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anti-national - Page 407

  • Castaner empêtré dans la Salpêtrière

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    « On a attaqué un hôpital, agressé son personnel soignant. » Le Rantanplan de l’Intérieur s’étouffe d’indignation. Ils ont presque débranché des malades ! Des infirmières ont été quasiment violées. La Salpêtrière est sens dessus dessous ! Regardez ces gilets jaunes sans foi ni loi !

    Cette fois-ci, leur compte est bon, l’opinion va tourner définitivement casaque et condamner unanimement ces agitateurs du samedi. Castaner se frotte les mains. Quel coup fumant ! Allez, champagne pour tout le monde, c’est ma tournée ! Musique. « This is the Rhythm of the Night ». Yes ! Déchaînement sur le dance floor. Les lendemains de boîte sont parfois difficiles. La vidéo mise en ligne par ledit personnel soignant « sauvagement attaqué » montre à peu près le contraire de la version ministérielle.

    Pris en étau par des forces de police armées jusqu’aux dents, asphyxiés par les gaz lacrymogène, le groupe de manifestants en panique n’a pour seule issue que gravir un escalier extérieur qui – manque de chance – donne accès au service réanimation de la Salpêtrière. Pour des raisons médicales bien compréhensibles, le personnel refuse d’ouvrir la porte. Par leur nombre, les manifestants ont la possibilité de forcer le passage. Ils n’en font rien. Seule une personne tente de s’introduire, mais renonce rapidement devant les arguments des infirmières. Effectivement, attaque il y eut. Mais… Allez, on remet le champagne dans les bouteilles. Arrêtez la musique !

    Face au tollé, aux demandes de démission en cascade, le night clubber de la place Beauvau revoit son langage à la baisse. « Le mot attaque […] je n’aurais pas dû l’employer. » Rétropédalage. Il ne s’agit pas d’une attaque mais d’une « intrusion violente » dans l’enceinte de l’hôpital, précise le ministre. L’enquête du Monde montre, images à l’appui, qu’une poignée de manifestants s’est, dans un premier temps, introduite dans une voie longeant l’établissement, sans savoir qu’il s’agissait de la Salpêtrière (d’après les témoignages recueillis) et sans autre objectif que celui de fuir la charge des policiers et l’atmosphère irrespirable de leurs gaz lacrymogènes. L’inversion accusatoire va bon train.

    Mais soyons juste, il y eut dégradation. Un cadenas qui fermait la chaîne d’un portail a été odieusement massacré. Le montant des dommages s’élève, pour l’instant, à 4,50 €. Une somme qui vient s’ajouter aux vitrines et boutiques brisées par les Black Blocs. La note s’alourdit. Le contribuable appréciera. « J’entends le reproche qui m’est fait d’avoir utilisé le mot attaque, je souhaite qu’aucune polémique n’existe sur ce sujet. » « Je souhaite rester en poste, s’il vous plaît, n’en parlons plus », a omis d’ajouter l’embarrassé. Démis de ses fonctions, l’homme pourrait sombrer dans la dépression, faire une bêtise et se voir admis en réanimation à la Salpêtrière. Ce serait ballot.

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/castaner-empetre-dans-la-salpetriere/

  • L’UE, ennemi des peuples européens et de leur civilisation

    La question européenne occupe une place centrale dans la propagande du Système. Face à ses adversaires nationalistes et populistes, le Système se présente comme le défenseur de l’Europe. Pendant longtemps, pour promouvoir le marché unique et l’Euro, il a mis en avant le thème d’une Europe gage de prospérité : le chômage et les difficultés des classes moyennes ont depuis ruiné l’argument. Pour convaincre l’opinion de la nécessité de l’élargissement, les oligarques ont également fait valoir la nécessité d’organiser le continent européen autour des valeurs de démocratie et des droits de l’homme : là encore l’argument est devenu moins convaincant, l’Europe étant désormais le plus souvent perçue comme une institution bureaucratique, gouvernée par des technocrates non élus. Le dernier argument du Système conserve lui en revanche toute son efficacité : l’Europe est présentée comme le garant de la paix et de la solidarité entre Européens, seule à même de les protéger contre les risques du désordre mondial. Le Système parvient à convaincre sans difficulté en faisant valoir que malgré ses défauts l’idée européenne mérite d’être défendue, tandis que l’arrivée au pouvoir des populistes et nationalistes mettrait en danger la coopération entre Européens et même la paix.

    Or tout est faux dans cet argumentaire. L’Europe de l’UE est le contraire de la prospérité, le contraire de la démocratie, le contraire de la protection des populations, le contraire de la solidarité, le contraire de la paix. L’Europe de l’UE est le contraire de l’Europe.

    • L’UE ne promeut pas la paix et la solidarité entre Européens : elle organise au contraire une concurrence générale

    La propagande présente l’UE comme un ciment entre Européens, un facteur de paix, un ferment de solidarité. Or c’est faux.

    L’UE est tout au contraire construite pour l’essentiel autour du principe cardinal de libre concurrence. Elle est dès lors le théâtre de la concurrence de tous contre tous : concurrence entre entreprises, entre Etats membres, entre populations mêmes.

    La concurrence entre entreprises est normale en système capitaliste. Mais la concurrence gouverne également les rapports entre les Etats membres. Certains attirent à eux les délocalisations internes à l’Europe en jouant sur leurs faibles salaires. D’autres mettent en œuvre le dumping fiscal pour attirer les sièges sociaux et l’installation chez eux de titulaires de hauts revenus. Dans ce contexte certains Etats accumulent les excédents budgétaires et commerciaux tandis que d’autres additionnent les déficits.

    L’UE organise également une concurrence entre les populations européennes. Elle a par exemple autorisé le travail détaché, qui permet à une entreprise française, par exemple, de faire travailler un salarié, polonais par exemple, en acquittant les charges sociales en vigueur dans le pays d’origine, très inférieures à ce que sont les charges sociales imposées en France. Ce système, qui joue au détriment des salariés ouest européens, est de plus en plus pratiqué : le nombre des travailleurs détachés ne cesse d’augmenter et est actuellement en France de plus de 500.000 (voir ici).

    Soulignons que les traités européens eux-mêmes indiquent que les institutions européennes n’ont pas compétence pour procéder à une quelconque harmonisation salariale et fiscale. Les décisions en matière fiscale et salariale doivent être prises au sein du Conseil européen, à l’unanimité qui plus est : aucune harmonisation n’est envisageable dans ces conditions, les pays qui profitent du système de dumping refusant bien entendu tout accord.

    • L’UE n’est pas européenne : elle n’est qu’un maillon de la mondialisation

    L’Europe est présentée par le Système comme un processus vers une coopération toujours accrue des Européens, pouvant aller à terme vers leur unification progressive. L’expression « construction européenne » utilisée de façon systématique vise à rendre compte de ce processus et de cette marche en avant vers un avenir meilleur. Les populations européennes sont séduites par le discours pro-européen du Système parce qu’elles sont attachées au principe de l’unification européenne : celle-ci leur paraît en effet à la fois comme une garantie de paix entre Européens et comme une nécessité face aux tentations impérialistes et agressives des grandes puissances. Or le discours de l’UE est une tromperie.

    L’UE, tout d’abord, n’est pas européenne : c’est une institution sous domination américaine. Ce sont les Etats-Unis qui ont voulu la CEE, comme le rappelle Philippe de Villiers, qui souligne notamment le rôle de Jean Monnet, personnalité aux ordres des Etats-Unis. Sur le plan de la défense en particulier, l’Europe est intégrée dans l’OTAN, dirigée par les Etats-Unis. De façon plus générale, sur le plan diplomatique, la plupart des pays européens, à commencer par l’Allemagne, donnent la priorité à leur alliance avec les Etats-Unis.

    De même, sur le plan économique, l’Europe n’est qu’un maillon de la mondialisation, laquelle a été mise en place là encore à l’initiative et sous la direction des Etats-Unis. C’est ainsi que l’UE a participé à l’entreprise d’abaissement progressif des barrières douanières, engagée dès après la seconde guerre pour constituer un marché mondial. De même l’UE a décidé, en 1988, la libération des mouvements de capitaux internationaux, non seulement au sein de l’UE mais à l’échelle mondiale : cette mesure décisive a rendu possibles les délocalisations.

    • L’UE ne protège pas les peuples européens : elle veut au contraire les diluer et les remplacer

    Le Système affirme que la construction européenne constitue pour les populations une protection. Face aux menaces qui croissent – hyperpuissance de la Chine, explosion démographique de l’Afrique, monde musulman conquérant – l’opinion est particulièrement sensible à cette dimension. Or cette promesse de protection est un mensonge.

    Bien loin de protéger les populations européennes, l’UE tout au contraire ouvre les frontières à l’immigration. Le cadre de vie des populations autochtones en est déstabilisé. Elles sont concurrencées sur le marché du travail par les immigrés qui viennent casser les salaires. Elles sont placées dans la vie quotidienne, dans la rue comme au travail, en position de stress et de risque. Un nombre croissant de pays européens, la France et la Grande-Bretagne en tête, font face désormais à un processus d’invasion.

    Malgré les inquiétudes grandissantes des populations européennes, manifestées notamment par le succès croissant des partis populistes, les dirigeants de l’UE et des pays membres répètent qu’ils ne modifieront pas leur politique d’ouverture, qu’ils ne fermeront pas les frontières et que les populations européennes devront s’adapter à un métissage inévitable. Déclarant que les Etats membres devront se répartir les réfugiés, ils veulent contraindre et punir les Etats européens récalcitrants, en prenant appui sur ce qu’ils appellent les « valeurs européennes ».

    Bien loin de protéger les populations européennes, les dirigeants de l’UE et des Etats membres ont résolu au contraire de les diluer dans un melting pot, au sein duquel européens de souche et personnes originaires de l’immigration seront fondus pour constituer, comme l’explique lumineusement Renaud Camus, une nouvelle population de consommateurs et de travailleurs interchangeables et dépourvus d’identité.

    On se situe avec l’UE dans le pur registre totalitaire. C’est le monde orwellien, dans lequel le mensonge est érigé en vérité : l’UE se déclare l’instrument de la construction européenne alors qu’elle est au contraire une machine de guerre contre l’Europe, contre ses peuples et contre sa civilisation.

    Dans ce contexte, ceux qui, comme l’ex FN, laissent penser qu’ils sont nationalistes et anti-européens commettent une grave erreur. La plupart des électeurs en effet sont profondément attachés à l’idée d’une union entre Européens, et ce à juste titre : il serait effectivement éminemment souhaitable de construire une Europe unie et solide. Cette Europe devrait choisir de mettre en commun sa défense et sa diplomatie, en laissant aux Etats membres la responsabilité des autres domaines de l’action publique. Cette Europe également devrait passer avec la Russie un accord privilégié.

    L’union nécessaire des Européens est une évidence. Parce qu’ils constituent une civilisation. Parce qu’ils ont la même culture religieuse. Parce qu’ils cultivent les mêmes mœurs européennes. Parce qu’ils pratiquent des langues de même origine indo-européenne. Parce qu’ils appartiennent à la même race. Parce qu’ils sont menacés sur leur territoire, en tant que peuples et en tant que civilisation. Mais cette union entre Européens suppose de combattre et de répudier l’UE…

    Voir également cette chronique : « La construction européenne est une escroquerie »

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Matteo Salvini et Viktor Orban partenaires dans la lutte contre l’invasion migratoire

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    Matteo Salvini et Viktor Orban se sont retrouvés le long de la barrière anti-migrants dressée par Budapest il y a bientôt 4 ans. Des images qui illustrent bien ce qui unit la Hongrie et l’Italie : la lutte contre l’immigration. Les deux hommes entendent monter une alliance de partis anti-immigration en Europe après les élections européennes.

    Matteo Salvini a ainsi redit son souhait de travailler avec le Premier ministre hongrois sur l’immigration :

    Le problème n’est pas de redistribuer les migrants en Europe, le problème est d’avoir une Europe qui protège ses frontières terrestre et maritimes.

    Viktor Orban a même ajouté qu’il serait difficile à son parti, le Fidesz, de trouver sa place au parlement européen si le PPE n’allait pas dans le sens d’une collaboration avec des partis comme la Ligue du nord. La semaine prochaine, il doit recevoir le vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache, président du FPÖ, le parti de la Liberté d’Autriche.

    https://fr.novopress.info/214431/matteo-salvini-et-viktor-orban-partenaires-dans-la-lutte-contre-linvasion-migratoire/

  • La France : un bateau ivre !Jacques Myard

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    La France ressemble à un bateau ivre sans cap, malmenée par de multiples vents souvent contraires.

    Le mouvement des gilets jaunes a imprimé sa marque de samedi en samedi, accaparant les télévisions des chaînes d’information continue.

    De plus, les mouvements de grève, notamment dans les hôpitaux, prennent de l’ampleur…

    Face à ces mouvements, le président de la République fait le spectacle et bat la campagne, fidèle à son style et à ses méthodes, il annonce ses décisions dans une conférence de presse, à charge, pour ses ministres, pour la plupart non informés au préalable de la pensée jupitérienne, de prendre des notes pour assurer le service après-vente…

    Relevons, aussi, qu’il fait un véritable tête-à-queue par rapport à ses décisions du début de mandat, reconnaissant ainsi ses propres fautes.

    L’impact sur le mouvement des gilets jaunes a été sans surprise, c’est-à-dire nul, et a entraîné une nouvelle mobilisation, lors du 1er Mai, qui atteste de la totale incapacité du gouvernement à reprendre l’initiative pour faire cesser ces manifestations pré-dominicales – sans parler des émeutes.

    Pourquoi une telle incapacité pour reprendre l’initiative ?

    La réalité est assez simple, elle tient en quatre mots : « totale perte de crédibilité » d’Emmanuel Macron : il est KO debout, maintenu par la minerve des institutions dont la solidité lui maintient la tête droite, hors de l’eau.

    Un chose importante à savoir, sa perte de crédibilité a gagné son propre camp et aussi les généreuses fées donatrices…

    On assiste à la répétition du quinquennat Hollande, qui réussit à continuer à rester au pouvoir, maintenu par cette même minerve ; mais il existe une singulière différence entre Emmanuel Macron et François Hollande : ce dernier suscitait l’indifférence avec un brin d’ironie, Emmanuel Macron suscite le rejet et la haine.

    C’est là une réalité qui crée une situation quasi insurrectionnelle sur fond de revendications sociales et d’insécurité grandissantes.

    La sortie politique de cette situation critique dont l’issue est, au mieux, une mort lente du quinquennat, au pire des affrontements répétés – alors que les forces de police et de gendarmerie sont épuisées -, ne peut passer que par la dissolution de l’Assemblée nationale et des élections législatives.

    Jupiter ne le fera pas, sachant qu’il irait inéluctablement du Capitole à la roche Tarpéienne.

    Samedi après samedi, nous retrouverons en conséquence les gilets jaunes sur les chaînes d’information continue, jusqu’à ce que ça casse…

    Jacques Myard

    https://www.bvoltaire.fr/la-france-un-bateau-ivre/

  • Hongrie : Orbán prône une alliance entre les conservateurs européens et la droite identitaire de Salvini autour d’une ligne anti-immigration

    Le Premier ministre national-conservateur hongrois Viktor Orban et le patron de l’extrême droite italienne, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, ont annoncé jeudi à Budapest vouloir engager une « coopération » après les européennes autour d’une ligne anti-immigration.

    « Nous recherchons clairement une coopération avec M. Salvini, sous une forme qui devra être définie », a déclaré le dirigeant hongrois au cours d’une conférence de presse commune. « Je suis convaincu que l’Europe a besoin d’une alliance de partis anti-immigration. »

    Toujours membre du Parti populaire européen (PPE, droite), dont il est suspendu depuis mars en raison de dérapages europhobes, M. Orban a redit son souhait de voir cette formation, à laquelle appartient notamment le CDU allemande, « coopérer avec les partis anti-immigration ».

    A défaut, « il va être difficile pour nous de trouver notre place » au sein de ce parti après le 26 mai, a-t-il ajouté. « Il serait préférable pour l’Europe que ce ne soit pas Macron, mais Orban et Salvini qui soient aux commandes » concernant le contrôle des frontières, a-t-il estimé.

    (…) L’OrientLeJour


    (…) Viktor Orban explique avoir « intérêt à consolider une bonne relation » avec le vice-président du Conseil italien. « Les gens, ici, le voient comme un compagnon de destin, nous subissons tous les deux des attaques, alors que c’est le héros qui a arrêté les migrations en mer, comme nous sur terre », dit-il en référence à sa politique consistant à entraver le passage des migrants sur la route des Balkans en 2015.

    Pour lui, « le PPE se prépare à se suicider, s’il veut se lier à la gauche et ainsi couler avec elle », à l’issue du scrutin européen.

    « Ne nous attachons pas à gauche, cherchons une autre voie, celle de la coopération avec la droite européenne. Nous ne savons pas quelle formation Salvini construira, mais espérons qu’il réussira à en créer une forte. Le PPE doit coopérer avec cette droite européenne. »

    Il s’agit bien sûr, dans son esprit, de répondre aux pressions migratoires : « Il faut prévoir le grand exode et, s’il n’est pas possible de l’empêcher, il faut l’arrêter. C’est pourquoi je pense que Salvini est aujourd’hui la personne la plus importante en Europe. »

    (…) Le Monde

    http://www.fdesouche.com/1200849-hongrie-orban-prone-une-alliance-entre-les-conservateurs-europeens-et-la-droite-identitaire-de-salvini-autour-dune-ligne-anti-immigration

  • L’audiovisuel public irrité par YouTube qui veut informer quand un media est doté d’un financement public

    Pour prévenir tout risque de propagande, la plate-forme américaine avertira l’utilisateur quand un média est doté d’un financement public. Le service public craint d’être assimilé à des chaînes proches du pouvoir.

    Les utilisateurs du service vidéo YouTube verront bientôt s’afficher un bandeau sous les vidéos des médias publics ou gouvernementaux. Ce « label de transparence », qui précise le financement de l’éditeur et renvoie vers sa page Wikipédia, doit permettre aux internautes de « mieux comprendre les sources des actualités qu’ils regardent ». En clair, de les aider à repérer les campagnes de propagande, même si le géant américain tient à préciser qu’il « ne s’agit pas d’un commentaire de YouTube sur la ligne éditoriale de l’éditeur ou de la vidéo, ni sur l’influence du gouvernement sur le contenu éditorial ».

    Si cette mesure existe déjà depuis un an aux Etats-Unis, en Irlande, au Royaume-Uni et en Inde, son arrivée en France suscite l’embarras de l’audiovisuel public. « On assimile des médias du service public dans des démocraties à des médias d’Etat dans des régimes autoritaires », se désole un cadre de France Télévisions.

    Pour un autre dirigeant de France Télévisions, cela risque « d’induire en erreur » le public, pour qui « la subtilité institutionnelle du service public à la française n’est pas forcément très claire ».

    (…) Les critères retenus suscitent aussi l’incompréhension. « Pourquoi ne pas afficher le même message quand un média est détenu par un actionnaire privé ? », interroge un cadre du groupe public, qui regrette une « transparence à géométrie variable ».

    (…) Le Monde

    http://www.fdesouche.com/1200897-laudiovisuel-public-irrite-par-youtube-qui-veut-informer-quand-un-media-est-dote-dun-financement-public

  • Pitié-Salpêtrière : une “fake news” de l’Intérieur – JT du vendredi 3 mai 2019

    Alors que le gouvernement avait crié au scandale après la prétendue intrusion des manifestants dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, des vidéos mettent à mal la théorie de l’attaque. Au cœur de la controverse : le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner.

    https://www.tvlibertes.com/pitie-salpetriere-une-fake-news-de-linterieur

  • Immigration : certains partis dans le brouillard

    Immigration : certains partis dans le brouillard

    De François Billot de Lochner :

    La grogne sociale en France ne doit pas nous faire perdre de vue l’un des enjeux majeurs du scrutin du 26 mai prochain : l’immigration. Or la campagne des européennes en France est pour l’instant particulièrement atone sur le sujet.

    Pourtant, la question est loin d’être annexe, même si Le Monde essaie de nous persuader que ce sujet est loin d’être prioritaire : selon un sondage Kantar Public, relayé par France-Soir, 50 % des Européens estiment que l’immigration devrait être discutée en priorité dans la campagne. Et pour cause : ce sont les députés du Parlement européen qui définissent, mettent en œuvre et assurent le suivi des politiques migratoires et d’asile, adoptent directives et règlements sur le droit d’asile et le droit des migrants, et enfin, votent les dépenses communautaires afférentes.

    A plusieurs reprises, l’Union européenne s’est dotée d’un corpus d’orientations sur le sujet. En 2017, le commissaire européen à l’immigration Dimitris Avramopoulos, nous expliquait que l’immigration répondait à « un impératif moral », et que « nous ne pouvons pas, nous ne serons jamais capables d’arrêter les migrations ». Nous voilà prévenus. Pour autant, il ne s’agit pas de considérer que l’Europe aux frontières grandes ouvertes est une fatalité, un futur inéluctable. Il existe bien des options viables : réformer Schengen et rétablir les frontières intérieures, limiter les budgets européens encourageant sans fin l’immigration légale comme clandestine, à rebours des orientations actuelles du Fonds « Asile, migration et intégration », agir sur l’aide au développement. Mais parmi les candidats, qui se soucie de vraiment les défendre ?

    La France insoumise a fait de l’accueil des migrants l’un de ses « douze combats ». Compte tenu des flots incessants qui nous attendent, c’est en effet un travail herculéen ! Benoît Hamon, de son côté, veut lui aussi ouvrir les bras, notamment avec le principe d’un droit au travail dès le troisième mois de la demande d’asile. Glucksmann, quant à lui, rêve d’un droit d’asile européen.

    Malheureusement, il ne faut pas compter sur Les Républicains pour faire preuve de davantage de réalisme sur le dossier. François-Xavier Bellamy s’emberlificote dans des déclarations sur la position de son parti sur le Pacte de Marrakech : « oui, mais non, en fait, c’est-à-dire, on a voté, mais on ne soutient pas ». Il montre par-là combien sa formation et sa tête de liste ont tendance à souffrir d’un problème de dédoublement de personnalité. Le 12 avril 2019, il expliquait à BFM qu’au grand jamais les Républicains n’avaient soutenu ledit Pacte. Sauf que lesdits Républicains, le 18 avril, votaient les yeux fermés pour la résolution 2642, saluant « les progrès réalisés sur la voie du pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et du pacte mondial des Nations unies sur les réfugiés. » Allez y comprendre quelque chose… C’est assez simple, en fait : faites ce que je dis (parfois), pas ce que je fais (souvent) : plutôt Juncker qu’Orban.

    N’oublions pas au passage de rendre justice à la liste d’Emmanuel Macron : avec une admirable constance depuis la campagne de 2017, La République En Marche évite soigneusement de prendre à bras le corps le débat brûlant et difficile de l’immigration. Nous nous souvenons qu’avec une application notable, il était parvenu à ne pas employer une seule fois le mot qui fâche dans les 17 pages de son programme présidentiel. Rivalisant à la fois avec Glucksmann pour l’utopie et avec Bellamy pour le flou, Emmanuel Macron appelle aujourd’hui de ses vœux une « renaissance européenne », péniblement incarnée par Nathalie Loiseau. Il souhaite « remettre à plat l’espace Schengen », tout en cautionnant les déclarations les plus immigrationnistes émanant de Bruxelles. Est-il besoin de s’appesantir encore sur les dégâts du « en même temps » ? Depuis son arrivée au pouvoir, les chiffres de l’immigration légale comme clandestine n’ont cessé d’augmenter.

    Alors dans ce brouillard généralisé, il faut bien le dire, certains partis font preuve d’une grande clarté. En allant chercher plus à droite, nous trouvons des formations politiques, constantes dans leur discours, un discours fait de juste alarme et de volonté politique de mettre un terme à la folie migratoire. Et pour la première fois, n’en déplaise aux journalistes officiels, nous ne sommes pas les seuls à penser ainsi : le chemin est déjà ouvert dans d’autres pays européens, l’Italie, la Hongrie ou la Pologne à titre d’exemple. Puissions-nous suivre leur sage voie avec confiance : il y va de l’avenir de la France !

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-certains-partis-dans-le-brouillard/

  • Emmanuel Macron, ou les caprices de Jupiter

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    Emmanuel Macron est le chef et entend que ça se sache. Les annonces faites par Édouard Philippe, le 25 avril dernier, étaient censées redonner du cœur au ventre aux ministres. Seulement voilà, le cœur n’y est plus. Le Premier ministre avait pourtant mis les petits plats dans les grands en organisant une sorte de « séminaire gouvernemental » ; lequel, à en croire des indiscrétions révélées par RTL, ressemblait plus à un « goûter de campagne » qu’autre chose.

    Toujours selon la même source, « le continuum de vigueur nécessaire n’était pas au rendez-vous ». Voilà qui est joliment dit. Résultat ? À l’occasion du dernier Conseil des ministres, Emmanuel Macron est venu perturber leur digestion en leur « secouant bien la gueule », expliquant, au passage : « J’ai dit que rien ne serait comme avant, donc je veux que rien ne soit comme avant ! »L’autre motif de cette colère jupitérienne – ou de ce caprice d’enfant, c’est selon – est le peu d’entrain déployé par Édouard Philippe à peaufiner les mesures plus haut évoquées, que l’Élysée attendait exceptionnelles mais qui, au final, ne sont guère susceptibles de retourner la table, fût-elle de pique-nique.

    On remarquera que cette antienne du « changement » n’a rien de nouveau, remontant au moins à… Valéry Giscard d’Estaing et, depuis, déclinée à l’infini par ses successeurs, entre les uns qui entendaient « changer la vie » et les autres proposant de le faire « maintenant », promettant d’en finir avec la « fracture sociale » tout en confondant Maison-Blanche et palais de l’Élysée. Voilà qui n’a jamais empêché, depuis, la dette publique d’exploser, le chômage d’augmenter, l’insécurité de galoper, l’économie de se désindustrialiser, l’immigration de déferler et la France de s’effacer un peu de la scène internationale.

    Ainsi, ces mesures concoctées à Matignon, censées répondre au mouvement des gilets jaunes, l’un des plus longs et des plus durs jamais connus – à côté, Mai 68 était, effectivement, un autre pique-nique –, relatives à la fiscalité, tiennent plus du mikado administratif que du « changement » invoqué. La preuve en est qu’au moindre petit allègement consenti correspond un autre petit alourdissement : on retire une chaussette à Jacques pour permettre à Paul de s’acheter une casquette. Bref, on modifie un peu à la marge pour que rien ne change dans le fond. À savoir revenir à cet équilibre budgétaire qui était la norme, il n’y a pas si longtemps.

    D’ailleurs, Emmanuel Macron donne-t-il véritablement l’exemple en la matière ? Pas vraiment, puisque les griefs faits à son gouvernement tiennent, là encore, plus au fond que la forme : « Il leur a fait comprendre qu’il ne s’était pas tapé cent heures de débat partout en France pour que ses ministres ne sortent pas de leurs ministères », à en croire Le Parisien. Mais, quand on entend renouer avec « la verticalité du pouvoir », la place d’un président de la République n’est-elle pas plus à l’Élysée qu’à battre les estrades ? Tout comme celle d’un ministre ne serait-elle pas dans son ministère, exception faite d’un Christophe Castaner délaissant la place Beauvau pour aller faire le gommeux en boîte de nuit ?

    Toujours à en croire un ministre cité par ce même quotidien, les actuelles préoccupations présidentielles relèveraient de contingences bien plus conjoncturelles que structurelles : « En substance, c’était : si on est deuxième aux européennes, il y a de grandes chances pour que ce Conseil des ministres ne se tienne pas avec toutes les mêmes têtes dans un mois. »

    Lors de son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron aurait assuré être « la dernière chance du Système ». Si la chose est avérée, cela signifie donc que le « Système » en question est bien mal en point pour confier sa survie à un tel turlupin. Il se voulait Jupiter ? Il n’était que Triboulet.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-ou-les-caprices-de-jupiter/

  • France et démocratie: le peuple souverain est interdit

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    Auteur : Jean-Yves Jézéquel

    Après l’allocution de Macron, ce jeudi 25 avril 2019, ce qu’on savait déjà a été confirmé: hors de question de changer de cap, pour la simple raison que seuls les élus qui « représentent » le peuple savent ce qui est bien pour lui; ce qu’ils font est bien et ils vont continuer à faire ce qu’ils font, en accélérant même le mouvement!

    « Je ne veux pas affaiblir la démocratie représentative », martelait Macron, car elle est bonne (« pour nous autres les élus de l’oligarchie qui s’est emparée du Pouvoir en dépouillant le peuple de sa souveraineté constitutionnelle, grâce au système du suffrage universel qui m’a permis personnellement d’être élu président avec 28% des voix de tous ceux qui sont inscrits sur les listes électorales »)… (Cf., article « Le résultat final des fausses élections présidentielles françaises, 8 mai 2017, in www.mondialisation.ca)

    Il n’est donc pas question d’admettre le RIC en toutes matières inscrit dans une Nouvelle Constitution! Car cela équivaudrait à scier la branche sur laquelle je suis assis, moi Macron et tous les « élus » du système représentatif. 

    L’oligarchie s’est emparée du Pouvoir et le conserve grâce à la magie des élections qui sont faites pour dépouiller les électeurs de leur statut de citoyens. Il est donc hors de question d’envisager même de loin un RIC dans une Constitution qui serait écrite par une Assemblée Constituante mise en ordre de marche par la vertu d’un tirage au sort!

    L’hécatombe sociale n’est qu’un « détail de l’histoire »; la horde de « ceux qui ne sont rien », cette « foule haineuse » peut crever dans la rue, d’ailleurs on va l’aider à crever en augmentant les prix de tout ce qui peut être augmenté et en durcissant le massacre policier qui éventuellement en viendra finalement à tirer sur les « séditieux » à coups de balles réelles pour qu’on en finisse…

    Le peuple souverain est interdit. L’oligarchie a fait en sorte qu’il soit réduit au silence en permanence, même au moment où il vote, car le suffrage universel n’est qu’un leurre qui a magnifiquement bien fonctionné depuis le début de la République.

    Aujourd’hui, grâce à la logique perpétuelle de la galère pour 80% des Français et leur situation de survie établie à perpétuité, ils se sont rendus compte qu’ils étaient infantilisés, dépouillés de leur responsabilité citoyenne, priés de la fermer en subissant les lois liberticides que des « élus représentants » produisent en fonction de leur privilèges et de ceux des sponsors constitués en  lobbies appartenant au monde des grandes fortunes qui s’arrangent pour les placer au Pouvoir afin d’en faire des débiteurs reconnaissants! 

    Le peuple s’est réveillé et il a réalisé, il a pris conscience qu’il se trouvait dans une situation anachronique; il est sorti de l’effet hypnotique provoqué par le discours mensonger sur la « rengaine démocratique des élections »; il a échappé à l’envoûtement, il a rompu le sortilège; il a réalisé qu’on l’avait magistralement trompé depuis la dérive post révolutionnaire…

    La vérité est désormais sur la table et l’oligarchie comprend à son tour que son règne sans partage, comme son profit sans limite sur le dos des dominés, s’est achevé. L’heure est désormais à la résistance acharnée de l’État mafieux, racketteur, voleur, pilleur, profiteur, exploiteur, esclavagiste… Le durcissement est inévitable puisque le peuple ne veut plus se faire tondre abusivement par une caste de prédateurs qui fait son beurre depuis si longtemps sur son dos.

    Le discours manipulateur habituel veut faire croire à chaque instant que la France est un pays  « démocratique ». La France n’est pas « démocratique », certes, elle avait, car ce n’est plus le cas, aménagé des « libertés publiques », à ne pas confondre avec la « démocratie ». En réalité, ce qui avait été donné au peuple français, c’était le pouvoir de désigner des maîtres, parmi des gens qu’il ne choisissait jamais, qui de plus étaient au service d’une idéologie politique de parti. Avec cela, le peuple n’avait jamais les moyens de sanctionner une trahison des « élus représentants » entre deux élections. 

    Ce sont donc les hommes au Pouvoir qui écrivent les règles du Pouvoir: une aberration spectaculaire que nous subissons depuis des lustres sans avoir réagi à cette aberration anti démocratique qui abuse en permanence de notre docilité légendaire de moutons bien dressés à la soumission.

    Ce régime anti démocratique se nomme le « gouvernement représentatif », celui que Macron veut à tout prix préserver, protéger, surtout pas « affaiblir »! Ce que nous réclamons désormais c’est un « gouvernement participatif »; nous voulons contrôler les lois, contrôler les choix et décisions engageant le peuple tout entier, contrôler les élus, contrôler les finances, contrôler les projets, contrôler la vie politique de la Nation…

    Dans son discours du 7 septembre 1789, Sieyès disait que :

    « Les citoyens qui élisent des représentants, renoncent (…) à faire eux-mêmes la loi; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie – et la France ne saurait l’être – le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »

    Le « gouvernement représentatif » est  une imposture et relève de cette idée sous-jacente qu’un homme influent comme Voltaire véhiculait habituellement par ses nombreux écrits : « Une société bien organisée est celle où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne ».

    A partir du moment où le grand nombre travaille, gagne son pain à la sueur de son front, ce n’est pas le petit nombre qui le nourrit, c’est le peuple qui se nourrit lui-même grâce à son travail. Si le grand nombre est obligé de passer par la grille étroite du petit nombre pour avoir le droit de travailler, cela s’appelle l’organisation de l’exploitation, c’est une injustice, une tyrannie, un abus, une perversion qui explique pourquoi le Pouvoir est en soi pervers, puisque le petit nombre s’octroie le droit et une « légitimité » arbitraire à gouverner le grand nombre, sous prétexte « de bonne organisation »!

    Qui a donné au petit nombre ce droit de s’approprier la gouvernance du grand nombre? Personne, sinon lui-même.

    Le Grec Aristote disait : « Les élections sont aristocratiques et non démocratiques: elles introduisent un élément de choix délibéré, de sélection des « meilleurs » citoyens au sens de aristoï, au lieu du gouvernement par le peuple tout entier. » (Aristote, Politique, livre IV)

    C’est pourquoi, nous devrons dès que possible abolir les élections qui sont une supercherie. Avec le RIC en toutes matières, les élections deviennent inutiles. Pour confier à certains d’entre nous la charge de l’accomplissement des tâches au service de tous et des intérêts du bien commun, il faut utiliser le tirage au sort.

    Montesquieu avait écrit : « Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie; le suffrage par choix – d’un candidat – est de celle de l’aristocratie. » (Montesquieu, De l’esprit des Lois, 1748)

    Il est évident que les pauvres étant les plus nombreux, le tirage au sort donnerait le pouvoir aux citoyens les plus pauvres, alors que les élections ont forcément toujours donné le pouvoir aux plus riches. C’est le tirage au sort qui garantit au peuple qu’il restera souverain. Pour en venir à une pratique habituelle du tirage au sort, il est clair que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, les riches ne pouvant pas scier la branche sur laquelle ils sont assis. Or, les gens normalement constitués, les humbles, ceux qui ont un vrai savoir, les modestes, les plus pauvres, les plus honnêtes aussi, parce que les plus conscients, ceux-là ne veulent pas du pouvoir. Celui qui est juste et vrai n’a pas du tout envie de s’emparer du pouvoir puisque le pouvoir – qui a en soi la particularité d’être à « prendre », d’être « envié », d’être objet de convoitise – ne peut être que pervers et ne peut qu’attirer les pervers comme les mouches sont attirées par la merde!

    Celui qui présente sa candidature pour être élu, est un pervers qui s’ignore. Le pouvoir qui se veut est un pouvoir illégitime. Le pouvoir qui s’exerce au nom d’un collectif humain par l’obligation d’un tirage au sort ne peut être conçu que comme un service des intérêts du bien commun excluant tout profit personnel et toute ambition personnelle: c’est une charge et un sacrifice de soi pour le bien commun.

    Celui qui est vraiment juste, c’est celui qui se gouverne lui-même et sachant à quel point cela est exigent se garde bien de vouloir gouverner les autres. Chacun peut dès lors comprendre à quel point ceux qui veulent être élus pour gouverner les autres sont les pires d’entre nous et la garantie du désastre assuré.

    Ce sont les plus riches, les grandes puissances financières, les grandes fortunes, les grandes entreprises du CAC40, les milliardaires possédant tous les instruments de contrôle de l’opinion publique, l’incarnation du capitalisme sauvage parasitaire de la société, qui se sont emparés du pouvoir d’écrire les Constitutions et donc les lois qui en découlent. Les élections sont entièrement manipulées par cette ploutocratie dominante. C’est cette caste de riches qui nous impose ses « représentants », sa « monnaie unique », ses « lois » toujours en sa faveur… Pour eux, l’élection est le moyen efficace de conserver le pouvoir ad vitam aeternam et de s’assurer que la production du droit leur sera favorable. Ce sont les « élus » qui ont fait un jour le choix « irréversible » de l’élection, car cela garantissait que le pouvoir serait exclusivement entre leurs mains. Ceux qui sont élus, vont défendre des intérêts particuliers puisqu’ils se savent redevables de ceux qui ont tout fait pour les placer à cet endroit! 

    Si le peuple abolissait les élections et reprenait en mains sa souveraineté politique, c’est le capitalisme sauvage parasitaire financier qui disparaîtrait massivement en tant que tel ou qui serait radicalement « subverti ». L’élection produisant un système de domination du grand nombre par le petit nombre, il est évident que ce petit nombre est la condition sine qua non à l’existence même du capitalisme sauvage, seul instrument d’esclavage capable de dominer le grand nombre. Les élections paralysent les gouvernés et offre gracieusement le pouvoir aux pires gouvernants.

    Ce que disait Robespierre dans un discours à la Convention Nationale, le 17 pluviôse an II, 5 février 1794, était assez juste sur le sujet : « La démocratie est un état où le peuple souverain, guidé par des lois qui sont son ouvrage, fait par lui-même tout ce qu’il peut bien faire, et par des délégués tout ce qu’il ne peut faire lui-même ».

    C’est le citoyen qui produit lui-même les lois auxquelles il consent à obéir. Les électeurs ne sont pas les citoyens car ils sont justement, par le processus électoral, dépossédés du contrôle qu’ils devraient exercer sur les intérêts du bien commun et qui les fait citoyens: l’élection est en soi une infantilisation.

    La psychologie comportementaliste a depuis longtemps démontré que lorsqu’on donne à une personne qui ne recherche pas à dominer les autres une vraie responsabilité en lui faisant confiance, elle se montre pratiquement toujours à la hauteur de la confiance et de la tâche qu’on lui a confiée. L’élection ne favorise pas le souci du bien commun, mais celui de répondre aux impératifs idéologiques du parti qui a placé le candidat dans la posture d’être son représentant. L’élection implique la stratégie du mensonge: c’est celui qui mentira le mieux qui sera élu. Il faut mentir pour être élu, mentir pour appliquer une politique qui ne peut pas être le seul souci du bien commun, mentir à la fin du mandat pour être réélu. Le principe de l’élection c’est celui du mensonge permanent: on en a eu un exemple particulièrement frappant dans l’élu François Hollande… Le coefficient de probabilité démontre en soi que le tirage au sort écarte d’office les escrocs, les salauds, les menteurs, les tyrans, les ordures que nous voyons installés au pouvoir et qui nous maltraitent sans discontinuer à longueur de générations.

    Un élu, une fois élu a carte blanche et fait ce qu’il veut: il se croit le « meilleur » puisqu’il a été « élu » entre plusieurs candidats au pouvoir. L’élection produit des maîtres dominant des électeurs dominés. Le tirage au sort produit des égaux. Nous constatons depuis bien longtemps, à quel point « l’Assemblée Nationale représentative » n’est absolument pas représentative du corps social de la France. Pourtant c’est cela que Macron veut à tout prix préserver, éviter « d’affaiblir »!

    Celui qui est tiré au sort pour exercer un service au profit du seul bien commun reste sous le contrôle de l’ensemble des citoyens puisque ceux-ci sont tous concernés par le tirage au sort.

    De plus, le tirage au sort entraîne avec lui la rotation dans les charges, l’impossibilité du cumul des mandats, interdit une professionnalisation de la politique, respecte l’égalité et ferme la porte aux partis, aux sectes politiques, aux castes de profiteurs. Ceux qui recherchent le pouvoir ne peuvent pas avoir en eux la passion du bien commun, mais l’obsession d’un objectif idéologique pour une satisfaction personnelle égocentrique.

    Le tirage au sort dispose d’emblée la personne à se mettre au service de l’intérêt général.

    Nous comprenons maintenant pourquoi les élections donnent systématiquement la gouvernance à une oligarchie, à la caste des riches qui veille sur la pérennité de son pouvoir, liant ainsi le capitalisme sauvage à la position de dominant pour être prédominant, alors que le tirage au sort donne la gouvernance aux gens humbles de la démocratie.

    Ainsi, la Constitution écrite par le peuple, doit limiter les pouvoirs par le contrôle du RIC en toutes matières. Si les hommes au pouvoir écrivent eux-mêmes les règles du pouvoir, c’est-à-dire, la Constitution, pratique qui est devenue courante depuis longtemps et qui enlève à la Constitution toute sa valeur constitutionnelle, alors on peut être assuré que ceux qui sont au pouvoir vont édifier leur puissance sur l’impuissance du peuple. Ils vont prévoir tout ce qu’il faut pour avoir tous les droits en obligeant le peuple à se taire et à obéir.

    La priorité absolue pour nous désormais, c’est le tirage au sort d’une Assemblée Constituante, sans l’avis de personne actuellement au pouvoir. Le peuple doit prendre en mains cette initiative et organiser ce tirage au sort. Puis, l’Assemblée Constituante se mettra au travail. Lorsqu’une nouvelle Constitution aura été donnée à la France par les Français, ils déposeront tous les « élus » et passeront à une nouvelle forme de gouvernance qui n’aura plus rien à voir avec la monarchie absolue républicaine que nous connaissons. Si le Pouvoir en place ne veut pas se plier à la volonté du peuple, alors il sera déposé par la force.

    Les « élus » actuels sont le problème des Français puisqu’ils dominent les « électeurs » en s’imposant à eux, en refusant de les écouter, d’écouter leurs doléances et leur revendications légitimes. Ils sont persuadés qu’ils incarnent ce qui est bien et bon pour le peuple et ne veulent pas changer de cap, comme ils ne veulent pas non plus donner une souveraineté aux citoyens qui pourraient dès lors les contrôler… Puisque les « élus » confisquent le pouvoir constituant du peuple, la solution ne peut pas venir du problème: la solution est du côté des citoyens qui sont les seuls à pouvoir changer quelque chose à cette situation anti démocratique actuelle. La démocratie est dans le contrôle que peut exercer le peuple sur les gouvernants « tirés au sort ». Si les gouvernés peuvent rigoureusement contrôler en permanence les gouvernants, alors on est en démocratie. 

    Nous devons retrouver le statut de « citoyens constituants », comme au Venezuela qui est un exemple de démocratie participative.

    C’est encore Montesquieu qui disait: « C’est une loi fondamentale de la démocratie que le peuple fasse les lois ». (Montesquieu, De l’esprit des lois, 1748, livre 2, Ch. 2)

    Nous devons comprendre, par conséquent, que les Députés du peuple, ne peuvent pas être des « représentants », mais ils ne sont que des « commissaires ». Ils sont là pour faire le travail législatif qu’ensuite le peuple devra ratifier ou pas. Une loi, n’étant pas ratifiée par le vote du peuple, est nulle et sans valeur. Personne ne doit tenir compte de cette loi qui doit être dès lors éliminée. 

    Tout citoyen a le devoir de contrôler la légitimité de ce qui lui est demandé par un gouvernant; il doit vérifier si ce qui lui est demandé est conforme à la Constitution; c’est lui qui est l’arbitre de l’État auquel il ne doit jamais être soumis. Le citoyen a le devoir de vérifier le bien fondé d’un comportement des gouvernants s’il le trouve suspect. Si une décision des gouvernants met en péril les libertés publiques, ces gouvernants doivent être directement sanctionnés et révoqués.

    Dans son discours du 29 juillet 1792, Maximilien Robespierre, disait : « … Le peuple est opprimé toutes les fois que ses mandataires sont absolument indépendants de lui ».

    Dans une démocratie, le sort distribue les charges, le magistrat rend compte de ses actes, les décisions sont contrôlées par le peuple.

    Dans son discours du jeudi 25 avril dernier, Macron, repris en chœur par ses partisans, répétait que le mécontentement des Français provenait de ce que ses réformes galopantes n’allaient pas assez vite! La macronie qui avait joyeusement éborgné les Gilets-jaunes reprochait au peuple d’être aveugle. La pratique perpétuelle du Pouvoir est celle d’ôter les yeux à ceux qui veulent voir ou qui posent le regard sur ce qui ne doit pas être vu, puis leur reproche ensuite d’être des aveugles, de ne pas voir et de ne pas comprendre ce qu’il fait en toute connaissance de cause; car, le Pouvoir possède la connaissance, il sait d’un savoir quasi transcendant, alors que le citoyen est ignare, il ne sait rien et ne sait pas quel est son véritable bien! Il doit donc se taire et se soumettre en faisant le deuil de sa souveraineté au profit d’une souveraineté théocratique, puisqu’elle se réfère à une transcendance du pouvoir. Macron a expliqué, dans ses réponses aux journalistes, à quel point les gens ne comprenaient pas ses paroles qui sont toujours d’un très haut niveau et d’une subtilité telle que sa pensée juste et infaillible est incomprise par un peuple mentalement « retardé »! Ce Pouvoir est un aveugle de naissance qui disserte sur les couleurs sans se rendre compte de sa sottise…

    Maintenant que nous sommes fixés sur la voie sans issue de la macronie dans son ensemble, il s’agit de s’organiser. Or, s’organiser c’est agir d’après une perception commune. Nous devons avoir une perception partagée de la situation. Une masse de gens déterminés à agir ensemble, n’a plus rien à voir avec une masse de gens sans volonté commune. Toute insurrection, quel que soit le lieu où elle se déroule, lance un signe bien au-delà d’elle-même, elle envoie un signal aux autres peuples; le sous-sol mental de l’inconscient collectif humain relie tous les peuples entre eux et les rend forts de cette force provenant de l’esprit. Nous verrons ce que nous pouvons faire de cette force.

    - Source : Mondialisation (Canada)