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anti-national - Page 409

  • La république démocratique pose problème

    La république démocratique pose problème

    De Franck Abed :

    Les démocrates nous expliquent que la démocratie reste un merveilleux système, même si elle connaît échec sur échec. Néanmoins, selon eux, il convient de ne pas la remettre fondamentalement en cause. En effet, les difficultés de la démocratie résulteraient de son seul fonctionnement et non du régime en tant que tel. Pourtant, en réalité, la nature même de la démocratie amène de vraies difficultés, et la façon de la « traduire » ou la mettre en œuvre au quotidien n’est seulement qu’un arbre, utilisé pour masquer une véritable forêt.

    Aujourd’hui, la démocratie dysfonctionne tellement qu’elle engendre une énorme frustration chez de nombreux Français.Cela ne se concrétise toutefois pas encore d’une façon véritablement radicale, nonobstant le phénomène des Gilets Jaunes lié à une offre politique particulièrement déficiente. La contestation à l’égard de ce système grandit, mais à ce jour elle reste trop faible pour espérer un changement institutionnel. Même si le régime démocratique est intrinsèquement mauvais, et qu’il produit de mauvais fruits, les Français n’entrevoient pas encore d’autres propositions institutionnelles sérieuses. Certains mouvements, bien souvent caricaturaux, en appellent de manière confuse et maladroite à des systèmes autoritaires de type fasciste, sans avoir la force, l’assise sociale et la maîtrise organisationnelle pour mener à bien leurs projets. Quant aux mouvements d’extrême-gauche, une fois de plus en décalage complet avec une réalité qu’ils voudraient modeler sur leur idéologie, leurs idées restent à la fois trop archaïques ou utopiques pour séduire une masse critique de Français, au-delà de leurs sempiternelles divisions et éclatement en multitude de groupuscules.

    Nous pouvons le regretter, mais force est de constater que le régime démocratique et la république s’avèrent très bien implantés, tant par l’inertie de l’habitude, que par l’incapacité des mouvements qui lui sont opposés à proposer une alternative crédible. Alors que les Français usent déjà du droit de vote pour élire leurs maires, leurs députés, leurs députés européens et surtout le Président de la République, de nombreux compatriotes appellent à encore plus de démocratie. Il s’agit de cette prétendue démocratie directe, entrée dans le forum public avec l’acronyme RIC, qui est réclamée.  

    L’expérience du vote, et de ses multiples échecs pour la désignation d’une classe politique compétente, devrait conduire les citoyens à une prise de recul, voire même à une contestation en profondeur de la pratique électorale. C’est malheureusement tout le contraire qui se produit. Les élections, aussi bien municipales que pour la députation et l’élection présidentielle, ne produisent pas de résultats positifs. Eh bien, que nous rétorquent les démocrates et autres républicains ? Donnons aux Français l’opportunité de voter encore et toujours plus ! Le raisonnement souffre d’un total manque de logique, mais pourtant nous l’entendons partout. Qui aujourd’hui ne réclame pas le RIC ? Presque personne. Rappelons que pour certains, si en URSS le communisme n’a pas rencontré le succès escompté, c’est parce que le système soviétique ne mettait pas assez en avant le… communisme. 

    La démocratie ne fonctionne pas, car elle semble incapable d’offrir simultanément un cadre institutionnel pérenne, la liberté bien comprise et réelle de chacun dans l’espace public, et surtout une juste et efficace politique. Tout personne sincère, quelle que soit sa couleur politique, ne peut que reconnaître la faillite de la démocratie et de la république en France. Ce phénomène ne constitue pas une nouveauté, mais la marque de fabrique de l’institution républicano-démocratique. Un système qui encourage la guerre civile permanente entre « une gauche » et une « droite » ne peut offrir la concorde sociale nécessaire à la réalisation de grands projets. L’instabilité institutionnelle établie avec le quinquennat n’offre pas la dimension du temps, condition essentielle pour mener une saine politique au service du bien commun. La démocratie ne peut que conduire à la frustration, car chaque personne qui vote pour un candidat en définitive rejeté par les « urnes » ne se sentira ni comprise, ni écoutée, ni respectée : elle réalisera à terme qu’elle-même a également été « rejetée par les urnes ». Cependant, la perspective d’une nouvelle élection balaie ce sentiment d’insatisfaction et d’amertume, car elle laisse accroire que le recalé de la veille peut être l’élu du lendemain… La République se bâtit sur une cascade d’illusions : quand l’une s’évanouit, une autre surgit, ou renaît !

    De la même façon, l’Etat devient lui aussi source de frustration, car les Français s’acquittent de nombreux impôts pour des services publics déficients ou minimalistes. Le virage libéral qui a été pris au début des années 1980, a permis de nombreuses privatisations pas toujours heureuses. Celles-ci ont dessaisi l’Etat de leviers essentiels de puissance, de croissance ainsi que de rentabilités économiques certaines. Aucun gouvernement digne de ce nom ne vend ses bijoux de famille – comme des fleurons industriels – pour un intérêt à court terme au risque d’hypothéquer l’avenir – et moins encore à des puissances étrangères. La décentralisation a permis en réalité une dilution du pouvoir étatique, sans que les régions, les départements ni les communes ne disposent des moyens nécessaires pour accomplir leurs différentes et précieuses missions. Concrètement, l’Etat démocratique s’affaiblit chaque jour davantage avec la décentralisation massive et les privatisations. Et je ne mentionne pas ici l’Union Européenne, qui vérole tout avec ses directives imposées, pour la plupart, en dépit du bon sens.  

    Autrefois, le Premier Ministre jouait le rôle de fusible par excellence dès que l’action gouvernementale en venait à provoquer un trop grand déplaisir des Français. Avec l’hyper-présidentialisation du système, née avec Nicolas Sarkozy, le Président devient l’unique responsable et le Premier Ministre remplit le rôle de subalterne. Ce n’est donc pas un hasard si depuis cette élection, aucun président en exercice n’a été réélu. Il y a de fortes chances qu’Emmanuel Macron connaisse le même sort. Pour rappel, son prédécesseur fut tellement décrié et critiqué qu’il renonça à défendre son titre lors de l’élection présidentielle de 2017. Cette hyper-présidentialisation fragilise encore plus le système républicain, car il n’existe plus de premier rempart entre le magistrat suprême et le peuple…

    De fait, les élites sont stigmatisées pour au moins deux raisons. La première : elles n’accomplissent pas avec succès ce pourquoi elles ont été désignées. La seconde : leur niveau de revenu atteint des montants faramineux pendant que le peuple trime en étant payé aux lance-pierres. Les Français peuvent accepter ces grands écarts de revenus, quand les élites travaillent au bonheur de tous. En revanche, l’injustice est très mal supportée. Or depuis des années, les responsables politiques – dans une très large mesure – bien loin de servir l’Etat, se servent de lui pour accumuler richesses, positions, pouvoir, prestige médiatique et comportements de parvenus au détriment du bien commun. De même, il n’est pas rare de voir des politiques de premier plan rejoindre des groupes privés, ce qui renforce l’idée déjà très présente chez bon nombre de Français, d’un système de corruption ou d’influence, aux antipodes de l’esprit démocratique tant vanté par ses différents promoteurs.

    Toutes les représentations citoyennes connaissent les pires difficultés à susciter des adhésions. Les partis politiques, les associations politiques, les syndicats sont désertés par les Français qui n’y trouvent plus leur compte. L’abstention bat souvent des records à chaque nouvelle élection. La probabilité que ce phénomène s’arrête flirte avec le néant, sauf grand retournement de tendance qu’amèneraient des « évènements » majeurs. Seule la présidentielle rencontre un certain succès, pour la raison énoncée plus haut : la personnalisation effective de la première place du système républicain permet l’identification évidente du responsable politique.

    En fin de compte, si les Français désertent toutes les organisations représentatives, la faute ne leur en incombe pas totalement. Les politiques et les syndicalistes, qui défendent des intérêts particuliers, loin des enjeux réels qu’affrontent la France et les Français, doivent être désignés comme les principaux responsables de cette situation. Mais ils ne sont pas les seuls coupables. Gorge Orwell a écrit de façon catégorique en son temps : « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ! » Rien de plus à ajouter à cette terrible vérité.

    La république et la démocratie posent véritablement problème. Malheureusement la contre-révolution institutionnelle n’est pas encore pour demain…

    https://www.lesalonbeige.fr/la-republique-democratique-pose-probleme/

  • Trop Blanc, trop riche et pas assez gay !, par Franck Deletraz

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    Issu de la bonne bourgeoisie bien-pensante et cosmopolite, formaté par les grandes écoles réservées à l’élite, « chrétien » de gauche tourné en priorité vers l’étranger, homosexuel militant « marié » au prof de lycée Chasten Glezman…
    Avec un profil aussi édifiant, on aurait pu penser que le jeune maire de South Bend (Indiana) et candidat à la primaire démocrate Pete Buttigieg disposait de tous les atouts pour conduire les démocrates lors de la prochaine élection présidentielle américaine. Mais, que nenni ! Certains, dans les rangs de la gauche américaine, le trouvent encore trop Blanc, trop riche et pas assez gay.

    Coqueluche des médias, mais…

    Cela se passait le 16 juin dernier à South Bend. Devant un parterre de bobos et de journalistes béats d’admiration, le maire Buttigieg (37 ans) et son « mari » Glezman (29 ans), qui se sont connus viaInternet, quittaient sous les applaudissements la cathédrale Saint-James, et se rendaient au défilé LGBTQ local pour fêter leur « union » fraîchement célébrée par un révérend Grantz aux anges. Il faut dire que le jeune diplômé de Harvard et d’Oxford, dont le père est originaire de Malte, est très loin de cacher son homosexualité. Depuis qu’il s’est lancé dans la course à l’investiture démocrate, il a même plusieurs fois confié que son rêve n’était autre que de devenir « le premier président ouvertement gay des Etats-Unis »… Un aveu qui lui vaut d’être aujourd’hui la coqueluche des médias, qui le surnomment affectueusement « Mayor Pete ». Mais, cependant, insuffisant aux yeux de certains militants démocrates, qui lui reprochent de ne pas être « suffisamment gay », et surtout « trop Blanc », « trop aisé » et « trop intellectuel » pour défendre les intérêts et prétendues « valeurs des minorités » à la présidentielle de 2020.

    Le « malheur » d’être Blanc

    C’est le cas notamment de son adversaire Beto O’Rourke, ou encore des partisans de l’Afro-Américaine Kamala Harris, sénatrice démocrate de Californie également candidate à la primaire, qui n’hésitaient pas à expliquer récemment que « si une femme Noire mariée et maire d’une petite ville avait le même programme […] que Pete Buttigieg, et si elle se présentait à la présidence, elle ne recevrait pas le même soutien ni les mêmes faveurs des médias ». Car, ajoutaient-ils, Pete Buttigieg « profite, lui aussi, des privilèges des Blancs »…

    Un discours aux relents de racisme anti-Blancs qui, curieusement, ne semble choquer personne à une époque où le simple fait de préciser la couleur d’un individu de type autre que caucasien peut vous conduire directement devant les tribunaux. Mais un discours, surtout, qui vient rappeler à tous ceux qui l’auraient oublié comment le parti démocrate a fait le choix, depuis des années déjà, de la défense du communautarisme extrême contre celle de l’Amérique profonde et du peuple américain.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 11 avril 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Exclusif ! Un nouveau complot lepéniste déjoué ?

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    Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez ici

    L’heure est grave et la République en danger. Certes, il y a les incidents du Bataclan et de Charlie Hebdo, les problèmes rencontrés par le père Hamel et le gendarme Beltrame, sans oublier quelques autres faits divers de même acabit. Mais allons plutôt à l’essentiel : ces ennemis de la démocratie et de la bonne humeur qui, dans l’ombre, fourbissent leurs funestes projets ; au premier rang desquels, évidemment, un certain Jean-Marie Le Pen.

    Rappelons les faits : lors de l’incendie ayant ravagé son nid d’aigle de Rueil-Malmaison en janvier 2015, les pompiers, n’écoutant que leur courage insensé et les voix humanistes les appelant, en leur for intérieur, à discerner les véritables périls, ont donc, au lieu d’éteindre les flammes, déniché une arme de destruction massive dans le repaire de l’infâme. Soit un fusil de chasse que son épouse tenait de son premier et défunt mari. Déjà, ces premières preuves sont accablantes.

    Mais c’est ensuite qu’elles deviennent irréfutables. Lors d’une perquisition dans le Parc de Montretout, relative à des « emplois fictifs » présumés au Parlement européen, d’intrépides policiers font une découverte autrement plus alarmante, celle de deux armes de poing. La possession de la première est parfaitement légale – en tant que personnalité menacée, l’ogre de Saint-Cloud détient un port d’armes. Celle de la seconde est encore plus intrigante, ayant paraît-il été offerte par un ancien patron des services de renseignement français. D’ignobles subterfuges qui, heureusement, ne trompent personne.

    Quoi qu’il en soit, voilà bien la preuve que le complot est fort de ramifications tissant leur toile dans un filet remontant au plus haut sommet de la tête de l’État. Une chance que les autorités judiciaires, garantes de nos institutions, n’aient pas hésité à convoquer le factieux avant qu’il ne soit trop tard, ce jeudi 11 avril. Il va sans dire que le présumé coupable ne s’est pas rendu à la convocation, croyant peut-être à un tardif 1er avril relayé par les réseaux médiatico-ploutocratiques. Un indice de plus. Bref, l’étau se resserre et les ennemis du vivre ensemble n’ont plus qu’à bien se tenir.

    À l’heure où ces mots sont mis en ligne, d’autres arrestations du proche entourage lepéniste ne sauraient tarder. Son attaché de presse aurait été surpris avec un coupe-papier et son jardinier avec un sécateur. Quant à Jany, son épouse et âme damnée, elle devrait tôt s’expliquer de la possession illégale d’une pince à épiler et d’un fer à friser. Le complot semble donc avoir pour le moment avorté, étouffé dans l’œuf par des juges courageux et des forces de l’ordre prêtes à tous les sacrifices pour préserver la quiétude de notre démocratie apaisée.

    Heureusement que ces « belles personnes » veillent, dans l’ombre, face aux menées sournoises de ces forces ténébreuses, immanquablement promptes à téléguider des coups bas venus de haut. En attendant, il paraît que prisons et tribunaux seraient surchargés. Encore une « fake news »visant à nous faire perdre de vue l’essentiel : la sauvegarde du vrai et du beau, du bon et du bien. Et c’est aussi pour ça que nous pouvons nous montrer si fiers d’être Français en France.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Islam en France : bienvenue chez les fous

    Islam en France : bienvenue chez les fous

    Eric Zemmour dans Le Figaro magazine :

  • Grand bla-bla : une contribution sur deux a été… oubliée

    Grand bla-bla : une contribution sur deux a été… oubliée

    Lu ici :

    la moitié des contributions des Français n’ont pas été analysées pour la restitution du grand débat. Parce qu’ils n’ont pas été numérisés à temps par la Bibliothèque nationale de France (BNF) et parce que n’ont été pris en compte qu’une partie des cahiers citoyens, des comptes rendus des réunions d’initiative locale et des lettres envoyées à la mission du grand débat. Mais, pour ne pas gâcher la fête, ni le gouvernement, ni les garants, ni les prestataires ne l’ont avoué ce lundi, lors de la séance de restitution. De la même façon qu’ils n’ont pas dit que la moitié des textes rédigés sur la plateforme en ligne sont des copier-coller des mêmes remarques, ce qu’a mis au jour Le Monde. Conjuguées, ces deux informations invalident totalement les résultats qui circulent depuis quarante-huit heures sur ce que désirent les Français qui ont participé à cette consultation.

    Cette révélation, nous l’avons obtenue par hasard, en discutant avec un membre de l’équipe choisie par le gouvernement pour mener l’analyse des contributions libres (le consortium composé des entreprises Roland Berger, Cognito et Bluenove). Nous lui demandions si son travail était fini. Il nous a alors lâché que non, qu’il y avait encore des contributions à analyser […]

    Seulement 5 058 contributions ont été étudiées sur les 16 874 que la Bibliothèque nationale de France a numérisées. 5 481 réunions d’initiatives locales ont été étudiées sur les 9 454 restituées, et 13 644 cahiers sur les 18 647 recensés. 24 183 documents ont été traités alors que 44 975 ont été numérisés, ce qui représente 53,8%. Un chiffre à nuancer puisque 680 comptes-rendus de réunions n’ont pas été transmis à la mission du Grand débat. La restitution du grand débat, avant les annonces d’Emmanuel Macron, n’a donc pas respecté la promesse de tenir compte de la parole de « tous les Français ».

    https://www.lesalonbeige.fr/grand-bla-bla-une-contribution-sur-deux-a-ete-oubliee/

  • Julian Assange : lanceur d’alerte en danger – Journal du vendredi 12 avril 2019

    Julian Assange : lanceur d’alerte en danger

    Réfugié depuis 2012 dans l’ambassade d’Equateur à Londres, le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a été arrêté jeudi après la révocation de son asile politique. Alors qu’il pourrait être extradé vers les Etats-Unis, son arrestation a provoqué une levée de boucliers pour défendre la liberté de la presse.

    Un acte 22 des Gilets Jaunes sous le signe de la répression

    Malgré l’entrée en vigueur de la loi anti-casseurs, les Gilets Jaunes vont une nouvelle fois battre le pavé samedi pour un acte 22. Si le mouvement a connu un coup de mou la semaine passée, de nombreux mécontents restent déterminés partout en France.

    Unplanned : le succès du cinéma alternatif étasunien

    Alors que la remise en cause de l’avortement est en passe d’être interdite en France, les États-Unis voient entrer un film pro-vie dans le top 5 au box-office. Retour sur la « success story » d’Unplanned, « Imprévu » en français.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/julian-assange-lanceur-dalerte-en-danger-journal-du-vendredi-12-avril-2019

  • Migrants en Méditerranée : Castaner reconnait à son tour la complicité de certaines ONG avec les passeurs (MàJ)

    08/04/19

    (…) Le ministre français reprend une critique apparue en 2017 dans le sillage d’un rapport de Frontex. «Depuis juin 2016, un nombre important de bateaux ont été interceptés ou secourus par des navires des ONG sans appel de détresse préalable et sans informations sur le lieu de sauvetage», s’étonnait l’agence européenne de contrôle des frontières. Dans ce même document, Frontex déclarait que les passeurs équipaient désormais les migrants de téléphones satellitaires pour alerter les secours une fois en mer, mais il n’était pas question de contacts téléphoniques entre passeurs et ONG. «Toutes les parties impliquées dans les opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée centrale aident involontairement les criminels à atteindre leurs objectifs à un coût minimum», reconnaissaient plus largement les auteurs du rapport.

    (…) Le Figaro

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  • En marche vers le meilleur des mondes

    caspar-david-friedrich.jpgNous rappelions le 5 avril dernier le sort  indigne réservé à Julian Assange et les risques pesant sur lui,  amplifiés depuis par  les ennuis judiciaires  et le départ de la présidence de  l’Equateur de Rafael Correa  (dans le viseur de Washington). Le fondateur de  Wikileaks a été arrêté hier à Londres où il avait trouvé asile depuis 2012 au sein de l’ambassade d’Equateur.  Il doit désormais tenter d’échapper à son extradition vers les Etats-Unis. L‘Europe libre, courageuse,  souveraine et respectueuse des droits de l’homme dans toute sa splendeur… De lâcheté, de soumission, il était encore question fin mars  avec les manœuvres contre la représentation d’une pièce d’Eschyle,  Les suppliantes,  à la Sorbonne. Pierre Jourde, écrivain, universitaire et homme de gauche (mais un homme qui aime Julien Gracq, Borges et Tolkien ne peut pas être foncièrement mauvais!) a bien résumé dans une tribune publiée sur son blogue et reprise par l‘Obs,  le malaise des progressistes devant la montée en puissance des communautarismes qu’ils soient  religieux ou comme ici ethniques et raciaux.

    «Un petit groupe de nervis écrivait M. Jourde,  fait irruption dans une université et, par la force, fait interdire la représentation d’une pièce de l’antiquité grecque. Berlin 1934 ? Pékin 1966 ? Pas du tout, Paris, 2019. On en est là (…). L’UNEF et le CRAN (Conseil représentatif des institutions noires de France de Louis Georges Tin, NDLR),  ont réussi à empêcher, par la force, la représentation d’une pièce d’Eschyle à la Sorbonne, au prétexte que les acteurs se mettaient du noir sur le visage. Et donc, c’est, forcément, du racisme et du blackface. On voit l’intelligence du raisonnement. Mais ne nous y trompons pas : nous entrons dans une ère où ces groupuscules de fanatiques et d’imbéciles incultes feront sans cesse pression sur l’art et la culture, au nom d’un antiracisme qui est devenu le slogan creux de toutes les pressions et de toutes les interdictions, et surtout le prétexte à des organisations ultra-minoritaires pour faire leur publicité et imposer leur petit pouvoir. Honte à une organisation d’étudiants comme l’UNEF, qui se déconsidère en s’opposant à la littérature et à la culture.»

    Le CRAN  affirme Pierre Jourde, « ridiculise et déconsidère le combat antiraciste», «s’est plusieurs fois signalé par son opposition à la culture. En militant par exemple contre une épreuve de culture générale aux concours administratifs, au motif que cela défavoriserait les Noirs». «Le CRAN, c’est moins la lutte pour les Noirs que la lutte pour l’obscurantisme.» «J’attends de gens comme Michel Wievorka ou Pap Ndiaye, censés être des intellectuels, et qui siègent ou ont siégé dans les instances du CRAN, qu’ils se désolidarisent publiquement de ce groupe spécialisé dans le terrorisme intellectuel. Mais je crains de devoir attendre longtemps» ajoute-t-il,  avant  de régler leur compte au passage aux harceleurs et Tartufe  Tariq Ramadan  et Yacine Belattar, aux  Rokhaya Diallo et autres  Indigènes  de la république , aux cultureux de gauche qui soutiennent encore le  criminel de droit commun Battisti

    Ce CRAN, dont nous avons déjà pointé ici les délirantes exigences mémorielles et culpabilisatrices , officine financée notamment par les philantropes yankees de la banque JP Morgan, n’en rate effectivement pas une. Leur bêtise prêterait même à rire si  celle-ci n’était pas en fait  si dangereuse.   Une nouvelle illustration en a été apportée par un communiqué  en date du 5 avril  dans lequel il est rapporté que  «dans le couloir qui mène à l’hémicycle (de  l’Assemblée nationale)  il y a bel et bien une fresque reprenant l’imagerie coloniale et le style de Tintin au Congo. » Une découverte stupéfiante  qui a été faite  par Mame-Fatou Diang,  «une lanceuse d’alerte» , à l’origine d’ une pétition pour que l’objet du délit   soit éradiqué. Cette représentation dépeint « l’Histoire de l’Assemblée Nationale  sur plus de 40 mètres, et une partie de l’œuvre représente l’abolition de l’esclavage sur près de 10 mètres. Deux visages noirs apparaissent, yeux écarquillés, lèvres énormes, dans la  grande  tradition de  Ya Bon Banania ».« L’œuvre a été peinte en 1991, par Hervé di Rosa», certes progressiste et antiraciste  mais  «  que répondre aux nombreux élèves confrontées à l’imaginaire colonial quand ils visitent ce lieu ? (…) du point de vue de la réception, l’effet est calamiteux. Des noirs esclaves libérés, présentés avec les codes ordinairement utilisés par l’imaginaire colonial ne sauraient trouver leur place à l’Assemblée Nationale.»

    Une question ethnique qui hante aussi , de manière différente, « le premier député issu de l’immigration comorienne », Saïd Ahamada, élus des quartiers Nord de Marseille,  militant anti FN, ancien  d’EELV, du Modem, qui a rejoint le parti macroniste (il est porte-parole de LREM à l’Assemblée)  pour se faire élire. Dans le cadre de la «synthèse du Grand débat national​ organisé dans les quartiers prioritaires»  rapportait 20 minutes, M. Ahmada  a expliqué que malgré les sommes astronomiques ponctionnées  aux Français ces dernières décennies, les quartiers pluriels  du vivre-ensemble manquaient  de tout.  Leurs habitants ont   la sensation d’être des « Français de seconde classe », il faudrait donc  encore intensifier les efforts financiers. .«Dans un territoire sans service public,  dit-il, il y a une forme d’entre soi, et c’est eux-mêmes (les résidents de ces quartiers, NDLR)  qui se créent leurs propres règles. Ces territoires ont besoin de l’Etat, de services publics, pour être insérés dans la société. C’est aussi pour cela que des mères de famille demandent des têtes blondes dans les écoles. »

    C’est surtout  parce que ces quartiers sont de moins en moins Français,  que   les têtes blondes, quand elles en ont les moyens et la possibilité, fuient vers des endroits  où les  familles françaises sont encore majoritaires.  Toutes choses que ce député LREM ne peut ignorerIl devrait savoir aussi que c’est la poursuite des flux migratoires à haut débit, le maintien des pompes aspirantes de l’immigration,  qui rendent  le problème insoluble. Entre 1989 et 2012, 90 milliards d’euros ont été engloutis pour le seul volet de la  politique immigrationniste,  dite de la ville,  avec des résultats désastreux: une hausse constante de l’insécurité, du chômage, des trafics ,de l’idéologie salafiste et/ou de son hybridation islamo-racailleuse anti-française. Xavier Raufer le notait déjà en 2010: «la politique de la ville telle qu’elle est conçue aujourd’hui (association de l’idéologie et de la bureaucratie), ne peut qu’échouer du fait même qu’elle constitue le désolant fantôme, l’affreux remake de l’agriculture soviétique (…) Nul, droite ou gauche, n’a jamais fait qu’ajouter couche sur couche à ce ruineux millefeuille bureaucratique, nuisible à l’objet même de ladite politique : paix sociale, tranquillité des habitants, retour des emplois. »

    Lâcheté, démission et soumission, encore et toujours, de nos dirigeants, illustrées  dans le dernier livre de Christian Chesnot et Georges MalbrunotQatar Papers. Une  nouvelle enquête  révélant des documents confidentiels  sur les menées prosélytes  du Qatar en France et en  Europe pour enraciner, via Qatar Charity, la plus puissante ONG de l’émirat (très introduite au sein des institutions  des Nations unies) ,  le mouvement des Frères musulmans, notamment dans les quartiers prioritaires décrits plus haut.

    Si l’organisation des  Frères musulmans  est classée depuis 2003 en Russie comme organisation terroriste, le livre de MM. Chesnot et Malbrunot,  dévoile implicitement l’angélisme, le clientélisme ou le choix délibéré  de la classe politicienne de fermer les yeux  devant cette offensive idéologique. Celle-ci prend entre autre   la forme du financement de 140 projets de constructions de madrasas (écoles coraniques), mosquées et autres centres culturels et  éducatifs, d’aides à des associations  mahométanes…

    Est-ce  en s’appuyant sur ses autres philantropes là que les partis du Système entendent maintenir la paix civileUne colonisation des esprits et des âmes, répétons-le, rendue possible par la colonisation démographique, laquelle permet aussi, hélas, dans un autre registre, les délires  communautaristes-racialistes contre l’autochtone gaulois sommé de se soumettre, de baisser la tête…et de faire de la place. Voilà le résultat de cinquante  ans de masochisme européen, d’effondrement spirituel, culturel.  Voilà le résultat de quarante ans d’immigration massive au nom du    progressisme droite-gauche,  du vivre-ensemble, de la tolérance,  de l’apologie des sociétés ouvertes. Comment Emmanuel Macron, Angela Merkel, Theresa May ou Jean-Claude Juncker expliqueront-ils demain cette situation à leurs enfants et petits-enfants? Ah oui, c’est vrai, ils n’en ont pas…

    https://gollnisch.com/2019/04/12/en-marche-vers-le-meilleur-des-mondes/

  • La persécution politique de Génération Identitaire continue !

  • Jean-Luc Mélenchon va désormais avoir du mal à critiquer la famille Le Pen

    Jean-Luc Mélenchon va désormais avoir du mal à critiquer la famille Le Pen

    Quatre parents ou proches de Mélenchon et Aubry figurent bien sur la liste de LFI, et le site du parti n’indique pas ces liens :

    Le gendre de Jean-Luc Mélenchon, Gabriel Amard, est bien présent sur la liste, en huitième position. Benoît Schneckenburger, qui a été garde du corps de Jean-Luc Mélenchon, se trouve en douzième position. Pascale Le Néouannic, l’ex-compagne du député LFI, est en treizième position. A la 59e position, une position non éligible, se trouve Catherine Poggi Aubry, la mère de Manon Aubry. Mais les portraits des quatre militants sur le site du parti ne mentionnent pas ces liens.

    Déjà en 2017 dans Capital, il lui avait été reproché d’avoir fait embaucher sa fille au Conseil général de l’Essone en 2009 :

    Pour son vieil ennemi Christian Schoettl, élu de l’Essonne, le candidat de «La France insoumise» est pourtant loin d’être irréprochable en la matière (…)

    Capital : Vous ne partagez donc pas la conviction de Jean-Luc Mélenchon, selon qui la droite mériterait d’avoir un candidat «plus présentable» que François Fillon ?

    Quand je l’ai entendu, le 1er mars, déclarer depuis Concarneau, dans le Finistère, que les électeurs de droite «auraient le droit d’avoir un candidat qui puisse être présentable», j’ai pensé qu’il avait perdu la mémoire ou qu’il avait un sacré culot. Alors, on va lui faire une piqûre de rappel, et lui parler de sa propre désinvolture. Parce qu’en décembre 2009, c’est sa fille Maryline qu’il a fait embaucher par le conseil général de l’Essonne (…)

    Capital : Et pourquoi n’aurait-il eu pas le droit de le faire ?

    Mais parce qu’elle n’a pas été embauchée comme collaboratrice du groupe socialiste au conseil général. Là, le recrutement aurait été à la discrétion du politique, comme pour les attachés parlementaires d’un député. Mais en 2009, c’est en tant qu’agent administratif que Maryline Mélenchon a été engagée. Pour réaliser ce recrutement, la collectivité territoriale devait respecter les règles, notamment d’impartialité, qui s’appliquent à toute la fonction publique. Quand une administration a un poste vacant, elle doit publier une offre d’emploi, recevoir les candidats et recruter le plus compétent, sans bien sûr se préoccuper de savoir quelle est son appartenance politique. Or, à l’issue de cette procédure de recrutement, qui voit-on arriver à un poste de «chargée de coopération» ? La fille d’un ancien vice-président du conseil général, par ailleurs toujours sénateur de l’Essonne. La fille de l’ami des présidents socialistes successifs du conseil général – à l’époque, c’est Michel Berson qui est à sa tête. Vous avouerez que c’est quand même une étrange coïncidence. D’autant plus étrange, que ce n’est pas la première.

    Capital : Vous voulez dire que ce n’est pas la première fois que Maryline est embauchée grâce à son père ?

    Son premier job, elle le décroche comme agent administratif à la mairie de Viry-Châtillon, toujours dans l’Essonne. On est en 1998 et elle a 24 ans. Son père est déjà vice-président du Conseil général. C’est, avec Julien Dray, l’un des leaders de la Gauche socialiste, un courant du PS qui entraine dans son sillage pas mal d’élus de l’Essonne. Justement, le lieutenant de Jean-Luc Mélenchon s’appelle Gabriel Amard, et c’est le maire de Viry-Châtillon. Mieux : on le surnomme «monsieur gendre», parce qu’il est le compagnon de Maryline. Si ce n’est pas du favoritisme, je voudrais qu’on me dise ce que c’est.

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-luc-melenchon-va-desormais-avoir-du-mal-a-critiquer-la-famille-le-pen/