Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 411

  • Gilets jaunes : la vie d’après des éborgnés

    gilets-jaunes-borgnes-600x374.jpg

    Ces gilets jaunes ont perdu l’usage d’un oeil en manifestation, des blessures qui se sont retrouvées au coeur des accusations de violences policières depuis novembre.

    Alors que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner recensait le 4 avril 209 enquêtes portant sur des soupçons de violences commises par les forces de l’ordre, cinq manifestants racontent la blessure et ses séquelles.

    https://fr.novopress.info/

  • « Tout va basculer ! ». L'Europe de Nathalie Loiseau a vécu ...

    2625595404.jpg

    « Le monde actuel : le face à face des puissances. L'Europe ne peut se construire que sur les peuples, les nations, les États »

    Il fallait entendre,  jeudi soir (4 avril), autour de minuit, lorsque son tour fut venu, Nathalie Loiseau prononcer sa conclusion à la fin du grand débat de lancement de la campagne des européennes, sur France 2. Organisé, soit dit en passant, dans les formes terriblement contestables qu'on connait.  

    Nathalie Loiseau parle ... La succession des phrases apprises par cœur a comme toujours en pareil cas un air de récitation inconvenante. Cette parole artificieuse égrène la mécanique des arguments de telle sorte qu'ils ne peuvent guère convaincre, fussent-ils justes ... Ils ont été trop rabâchés et cette intellectuelle hors normes n'en a pas trouvé de nouveaux. L'écoute en devient ennuyeuse. dérangeante. Sans compter le phrasé monocorde. Y-t-il au moins un fond ? Ne sont-ce que des mots creux ? 

    Nathalie Loiseau porte la parole majoritaire au parlement. Minoritaire dans le pays. Si c'est un honneur, c'est un honneur redoutable. Elle exprime surtout la pensée présidentielle. Celle des oligarques hors sol et des élites mondialisées.  

    4044660209.jpgJustement, mondialisation, globalisation : où en est-on ? Nathalie Loiseau se rend-elle compte de ce qu'elle va dire ? Les arguments s’enchaînent, dont la mécanique l'entraîne. Mais aussi celle des mots. Pourquoi l' Europe est-elle si indispensable ? Pourquoi les États-nations n'ont-ils plus la taille pertinente ? Pourquoi vouloir une «  Europe-puissance » ? Qu'importe qu'elle ne puisse l'être que par la taille, la masse inerte, et non par la cohésion, la volonté, la dynamique d’un patriotisme ! L'Europe, il la faut à tout prix. Parce qu’elle doit faire front. Front commun. Contre qui ? Et là les «  face à » se succèdent. «  Face à la Chine ». «  Face aux Etats-Unis ». «  Face à la Russie ». « Face aux GAFA ». Quoi encore ? Elle pourrait ajouter quelques autres vraies puissances, c'est à dire nationales. Pourquoi pas «  Face à l'Inde » ? « Face au Japon » ? Cela fait beaucoup de face à face. Et beaucoup de monde. Le monde ... Tel qu’il est. 

    Nathalie Loiseau ne mesure pas qu'elle sonne ainsi le glas des idéologies, des artefacts institutionnels ou autres, des illusions, sur lesquels le monde a été sommé de vivre depuis 1945 et bien davantage encore depuis l'effondrement du bloc communiste autour de 1990. De quoi sonne-t-elle le glas ? La mondialisation ou globalisation, le multilatéralisme, l'embryon de gouvernance mondiale - façon Attali - que l'on croyait constituer et que l'on ne tarderait pas à «  finaliser » ... En bref, la fin de l'Histoire que l'on avait actée. L’avènement du Grand Marché globalisé. Et tout cela se conclut par de classiques « face à face ».  C'est le constat de Nathalie Loiseau. Le monde n'est plus constitué de sages « partenaires » parfaitement humanistes, œuvrant au Bien Commun Universel, se réunissant pour cela, mais bel et bien par des « concurrents ». Cela change les choses. Cela sonne aussi le glas de tout futur G20 qui maintiendrait ses prétentions universalistes passées. Si elle poussait un peu plus avant sa théorie des face à face, Nathalie Loiseau s'apercevrait que le champ intra européen en est tout aussi empli. 

    Par exemple lorsque l'Italie au bord du krach financier négocie en solitaire avec la Chine l'ouverture de ses ports - à commencer par Trieste sur l'Adriatique - à cette route de la soie en construction par laquelle l'Empire du Milieu compte accéder en force aux marchés européens. Les exemples de telles entreprises en solitaire ne manquent pas en Europe et des plus importantes. Nathalie Loiseau devrait savoir que tel est précisément le cas de la Grande-Bretagne qui s’en va mais tout autant de l'Allemagne qui reste. Pour l’instant. Son nationalisme réel et très profitable est démo-compatible…  

    En somme, volens nolens, Nathalie Loiseau a utilisé les mots qui confirment que nous sortons  d'une ère. ou, si l'on veut, d'un cycle, pour un autre. Ce que dit François Lenglet dans un ouvrage* qui vient de paraître dont il développe la thèse sur toutes les antennes. Et ce que Pierre Renucci a montré pareillement dans une remarquable tribune ** sur lafautearousseau

    Nathalie Loiseau trahie, la pauvre, par les mots ? Eh bien ! peut-être l'ignore-t-on à l'ENA, il faut donner un sens plus pur aux mots de la tribu. C’est-à-dire veiller, c'est la moindre des choses, à ce qu'ils correspondent autant que faire se peut à la simple réalité du monde actuel. Tel qu'en lui- même ....  Gérard POL - lafautearousseau

    1711648048.jpg* François Lenglet, Tout va basculer ! – Albin Michel, 2019, 16€90 

    ** Pierre Renucci, Fin de cyclelafautearousseau, jeudi 4 avril 2019

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (123 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/04/08/2-mots-6142455.html

  • Donald Trump mécontent au sujet de la question migratoire

    trump-file-600x338.jpg

    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Donald Trump a limogé dimanche dernier sa secrétaire à la sécurité intérieure chargée de l’immigration, Kirstjen Nielsen, en poste depuis juillet 2017. Trois jours plus tôt, il avait déjà évincé le chef de la police de l’immigration, Ron Vitiello. Ces décisions traduisent l’exaspération de Donald Trump face à l’absence de résultats de son administration à propos de la question migratoire. En effet, les arrivées de sans-papiers en provenance d’Amérique centrale sont désormais au plus haut depuis une décennie. Près de 100.000 personnes ont été arrêtées juste en mars après être entrées sans autorisation sur le sol américain.

    Ces arrestations constituent l’un des indices les plus fiables pour mesurer l’immigration illégale, nous explique Le Monde. L’une des personnes pressentie par la presse pour lui succéder est Stephen Miller qui prône un programme similaire à celui qui avait été tenté en 2011 qui permettait aux autorités américaines d’interroger et d’enregistrer les empreintes digitales de personnes originaires de 25 pays jugés « à risque élevé », et prévoyait aussi de stocker les informations des résidents américains âgés de plus de seize ans originaires de ces mêmes pays

  • Selon le président du Parlement de l’UE, la France a commis «une erreur historique» en Libye!

    Selon le président du Parlement de l’UE, la France a commis «une erreur historique» en Libye!
    La France et… le Royaume-Uni car si la France a bien attaqué la Libye, cela a été fait à 50-50 avec les Anglais et le tout avec des missiles guidés laser lancés d’avions européens mais… donné par les Américains!
    Il faut dire, que nous vivons une époque de guerre pour l’énergie, qu’à l’époque le pétrole était cher, très cher, que BP venait de faire exploser une plateforme dans le golfe du Mexique et devait plus de 20 milliards de dollars aux Américains qui ont donc filé des bombes aux Anglo-français pour aller rapiner le pétrole libyen et payer ainsi… les 20 milliards.
    C’était aussi pour donner un peu de pétrole aux Français, et c’était la compensation au retour de la France dans l’OTAN, enfin bref, c’est à la fois simple et compliqué.
    Ce qui est simple, c’est que comme nous n’avons plus de pétrole et pas tellement d’idée, mais de gros muscles, nous cassons la gueule à ceux qui en ont et nous le volons.
    Pardon… nous exportons la démocratie dans les dictatures arabes…. hahahahahahaahahahahah, vous pouvez toujours y croire.
    Après on se retrouve avec des hordes migrants contre lesquels il ne faut rien dire parce que sinon on pourrait voir nos âneries et nos vols de pétrole… alors on nous explique que pour être généreux il faut apporter la démocratie à coup de bombes et récupérer un maximum de migrants dont l’arrivée fera le malheur aussi bien des déjà-là que des nouveaux-venus.
    Re-hahahahahahahahahha, car il vaut mieux rire de tout cela, tellement c’est à vomir.
    Le pire, c’est qu’à chaque fois que nous faisons le plein de notre voiture (et moi le premier) nous sommes tous complice de cela.
    Nous sommes tous complices parce que nous sommes tous les prisonniers et les victimes de ce totalitarisme marchand qui détruit la planète et notre humanité.
    C’est là que les choses deviennent très compliquées.
    Charles SANNAT
    Libye: pour le président du Parlement de l’UE, la France a commis «une erreur historique»
    Dans une interview accordée le 6 avril à la chaîne italienne Sky TG24, le président du Parlement européen s’est prononcé sur l’aggravation de la situation en Libye.
    Il a notamment accusé l’ancien Président français, Nicolas Sarkozy, d’être derrière le meurtre de Mouammar Kadhafi.
    En commentant la déclaration de Matteo Salvini sur les intérêts économiques et commerciaux qui pourraient pousser certains pays à promouvoir une intervention militaire en Libye, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, s’en est pris à la France et, en particulier, à son ancien Président, Nicolas Sarkozy.
    «Nous disions depuis toujours que la France avait des intérêts différents de ceux italiens en Libye si bien que [Nicolas] Sarkozy était l’un des protagonistes de la chasse à [Mouammar] Kadhafi et de son meurtre avec les Américains et les Britanniques», a-t-il déclaré dans une interview accordée le 6 avril à la chaîne Sky TG24.
    «Il s’agit d’une erreur historique retentissante.
    La France pensait pouvoir peser plus en Libye mais finalement elle n’a rien pesé», a-t-il précisé.
    Selon M.Tajani, le «grand chaos» qui s’est créé en Libye a provoqué une crise migratoire dont le prix est payé par l’Italie et d’autres pays.
    Lors de son déplacement à Paris pour la réunion des ministres de l’Intérieur du G7, Matteo Salvini s’est déclaré «très préoccupé» par la situation en Libye.
    «Je voudrais que personne, poussé par ses intérêts économiques et commerciaux, ne promeuve une campagne pour une intervention militaire qui pourrait être dévastatrice», a-t-il ajouté.
    La semaine dernière, le commandant en chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), Khalifa Haftar, avait donné l’ordre à ses forces d’entamer la marche vers Tripoli, siège du gouvernement d’union nationale (GNA) dirigé par Fayez el-Sarraj et reconnu par la communauté internationale.
    Le 5 avril, les troupes du maréchal Khaftar ont atteint la banlieue de la capitale et pris le contrôle de l’aéroport international de Tripoli.
    La Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement du gouvernement et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011.
    Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales, avec notamment la présence à Tripoli du gouvernement d’union nationale de Fayez el-Sarraj, soutenu par l’Onu et l’UE, et dans l’est, d’un parlement élu par le peuple et appuyé par l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar.
    Source agence russe Sputnik.com ici
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/selon-le-president-du-parlement-de-lue.html

  • Faut-il dissoudre la CAF pour avoir financé les djihadistes ?

    Faut-il dissoudre la CAF pour avoir financé les djihadistes ?

    Le gouvernement étudie actuellement la possibilité de dissoudre Génération identitaire, ce qui n’est pas si simple (voir ici). Les médias contribuent massivement à ce but en diffusant l’information comme quoi le terroriste de Nouvelle-Zélande leur a fait un don de 1 000€ en 2017. Génération Identitaire l’a reconnu et a annoncé que cette somme serait reversée à une association venant en aide aux pupilles de la nation dont les parents sont morts en rendant service à la France :

    Vidéo intégrée
    Johan Teissier@JohanTeissier

    RT - Brenton Tarrant, le terroriste de Christchurch est maintenant lié à , le parti d'Emmanuel !

    Soutenez-nous ➡️ https://generationidentitaire.org 

    322 personnes parlent à ce sujet

    Mais venons-en à la CAF en lisant cet article assez pertinent trouvé sur le site Atlantico :

    Il s’agira donc de trouver une motivation crédible ce qui promet de ne pas être aussi simple que prévu : le groupe ne revendique aucune violence (zut), se fait même fort de vouloir créer un débat pacifique (flûte), et ne veut même pas remettre en cause la République (et caca boudin). Autrement dit, il va falloir échafauder autre chose pour dissoudre légalement le groupe.

    Heureusement, une lumière s’est allumée au bout du tunnel : il semblerait bien que Brenton Tarrant, le terroriste de Christchurch, ait fait un don à l’association avant son départ pour l’autre côté du globe. Aubaine ! L’association devient dès lors récipiendaire de fonds issus d’un terroriste et peut donc éventuellement être elle-même classée comme terroriste… (…)

    Espérons qu’il ne viendra à l’idée de personne de tenir exactement le même vis-à-vis des Caisses d’Allocation Familiale qui ont, de façon tout aussi certaine et connue, financé des djihadistes ; ceci aboutirait à dissoudre les CAF au même titre que Génération Identitaire.

    Pour mémoire :

    https://www.lesalonbeige.fr/faut-il-dissoudre-la-caf-pour-avoir-finance-les-djihadistes/

  • Grand débat : atterrissage dangereux, par Ivan Rioufol

    gilets-jaunes-9253-p1-macron-600x415.jpg

    Défense de rire : ils étaient cinquante Foulards rouges, dimanche, place de la Bastille. Mobilisés par la macronie pour répliquer au “fascisme” et à la “violence” des Gilets jaunes, les tenants du parti de l’Ordre ont dû annuler leur marche vers la place de la Nation. Les commentateurs, prompts à souligner l’essoufflement du mouvement populaire lancé le 17 novembre, n’ont pas jugé utile de s’attarder sur le fiasco du camp qu’ils défendent. Cet échec spectaculaire dit beaucoup, pourtant, de l’isolement croissant du pouvoir. Ceux qui reprochent aux révoltés de répéter : “Nous sommes le peuple” ont arithmétiquement raison ; toute la France n’est évidemment pas Gilets jaunes. Cependant, rien n’aurait dû être plus facile pour le pouvoir et ses soutiens que de mettre en place une autre contre-manifestation nationale, faisant suite à celle du 27 janvier qui avait rassemblé laborieusement 10.000 personnes selon la police. Mais il faut croire que les citoyens ne se bousculent pas pour s’identifier aux “winners” de la “start-up nation”, promus par Emmanuel Macron.

    Les ploucs de la France périphérique ne parlent pas le globish et n’ont pas une calculette dans le cerveau. Pour autant, leurs idéaux démocratique et civilisationnel rendent leurs adversaires, prétendument sophistiqués, de plus en plus frustes, patauds, manichéens, complotistes. Les Foulards rouges, qui se poussent du col et disent représenter le progrès et la vertu, ont fait la démonstration, dimanche, de leur incompréhension du monde qui vient. L’histoire leur tourne le dos. Ce message est à entendre par le chef de l’Etat, qui se prépare à apporter ses réponses à l’insurrection civique.

    Le pouvoir, s’il veut sauver ses meubles, s’oblige à accompagner les premiers pas de la nouvelle révolution lancée par les Gilets jaunes. Un projet de société est à réinventer. Ce lundi, sur Europe 1, Nadine Morano (LR) a expliqué : “Les Français attendent de Macron qu’il répare ses fautes“. Cette analyse n’est qu’en partie exacte. En effet, le président n’est pas le seul responsable d’un système asphyxié par quarante ans de politiques indifférentes aux réalités et aux injustices subies par les Oubliés. Ce lundi, le premier ministre, Edouard Philippe, a fait la “restitution” du grand débat national, au cours d’un raout verbeux organisé au Grand Palais. Il se confirme que l’immigration est le sujet absent, alors qu’il apparaît dans les sondages comme la préoccupation première des Français pour les Européennes.

    Cette incongruité jette un doute sur la représentativité de ceux qui ont répondu à l’invitation du Pouvoir, qui a “langé” (lapsus hilarant de Philippe qui voulait dire : lancé) la parole des Français. Certes, les technocrates sauront apporter des réponses ponctuelles à l’exaspération fiscale ou à la simplification du mille-feuilles administratif. Mais ces mesures ne peuvent ignorer la quête de sens qui s’exprime aussi tous les samedis, sans violences depuis que l’extrême gauche se fait plus discrète ces trois dernières semaines. Il faut se plonger dans ces rassemblements disparates, où gauche et droite, extrême gauche et extrême droite se côtoient et se parlent, pour mesurer le besoin de mettre l’homme au cœur des décisions. La macronie est-elle capable d’appréhender cette dimension? L’atterrissage s’annonce dangereux.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 8 avril 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/214223/grand-debat-atterrissage-dangereux-par-ivan-rioufol/

  • Le Parlement européen dénonce les actes “afrophobes” et demande de réparer en accueillant plus d’immigrés africains

    En avril 2013, au Parlement européen certains (voir photo ci-dessus) déposaient une déclaration écrite en faveur de l’instauration d’une journée européenne des victimes de l’esclavage et de la colonisation.

    Nous voilà en 2019, et Cécile Kyenge, née en 1964 au Congo, siégeant au Parlement européen en tant qu’élue du Parti démocrate italien (après avoir été en Italie ministre de l’Intégration), a réussi, avec l’aide d’une majorité de ses collègues, à faire adopter la résolution B8-0212/2019 sur “les droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe”, résolution qui tient en vingt considérations conduisant à vingt-huit recommandations aux pays membres de l’UE afin qu’ils s’africanisent avec repentance.

    Car le préambule de cette résolution l’affirme – et vous interdit d’en douter -, “l’Afro-européen”, le “Noir européen”“l’Afro-caribéen” et le “Noir Antillais” ont beaucoup souffert et souffrent encore de “l’afrophobie” et du “racisme anti-Noirs” en Europe.

    Et la résolution de dénoncer “les agressions afrophobes qui se sont récemment multipliées en Europe” et “visaient directement les ressortissants de pays tiers, et en particulier les réfugiés et les migrants”.  Situation d’autant plus troublante que malgré ce méchant comportement de tant d’Européens, les immigrés africains ne cessent d’affluer en Europe. Mais qu’attend donc Cécile Kyenge et le Parlement Européen pour mettre en garde les Africains contre les barbaries et discriminations qu’ils risquent très probablement de subir en mettant pied sur notre continent et les dissuader ainsi de se jeter dans la gueule du méchant loup blanc européen ?

    La résolution adoptée prie les Etats membres de l’UE de reconnaître publiquement “l’histoire des personnes d’ascendance africaine en Europe, y compris les injustices passées et présentes et les crimes contre l’humanité, comme l’esclavage, la traite transatlantique des esclaves ou les actes perpétrés dans le cadre du colonialisme européen”. Etrangement, la résolution adoptée par le Parlement européen ne dit rien au sujet des esclavagistes israélites ou arabes, ni de la traite des Blancs. Un oubli, sans doute.

    La résolution demande encore aux Etats membres de l’UE d’ajouter à la repentance officielle des gestes, “en offrant, par exemple, des réparations sous la forme d’excuses publiques ou d’une restitution d’objets volés à leurs pays d’origine” et en accordant “aux migrants, aux réfugiés et aux demandeurs d’asile (…) des voies d’entrée sûres et légales dans l’Union”. Comment ? Au lieu de dissuader les Africains de se rendre sur un continent européen si hostile, le Parlement européen demande au contraire de faciliter leur arrivée. Le Parlement européen ne se rend-il pas ainsi complice de futures discriminations ?

    Nous adoptons un ton plaisantin, pour souligner l’absurdité du raisonnement des eurodéputés, mais tout cela n’est pas drôle. Bien au contraire, les conséquences de cette politique seront dramatiques. Et Cécile Kyenge a déjà averti : cette résolution n’est qu’une première étape. Elle réclame notamment pour la suite que les institutions européennes mettent en place une unité spéciale chargée de défendre les Noirs. Une proposition aussitôt soutenue par Marie-Christine Vergiat, député européen du Front de gauche, qui a décrit “un racisme spécifique vis-à-vis des personnes noires, lié à l’histoire du continent européen, à un refus d’affronter notre histoire et sa violence vis-à-vis de l’Afrique”. L’homme blanc n’en a pas fini de battre sa coulpe…

    https://www.medias-presse.info/le-parlement-europeen-denonce-les-actes-afrophobes-et-demande-de-reparer-en-accueillant-plus-dimmigres-africains/107180/

  • La propagande du Système ne devrait normalement convaincre que les « citoyens du monde »

    Chronique de Paysan Savoyard (n°219 – avril 2019)

    Trois éléments de la propagande immigrationniste du Système sont à mettre en évidence. Ils sont probablement efficaces, car ils paraissent relever du registre du constat et semblent s’appuyer sur des positions raisonnables et équilibrées. Or la réalité est inverse : ces arguments de propagande sont assis sur des raisonnements biaisés et des faits mensongers. Plus fondamentalement, ils reposent sur une conception du monde contestable, partagée seulement par une faible minorité.

    • « Djihadisme et populisme sont deux extrêmes également malfaisants, qui se renforcent l’un l’autre »

    La mise sur le même plan de l’islamisme radical et de l’extrême-droite est l’un des arguments les plus utilisés par le Système. Il a les apparences, c’est ce qui fait sa force, d’un constat de bon sens et d’une analyse objective. Le Système n’a pas de mal à convaincre en déclarant en substance : « Ces deux courants aux antipodes ont pour point commun d’être extrémistes : ils se renforcent mutuellement, les excès de l’un nourrissant la violence de l’autre. Les gens de bonne volonté, républicains laïcs comme musulmans modérés, doivent s’unir pour rejeter ce double extrémisme ».

    Or cet argument est fondé sur une base doublement erronée et malhonnête. D’abord parce que l’extrême-droite est peu violente. On peut comptabiliser certes l’attentat de Breijvik et celui commis tout récemment en Nouvelle-Zélande, en remarquant au passage qu’ils sont intervenus dans deux pays où l’immigration de masse est récente. Dans les pays où elle est ancienne au contraire, en particulier en France et en Angleterre, il n’y a eu jusqu’ici presqu’aucune réaction violente à l’immigration, même de la part de militants d’extrême-droite. Cette absence de violence est à mettre en regard des centaines d’attentats commis par des musulmans « radicaux » dans les différents pays européens. Il y a lieu de rappeler également que la violence des immigrés, très généralement musulmans, ne se limite pas au terrorisme, la délinquance massive leur étant attribuable pour la plus grande part.

    Le raisonnement consistant à présenter djihadisme et populisme comme deux frères-ennemis objectivement complices est malhonnête, deuxièmement, parce qu’il met sur le même plan deux groupes de populations qui n’ont aucunement le même statut : sauf à considérer que la notion même de frontière est obsolète – et c’est bien là le fond du problème, sur lequel nous revenons plus loin – il est illégitime d’assimiler la réaction de la population autochtone qui se sent submergée par l’immigration et le comportement des immigrés, djihadistes ou non, qui s’installent en masse dans un pays qui n’est pas le leur.

    • « Le populisme est un extrémisme et doit comme tel être combattu »

    Le deuxième argument mis en avant par le Système est corrélé au précédent : « le populisme doit être combattu du fait même qu’il est un extrémisme et, comme tel, étranger au registre de la raison. Les positions raisonnables sont par nature modérées : elles tiennent le juste-milieu, tandis que les extrêmes relèvent de l’excès et de la caricature ».

    Cet argument est lui aussi efficace. Les positions jugées extrêmes, caricaturales, excessives sont en effet perçues unanimement comme des sources d’affrontements et de violence. Elles sont également disqualifiées intellectuellement : combien de fois entend-on citer le mot de Talleyrand assimilant excès et insignifiance… ? De plus, la plupart des réalités propres à la condition humaine appellent une position modérée : manger de façon modérée, pratiquer le sport sans excès, se montrer de bonne compagnie sans se laisser marcher sur les pieds, rester poli sans verser dans l’obséquiosité… En la plupart des domaines, l’excès est un ennemi : il est dès lors également perçu comme tel dans le registre politique.

    La dénonciation de l’extrémisme et la célébration de la modération sont donc efficaces. L’argumentaire est pourtant assis sur un raisonnement doublement malhonnête. Il est malhonnête d’abord parce que, bien loin d’être extrémistes, les réactions des populistes, comme celles de la population autochtone dans son ensemble, sont au contraire extrêmement modérées. Le principal parti d’extrême-droite, le RN, respecte ainsi un légalisme strict, participant sans broncher aux processus électoraux, en dépit des multiples entraves qu’il subit (poursuites pénales répétées, manifestations hostiles systématiques à la porte de ses meetings, comportement d’obstruction des banques…). De la même manière ce parti a depuis longtemps choisi d’adopter un discours républicain parfaitement conforme, prenant à son compte les valeurs célébrées par le Système, telles que la laïcité. Vis-à-vis de la question de l’immigration, les discours radicaux dénonçant l’invasion, le Grand remplacement et appelant à la remigration restent parfaitement marginaux, le RN affirmant quant à lui, à l’unisson des autres partis, que « l’islam a toute sa place dans la république dès lors qu’il en respecte les valeurs » ou que « la grande majorité des immigrés sont pacifiques et désireux de s’intégrer ». Pour notre part, au passage, nous considérons que ce discours trop lisse du RN est profondément erroné : il banalise le phénomène d’invasion auquel l’Europe est confrontée et contribue à l’opération d’anesthésie générale à laquelle le Système se consacre (voir par exemplecette chronique).

    La dénonciation de l’extrémisme est malhonnête pour une deuxième raison : les populistes, mêmes les plus radicaux d’entre eux qui dénoncent le « Grand remplacement », ne sont en rien des extrémistes. Qu’y-a-t-il en effet d’extrême à dénoncer l’invasion de son propre pays ? Faire le constat que les sociétés multiculturelles sont par nature belliqueuses et instables, affirmer que le rythme de l’immigration est tel qu’il mettra prochainement les populations autochtones en minorité sur leur propre sol, prédire que l’immigration de masse emportera la civilisation européenne elle-même, tout cela n’a rien d’extrême mais relève au contraire du constat brut, de la prévision raisonnable, du pronostic lucide et froid.

    La situation est exactement à l’inverse de ce que présente la propagande du Système. Les extrémistes ne se trouvent pas là où on les désigne : les extrémistes sont ceux-là même qui dénoncent les extrêmes. C’est bien le Système en effet qui mène en tout domaine des politiques extrémistes : en mondialisant et en ayant délocalisé des millions d’emplois ; en imposant aux Français moyens de souche un niveau record d’impôts, de taxes et de cotisations pour financer les conséquences sociales de la mondialisation et l’immigration ; en mettant en place des mécanismes qui enrichissent la classe dirigeante comme jamais ; en alimentant un système économique fondé sur la production et la consommation de masse qui a déstabilisé le climat en seulement quelques décennies ; en adoptant des lois libertaires et en promouvant des mœurs qui heurtent le bon sens et déstructurent la société. La politique la plus extrême conduite par le Système reste cependant l’immigration massive, qui a été souhaitée, encouragée et organisée par la classe dirigeante depuis cinq décennies et qui aboutit à l’invasion de l’Europe. Les extrémistes ? Ils sont au pouvoir…

    • « Les discours de haine des populistes nuisent à la paix civile et doivent dès lors être proscrits »

    Installé au cœur de la propagande du Système, le thème de la haine fait l’objet d’une invocation permanente : pas un jour sans que le Système, ses relais et ses porte-voix ne dénoncent « la haine », « ceux qui l’attisent, l’alimentent et la colportent ».

    La dénonciation de la haine est particulièrement efficace, pour deux raisons distinctes. Son efficacité résulte d’une part du fait que la haine est ressentie par tous comme un péché parmi les plus graves. Bien qu’aujourd’hui athée et même anticatholique, notre société, en France en particulier, reste marquée en profondeur par le christianisme. La culture européenne et les structures mentales des Européens ont été façonnées par le message évangélique. Or l’Evangile est tout entier bâti sur la notion d’Amour : il commande de s’aimer les uns les autres, nous presse d’aimer le prochain, nous demande même d’aimer nos ennemis. La haine dans un tel contexte ne peut qu’apparaître comme un péché mortel.

    Or, nous avons déjà traité ce point (voir cette chronique), il est aberrant, même pour les chrétiens, de fonder une société sur les commandements évangéliques. C’est se tromper gravement que de faire de l’Evangile une lecture littérale applicable aux politiques publiques. L’Evangile s’adresse aux individus et leur propose un chemin de vie personnelle : il n’a aucunement vocation à présenter un modèle de société.

    Mais l’efficacité de la dénonciation de la haine a un second ressort, plus puissant encore. L’argumentaire du Système est en substance le suivant : « Les discours opposés aux flux migratoires sont nécessairement ressentis par les immigrés comme hostiles et haineux. Ils nuisent dès lors par nature à la paix civile, contreviennent à la coexistence harmonieuse et menacent le vivre ensemble. Ils doivent pour cette raison être proscrits ».

    Convaincue par ce raisonnement en forme de syllogisme, la majorité de la population ressent comme légitimes les lois limitant ou interdisant l’expression des opposants à l’immigration. De même les poursuites pénales qui sont engagées sur cette base contre « les porteurs de haine » sont considérées comme normales. De même encore la fermeture des comptes de réseaux sociaux de « ceux qui attisent la haine » est perçue comme nécessaire au maintien de l’ordre et de la paix civile.

    En dépit de son caractère raisonnable en apparence – qui pourrait aimer la haine ? – cette dénonciation de la haine repose pourtant sur une tromperie. Depuis que les sociétés humaines existent, les peuples ont cherché à résister à leurs envahisseurs. Depuis toujours également, ils ont éprouvé envers leurs agresseurs de la haine. Ces réactions de résistance et de haine contre l’envahisseur sont toujours apparues comme des réactions normales et légitimes. On ne peut dénier à une population le droit de résister à l’invasion et de haïr l’envahisseur que si l’on se réclame d’un monde sans frontières, où chacun possède le droit de circuler librement et de s’installer où il le désire.

    Or cette conception d’un monde sans frontières est manifestement une folle utopie. Elle n’est partagée que par quelques Européens. Elle est absente des autres continents. Les immigrés les premiers n’y sacrifient nullement : ils ne se ressentent aucunement comme citoyens du monde mais sont au contraire tout à fait conscients de participer à une entreprise de conquête et de colonisation. Quant à la population européenne, elle n’a jamais été consultée sur la politique d’immigration : si elle l’était, il y a fort à parier qu’elle rejetterait massivement la politique immigrationniste et la vision d’un monde sans frontières qui la sous-tend.

    En bonne logique, le débat ne devrait donc pas se situer là où le place le Système. Il ne s’agit pas de choisir entre l’extrémisme et la modération, entre la haine et la concorde, ni même entre la paix et la violence : il faut remonter au fait générateur de tous ces questionnements et en venir à la question première, de laquelle découle les autres. La politique d’immigration massive conduite depuis cinquante ans repose sur la conception d’un monde sans frontières : un tel monde sans frontières est-il possible et souhaitable ?

    Si l’on répond affirmativement, les « discours de haine » et d’hostilité à l’immigration doivent alors être effectivement proscrits, parce qu’ils nuisent à la paix et au vivre-ensemble. La situation est toute différente si l’on considère, comme c’est notre cas, qu’un monde sans frontières ne constitue qu’une dangereuse utopie déconnectée des faits. Si l’on estime que l’organisation des peuples en nations, sur un territoire dont ils sont les maîtres, constitue le seul cadre envisageable parce qu’il correspond profondément à la réalité de la condition humaine, alors la haine de l’envahisseur et de ceux qui leur ouvrent la porte devient profondément légitime, humaine et saine. Et c’est l’attitude de bienveillance et de compréhension à l’égard de ceux qui s’introduisent en masse sur nos territoires qui doit être condamnée, parce qu’elle correspond à une trahison et débouche sur la soumission.

    La condamnation et la proscription de la haine que voudrait obtenir le Système sont vaines, au demeurant, comme la suite des événements risque de le montrer. Si l’utopie folle d’un monde sans frontières continue à gouverner l’Europe, la haine s’invitera bientôt aux premières loges des massacres qui s’annoncent. Elle enflammera les protagonistes des affrontements en gestation. Elle dansera comme feux-follets autour des razzias, des pogroms et des ratonnades à venir. Elle déferlera dans le chaos et l’anomie qui s’installent. Elle brandira les drapeaux ensanglantés, déposera les bombes meurtrières, stimulera les porteurs de cimeterres. Elle animera aussi ceux qui ne veulent pas mourir.

    Voir également ces chroniques : « Comment faire taire les dissidents : le prétexte de la haine » ; « Une haine légitime et salutaire »

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/