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anti-national - Page 646

  • Mayotte : l’immobilité du gouvernement devant la submersion migratoire, par Anne Isabeth

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    9148-20180707.jpgLes débats et prises de bec pour déterminer qui devait accueillir, ou pas, les migrants embarqués sur l’Aquarius ou le Lifeline ont fait oublier la situation dramatique qui est celle de notre 101e département français depuis 2009, Mayotte. Mansour Kamardine, député Les Républicains tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme.

    « A Mayotte, c’est un “Aquarius” qui arrive par semaine. En 4 mois et en toute impunité, 12 000 clandestins sont arrivés sur l’île, ce qui représente une croissance démographique record de + 4,7 %. Rapporté à la population, c’est comme si la métropole avait accueilli plus de 3 millions de clandestins en 4 mois ! Voilà ce que nous vivons à Mayotte ! Quel territoire de la République supporterait une telle pression migratoire ? », s’est alarmé le 4 juillet le député, dans un communiqué.

    Il faut dire que rien n’est fait pour aider, sur place, les autorités à refouler ce flot de clandestins qui submergent littéralement l’île. L’horizon est pour le moins obscur puisque les autorités comoriennes ont décrété, en mars dernier, qu’elles ne voulaient pas admettre leurs ressortissants sur le territoire, car les Comoriens seraient chez eux à Mayotte ! Cette prise de position, pour le moins ahurissante, ne risque pas d’être infléchie par la position de notre gouvernement qui réagit plus que mollement. Après avoir décidé, le 4 mai dernier – soit deux mois plus tard ! – que plus aucun visa pour l’espace Schengen ne serait délivré aux ressortissants comoriens, le gouvernement est revenu en partie sur sa décision en indiquant que cette mesure n’affecterait pas les étudiants en demande de visa.

    C’est donc un flot ininterrompu qui, depuis quatre mois, vient grossir le nombre des clandestins. Une situation qui ne semble pas émouvoir en métropole – Mayotte est loin des yeux et donc loin du cœur ? Le député LR ne mâche pas ses mots : « Dans les faits, derrière une façade de fermeté et de détermination, se cachent la mollesse, la faiblesse, la lâcheté et l’impuissance de nos dirigeants actuels à protéger le territoire national, à garantir le contrôle des frontières et à protéger nos compatriotes, en particulier les plus pauvres d’entre eux. » Et il conclut en prévenant : « J’en appelle au sursaut de conscience du gouvernement, avant qu’il ne soit trop tard, avant que les citoyens ne décident d’assurer leur sécurité par eux-mêmes à la frontière du territoire. »

    Anne Isabeth

    Article paru dans Présent daté du 5 juillet 2018

    https://fr.novopress.info/

  • 220 000 avortements par an, cela ne leur suffit pas

    6a00d83451619c69e2022ad39eb1d3200b-250wi.jpgLe Planning familial se plaint, dans Marie-Claire, que certains médecins osent refuser de pratiquer des avortements. Non, l'avortement ne sera jamais un acte anodin :

    "[...] Des médecins refusent de pratiquer des IVG, sans le dire directement mais en multipliant les rendez-vous ou les actes médicaux pourtant optionnels. Tout cela sans réorienter vers un.e professionnel.le compétent.e, comme la loi le prévoit. À force de ne pas répondre à la demande des femmes dans les temps, les délais sont parfois trop courts. Elles sont loin les années 70, pourtant aujourd’hui encore, des femmes se rendent aux Pays-Bas, en Angleterre ou en Espagne pour avorter. En cause : des délais d’attente trop longs, une découverte tardive de leur grossesse. Parfois encore elles ne peuvent pas avoir recours à l'interruption médicale de grossesse, ou subissent des violences conjugales à compter de l'annonce d’une grossesse pourtant désirée au départ.

    Les inégalités d’accès à l’avortement sont encore énormes en France : inégalités territoriales, inégalités sociales, inégalités économiques. Sur le numéro vert national géré par le Planning ou dans les lieux d’accueil, on entend encore trop de femmes nous raconter les questions intrusives ou jugeantes au moment de leur demande d’IVG : "Vous ne pouvez pas assurer cette grossesse ?" ; "Avez déjà fait une IVG ?" ; "Vous aviez une contraception ?"  Elles nous parlent trop souvent du soi-disant "petit coeur qui bat" qu’on leur fait écouter, sans leur demander leur avis, au moment d’une échographie. Il arrive aussi régulièrement que des structures refusent de prendre en charge des femmes sans papier ou étrangères, et qu’on leur demande de payer en amont l’IVG – pourtant, elle est considérée comme un "soin urgent".

    Nous recevons aussi des femmes à qui l’on a dit que l’IVG médicamenteuse ne fonctionnerait pas en raison de leur poids, ou qu’elles doivent revenir avec leur conjoint… Il s’agirait d’un choix à faire à deux ! Les jeunes filles mineures nous disent parfois que leur anonymat n’a pas pu être préservé car une facture est arrivée à la maison, ou que leur avortement avait été conditionné à la pause d’un implant pendant l’intervention.

    Pendant l’été, la continuité du service public n’est pas toujours assurée en raison du manque de professionnel.le.s. Cela amène des femmes sur certains territoires notamment en zones rurales, à parcourir de longues distances pour avorter. Dans le Loiret, des femmes devront aller avorter dans un autre département cet été. Un hôpital en Ardèche n’assure plus les IVG en ce moment même. Par mesure d’économies, la restructuration de services conduit à ce que des centres IVG dédiés, avec des professionnel.le.s. formé.e.s et volontaires pour accueillir les femmes dans de bonnes conditions, se voient obligés de se regrouper avec d’autres services (de chirurgie ou ambulatoires ou de maternités).

    D’autres freins à l’accès à l’IVG viennent des anti-choix : la première source d’information est Internet, et ceux-ci sont très présents pour délivrer de fausses informations, sous couvert de sites se faisant passer pour “officiels” : les femmes qui les ont eus au téléphone se disent choquées de leurs propos, et de leur manière de leur imposer de changer d’avis sur l’avortement. Il faut lutter tous les jours contre cette désinformation et mieux faire connaître les sites pro-choix, et s’appuyer sur le nouveau délit d’entrave à l’IVG étendu à Internet.

    L’avortement est un acte courant de la vie des femmes : une sur trois y aura recours au cours de sa vie. Alors oui, on a encore à se mobiliser en France pour que l’avortement devienne réellement un droit effectif pour toutes les femmes, quelle que soit leur situation sociale et économique, pour que l’avortement soit vraiment considéré comme une priorité de service public, au même titre que d’autres soins, pour que l’information soit accessible partout et facilement. Nous exigeons que le droit fragile des femmes à disposer de leur corps soit effectivement appliqué pour toutes."

    A côté de ce discours idéologique, il existe des témoignages poignants de femmes que l'on a forcé à avorter. Nombreuses. Pour celles-là, le Planning familial n'a que mépris.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La mosquée de Poitiers, financée par le Qatar, porte le nom arabe de la bataille de Poitiers

    6a00d83451619c69e2022ad37ed771200d-250wi.jpgC'est sur cette mosquée, encore en construction, que des membres de Génération Identitaire étaient monté.

    Dans une vidéo en arabe, sur la chaîne qatarie Al Rayyan, en 2015, Boubaker Al-Hadj Amor, figure de l’UOIF, révèle le vrai nom de la “Grande Mosquée de Poitiers” : Balat al-Chouhada... le nom islamique de la bataille de Poitiers en 732 !

    « Pourquoi avez-vous nommé cette mosquée “Pavé des Martyrs”? L’avez-vous appelé du nom de la bataille qui a eu lieu ici ? »

    « Oui, grâce à Dieu, cet endroit est sur la ligne principale passée par l’armée islamique. C’était une route pavée par les Romains, et l’armée islamique est passée par cette route. Alors, grâce à Dieu, cet endroit est à côté de la ligne principale. C’est pour cela qu’on l’a nommée “Mosquée Pavé des Martyrs” ».

    La « bataille du Pavé des Martyrs », comme la désignent les historiens arabes, ou bataille de Poitiers, a vu la victoire en 732 de Charles Martel sur l’armée d’Abd er-Rahman, signant la fin des incursions musulmanes au nord des Pyrénées, et préparant la Reconquista au sud.

    « Nous voulons que ce centre soit une mosquée et un centre de rayonnement culturel ». « Le but de ce centre est de créer les conditions d’une rencontre avec l’islam et parler de cette religion sainte et pour qu’il soit un centre de prédication. Inch’Allah. »

    L’imam de Poitiers admet aussi avoir bénéficié de fonds étrangers pour poursuivre la construction de la mosquée, interrompue plusieurs années durant en raison d’un manque de financement par les fidèles locaux.

    « Ce que nous avons construit, c’est grâce à Dieu et avec l’aide de l’organisation “Qatar Charity” ».

    La Qatar Charity a pour objectif de favoriser le prosélytisme religieux, notamment en Afrique, et soutient soutient dans le monde entier des projets de mosquées, d’écoles coraniques et d’instituts de mémorisation du Coran. Qatar Charity a été accusée par les Etats-Unis, Israel et plusieurs pays du Golfe de soutenir le terrorisme. Oussama Ben Laden a utilisé l’organisation pour financer les activités de sa nébuleuse Al-Qaida dans les années 90. Des groupes djihadistes au sein de l'opposition syrienne ont aussi bénéficié de son soutien.  

    L’imam de Poitiers évoque aussi soutien du maire PS :

    « Bien sûr, le maire, grâce à Dieu, est mon collègue à l’université. Il a encouragé la construction de ce centre, et nous avons pu, grâce à Dieu, obtenir la licence. Le problème est que la licence est de dix ans et a expiré en 2013. Mais, grâce à la relation de fraternité et d’amitié entre le maire et moi, il m’incite toujours à accélérer l’achèvement du projet. Que Dieu nous bénisse. Inch'Allah. »

    Son successeur socialiste Alain Claeys faisait lui partie des personnalités, qui ont soutenu l’imam et ses fidèles à la suite de l’occupation, en 2012, du chantier de la mosquée par des membres de Génération identitaire. 

    Boubaker El-Hadj Amor est le grand architecte du projet de la Grande mosquée, bâtie sur un terrain de 7 000 m2 et dotée d’une salle de prière pour 700 fidèles et d’un minaret haut de 22 mètres, pour un coût global de plus de 3 million d’euros. Cet ingénieur a mobilisé tous les réseaux de l’union islamiste, vitrine légale des Frères musulmans en France, pour participer à son financement. Son argument pour les convaincre :

    « J'ai fait valoir l'histoire de Poitiers. Un lieu de culte et de paix sur les ruines de la bataille de 732 : tout un symbole ».

    Mais ce sont les Identitaires qui sont condamnés par les collaborateurs de l'envahisseur.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le prétendu "complot de l'ultra droite" : les suspects remis en liberté

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    Le chef de file présumé d'un groupe d'"ultradroite", dont les autorités redoutaient "un passage à l'acte violent" contre des musulmans, a finalement été remis en liberté (sous contrôle judiciaire) tout comme un autre suspect. Une fois de plus, nous avons donc là une affaire qui accouche d'un pêt de lapin.

    Le "terrible groupe" intitulé "Action des forces opérationnelles" (AFO), dont personne dans notre milieu n'avait jamais entendu parler jusqu'aux arrestations ultra-médiatisées, il y a quelques jours, de ses membres présumés est donc hors d'état de nuire aux Système.  Ouf ! Les bobos peuvent partir en vacances tranquillisés...  

    En fait de "dangereux groupe terroriste", il s'agissait de neuf hommes et d'une femme, âgés de 32 à 69 ans, dispersés dans toute la France, auxquels on prêtait l'ambition de lutter les armes à la main contre l'islamisation de notre pays. Pour confirmer sa thèse, le Pouvoir s'appuyait sur quelques armes (anciennes pour la plupart) retrouvées, fort opportunément, chez quelques-uns des suspects. Rien que du classique... 

    Evidemment, après ces arrestations, des responsables religieux et associatifs musulmans en France avaient exprimé leur "profonde préoccupation".

    Il serait peut-être temps d'arrêter de délirer sur ces prétendus complots terroristes d'extrême droite. Chacun sait que la réalité est toute autre. Depuis trois ans les vrais terroristes, ceux qui tuent vraiment, ne sont pas bretons, ni poitevins, ni berrichons. Il n'y pas besoin d'être un fin limier pour s'en rendre compte. Et même si parfois certains illuminés de chez nous se répandent de manière débile sur les réseaux sociaux, cela ne justifie en rien l'arrestation arbitraire de patriotes sincères...  

    La vérité, c'est que pendant que l'on s'égosille sur un prétendu "terrorisme" nationaliste, on laisse s'installer en France des hordes de vrais terroristes islamistes qui un jour ou l'autre, eux, n'hésiteront pas à passer à l'acte comme ils l'ont d'ailleurs déjà fait à plusieurs reprises. Et cela, ce n'est pas du bidon... Hélas.

    Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Attentats du 13-Novembre 2015 : “les victimes veulent savoir la vérité”

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    Le tribunal administratif s”est penché mercredi 4 juillet sur un recours déposé par une trentaine de victimes des attentats du 13-Novembre 2015 concernant les “défaillances” de l’État.

    L’avocate Samia Maktouf, qui défend plusieurs familles de victimes, explique leur démarche sur l’antenne de France 24.

    https://fr.novopress.info/211468/attentats-du-13-novembre-2015-les-victimes-veulent-savoir-la-verite/

  • NANTES : DES ÉMEUTES QUI DISSIMULENT LA RÉALITÉ

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    À lire certains articles de presse, à écouter certains reportages télévisés et à entendre certains témoignages, on ne peut que se demander pourquoi Aboubakar F., ce délinquant abattu par la police à Nantes il y a trois jours, n’a pas été canonisé de son vivant. Comme d’habitude dans ce genre de situation, celui qui, à 22 ans, avait déjà un passé judiciaire copieux et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt diffusé par la Justice pour une ixième affaire d’escroquerie en bande organisée est présenté à tous les médias comme « un jeune homme respectable et respecté »« un garçon sans problème »« un grand frère modèle »… Et la presse nationale de relayer avec complaisance ces appréciations dithyrambiques qui, en d’autres temps, auraient fait rougir n’importe quel enfant de chœur.

    Cette malheureuse affaire ne vient pourtant que confirmer l’état de délabrement sécuritaire dans lequel se trouvent de nombreux quartiers dans notre pays. Le quartier du Breil, à Nantes, où se sont déroulés les faits, fait partie de ces endroits tenus par des bandes de délinquants. La présence de la police n’y était d’ailleurs pas un hasard, puisqu’elle était consécutive à divers événements qui, ces derniers mois, avaient touché des quartiers de la cité ducale (quartiers des Dervallières et Beaulieu, notamment), au cours desquels des tirs d’armes à feu avaient été enregistrés et des individus blessés. Ce quartier n’avait donc rien de paisible, mais la présence des CRS ne pouvait que perturber les trafics qui font le quotidien de ces endroits.

    Cependant, comme d’habitude, le procès médiatique qui s’est ouvert, tout comme celui généré par « l’affaire Théo » en son temps, ne sera qu’à charge contre l’État et sa police. Les vraies questions seront éludées, et les réponses, toutes dans le compassionnel de circonstance, éviteront d’aborder les sujets qui fâchent. Ainsi, aucun journaliste ne se demandera véritablement pourquoi de si nombreux quartiers partent à la dérive.

    Pourquoi, de jour en jour, les tensions entre la police et les délinquants montent sur le terrain. Quelles sont les conséquences possibles d’un emploi à outrance des unités de police et de gendarmerie. Ou encore pourquoi des délinquants au casier judiciaire long comme le bras peuvent aller défier les forces de l’ordre à longueur de journée. Non, ces médias préféreront sortir des rapports officiels, comme celui de l’Inspection générale de la police nationale qui révèle que l’usage des armes par les policiers a augmenté de 54 %, entre 2016 et 2017 (15 % pour la gendarmerie). Et ils en concluront facilement que cet état de fait est dû à la récente modification (février 2017) des règles de la légitime défense. Ils oublieront toutefois, le plus souvent, de préciser que si augmentation il y a bien eu, elle est antérieure à cette modification législative. De même que la légitime défense des forces de l’ordre a été reconnue à chaque fois par la Justice.

    Ainsi, à l’heure où aucun qualificatif n’est de trop pour vanter la personnalité d’Aboubakar F., mes pensées vont vers ce policier qui, dans un moment difficile, a dû faire le choix, dans l’intérêt général, et pour que l’immense majorité de nos concitoyens puissent encore vivre en paix dans notre pays, d’utiliser son arme de service. Ce CRS, apprécié de tous ses collègues et loyal serviteur de l’État, va devoir porter ce fardeau et faire face à un système qui, après l’avoir envoyé au casse-pipe, va maintenant le sommer d’expliquer pourquoi, dans un contexte délétère et violent, il a tout simplement rempli la mission dont notre société l’a chargé.

    http://www.bvoltaire.fr/nantes-des-emeutes-qui-dissimulent-la-realite/

  • Zemmour a raison : il y a bien un mouvement de fond en Europe, ressurgi de l'Histoire, face à l'Islam

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    BILLET - En Allemagne, le torchon brûle entre Angela Merkel et son ministre de l'Intérieur au sujet du sort des migrants. La position de la chancelière parait de plus en plus fragilisée. [RTL 26.06]. Mais cet affrontement dépasse de beaucoup le champ électoral, même si celui-ci agit mécaniquement sur l'évolution politique en cours en Allemagne, Autriche, Tchéquie, Slovaquie, Slovénie, Pologne, Hongrie, Pologne, Italie, etc. Le rapprochement de la Bavière et de l'Autriche a un sens beaucoup plus profond. Face à l'Islam deux Europes s'opposent. Zemmour donne une des clés de cette opposition. Peut-être la principale. L'Histoire, la géographie, les religions sont de retour !  LFAR 

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    La question n'est plus de savoir si Angela Merkel va perdre son poste de chancelier, mais quand. Elle a pourtant mis de longs mois à édifier cette coalition qui la soutient comme la corde soutient le pendu. La CSU (les chrétiens démocrates bavarois) veut fermer les frontières et renvoyer tous les migrants qui n'ont pas le droit d'asile.

    Merkel s'oppose à ce sujet à son propre ministre de l'Intérieur, le Bavarois Seehofer. De leur côté, les sociaux-démocrates (la gauche allemande, dans la coalition) tire à boulets rouges sur la CSU, et soutient la chancelière. 

    Cela est plus logique qu'on ne croit. Il y a des années que la chrétienne-démocrate Angela Merkel pratique une politique de gauche. Sa décision de 2015 d'ouvrir les bras à un million de migrants a été la cerise sur le gâteau. Une cerise indigeste pour ses vieux alliés de la droite bavaroise. Cette CSU qui s'est fait laminer aux dernières élections par un parti qui l'a doublé sur sa droite, l'AfD.
     
    On se croirait revenu aux guerres de religion, au XVIIe siècle. Bien sûr, on n'en est pas là. Mais la Bavière et l'Autriche catholiques qui s'allient contre Merkel, la fille de pasteur protestant, cela n'est pas vraiment un hasard.  

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/07/05/zemmour-a-raison-il-y-a-bien-un-mouvement-de-fond-en-europe-6064145.html

  • Angela Merkel veut refouler des immigrés vers l’Autriche alors qu’il faudrait les renvoyer hors d’Europe

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    Face à la pression de l’aile la plus à droite de sa coalition gouvernementale qui menaçait de claquer la porte, la chancelière allemande Angela Merkel aurait accepté lundi soir de clore définitivement sa politique migratoire généreuse de 2015-2016, lorsque son pays avait accueilli 1,2 million de demandeurs d’asile.

    Le compromis trouvé après des semaines de conflit, menaçant l’avenir politique d’Angela Merkel, ne prévoit pas de remigration vers le pays d’origine mais de renvoyer les demandeurs d’asile déjà enregistrés ailleurs dans l’UE vers le pays d’entrée et à défaut de les refouler vers… l’Autriche voisine, gouvernée par une coalition hostile à l’immigration.

    « A aucun moment nous n’avons été consultés« , s’est agacée au Luxembourg la chef de la diplomatie autrichienne, Karin Kneissl, selon des propos rapportés par la presse autrichienne.

    Par communiqué, le gouvernement autrichien s’est dit « prêt à prendre des mesures pour protéger » ses « frontières sud en particulier« , avec l’Italie et la Slovénie, pour faire la même chose que l’Allemagne.

    Les concessions octroyées par Angela Merkel sous la pression de sa droite dure pourraient bien remettre en cause les grands principes du tout récent sommet de l’UE sur les migrants: promesse de privilégier des solutions européennes face aux tentations nationales et aide à l’Italie..

    http://www.medias-presse.info/angela-merkel-veut-refouler-des-immigres-vers-lautriche-alors-quil-faudrait-les-renvoyer-hors-deurope/94157/

  • Guérilla urbaine à Nantes

    6a00d83451619c69e2022ad37e69a9200d-250wi.jpgAprès la mort d’un délinquant lors d’une interpellation, la ville de Nantes a connu de violentes échauffourées. Une guérilla urbaine qui rappelle les émeutes de Villiers-le-Bel et qui pourrait bien contaminer toutes les banlieues françaises qui n’attendent qu’une étincelle pour mettre le feu.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Merkel affaiblie après l’accord européen sur l’immigration, par Olivier Bault

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    9146-20180705.jpgLe président français Emmanuel Macron s’est sans doute félicité un peu vite de l’accord obtenu à l’arrachée à l’aube vendredi matin au Conseil européen de Bruxelles. Dès le week-end, l’on s’est aperçu que chacun interprétait différemment les termes (vagues) de l’accord. Ainsi, pour les centres contrôlés – nouveau nom donné aux centres de tri, ou hotspots –, qui pourront être ouverts dans différents pays sur la base du volontariat, les Italiens ont eu la mauvaise surprise d’entendre très vite le président français leur expliquer que, la France n’étant pas un pays de première arrivée, il n’y a pas de raison d’ouvrir de tels centres sur son territoire. Autrement dit, tout reste comme avant, et c’est pourquoi les Italiens n’ont pas l’intention de rouvrir leurs ports désormais interdits aux navires des ONG, et c’est tant mieux !

    De la même manière, Angela Merkel avait, semble-t-il, cru comprendre au cours du sommet – peut-être était-ce la fatigue – que quatorze pays européens, dont les quatre de Visegrád, lui avaient promis qu’ils négocieraient avec elle des accords bilatéraux pour reprendre à l’Allemagne les « migrants » passés par leur territoire. C’est en tout cas ce qu’elle a annoncé dans une lettre expliquant les conclusions du dernier Conseil européen aux partenaires de sa coalition : la CSU, parti frère bavarois de son propre parti CDU, et le SPD social-démocrate. Mais dès que l’information a été reprise dans les médias allemands dimanche, les pays « de l’Est » concernés ont apporté un démenti cinglant à la chancelière.

    Le ministre de l’Intérieur allemand Horst Seehofer, chef de la CSU, avait prévenu Mme Merkel il y a deux semaines, lorsque celle-ci s’était opposée à son plan de refoulement systématique aux frontières de l’Allemagne des immigrants déjà enregistrés dans un autre pays de l’UE : si elle ne revenait pas du Conseil européen avec un accord correct, permettant de lutter efficacement contre l’immigration clandestine à l’intérieur de l’UE, il démissionnerait. Après s’être réuni avec son parti dimanche, le ministre a donc annoncé son intention de démissionner, estimant que l’accord vanté par Macron serait « inefficace ».

    Seehofer n’a toutefois pas été suivi par son parti et ce n’est pas non plus la première fois depuis 2015 qu’il menace la CDU de rupture. Lors d’une réunion entre eux lundi, les leaders de la CDU et de la CSU ont réaffirmé leur volonté de gouverner ensemble. S’en est suivie une réunion « de la dernière chance » entre Seehofer et Merkel lundi soir, à l’issue de laquelle un compromis a été annoncé. Les contrôles à la frontière avec l’Autriche seront renforcés, et les immigrants y seront orientés vers des centres fermés en attendant de vérifier leur statut. Ceux qui auront déjà été enregistrés dans un autre pays de l’UE ou déjà déboutés du droit d’asile seront alors renvoyés en Autriche.

    Les politiques européennes ayant échoué, notamment en raison du refus de Berlin et Paris – malgré les appels en ce sens des ex-pays de l’Est et de l’Autriche – de mettre en place de vraies politiques de lutte contre l’immigration illégale comme l’a fait l’Australie depuis 2013, on s’oriente vers des politiques nationales avec des coopérations intergouvernementales dans le style de celles qui ont conduit à la fermeture de la route des Balkans début 2016. Même Mütti Merkel s’y met, pour conserver son poste…

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 3 juillet 2018

    https://fr.novopress.info/