
Nous n’avions cependant pas de données pour chiffrer le coût d’une telle mesure.
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A Vitry :
Une délibération votée mercredi acte un « protocole d’accord » entre la ville et l’association cultuelle et culturelle des musulmans de Vitry.
« Il y avait une inégalité à combler, estime le maire PCF de Vitry Jean-Claude Kennedy. C’est ce que nous allons faire ». Ce mercredi soir, le conseil municipal a adopté une délibération portant sur un protocole d’accord entre la ville et l’association cultuelle et culturelle des musulmans de Vitry pour la construction d’une mosquée ces prochaines années. Aucun calendrier précis n’a été établi pour l’instant.
Ce lieu de culte est « attendu depuis 15 ans » comme cela a été dit au conseil. Elle se trouvera dans le quartier des Ardoines, à l’angle de la rue Jean-Pierre-Timbaud et de l’avenue Léon-Geffroy, « sur un terrain qui nous appartient partiellement », a précisé Michel Leprêtre, adjoint au maire (PCF). Situé en face du stade Gabriel-Péri, il abrite aujourd’hui des jardins familiaux.
Deux baux emphytéotiques de longue durée seront signés à terme : un cultuel, l’autre culturel. Le même notaire a été choisi par les deux parties « pour optimiser l’avancée de ce projet », a indiqué l’élu. Sa capacité d’accueil sera de 3 000 personnes, soit dix fois plus que celle qui existe aujourd’hui dans le quartier Balzac.
Au sujet de cette question « tellement sensible », l’élu (LR) Emmanuel Njoh a demandé « d’élargir la base de discussion à d’autres associations » (musulmanes) et « d’associer tous les groupes du conseil municipal à un débat ouvert ». Pour le groupe Rassemblement national, le seul à avoir voté contre cette délibération, François Paradol a dressé une liste d’« impératifs » tels que « l’encadrement strict des prêches » ou le « refus d’une grande mosquée cathédrale pour marquer le territoire ».
https://www.lesalonbeige.fr/lr-et-pcf-unis-pour-la-construction-dune-mosquee-avec-minaret/
Macron a accompli le rêve de Giscard et de Sarkozy. Pas étonnant que ce dernier se retrouve en lui. Quel rêve ? Réaliser l'union des deux bourgeoisies libérales mondialisées, de droite et de gauche. Éric Zemmour l'explique ici. À sa manière, intelligente et érudite. (Figaro Magazine du 5.04). LFAR
« «Entre Macron et Sarkozy, une couche de baume Tocqueville »
Dans ses souvenirs, Alexis de Tocqueville raconte avec goguenardise que, devenu ministre des Affaires étrangères de la IIè République, il s’empressa de consulter ses prédécesseurs à ce poste.
Ceux-ci, ravis et flattés du geste, leur amour-propre satisfait, louèrent fort son action alors même que Tocqueville n’avait suivi aucun de leurs conseils.
Tout se passe comme si Emmanuel Macron avait lu les souvenirs de Tocqueville. En tout cas avec Nicolas Sarkozy. L’ancien président est consulté, invité, écouté. On le voit aux côtés de son successeur, communiant dans l’évocation émue de la résistance du plateau des Glières pendant la Seconde Guerre mondiale, dont il avait fait un lieu de mémoire durant son quinquennat. Sur les photos, Sarkozy est aux anges. Le baume Tocqueville est efficace. Bien sûr, Macron y voit un intérêt politique indéniable. Avec Sarkozy à ses côtés, il envoie une carte postale à l’électorat de droite, une de ces fameuses cartes postales dont son prédécesseur était si friand.
Mais pas n’importe quel électorat de droite: la bourgeoisie libérale, européiste, qui avait déjà fait mouvement lors de l’élection de 2017. Une bourgeoisie juppéiste, raffarinienne, et désormais sarkozyste, qui a aimé les réformes libérales du nouveau président (refonte du code du travail et du statut de la SNCF) et qui, à l’occasion des violences autour des « gilets jaunes », a rejoint le peloton serré d’un parti de l’ordre éternel.
Sarkozy aime compter, être sollicité, écouté. Plus qu’un homme d’idées ou de convictions, il est un tempérament, une force vitale. On l’a vu la semaine dernière lorsque, invité à Budapest à un colloque sur les migrations, il a délivré un discours dont les médias n’ont retenu que la phrase sur « Orbán, mon ami ». C’était l’objectif. Montrer que Sarkozy existe encore, en tant que faiseur de paix au sein du PPE.
Les médias et la gauche vont en déduire que Macron fait un nouveau virage à droite. Ils ont tort. Sarkozy, privé de sa quille conservatrice incarnée par Patrick Buisson, n’est pas de droite. Il est un libéral. Comme Juppé ou Raffarin, il incarne cette partie de la droite française qui, privée de son adversaire communiste, retrouve tout naturellement son pendant de gauche, la bourgeoisie progressiste, libérale aussi, anciennement rocardienne.
C’était déjà le vieux rêve de Giscard que de s’allier avec le courant rocardien du PS et d’unir les bourgeoisies des deux rives autour d’un projet européen. Sarkozy s’y était lui aussi essayé, avec la fameuse « ouverture » : après avoir promis le « karcher » aux électeurs populaires du FN, qu’il avait détachés d’un Jean-Marie Le Pen vieillissant, il avait mis Kouchner dans son gouvernement ! Alors que le candidat Sarkozy de 2007 ferraillait en campagne contre « l’esprit 68 », Cohn-Bendit avait dit de lui qu’il était « le plus soixante-huitard de tous ». Dany le Rouge avait frappé juste.
Macron a accompli le rêve de Giscard et de Sarkozy. Pas étonnant que ce dernier se retrouve en lui. Il l’a d’ailleurs affirmé lui-même : « Macron, c’est moi en mieux ! »
Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Les médias idéologiques sont à la manœuvre. Depuis des semaines, ils nous expliquent que ce qui ressort des contributions du Grand Débat, au-delà de la fiscalité et de la justice sociale, c’est l’environnement. Ils font artificiellement monter le thème de l’écologie en multipliant les reportages sur le sujet et en valorisant toutes les initiatives des jeunes pour la planète. Ça marche, cette thématique est petit à petit imposée à l’opinion manipulée, ce qui profite aux courants politiques gauchistes déguisés en verts. Les écolos montent en tout cas dans les sondages.
L’objectif est bien sûr d’évacuer du Grand Débat, et de marginaliser pour les élections européennes, le thème porteur pour les populistes et nationalistes de l’immigration. A eux donc d’alerter les électeurs et de réintroduire le plus grand péril pour notre mode de vie et de survie : la submersion migratoire. Cette submersion est liée bien sur à la démographie mondiale.
Il est bien évident que la surpopulation de notre planète est sans conteste la pollution finale. Même les bobos s’en sont rendu compte. Le problème, c’est qu’ils veulent appliquer une sorte d’avortement écologique aux pays qui, déjà, ne font plus assez d’enfants.
Une focalisation sur le monde blanc
Ce n’est pas entièrement nouveau. C’est parce qu’il avait estimé la Chine incapable de nourrir son quasi-milliard d’habitants que Mao-Tsé-Toung institua la politique de l’enfant unique. Le communisme abandonné en faveur d’un capitalisme effréné à l asiatique, la natalité a repris et le « petit empereur » a partagé son trône avec des familles plus nombreuses mais ou les filles tout de même sont toujours mal venues. Pour «réduire le nombre d’habitants sur terre » et plus seulement dans l’Empire du milieu, l’ancien député national et européen Vert Yves Cochet, archétype du Khmer vert qui répète depuis 2009 que nous Européens devons « il faut faire moins d’enfants » car le « bilan carbone » de ceux-ci serait trop élevé, préconisait dans L’Obs’ du 3 janvier de renverser notre politique d’incitation à la natalité, en inversant la logique des allocations familiales. « Plus vous avez d’enfants, plus vos allocations diminuent jusqu’à disparaître à partir de la troisième naissance », menaçait-t-il, tout en précisant que ce beau projet ne devait bien sûr s’appliquer qu’aux « pays riches » (lire : blancs), coupables et responsables et où il fallait d’urgence… « limiter nos naissances pour mieux accueillir les migrants » !
Véganisme et stérilisation volontaire
La même obsession d’en finir avec la natalité du monde blanc pourtant incapable, avortement aidant, de tout renouvellement des générations se retrouve chez les nouvelles militantes du « zéro enfant » devenu à la mode comme le vegan.
Aux États-Unis, on les appelle les Ginks, pour Green Inclinations No Kids. Des féministes le plus souvent qui considèrent que la surpopulation a des effets dévastateurs sur le réchauffement climatique et qui ont décidé de ne pas procréer pour sauver la planète. Pour les Ginks, refuser de faire des enfants est un geste militant. Cela revient à alléger son empreinte climatique, à refuser de peser dans l’explosion démographique, à moins participer à l’épuisement des ressources naturelles de la planète… Certaines militantes vont même jusqu’à soutenir que la seule issue possible est la stérilisation définitive, pour les femmes, et la vasectomie pour leur conjoint. Interrogée par TV5 Monde, Lisa Hymas, la fondatrice de Ginks, affirme que « la maternité devrait être plus réfléchie. Il s’agit d’un choix qui va au-delà d’un besoin personnel égoïste, mais qui doit aussi prendre en compte l’intérêt de tous ».
Cette doctrine a déjà trouvé comme toujours un certain écho auprès de personnes sensibilisées à l’écologie en France. « C’est un cheminement qui m’a pris du temps. Il n’y a encore pas si longtemps, je voulais des enfants. Quatre ou cinq, même. Mais depuis trois ans, je me dis que ce n’est pas raisonnable de donner la vie dans cette société », tranche une certaine Marjorie Zerbib.
Une cinquantaine de personnes – autant d’hommes que de femmes, c’est beau la parité médiatique organisée —, ont répondu à l’appel à témoignages lancé comme par hasard par France Info. Obsédés des menaces qui pèsent sur l’environnement, tous ont décidé qu’il était de leur responsabilité de ne pas aggraver la situation. Pas question pour eux de contribuer à l’augmentation de la population mondiale en donnant la vie.
On peut en être sûr : comme le véganisme, le mouvement va s’étendre et devenir un snobisme… et une excuse pour vivre égoïstement. Mais, comme toujours, il ne concernera concrètement que le monde blanc déjà si malthusianiste. Très vite on trouvera que les hommes qui peuvent faire des enfants à tort et à travers devront être les principaux concernés par un geste civique sans retour.
Renoncer à avoir des enfants ? Certes, mais que ceux qui en font le plus, et ne peuvent même pas les nourrir puisqu’ils viennent chez nous pour accéder à une existence décente, commencent !
Pierre Boisghilbert 08/04/2019
https://www.polemia.com/debat-ecologie-eviter-parler-immigration/
Dans l'attente des premières annonces d'Emmanuel Macron après le grand débat, les Gilets jaunes vont tenter de maintenir la pression pour l'acte 22, avec notamment un rendez-vous national à Toulouse.
Dans la capitale, la tension est montée d'un cran sur la place de la République. Comme en témoigne un journaliste RT France sur place, une partie de la place est recouverte par le gaz lacrymogène.
Le député RN Gilbert Collard a demandé la création d’une commission d’enquête sur le financement du prosélytisme islamiste et de la propagande salafiste par un État étranger suite aux révélations du livre Qatar Papers sur l’organisation Qatar Charity :
Qui vote contre ?
© Martin Bureau Source: AFP Ismaël Emelien, à l'époque conseiller spécial d'Emmanuel Macron, le 14 mai 2017 à Paris (image d'illustration
De Franck Abed :
Les démocrates nous expliquent que la démocratie reste un merveilleux système, même si elle connaît échec sur échec. Néanmoins, selon eux, il convient de ne pas la remettre fondamentalement en cause. En effet, les difficultés de la démocratie résulteraient de son seul fonctionnement et non du régime en tant que tel. Pourtant, en réalité, la nature même de la démocratie amène de vraies difficultés, et la façon de la « traduire » ou la mettre en œuvre au quotidien n’est seulement qu’un arbre, utilisé pour masquer une véritable forêt.
Aujourd’hui, la démocratie dysfonctionne tellement qu’elle engendre une énorme frustration chez de nombreux Français.Cela ne se concrétise toutefois pas encore d’une façon véritablement radicale, nonobstant le phénomène des Gilets Jaunes lié à une offre politique particulièrement déficiente. La contestation à l’égard de ce système grandit, mais à ce jour elle reste trop faible pour espérer un changement institutionnel. Même si le régime démocratique est intrinsèquement mauvais, et qu’il produit de mauvais fruits, les Français n’entrevoient pas encore d’autres propositions institutionnelles sérieuses. Certains mouvements, bien souvent caricaturaux, en appellent de manière confuse et maladroite à des systèmes autoritaires de type fasciste, sans avoir la force, l’assise sociale et la maîtrise organisationnelle pour mener à bien leurs projets. Quant aux mouvements d’extrême-gauche, une fois de plus en décalage complet avec une réalité qu’ils voudraient modeler sur leur idéologie, leurs idées restent à la fois trop archaïques ou utopiques pour séduire une masse critique de Français, au-delà de leurs sempiternelles divisions et éclatement en multitude de groupuscules.
Nous pouvons le regretter, mais force est de constater que le régime démocratique et la république s’avèrent très bien implantés, tant par l’inertie de l’habitude, que par l’incapacité des mouvements qui lui sont opposés à proposer une alternative crédible. Alors que les Français usent déjà du droit de vote pour élire leurs maires, leurs députés, leurs députés européens et surtout le Président de la République, de nombreux compatriotes appellent à encore plus de démocratie. Il s’agit de cette prétendue démocratie directe, entrée dans le forum public avec l’acronyme RIC, qui est réclamée.
L’expérience du vote, et de ses multiples échecs pour la désignation d’une classe politique compétente, devrait conduire les citoyens à une prise de recul, voire même à une contestation en profondeur de la pratique électorale. C’est malheureusement tout le contraire qui se produit. Les élections, aussi bien municipales que pour la députation et l’élection présidentielle, ne produisent pas de résultats positifs. Eh bien, que nous rétorquent les démocrates et autres républicains ? Donnons aux Français l’opportunité de voter encore et toujours plus ! Le raisonnement souffre d’un total manque de logique, mais pourtant nous l’entendons partout. Qui aujourd’hui ne réclame pas le RIC ? Presque personne. Rappelons que pour certains, si en URSS le communisme n’a pas rencontré le succès escompté, c’est parce que le système soviétique ne mettait pas assez en avant le… communisme.
La démocratie ne fonctionne pas, car elle semble incapable d’offrir simultanément un cadre institutionnel pérenne, la liberté bien comprise et réelle de chacun dans l’espace public, et surtout une juste et efficace politique. Tout personne sincère, quelle que soit sa couleur politique, ne peut que reconnaître la faillite de la démocratie et de la république en France. Ce phénomène ne constitue pas une nouveauté, mais la marque de fabrique de l’institution républicano-démocratique. Un système qui encourage la guerre civile permanente entre « une gauche » et une « droite » ne peut offrir la concorde sociale nécessaire à la réalisation de grands projets. L’instabilité institutionnelle établie avec le quinquennat n’offre pas la dimension du temps, condition essentielle pour mener une saine politique au service du bien commun. La démocratie ne peut que conduire à la frustration, car chaque personne qui vote pour un candidat en définitive rejeté par les « urnes » ne se sentira ni comprise, ni écoutée, ni respectée : elle réalisera à terme qu’elle-même a également été « rejetée par les urnes ». Cependant, la perspective d’une nouvelle élection balaie ce sentiment d’insatisfaction et d’amertume, car elle laisse accroire que le recalé de la veille peut être l’élu du lendemain… La République se bâtit sur une cascade d’illusions : quand l’une s’évanouit, une autre surgit, ou renaît !
De la même façon, l’Etat devient lui aussi source de frustration, car les Français s’acquittent de nombreux impôts pour des services publics déficients ou minimalistes. Le virage libéral qui a été pris au début des années 1980, a permis de nombreuses privatisations pas toujours heureuses. Celles-ci ont dessaisi l’Etat de leviers essentiels de puissance, de croissance ainsi que de rentabilités économiques certaines. Aucun gouvernement digne de ce nom ne vend ses bijoux de famille – comme des fleurons industriels – pour un intérêt à court terme au risque d’hypothéquer l’avenir – et moins encore à des puissances étrangères. La décentralisation a permis en réalité une dilution du pouvoir étatique, sans que les régions, les départements ni les communes ne disposent des moyens nécessaires pour accomplir leurs différentes et précieuses missions. Concrètement, l’Etat démocratique s’affaiblit chaque jour davantage avec la décentralisation massive et les privatisations. Et je ne mentionne pas ici l’Union Européenne, qui vérole tout avec ses directives imposées, pour la plupart, en dépit du bon sens.
Autrefois, le Premier Ministre jouait le rôle de fusible par excellence dès que l’action gouvernementale en venait à provoquer un trop grand déplaisir des Français. Avec l’hyper-présidentialisation du système, née avec Nicolas Sarkozy, le Président devient l’unique responsable et le Premier Ministre remplit le rôle de subalterne. Ce n’est donc pas un hasard si depuis cette élection, aucun président en exercice n’a été réélu. Il y a de fortes chances qu’Emmanuel Macron connaisse le même sort. Pour rappel, son prédécesseur fut tellement décrié et critiqué qu’il renonça à défendre son titre lors de l’élection présidentielle de 2017. Cette hyper-présidentialisation fragilise encore plus le système républicain, car il n’existe plus de premier rempart entre le magistrat suprême et le peuple…
De fait, les élites sont stigmatisées pour au moins deux raisons. La première : elles n’accomplissent pas avec succès ce pourquoi elles ont été désignées. La seconde : leur niveau de revenu atteint des montants faramineux pendant que le peuple trime en étant payé aux lance-pierres. Les Français peuvent accepter ces grands écarts de revenus, quand les élites travaillent au bonheur de tous. En revanche, l’injustice est très mal supportée. Or depuis des années, les responsables politiques – dans une très large mesure – bien loin de servir l’Etat, se servent de lui pour accumuler richesses, positions, pouvoir, prestige médiatique et comportements de parvenus au détriment du bien commun. De même, il n’est pas rare de voir des politiques de premier plan rejoindre des groupes privés, ce qui renforce l’idée déjà très présente chez bon nombre de Français, d’un système de corruption ou d’influence, aux antipodes de l’esprit démocratique tant vanté par ses différents promoteurs.
Toutes les représentations citoyennes connaissent les pires difficultés à susciter des adhésions. Les partis politiques, les associations politiques, les syndicats sont désertés par les Français qui n’y trouvent plus leur compte. L’abstention bat souvent des records à chaque nouvelle élection. La probabilité que ce phénomène s’arrête flirte avec le néant, sauf grand retournement de tendance qu’amèneraient des « évènements » majeurs. Seule la présidentielle rencontre un certain succès, pour la raison énoncée plus haut : la personnalisation effective de la première place du système républicain permet l’identification évidente du responsable politique.
En fin de compte, si les Français désertent toutes les organisations représentatives, la faute ne leur en incombe pas totalement. Les politiques et les syndicalistes, qui défendent des intérêts particuliers, loin des enjeux réels qu’affrontent la France et les Français, doivent être désignés comme les principaux responsables de cette situation. Mais ils ne sont pas les seuls coupables. Gorge Orwell a écrit de façon catégorique en son temps : « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ! » Rien de plus à ajouter à cette terrible vérité.
La république et la démocratie posent véritablement problème. Malheureusement la contre-révolution institutionnelle n’est pas encore pour demain…
https://www.lesalonbeige.fr/la-republique-democratique-pose-probleme/
Issu de la bonne bourgeoisie bien-pensante et cosmopolite, formaté par les grandes écoles réservées à l’élite, « chrétien » de gauche tourné en priorité vers l’étranger, homosexuel militant « marié » au prof de lycée Chasten Glezman…
Avec un profil aussi édifiant, on aurait pu penser que le jeune maire de South Bend (Indiana) et candidat à la primaire démocrate Pete Buttigieg disposait de tous les atouts pour conduire les démocrates lors de la prochaine élection présidentielle américaine. Mais, que nenni ! Certains, dans les rangs de la gauche américaine, le trouvent encore trop Blanc, trop riche et pas assez gay.
Coqueluche des médias, mais…
Cela se passait le 16 juin dernier à South Bend. Devant un parterre de bobos et de journalistes béats d’admiration, le maire Buttigieg (37 ans) et son « mari » Glezman (29 ans), qui se sont connus viaInternet, quittaient sous les applaudissements la cathédrale Saint-James, et se rendaient au défilé LGBTQ local pour fêter leur « union » fraîchement célébrée par un révérend Grantz aux anges. Il faut dire que le jeune diplômé de Harvard et d’Oxford, dont le père est originaire de Malte, est très loin de cacher son homosexualité. Depuis qu’il s’est lancé dans la course à l’investiture démocrate, il a même plusieurs fois confié que son rêve n’était autre que de devenir « le premier président ouvertement gay des Etats-Unis »… Un aveu qui lui vaut d’être aujourd’hui la coqueluche des médias, qui le surnomment affectueusement « Mayor Pete ». Mais, cependant, insuffisant aux yeux de certains militants démocrates, qui lui reprochent de ne pas être « suffisamment gay », et surtout « trop Blanc », « trop aisé » et « trop intellectuel » pour défendre les intérêts et prétendues « valeurs des minorités » à la présidentielle de 2020.
Le « malheur » d’être Blanc
C’est le cas notamment de son adversaire Beto O’Rourke, ou encore des partisans de l’Afro-Américaine Kamala Harris, sénatrice démocrate de Californie également candidate à la primaire, qui n’hésitaient pas à expliquer récemment que « si une femme Noire mariée et maire d’une petite ville avait le même programme […] que Pete Buttigieg, et si elle se présentait à la présidence, elle ne recevrait pas le même soutien ni les mêmes faveurs des médias ». Car, ajoutaient-ils, Pete Buttigieg « profite, lui aussi, des privilèges des Blancs »…
Un discours aux relents de racisme anti-Blancs qui, curieusement, ne semble choquer personne à une époque où le simple fait de préciser la couleur d’un individu de type autre que caucasien peut vous conduire directement devant les tribunaux. Mais un discours, surtout, qui vient rappeler à tous ceux qui l’auraient oublié comment le parti démocrate a fait le choix, depuis des années déjà, de la défense du communautarisme extrême contre celle de l’Amérique profonde et du peuple américain.
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 11 avril 2019