection Harlequin, le maître des lieux a expliqué que la demande d’asile avait été refusée par l’OFPRA (Office français des réfugiés et apatrides) notamment « parce qu’il n’a pu apporter la preuve que sa vie était menacée en Somalie ». La représentante du groupe CIMADE de Peyrelevade argumente avec vigueur : “Il a donné des noms, il a expliqué ce que chacun faisait dans le bateau, il a donné les noms des chefs”.
    Sous entendu, un comité d’accueil « spécial balance » l’attend de pied ferme.
    La Peyrelevadoise est en émoi.
    De toutes les violences du monde, celle qui pourrait se produire sur un individu à 6.000 km de son clocher la renverse.
    Résultat d’un tirage au sort ?
    D’une tombola ?
    La roue ne s’est pas arrêtée sur la case « agressions et meurtres commis par des migrants sur le sol européen ».
    Peut-être la prochaine fois.
    À la prochaine kermesse.
    Jany Leroy
  • Grand remplacement : « la France c’est pas aux Français », « toute l’Afrique a le droit d’être ici »

    Grand remplacement : « la France c’est pas aux Français », « toute l’Afrique a le droit d’être ici »

    Plusieurs centaines d’immigrés clandestins ont envahi le terminal 2 de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, dimanche 19 mai, à l’appel du collectif La Chapelle debout.Ce collectif dénonce les expulsions de personnes en situation irrégulière et indique :

    “Ce lieu est avant tout une frontière, sans murs ni barbelés. Pourtant elle marque des corps”.

    Une délégation de “gilets noirs” (sic) a été reçue par des responsables de la compagnie Air France, à laquelle ils demandent de “stopper toute participation financière, matérielle, logistique ou politique” à ce qu’ils désignent comme des “déportations”.

    Un immigré soudanais et son traducteur déclarent que « la France c’est pas aux Français » et que « toute l’Afrique a le droit d’être ici ».

    Lire la suite sur lesalonbeige

  • « Plus de débouché politique » pour les gilets jaunes ? Un Président bien présomptueux

    1200px-Banderolle_contre_Macron-845x475.jpg

    Emmanuel Macron est remonté sur son piédestal. En attendant d’être hissé sur le pavois de Nathalie Loiseau dans une semaine. C’est, d’ailleurs, lors d’une visite d’inspection des préparatifs du G7 à Biarritz qu’il a lancé, en mode « force tranquille », son cri de victoire, toujours avec la condescendance qu’on lui connaît.

    Quels symboles… Quelle provocation… Biarritz, ville bourgeoise s’il en est, où le vote Macron atteint des sommets comme le prix de l’immobilier, les revenus des habitants, et leur âge… Une certaine France.

    « Je considère pour ma part que j’ai apporté des réponses aux Françaises et aux Français sur ce qui avait conduit à ce mouvement, à la fois le 10 décembre et dans la conférence de presse que j’ai donnée. Je crois que [pour] celles et ceux qui continuent aujourd’hui [à manifester], il n’y a plus de débouché politique. Nous avons fait notre part de travail, maintenant chacun doit aller voter aux élections, et quand il porte des idées, se présenter aux élections. »

    Sentiment du devoir accompli. Autosatisfaction. Emmanuel Macron tel qu’en lui-même, la crise des gilets jaunes ne l’a pas changé. Inquiétant.

    Mais, évidemment, les Français savent bien que le « ce qui avait conduit à ce mouvement » est bien plus profond qu’une revendication sociale classique et que ce n’est pas un coup de sifflet final qui va tranquillement faire rentrer les frustrations et les colères à la niche.

    Plus de débouché politique ? Le mouvement des gilets jaunes n’en a jamais eu. Ni ses leaders, ni les tentatives de constituer des listes ou de les récupérer ne pouvaient aboutir. Personne de sérieux n’y a cru. Emmanuel Macron peut faire le fier mais il ne fait qu’enfoncer une porte ouverte.

    En revanche, le mouvement ne sera pas sans conséquence politique. À moyen et long terme. L’arrogance du pouvoir et son cynisme, jusque dans cette dernière déclaration du Président (« Il y a trop de violence dans notre société ». Allô, David Dufresne ? Allô, l’ONU ?) ne s’effaceront pas. D’abord pour Emmanuel Macron et ce qu’il représente.

    « On n’avance pas en étant contre », a-t-il poursuivi dans sa tirade paternaliste de positive attitude. Il se trompe et ferait mieux de relire Hegel et Marx, et l’Histoire, et accessoirement l’Histoire de France. Les peuples avancent en étant contre. Les jacqueries ou les révoltes sous l’Ancien Régime n’avaient, elles non plus, « aucun débouché politique ». Et puis, un jour…

    Je serais gilet jaune, j’aurais furieusement envie de prendre Emmanuel Macron au mot, de voter. Et de voter contre.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/plus-de-debouche-politique-pour-les-gilets-jaunes-un-president-bien-presomptueux/

  • « Le terrorisme intellectuel s'amplifie en France » – LE BASTION SOCIAL CONTRE-ATTAQUE

  • « L’enfer aux portes de Paris » : Égorgements, agressions, vols, trafics… « Une horde de zombies en guenilles »

    Arriver dans le quartier de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, c’est d’abord passer une frontière invisible marquant une séparation nette entre ici et le reste de la capitale, entre ici et la normalité.

    (…) Le malheureux conducteur est aussitôt assailli par une horde de zombies en guenilles. Ils s’accrochent aux portières, frappent à la vitre pour mendier de façon plus ou moins agressive un peu d’argent destiné à se payer leur dose de crack, cette drogue dure qui ronge les corps et les âmes.

    « Le quartier est devenu le point de fixation des dealers et des consommateurs, raconte Sabine, une habitante. (…) Ils se concentrent tous dans notre quartier et on se retrouve avec des sans-papiers devenus toxicomanes à nos portes. Cette drogue les rend violents, ils sont prêts à tout pour une dose quand ils sont en manque. La nuit, c’est pire. Les femmes enchaînent les passes en pleine rue (…) »

    (…) En 2017 déjà, une pétition titrant « La Chapelle, Pajol : les femmes, espèce en voie de disparition au cœur de Paris », dénonçait le harcèlement constant subi par les femmes dans l’espace public. Cette pétition avait déclenché une vive polémique car elle visait, selon ses détracteurs, les jeunes hommes d’origine étrangère présents en nombre et complètement désœuvrés. Pour Solange, qui vit à proximité, rien n’a changé depuis. La jeune femme dénonce l’immobilisme des pouvoirs publics.

    (…) Bénédicte, employée de la RATP, profite de sa pause pour nous raconter le calvaire de son quotidien au guichet de la station de métro La Chapelle : « Je vois le pire tous les jours. Il y a du trafic, des vols, des agressions. On a même vu deux personnes se faire égorger sous nos yeux. Ce qui se passe dans ce quartier est terrible. On est à Paris, en 2019, on ne devrait pas avoir à subir cela. Ils volent, agressent, font des trafics et lorsqu’ils se font attraper, ils ne passent que quelques heures en garde à vue puis sont libérés. Ils n’ont donc peur de rien et encore moins de notre justice bien faible. Nous devrions assumer un système répressif plus dur pour remettre de l’ordre. »

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1208959-lenfer-aux-portes-de-paris-egorgements-agressions-vols-trafics-le-conducteur-est-aussitot-assailli-par-une-horde-de-zombies-en-guenilles

  • Suite à l'inquisition de la Commission parlementaire : la conférence de presse de la Ligue du Midi et des Brigandes

    Le nouvel album CD des Brigandes :

    2019 04 BRIGANDES 7.jpg

    2017 12 01 PUB SITE 2.jpg

  • Plus sérieux et plus modeste que Juan Branco, Marc Endeweld décrypte le système Macron

    3437262022.jpgSource: E&R

    Peu à peu, la gauche et les médias bien-pensants groggy se réveillent du coup de massue « Juan Branco ». Arrivé comme une météorite dans le paysage politique, et à point nommé pour gauchiser le mouvement des Gilets jaunes (voir la transformation radicale de Maxime Nicolle), il a pris la lumière à tout le monde, se considérant comme le seul opposant valable à Emmanuel Macron.

    Ce rêve de grandeur adolescent a été quelque peu refroidi par des journalistes ou des écrivains moins fanfarons, moins photogéniques mais plus travailleurs. Marc Endeweld est de ceux-là. Il a décrit à deux reprises le système Macron – L’Ambigu monsieur Macron en 2015 – bien avant le petit Branco. Il est interrogé ici par le nouveau patron du Média, qui a ouvert ses portes au jeune Branco, car la gauche a besoin de héros.

    La gauche, laminée depuis 2002, pour se renouveler et retrouver une certaine pureté aux yeux de ses électeurs, a dû s’attaquer à l’oligarchie. Pas le choix ! Depuis, on constate qu’il y a deux sortes d’attaques : les attaques profondes et les attaques superficielles. Juan Branco, en faisant beaucoup de bruit, ne vise au final qu’une poignée de milliardaires, ce qui nous autorise à dire qu’il vide l’oligarchie réelle de sa substance – le réseau – en la faisant incarner par un quarteron de personnages médiatiques, les milliardaires Drahi, Niel, Lagardère et Arnault.

    Peopolisation démagogique contre culture de réseau

    On retrouve là le vieux fantasme de la gauche des années 30 qui s’en prend aux « 200 familles », soit les très riches qui symbolisent l’injustice sociale. Mais cela ne suffit pas pour une explication et un projet politique : il y aura toujours des riches, on le sait depuis 2 000 ans. Plumer les quatre milliardaires précités ne changera pas la face des Gilets jaunes et leur paupérisation programmée, à l’origine de leur révolte.

    François Ruffin, avec son film Merci Patron !, avait lui aussi visé Bernard Arnault, mais depuis, la fortune du PDG de LVMH n’a fait que croître : il figure désormais au 4e rang mondial avec 68 milliards d’euros. Quand le documentaire du député LFi est sorti, en 2016, Arnault pointait au 14e rang avec 34 milliards.

    Dénoncer une immense fortune, c’est bien, changer les consciences, c’est mieux. C’est toute la différence entre le travail en profondeur et l’action superficielle. Pour cela, rien ne vaut la lecture de livres basés sur une enquête, avec des faits, des noms et des chiffres. Et du courage éditorial, surtout.

    2017 12 01 PUB SITE 2.jpg