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Depuis mercredi 23 mai, la page Facebook « Les Identitaires », qui avait échappé à la censure jusque-là, a été supprimée par Facebook sans avertissement ni explications. Suite à l’action pacifique et symbolique de Génération Identitaire dans les Alpes, une vague de censure sur le réseau social de Mark Zuckerberg s’était abattue sur Génération Identitaire, supprimant notamment sa page Facebook et empêchant les 126 000 internautes qui y étaient abonnés de continuer à suivre son actualité.
Cette censure avait été dénoncée par des personnalités de tous bords, comme Dominique Reynié (tête de liste « Les Républicains » dans le Sud aux élections régionales de 2015) ou Nicolas Dupont-Aignan (candidat DLF aux élections présidentielles). Le 22 mai, Nicolas Bay (Président du groupe Front National au Parlement européen) a également interrogé Mark Zuckerberg lors de son audition par les députés européens à Bruxelles afin de connaître les raisons de cette censure.
Le fondateur de Facebook s’est contenté de répondre : « Nous voulons que les gens continuent de venir et d’utiliser nos services, et qu’ils partagent leurs idées politiques, quelle qu’en soit la sensibilité. […] Je peux l’affirmer devant vous aujourd’hui : nous n’avons jamais et ne prendrons jamais de décision quant au contenu qui doit être mis en avant, et ce en fonction des vues politiques qui y sont diffusées. C’est un sujet fondamental pour moi, sur lequel je suis fier de m’engager. » Le lendemain, malgré les promesses de Mark Zuckerberg, la page des Identitaires était donc supprimée alors même qu’elle se rattache à un mouvement indépendant de Génération Identitaire.
La Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) s’était félicitée de la censure des pages de Génération Identitaire, revendiquant ne pas y être pour rien. Cette collusion scandaleuse entre le pouvoir politique et un réseau social en situation de monopole révèle une dérive extrêmement inquiétante concernant la liberté d’expression. La répression pour nous faire taire n’a jamais été aussi forte depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. Manifestations interdites, comptes twitter supprimés, pages Facebook censurées… ils peuvent tout essayer, le mouvement identitaire continuera de lutter pour notre identité et ne lâchera rien !
Les projets de loi présentés ce mardi 22 mai 2018 au groupe La République en marche (LaREM) à l’Assemblée nationale consistent essentiellement dans la réduction du nombre, de la longévité, de la légitimité et de l’action des parlementaires. Les nombres de députés et de sénateurs passeraient ainsi respectivement de 577 à 404 et de 348 à 244. Aucun élu ne pourrait exercer plus de trois mandats identiques consécutifs. L’introduction d’une dose – minime : 15 % – de proportionnelle ferait provenir des partis ce que l’on doit au peuple dans une démocratie. Les conditions de recevabilité des amendements seraient durcies et les navettes parlementaires réduites.
La République voit le pouvoir comme une proie, non une charge, et la majorité ayant l’unanimité au Gouvernement, il lui pèse de plus en plus de ne pas l’avoir complète au Parlement. À président jupitérien, partage léonin.
Il y a d’abord une injuste démagogie à réduire de 30 % le nombre des parlementaires alors que surabondent les conseillers municipaux, d’arrondissement, communautaires, départementaux et régionaux. D’autant que la réformite actuelle accroît la charge de travail des représentants de la Nation. Faudra-t-il donc recruter davantage de collaborateurs parlementaires, de droit privé mais sur fonds publics ?
Il n’y a de plus aucun gain de démocratie à attendre de l’adoption de 15 % de proportionnelle dans la mesure où il sera plus difficile pour le Front (ou Rassemblement) national et la France insoumise d’obtenir des sièges autrement que par la faveur du Prince. De fait, leurs électorats étant plus homogènes socio-économiquement que ceux de LaREM ou des Républicains, ils peinent à traduire en élus locaux leurs bons, voire très bons chiffres nationaux ; surtout dans des circonscriptions élargies.
En outre, le chiffre-plancher – sur lequel il n’est pas question de revenir, du moins tant qu’existent les départements – d’un député et un sénateur par département produira des disparités importantes dans la représentation nationale. À la Chambre, le député de Corrèze représentera 77 000 administrés. Mais le nombre moyen d’administrés par député sera de 166 337 (275 410 par sénateur), plus du double. D’une circonscription l’autre, la variation pourra donc être supérieure à trois contre un.
Le corollaire en est le défaut d’enracinement. Comment se faire connaître dans des circonscriptions plus étendues, issues qui pis est d’un redécoupage peut-être favorable au seul Gouvernement ? Comment faire fond sur autre (et plus noble) chose qu’une appartenance partisane, quand l’impartialité de la presse se réduit, les élites locales sont amoindries fiscalement et symboliquement, le territoire à soutenir s’étend, le double exercice des fonctions de maire et de représentant est interdit ?
Mais surtout, quel attrait, demain, du mandat de député ou de sénateur ? On a vu se réduire peu à peu le prestige du premier magistrat de la commune, au point qu’aux municipales certaines n’ont plus même de candidat ; il semble que le tour du pouvoir législatif soit venu. Les journaux se répandent chaque jour sur la tromperie que ressentiraient les députés LaREM, à la fois pressés de toutes parts et impuissants. En l’absence de toute revalorisation des indemnités, l’augmentation de la charge des élus et le renforcement de la technocratie produisent une dévalorisation de la fonction parlementaire et donc de la loi française. Au profit d’une loi étrangère : européenne ou communautaire. Au profit d’un exécutif qui se fera exécuteur en droit de ceux qu’il a réduits en pratique au rôle d’exécutants depuis le début du quinquennat. Jacqueline Gourault, ministre délégué à l’Intérieur, n’a-t-elle pas lancé à l’Assemblée nationale le 19 avril 2018 : « Obliger un ministre à répondre ? […] Ce sont des méthodes autoritaires qui n’ont pas leur place dans une démocratie ! » ?
Ce projet de 23e réforme de la constitution du 4 octobre 1958 prouve s’il en était besoin que nos institutions sont plus résilientes que stables. Les règles changent tous les deux ans et demi. Surtout, il interroge le sens du partage de l’initiative des lois entre l’exécutif et le législatif. Les parlementaires auront encore loisir de déposer des propositions de loi et de rédiger des amendements, certes, mais sous condition de majorité, ou d’opposition allégée, dans une précarité plus grande, avec un enracinement moindre. Autant dire qu’on en fait des greffiers.
Or toutes les chambres d’enregistrement et tous les régimes d’assemblée du monde ne sauraient faire douter des apports d’assemblées rénovées en cas de restauration monarchique, en application d’un principe fécond de subsidiarité. L’une – élue au suffrage universel élargi, mais rejetant toute appartenance partisane – fournirait au souverain une expertise professionnelle, économique, financière et légistique. Elle exercerait des pouvoirs d’amendement et de discussion renforcés. L’autre réunirait les gouverneurs élus au suffrage indirect à la tête de « pays » ou cercles issus de ces intercommunalités qui nourrissent l’espoir de pérenniser les identités locales et d’administrer les territoires au plus près (et au plus juste). Alors, en fermant et pérennisant en haut (par la restauration monarchique), on pourrait ouvrir et expérimenter en bas : par l’introduction d’un référendum d’initiative législative, par la tenue de consultations locales revêtues de la légalité constitutionnelle et emportant des effets pour la vie quotidienne ; sans parler des possibilités que nous offre la technologie civique…
"Emmanuel Macron a rejeté le « plan banlieue » proposé par Jean-Louis Borloo. On l’en féliciterait s’il n’avait assorti son refus de l’exécrable allégation révélatrice de ce que son cerveau est idéologiquement lavé par l’antiracisme, ce racisme en sens contraire selon notre expression. Rappelons qu’il a eu en effet usé de l’argument selon lequel un rapport sur les banlieues qui serait le sien et celui de Borloo serait voué à l’échec du fait de leur appartenance sexuelle et raciale. Lisons, et pesons bien ces mots : « Deux mâles blancs qui ne vivent pas dans les banlieues se remettent un rapport sur les banlieues : ça ne marche plus comme ça ».
Passons sur la construction un peu chaotique du propos. Ce qui est d’abord consternant, c’est que Macron ne parle pas sur le fond autrement que madame Anne Lauvergeon, alors présidente d’Areva, émettant lors d’un colloque à Deauville en 2009 réservé aux femmes dirigeantes, les mots que voici exactement retransmis : « À compétence égale, eh bien, désolée, on choisira euh ! la femme, ou on choisira la personne venant euh ! de… ben autre chose que le mâle blanc pour être claire ». Dans cette brillante profession de foi féministe et anti-blanche, Dame Lauvergeon ne s’aperçut même pas de son humour involontaire dans l’insistance de son propos : « pour être claire ». Certains émirent qu’elle se sentait peut-être un peu noire après trop bu, et qu’il y avait quelque contradiction à vouloir être claire juste après avoir prôné la discrimination contre les « mâles blancs ». Quoi qu’il en fut, le propos était objectivement raciste et motivait une plainte de l’AGRIF, certes retenue à l’instruction mais que le tribunal ne condamna hélas pas. On a vu depuis que la compétence de madame Lauvergeon à la tête d’Areva pouvait être très discutable. Mais ce qui ne l’était pas pour elle, c’était son principe de féminocratie et son étrange aversion pour le recrutement de « mâles blancs », nonobstant sa vie familiale. Je lui attribuai alors ironiquement, avec une légère modification, la devise de l’ordre le plus prestigieux de la Cour d’Angleterre : « Honi soit qui mâle y pense… ». À noter qu’à la date de sa création, la langue de la cour était alors le français et que « Honi » s’écrivait en effet avec un seul « n ».
« Honi soit qui mal y pense » n’est hélas pas adéquat avec ce que l’on peut penser du propos macronien. Car on ne peut qu’en penser beaucoup de mal. Propos révélant en effet que pour Macron il ne faut donc être ni mâle ni blanc pour s’occuper de nos banlieues. Houria Bouteldja a dû frémir d’aise en entendant cette réflexion du président de la République en totale conformité avec le concept de « racisation » qu’elle introduit toujours plus dans le débat politico-social ne dissimulant même plus son racisme anti-blanc islamo-gauchiste. Et c’est « en même temps », comme il dirait, que monsieur Macron prétend combattre le communautarisme ! Si intelligent soit-il sur d’autres plans, notre chef de l’État est hélas lui aussi gangréné par l’idéologie totalitaire de l’antiracisme, ce racisme en sens contraire."
Laurent Obertone diffuse cet avertissement d'un membre du GIGN :
« Pendant que les mass médias nous inondent de mariage en Angleterre et de festival de Cannes, bon nombre d'événements classés "faits divers", violences inédites sur le territoire national, se mettent en place :
Marseille "busserine" avec des groupes armés et des techniques para-militaires parfaitement rodées, un procureur satisfait du dispositif policier et qu'il n'y ait pas eu de blessés, de nombreuses attaques de policiers en civils par des groupes de jeunes (Grenoble, Courcouronne...), violences par 200 personnes à Lyon la Duchère, un homme a Pau battu à mort par des ados, appel au djihad en France par des imams dans des mosquées françaises mais aussi les suicides à répétition des policiers et gendarmes abandonnés par la Justice et rabaissés par la hiérarchie, avec un projet de CDD à venir pour les forces de l'ordre alors que la formation est déjà un réel problème.
Bon nombres d'autres "signaux faibles", comme aiment les appeler les politiques, passent inaperçus.
Dans les rangs de mes camarades de l’unité d’assaut du GIGN, actifs et connectés aux unités de renseignement, tous ces signaux confirment qu'un scénario de guerilla se met en place dans un mutisme ahurissant.Notre message est simple : préparez-vous.»
Alexandre Gabriac, fondateur des Jeunesses Nationalistes, ancien conseiller régional, aujourd’hui secrétaire national aux fédérations de Civitas, a besoin de votre aide !
Notre ami et camarade Alexandre Gabriac toujours dans la tourmente judiciaire…
Condamné en première instance puis en appel à 2 mois de prison ferme et 4000€ d’amende pour avoir, d’après leur justice, organisé une manifestation interdite contre le racisme anti-blanc, son affaire a été examinée à l’audience criminelle de la cour de Cassation le 9 mai dernier. La décision sera rendue le 20 juin.
Par ailleurs, il passera devant la 12ème chambre correctionnelle du TGI de Lyon le 4 juin 2018, étant accusé de « reconstitution de ligue dissoute » (en l’espèce les Jeunesses Nationalistes), un chef d’accusation qui lui fait encourir une peine de 7 ans de prison ferme, la perte de ses droits civiques et la somme mirobolante de 45’000€ d’amende. A noter, ce chef d’accusation est placé dans la partie législative : « Crimes et délits contre la nation, l’Etat et la paix publique » du livre IV du code pénal. Tout un symbole d’inversion accusatoire.
Au-delà des condamnations, toutes ces affaires engendrent des frais de plus en plus conséquents pour ce jeune père de famille, à force de différentes pertes d’emplois, de déplacements, d’honoraires d’avocats spécialistes…
Nous faisons donc appel à votre solidarité et votre générosité afin d’aider notre ami, et lui permettre la continuation de son combat pour léguer à nos enfants un avenir français.
Voici la définition d’une fausse information adopté par l’Assemblée Nationale lundi dernier : « Art. L. 163-1 A. – Toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable constitue une fausse information. » (source)
Avec une définition aussi large de la fausse information, les députés placent de facto le pouvoir censorial entre les mains du pouvoir législatif. Les décisions successives de juges partiaux restreindront petit à petit la liberté des journalistes d’investigations, et des médias alternatifs. N’oublions pas que Médiapart était attaqué sur le manque de preuves dans l’affaire Cahuzac…
Quant aux sites de la « réinfosphère », il suffira d’attaquer en justice régulièrement les responsables de la publication pour générer des frais important de défense, et ainsi forcer les sites à fermer boutique… Cette loi est probablement une des plus pernicieuse jamais voté en France.
L’originalité du plan banlieue d’Emmanuel Macron est que ce n’est pas un plan banlieue quoiqu’il en ait toutes les caractéristiques, mais il lui fallait faire dans l’original ; il a donc expliqué qu’il ne s’agissait que d’un ensemble de mesures cohérentes tourné vers l’avenir, ce qui pourrait être la définition d’un plan. Mais, il n’y croit plus pour la banlieue « parce que cette stratégie est aussi âgée que moi », a-t-il dit, ce qui a donné un coup de vieux à Borloo. Le chef de l’Etat a donc tenu un long discours de près de deux heures à l’intention des habitants des quartiers qui « ne croient plus dans les grands discours. » Il a ajouté cette étonnante précision : « ça n’aurait aucun sens que deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s’échangent un rapport. Ça ne marche plus comme ça. » S’il avait parlé de « deux femelles noires », on aurait vu le ban et l’arrière-ban des organisations antiracistes et féministes monter au créneau, mais là, les « deux mâles blancs » évoqués de façon péjorative n’émeuvent personne…
Ce qui différencie le non-plan Macron des plans antérieurs est qu’il n’en détaille pas le coût, ce qui est prudence au moment où il laisse filer les dépenses publiques sous le regard inquiet de Bruxelles. Mais le reste y est ! Et notamment la « discrimination positive » qui incite – avant d’obliger – les entreprises à privilégier l’embauche des jeunes des « quartiers », lesquelles entreprises étant en même temps systématiquement soupçonnées de discrimination raciale et que l’on va piéger par le « testing », vieille ficelle de SOS Racisme pour hurler à la discrimination lorsque la candidature d’un « jeune » des banlieues au CV trop léger n’est pas retenue. Alors que le non-plan Macron vise à en finir avec « l’assignation à résidence » des habitants des « quartiers populaires », il l’accentue et l’officialise en leur offrant un statut privilégié. Lequel se retournera contre eux, certains se demanderont toujours s’ils doivent leur emploi à leurs compétences individuelles ou à leur appartenance à une « zone prioritaire ». Les jeunes qui « galèrent » dans les banlieues non prioritaires n’auront droit à rien, ils n’avaient qu’à habiter ailleurs…
Le président a déploré l’antisémitisme renaissant sans le lier au fait que nombre de ces banlieues sont sous la coupe des islamistes qui, de fait, y font la loi. Après la parade provocatrice d’une bande de voyous arrosant un quartier de Marseille à la kalachnikov, le chef de l’Etat ne pouvait pas ne pas évoquer le trafic de drogue qui pourrit les cités. Mais ça pourra attendre encore un peu ! Il va y avoir un « un plan de mobilisation générale » mais pas avant le mois de juillet. Faut-il penser que, jusque-là, il n’y avait qu’un plan de mobilisation relative et que, grâce à l’épisode marseillais, elle est devenue générale ?
La seule vraie nouveauté qui aurait pu être positive, eût été la communication aux maires des fichés S de leur commune. Mais ce n’est pas le cas, contrairement à ce que l’on a dit un peu hâtivement. Il a, au contraire, déclaré qu’on ne « peut pas dévoiler » l’identité des fichés S, il s’est simplement engagé à instaurer un « dialogue systématique » entre les maires et les préfets sur les « personnes identifiées comme les plus à risques ». Encore un effort, Monsieur le président !
Si l’unanimisme médiatique français est sidérant, il existe heureusement quelques exceptions. Ici, nous avons Jean-Pïerre Pernault, pointé du doigt par soupçon que le présentateur préféré des François puisse voter à la droite d’Emmanuel Macron. En Allemagne, Eva Herman a été pendant plusieurs années une présentatrice en vue. Jusqu’à ce qu’elle décide, en 2007, de défendre une vision de la famille qui n’était pas sans rappeler celle de l’Allemagne de l’entre-deux guerres. Aujourd’hui, libérée de ses obligations, elle n’hésite pas à prendre la parole. Ce témoignage, traduit depuis l’Allemand, est donc intéressant pour ce qu’il est : une ancienne présentatrice de JT dévoilant l’envers du décor médiatique allemand. Le plus intéressant dans ce témoignage, c’est qu’elle explique qu’il n’existe pas de grand complot. Les journalistes allemands pensent et agissent en toute liberté. Polémia
Eva Herman, 60 ans, ancienne présentatrice du journal TV de la chaine allemande ARD nous explique très clairement et très précisément comment un débat de télévision est organisé en Allemagne. Ces réalités sont évidemment transposables en France….. Le 9 octobre 2007 a eu lieu l’un des plus grands scandales médiatiques en Allemagne: la présentatrice et speakerine du journal télévisé d’ARD de l’époque, Eva Herman, a été expulsée en direct de l’émission ZDF par Johannes B. Kerner. Que s’était-il passé? Selon Herman rien d’autre que le fait qu’elle avait exprimé publiquement son opinion. Eva Herman a dit littéralement: « L’idéal pour les bébés, c’est qu’ils soient auprès de leur maman et non pas, comme le dicte le dogme politique, séparés très tôt et gardés dans des crèches par de quelconques personnes étrangères. » Cet incident est devenu l’un des symboles les plus importants de la liberté d’expression mourante en Allemagne. Après ce cas, beaucoup de gens se sont demandé ce qui est délibérément planifié à l’avance dans les débats télévisés allemands et ce qui arrive encore par hasard. Eva Herman en parle dans l’article suivant. Elle permet au spectateur de jeter un regard dans les coulisses de la télévision. Et elle fournit des réponses convaincantes à des questions controversées sur les chauffeurs de salle – c’est-à-dire des personnes qui applaudissent et que le public imite – rémunérés ou non, sur les manipulations dans les coulisses, sur les centres de formation politique pour les présentateurs ou sur les «plans secrets concernant des débats télévisés».
Bonjour mesdames et messieurs. Il y a actuellement beaucoup de discussions sur les plans secrets concernant les débats télévisés en langue allemande. Sur les chauffeurs de salle payés, sur la manipulation dans les coulisses. Les présentateurs des chaînes allemandes ARD, ZDF, RTL, LTV ou SAT 1 ont-ils subi un lavage de cerveau ? Sont-ils inscrits dans des centres de formation secrets où ils sont formés conformément au système ? Ces choses ou d’autres choses semblables sont discutées sans cesse sur toutes sortes de blogs et de canaux. Le public du studio a-t-il aussi été spécialement préparé, irradié d’une certaine manière ? Ou pourquoi les gens applaudissent-ils dans les moments les plus improbables ? Quelle est la part de vérité dans de telles spéculations?
Donc, pour commencer de manière générale : Croyez-vous vraiment qu’à l’époque des fake news et de la terreur psychologique, à l’époque où la loi sur le contrôle des réseaux sociaux et d’autres interdictions de pensée sont décidées par les plus hautes instances gouvernementales, croyez-vous que dans les plus importantes institutions porteuses ou donneuses d’opinion la moindre chose serait encore laissée au hasard ? Je ne pense pas que ce soit le cas.
Nous allons faire la lumière là-dessus. J’ai moi-même présenté une émission-débat pendant dix ans et j’ai également été impliquée dans le travail éditorial pendant dix ans. Ainsi les processus internes et les objectifs des programmes de la télévision publique ne me sont pas vraiment étrangers. J’ai eu en plus la possibilité de faire des expériences mémorables de l’autre côté – c’est-à-dire… j’ai participé en de nombreuses occasions à des tables rondes et j’ai en outre parfois donné ma propre opinion, qui était quelquefois politiquement incorrecte, alors je peux probablement vous donner des indices.
De manière générale, les innombrables émissions de télévision n’ont, dans la plupart des cas, oui dans la plupart des cas, qu’un seul objectif : audimat, audimat, audimat. Pour y parvenir, il faut d’abord si possible faire suffisamment de bruit, il faut de temps en temps provoquer «par hasard» des scandales pendant l’émission en cours. Quiconque participe aux débats en tant qu’invité le sait. La plupart d’entre eux en tiennent compte, surtout s’ils sont politiciens de profession.
Mais parfois, il y a aussi des gens tout à fait normaux qui espèrent que leurs déclarations lors d’une telle émission pourraient apporter un changement bénéfique à leur pays. Appelons-les les penseurs non conventionnels, les alternatifs. Il ne s’agit pas forcément d’un parti politique. En règle générale, ces personnes se caractérisent par le non-respect du politiquement correct ordonné et préconçu, qui est inscrit dans le traité national sur la radiodiffusion et doit donc également être observé dans les débats. D’ailleurs, grâce à la légendaire émission de ZDF avec Johannes B. Kerner il y a exactement dix ans, j’en ai appris beaucoup plus. On n’arrête jamais d’apprendre.
Alors, que se passe-t-il exactement dans une émission de télévision ? Différentes personnes sont invitées et il y a généralement un, parfois plusieurs présentateurs. Aujourd’hui dans la plupart des cas, il y a aussi dans le studio un public, qui est souvent payé pour rester sur des chaises inconfortables. Pour cela il y a des entreprises, qui s’appellent agences de casting. Les critères de sélection du public dépendent du type et du contenu de l’émission. Bien sûr ce ne sont pas les mêmes personnes dans les émissions de potins de l’après-midi, que le soir chez Maybrit Illner ou Anne Will. Ces personnes sont souvent transportées en autobus. On les conduit au studio et on leur donne des instructions. A savoir : comment applaudir, et à quels moments – mais j’y reviendrai dans un instant. Tant qu’il ne s’agit que d’escarmouches innocentes pour le divertissement, tout cela n’est pas bien grave.
Néanmoins là aussi, pour les présentateurs il est recommandé d’être prudent pour sauver sa peau. Parce qu’il arrive même que des acteurs ou des chanteurs présentent leur propre opinion, même politique et ne sont pas d’accord avec ce qui se passe dans le pays, sous l’influence d’un parti ou autre. Dans ce cas il est important de nettoyer rapidement les choses, de distraire avec une petite blague ou d’introduire sans retard dans la conversation d’autres participants peu méfiants avec des questions inoffensives.
Mais lorsqu’il s’agit d’émissions traitant principalement de sujets tels que la politique, les finances, l’économie, les affaires sociales et les affaires familiales, les choses se présentent tout à fait différemment. En période d’élections au Landtag ou même d’élections au Bundestag, ça devient vraiment sérieux. Bien sûr, il y a généralement un objectif souhaité de la part de la rédaction en chef, que le présentateur doit connaître exactement et qui – aujourd’hui, ce n’est plus une surprise – devrait souvent coïncider avec la politique du gouvernement.
Par exemple : En ce qui concerne la politique dite des réfugiés, il va de soi qu’à la fin de l’émission il ne faut pas que tous les invités soient d’accord sur le fait que des millions de migrants nuisent à notre culture occidentale et que nous ne pouvons plus vivre en sécurité comme avant, ou que l’Allemagne est en train d’être islamisée ou quelque chose de ce genre. Cela ne serait évidemment pas conforme à la politique du gouvernement d’immigration inconditionnelle. À la fin de l’émission, tous les invités ne devraient pas dire à l’unisson, par exemple, que l’introduction de l’euro a été une erreur ou que la chancelière Merkel doit partir. C’est exactement le contraire qui doit se passer. Il faut convenir qu’à part quelques petits problèmes, tout va bien dans le pays. Et que nous n’avons jamais eu une aussi belle vie qu’aujourd’hui et que nous arrivons à tout faire, bien sûr.
Peut-être qu’il n’y aura donc qu’un seul invité dans la ronde qui sera d’un avis différent, notre penseur non conventionnel du groupe. Celui qui a le droit d’exprimer ses pensées critiques sur le gouvernement dans un débat télévisé, mais seulement dans une certaine mesure, bien sûr. Il ne doit pas trop parler, pas trop souvent et certainement pas trop longtemps. Et il y a un bon moyen d’éviter cela : on l’interrompt au milieu d’une phrase et ce, de façon récurrente.
Il va sans dire que le présentateur ne peut pas toujours le faire seul. Ainsi, lors de la sélection des autres invités, on accorde une attention particulière à ceux qui seront choisis. Par conviction profonde, ces gens donneront alors tout ce qu’on attend d’eux. Ils se révèlent être des agents d’exécution reconnaissants. Après tout, ils veulent être invités de nouveau pour d’autres débats télévisés. Pas besoin de faire un arrangement avec eux, ils font d’eux-mêmes ce qu’on attend d’eux.Quiconque travaille de manière fiable sera toujours là. Leurs visages nous sont bien connus en Allemagne. Pendant la journée souvent au Parlement, le soir très souvent dans le studio.
Maintenant, bien sûr, c’est également un fait que le présentateur ou la présentatrice est généralement informé à l’avance par les rédacteurs en chef lors des réunions dites éditoriales. Et ce, à propos de ce qui doit sortir à la fin. Parfois, il s’agit aussi, collectivement, de faire plonger le penseur non conventionnel et de le descendre jusqu’à ce qu’il ne puisse plus respirer. Il est même arrivé que la majorité politiquement correcte des invités du débat télévisé soit explicitement informée à l’avance pour que l’objectif éditorial souhaité puisse être atteint. Mais pas le penseur non conventionnel. Une sorte d’indignation permanente caractérise les invités du débat télévisé, qui peut aller jusqu’à l’augmentation de la fréquence cardiaque simulée. Le penseur non conventionnel isolé peut dire ce qu’il veut; à la fin, même si c’est juste et raisonnable, il sera inévitablement et impitoyablement massacré.
Soit dit en passant, il y a des termes déclencheurs qui ne devraient jamais, vraiment jamais, jamais être utilisés dans un débat télévisé public. Par exemple «mis au pas» ou «mère». Bien sûr, le téléspectateur à la maison remarque que quelque chose ne va pas. Secouant la tête, il se demande ce que c’est que ce cirque et se met en colère parce que les téléspectateurs ne sont pas du tout aussi stupides que les rédacteurs et les présentateurs le pensent. Mais la populace du studio ne remarque pas qu’il y a des problèmes. La plupart d’entre eux ont tout oublié dans leur état d’ivresse. Ils s’avèrent être de parfaits agents d’exécution.
Maintenant, vous devez également savoir que les différents acteurs ont une oreillette pendant un débat télévisé et sont connectés à la rédaction. La rédaction, c’est-à-dire les rédacteurs qui sont assis dans la direction, juste derrière le mur du studio. Ils surveillent méticuleusement le processus, pour intervenir naturellement si quelque chose ne fonctionne pas comme ils le souhaitent. D’une part, le présentateur a généralement une oreillette. Si, du point de vue de la rédaction, il pose les mauvaises questions, les bonnes questions lui sont chuchotées d’une manière amicale et emphatique. On lui rappelle aussi rapidement s’il a oublié de poser des questions importantes ou s’il a peut-être envie de les oublier. Alors ça, c’est vraiment pas possible ! Soudain, les opinions personnelles du soi-disant invité ne sont pas souhaitées.
Cependant, si les rédacteurs eux-mêmes planifient une nouvelle stratégie pendant l’émission en cours et renversent l’ancienne, on parle bien sûr au présentateur à travers l’oreillette, sans même que le téléspectateur n’en ait le moindre soupçon – il ne devrait d’ailleurs pas avoir de soupçon ! Parfois, néanmoins, vous pouvez le voir à l’écran. Lorsque le présentateur hoche la tête alors qu’il n’y a pas de raison de hocher la tête, c’est que la connexion invisible est établie.
Cependant, ça devient un problème si la stratégie est changée pendant l’émission et que les invités du débat télévisé, qui ont été initiés à un processus prédéterminé, n’en remarquent rien parce qu’ils n’entendent pas ce qui arrive à l’oreillette du présentateur.
Prenons le cas fictif, c’est-à-dire un schéma de pensée – un invité, penseur non conventionnel, ne doit pas seulement être massacré lors du débat télévisé, mais aussi jeté hors du studio. C’est un vrai scandale. Il est planifié à l’avance – notre schéma de pensée. Tous les invités du débat télévisé sont au courant de cela, le présentateur bien sûr aussi, la rédaction aussi, le directeur aussi, le régisseur aussi, seul le penseur non conventionnel ne soupçonne rien. Pendant l’émission en direct, les rédacteurs en chef, derrière le mur se rendent compte à un moment qu’il faut continuer à massacrer le penseur non conventionnel, mais sans le jeter dehors. Parce qu’on ne pourrait pas expliquer cela au spectateur, qui n’est pas si stupide après tout, et parce que le penseur non conventionnel exprime en fait des points de vue assez sains.
Cependant, les invités de l’émission insistent maintenant pour qu’il soit expulsé ! Ils continuent à harceler le présentateur, qui ne peut pas leur dire que la stratégie vient d’être à nouveau modifiée. Ils peuvent même dire des choses étranges au présentateur pendant l’émission, comme par exemple: Quand est-ce qu’on va faire ce qu’on avait décidé? Heureusement, ça n’est jamais arrivé avant, n’est-ce pas?
Revenons à la question de départ! Comment se fait-il que le public du studio commence à applaudir aux moments les plus impossibles, parfois bêtes? A cause de la personne qui déclenche les applaudissements, on l’appelle aussi le chauffeur de salle. Il est responsable de l’ambiance dans tout le studio. De nos jours, la plupart des chauffeurs de salle ont aussi l’oreillette, c’est le rédacteur derrière le mur de carton qui communique avec eux pendant l’émission. C’est important, bien qu’un peu unilatéral, parce que le chauffeur de salle ne peut pas répondre, tout comme le présentateur ne peut rien dire sur les instructions pendant l’émission. Il doit faire ce qu’on lui dit sinon il aura un problème après l’émission.
Mais le chauffeur de salle, qui avant chaque émission s’entraîne à applaudir avec le public, est presque aussi important que le présentateur. Dès qu’il frappe des mains – c’est comme ça que ça se fait – le public parfois payé commence à applaudir ! Ainsi, si un invité de débat TV exprime quelque chose qui n’a pas de sens, mais qui se rapproche de l’objectif éditorial du programme, le public sera de bonne humeur. Le rédacteur chuchote au chauffeur de salle en quelques secondes : «Applaudissements» et c’est là que ça commence. Heureusement, la personne qui déclenche les applaudissements s’était aussi entraînée avant avec le public à taper des pieds ou à crier, s’ils entendaient des paroles particulièrement agréables. Il réagit rapidement et le public le sait et il le suit. N’est-ce pas fantastique, un système génial… quand on est assis sur la bonne chaise, bien sûr !
Mais c’est stupide quand le public du studio commence à penser par lui-même, alors on applaudit aussi à des moments qui ne sont pas dirigés par le chauffeur de salle. De cette façon, des situations parfois vraiment paradoxales surgissent et la tromperie devient rapidement visible dès que les téléspectateurs, c’est-à-dire vous à la maison, vous observez de plus près et vous réfléchissez un peu. Eh bien, c’est comme ça que ça marche dans les émissions, un monde vraiment très particulier. Vraiment, éblouissant, fort et coloré.
Oh oui, il y avait encore la question de savoir si les présentateurs avaient subi un lavage de cerveau ou s’ils devaient suivre une formation secrète régulière ? Je ne pense pas qu’on puisse dire ça ; non, non, je ne voudrais pas du tout dire cela. En fait, c’est bien pire : aucune chaîne qui emploie des présentateurs très bien payés n’a besoin d’un plan secret aujourd’hui, parce que ces gens fonctionnent de leur propre chef ! Tout fonctionne automatiquement pour le système.
Les esprits de la plupart des présentateurs, des journalistes, des correspondants ou autres, sont aujourd’hui politiquement corrects, fortement développés de telle sorte qu’ils croient tout ce que le système leur donne et ce qu’ils disent d’eux-mêmes.
Il s’agit, par exemple, des histoires du méchant Russe, du dangereux Assad, de la politique géniale de Mme Merkel en matière de réfugiés ou de la thèse abrupte de George W. Bush sur les attentats du 11 septembre. Ils ont intériorisé tout cela de telle sorte qu’ils y croient fermement eux-mêmes. Honnêtement, ils pensent que tout est vrai et juste, et c’est bien sûr l’exigence de base pour ces emplois bien payés ! Ces gens qui ont le micro dans leurs mains pour traîner dans la boue devant les caméras des gens qui ne pensent pas pareil, pour les massacrer devant le public, ils n’ont pas besoin d’un plan secret: ils sont le plan secret! … si vous voulez utiliser ce vocabulaire et très peu de gens le connaissent. Terriblement triste, en fait, n’est-ce pas ? Constamment disposés à l’indignation, ces gens connaissent tous les déclencheurs qui doivent tomber dans une émission de télévision pour clouer au mur l’autre personne politiquement correcte. J’avais déjà mentionné quelques termes déclencheurs : «mère» ou «histoire allemande».
L’histoire allemande ? Impossible, impossible ! Les présentateurs, les journalistes, s’y tiennent, après tout, ils veulent s’asseoir devant l’auge et manger.Qui mordrait la main qui le nourrit ?D’ailleurs, personne n’est obligé de faire ce qu’on attend de lui, parce que chaque employé de ce système a la liberté de prendre la porte de sortie à tout moment quand il ne peut plus dormir la nuit ou quand se regarder dans le miroir le matin devient un calvaire. Tous ces gens glamour et entraînés travaillent seuls, sans plan secret. J’ai personnellement eu affaire à un grand nombre d’entre eux, certains d’entre eux, que je rencontre encore aujourd’hui, par hasard. Presque tous présentent leur show politiquement correct avec une expression significative, tout à fait volontiers aussi en privé. On peut difficilement avoir avec eux des conversations critiques qui peuvent stimuler leur esprit de l’intérieur, ils se ferment ! Ils construisent des murs, ils se sont habitués à tout cela depuis longtemps, car c’est ça qui assure leur pain quotidien et celui de leur famille. Toute autre chose serait beaucoup trop dangereuse, surtout par les temps qui courent ! Amusez-vous bien au prochain débat télévisé. Voyons combien de temps ça va durer.
Communément, l’expression « plan banlieue » évoque un énième plan d’aides aux quartiers immigrés, synonyme de milliards dépensés en pure perte pour acheter une hypothétique paix sociale. L’objectif affiché : « intégrer » ces quartiers au reste de la société française. Pourtant, le vrai « plan banlieue », celui palpable, concret, tangible, désigne un mécanisme inverse, un phénomène d’ampleur qui ravage nombre de nos villes et de nos villages. Le véritable « plan banlieue », qui s’étend actuellement partout en France, ce n’est pas la politique de la ville qui s’applique à la banlieue, mais la « politique » de la banlieue qui s’applique dans nos villes.
Pour tâcher d’être plus clair, voici comment se déroule un vrai « plan banlieue », dans la vraie vie. Prenons un exemple très concret, celle d’une petite ville de la « France périphérique » de 7000 habitants, appartenant pour la plupart à la petite classe moyenne blanche rurale ou semi-urbaine. Un centre-ville jusque-là agréable avec quelques commerces. Mais aussi un « quartier sensible » dont les habitants sont très majoritairement issus de l’immigration maghrébine et africaine.
Première étape du vrai « plan banlieue » : des habitants de la cité commencent doucement à fréquenter le centre-ville. Ils investissent notamment les bistrots, et surtout leurs terrasses. Une fois installés (face à la rue, si possible), ils commandent un café. Le fameux « café en terrasse » : combien de patrons n’en servent plus ou appliquent des tarifs prohibitifs afin de prévenir ce type de phénomène dans leur établissement ? Car une fois leur terrasse investie par cette nouvelle clientèle, les passants ne s’arrêtent plus, les habitués viennent de moins en moins : pour le bistrot, c’est fini. Les nouveaux « clients » se montrent, sont bruyants, fixent les badauds. Ils occupent et imprègnent les lieux.
Deuxième étape du vrai « plan banlieue » : les habitants de la ville commencent discrètement à se plaindre du bruit, des incivilités, de l’insécurité. Des mobylettes qui tournent dans le centre-ville tard le soir. Des « petits groupes » qui investissent la place. Les discussions entre habitants du quartier évoquent ces cas d’un voisin qui s’est fait agresser, de cette jeune fille qui s’est faite insulter. On parle de ces regards insistants, pesants. Le centre-ville finit par être progressivement déserté.
Troisième étape du vrai « plan banlieue » : le taux de fréquentation du centre-ville chute, le prix de l’immobilier s’écroule, les commerces mettent la clé sous la porte. Le taux de vacance commerciale explose. Un kebab ouvre. Puis un deuxième. L’occupation du quartier devient totale : ils sont désormais chez eux, chez vous. Le « plan banlieue » est terminé. La ville ne s’en remettra pas.
Ce modèle de « plan banlieue » s’applique silencieusement depuis 40 ans. Mais il n’a jamais aussi bien fonctionné puisqu’il touche aujourd’hui tous les types de villes, y compris celles de quelques milliers d’habitants situées dans la France périphérique, loin des banlieues des grandes agglomérations françaises.
Dans une interview pour le Figaro, Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies de l’Ifop, affirme ainsi qu’« on observe un phénomène de généralisation et de dissémination de ces problématiques sur l’ensemble du territoire national et plus seulement à la périphérie des métropoles ou dans le fameux « 9-3 »(…). Il n’existe plus une préfecture ou sous-préfecture française qui n’ait pas son quartier « chaud ». Et le phénomène s’étend à des territoires encore plus petits. Ainsi à Trèbes, village de 5600 habitants, on compte aussi une zone « sensible », le quartier de l’Aiguille. Derrière le discours officiel de la « petite ville de province où tout le monde se connaît » se cache une autre réalité : Marine Le Pen y a fait 48 % au second tour de la présidentielle ».
Le vrai « plan banlieue » n’est pas un plan concerté. Il n’est que la conséquence pratique de l’immigration massive (la force du nombre) couplé avec l’esprit de revanche et sa logique tacite de conquête. Il se construit autour d’un rapport de force implicite mais permanent, décrit sans détour par le géographe Christophe Guilluy dans son livre La France périphérique : « Ces terres de contacts sont aussi celles du séparatisme et d’une « lutte » non dite pour le territoire, et notamment des lieux symboliques que représentent par exemple le centre-ville ou la place du village. Qui baisse les yeux ? Qui prend le pouvoir symbolique, celui de la rue ? ». Le vrai « plan banlieue » se nourrit de la lâcheté de nos gouvernants (des ministres aux maires), mais aussi, chacun doit l’admettre, de nos petits renoncements du quotidien. Pour l’instant, les villes, les villages et les quartiers encore préservés du « plan banlieue » sont ceux où les « terres de contacts » dont parle Christophe Guilluy parviennent encore à être évitées. Jusqu’à quand ?
Le terme « jeûne » n’est pas forcément adapté pour désigner les pratiques islamiques du ramadan… qu’on ne peut plus rater en France.
Certes, le fait de ne pas avoir le droit de boire de l’eau pendant tout le jour est dur, voire inhumain quand il fait chaud (et cela interroge sur la religion qui impose de tels préceptes).
Pour le reste, certains parlent du « mois de la nourriture » !
En Algérie, en 2010, le nombre de personnes admises aux services des urgences médicales après l’Iftar (repas de rupture du « jeûne ») durant les 10 premiers jours du « mois sacré » avoisinait les 10 000. « La quasi-totalité des cas personnes souffrant de troubles digestifs, d’hypertension et de troubles de diabète ont été enregistrés au niveau des hôpitaux du nord du pays », a indiqué à Echorouk le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Mustapha Khiati.
Au Qatar, dès le soir du premier jour du ramadan, les hôpitaux ont reçu en 2013 des dizaines de patients souffrant de douleurs. Douleurs non pas dues un manque de nourriture ou d’eau, mais à l’inverse dues à un excès.
En effet, les patients, qui se sont suralimentés au cours de l’iftar, se sont plaints principalement de brûlures d’estomac, et de vomissements répétés. Tout au long du ramadan, les hôpitaux qataris reçoivent régulièrement des patients ayant trop mangé. En 2015, une centaine de personnes ont été admises au service des urgences au cours de la première nuit du ramadan.
Le ramadan est aussi l’occasion d’un formidable gaspillage de nourriture :
« Les musulmans jettent plus de 40 % des plats préparés chaque jour pendant le Ramadan. » C’est le constatd’une étude réalisée par Mohammed Aman, un écologiste du Bahreïn spécialiste de l’environnement et des déchets. « Les gens ont tendance à multiplier par trois la quantité de nourriture qu’ils consomment durant l’Iftar », ajoute-t-il.
Par ailleurs, en Algérie, femmes et enfants battus au sein du foyer durant le ramadan : +120% ; rixes et disputes causant des blessures : +400% ; voies de fait, agressions : +320% ; vols de voitures, escroqueries, faux et usage de faux : +180% ; rendements dans les entreprises : -62% ; nombre de sinistres : +410% ; nombre de blessés : +214% ; nombre de décès : +80%. Ces chiffres ne sont pas le fait d’islamophobes rabiques, mais résultent d’une enquête menée par l’institut algérien Abassa, dans 24 régions administratives d’Algérie, auprès d’un échantillon représentatif de 3.004 individus. L’objectif de cet institut était d’identifier et de quantifier les principales conduites sociales individuelles et collectives durant le mois du Ramadan. On voit les résultats… Depuis, l’Institut Abassa a été démantelé par les autorités algériennes. http://www.contre-info.com/face-cachee-du-ramadan-faux-jeune-business-orgies-de-nourriture-indigestions-massives-gaspillage-degats-sociaux#more-45206