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anti-national - Page 788

  • Racisme anti-blanc : Hamon tient son Mehdi Meklat

    Benoît Hamon n’avait pas besoin de ça. Sa campagne patine, son projet de revenu universel se voit officiellement remis aux calendes grecques et réduit à quelque micro-expérimentation, les hiérarques socialistes rallient par charrettes entières la locomotive Macron, aucun sondage ne le qualifie pour le second tour de la présidentielle. Le candidat officiel du Parti socialiste a beau ne traîner aucune casserole judiciaire et mener une campagne de fond, contentant tantôt les objecteurs de croissance, tantôt les multiculturalistes fanatiques, cela ne dessine pas un destin présidentiel. Au mieux une carrure de Premier ministre, sinon de ministre du Budget. Mais voilà qu’un gros parpaing s’est planté dans sa chaussure plombée.
    Récidiviste du tweet

    Sur Twitter, la “porte-parole égalité femmes-hommes” de la campagne hamoniste, Laura Slimani, s’en est violemment pris au maire de Montpellier. Ce qui pourrait n’être qu’une subite poussée d’acné à la Bruno Masure devient une affaire judiciaire car l’édile, ex-militant PS exclu du parti il y a quelques années pour candidature dissidente, et passé avec armes et bagages du côté de chez Emmanuel Macron, a très mal pris la joute mi-jeuniste mi-racialiste de l’ex-patronne du MJS, aujourd’hui conseillère municipale de Rouen et présidente des Jeunes socialistes européens.

    “Vieux mâle blanc libéral” : trois péchés irrémissibles ? Rassurez-moi, naît-on blanc et libéral à la naissance ? La vieillesse n’a pas d’âge, mais y a-t-il un gêne libéral dont certaines populations leucodermes seraient naturellement porteuses ? La sociobiologiste Slimani pourrait certainement nous éclairer sur la question. D’autant que cette militante aguerrie n’a rien d’une péronnelle. Laura Slimani, pur produit du MJS dont Hamon a rédigé les statuts de façon à ce qu’il soit lié éternellement à la gauche du PS, peut difficilement mettre ses sorties sur le compte d’un “double maléfique”, façon Mehdi Meklat du Bondy Blog. Car elle n’en est pas à son premier coup d’essai, tant s’en faut. Ainsi, l’été dernier, en pleine polémique sur le burkini, tandis que des islamistes piégeaient les médias sur la plage de Nice à peine quelques semaines après le carnage du 14 juillet, que twittait cette antifa émérite ?

    “Hommes blancs” vs “femmes musulmanes” : la Weltanschauung du PIR a fait des petits… Le méchant homme blanc (“souchien” dixit Houria Bouteldja) existe, Laura Slimani l’a visiblement rencontré. Et ça s’est mal passé. Au point que la sémillante socialiste rejette le terme de français de souche, que François Hollande avait imprudemment employé début 2015 à la suite des attentats perpétrés par des suprématistes white et blancos. ”Brouillage intellectuel” avait dénoncé cette brillante sémiologue née en 1989 et “venue à la politique par le féminisme”.

    Légitime défense

    Son dernier tweet un tantinet raciste (ou “ethno-différencialiste”, comme disent certains milieux…) serait passé quasi inaperçu hors des frontières de l’Occitanie si le premier concerné n’avait réagi. Or, le maire de Montpellier Philippe Saurel a légitimement décidé de porter plainte pour “injure raciale, injure en raison du sexe, provocation à la discrimination en raison de la race et provocation à la haine en raison du sexe”.

    On pourrait croire à un malheureux concours de circonstances si Benoît Hamon avait fermement condamné les propos incriminés. Ou si l’un des membres de son premier cercle, le député PS Pascal Cherki, n’avait applaudi l’organisation d’une conférence “interdite aux Blancs“ à l’université Paris 8 l’an dernier : « Pour ma part je pense que la fac de Paris 8 est une excellente fac parfois en rupture avec l’idéologie dominante. Tant mieux ! »

    Quoi qu’en disent ses détracteurs, la gauche n’a pas encore totalement adopté ce deux poids deux mesures ethnoracial. Pour le maire de Montpellier et quelques autres, contrairement à La Ferme des animaux d’Orwell, la France ne considère pas certains citoyens comme plus égaux que d’autres…

    Daoud Boughezala

    Article paru dans Causeur

  • Deux personnes égorgées à Paris

    Lu sur France Soir :

    "Deux personnes ont été découvertes égorgées ce vendredi 17 dans la matinée dans la cour d'un immeuble du XIe arrondissement de la capitale, rue de Montreuil.

    Un homme a déjà été arrêté, a priori très rapidement après son passage à l'acte pésumé. Celui-ci est ainsi soupçonné d'être l'auteur de cet horrible double homicide, perpétré à coups d'arme blanche. Les victimes auraient reçu des coups de couteau directement dans la carotide, l'une des principales artères du corps humain, selon LCI qui en premier a relaté les faits.

    Le mobile des faits n'est pas encore connu, mais la piste familiale est largement privilégiée. Les deux victimes sont le père et le frère de la personne arrêtée. Ces informations restaient encore, à ce stade vendredi en milieu de journée, en attente de confirmation par les autorités. Le Figaro, citant une source policière, avance pour sa part que le suspect aurait crié "Allah Akbar!" au moment de trancher la gorge aux membres de sa famille."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les détournements de la réserve parlementaire - Journal du vendredi 17 mars 2017

  • Emmanuel Macron est-il sous influence de la CIA ?

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Un article publié en mars sur le blogue Network Point Zero et abondamment repris par la suite met en perspective plusieurs éléments sur l’ascension d’Emmanuel Macron et pose la question : Emmanuel Macron a-t‑il été ciblé par la CIA ?

    Tout part d’une révélation de Wikileaks, le mois dernier. Julian Assange a révélé qu’en 2012, la CIA avait demandé à la NSA de suivre de près la campagne présidentielle française. Le futur ministre de l’Economie apparaît dans un courriel de Hillary Clinton en 2012. Alors banquier, il est déjà qualifié de futur haut fonctionnaire au ministère de l’Economie, ce qui pourrait signifier ministre.

    Comment un simple banquier d’affaires français alors inconnu peut‑il intéresser le secrétaire d’Etat américain ? Peut-être parce qu’il n’était pas si inconnu. Le parcours d’Emmanuel Macron depuis sa sortie de l’ENA est émaillé de rencontres avec des représentants de la super classe mondiale, relais de l’influence américaine. Ainsi, en 2004, est-il repéré par Jean‑Pierre Jouyet alors à la tête de l’Inspection des finances. Proche à la fois de Nicolas Sarkozy, de François Fillon et de François Hollande, Jean-Pierre Jouyet est aujourd’hui secrétaire général de la présidence de République. Or à l’époque, Jouyet est aussi le président du conseil de surveillance de l’Institut Aspen France – il en est devenu le président d’honneur –, qui, comme il le dit joliment, « privilégie les débats à huis clos » entre grands de ce monde partageant les mêmes « valeurs humanistes ».

    Or l‘Institut Aspen est une émanation de la NED, la National Endowment for Democracy (Fondation nationale pour la démocratie), qui est un vecteur d’influence des Etats‑Unis dans le monde. Parrainée par les Démocrates, les Républicains et les principales multinationales, elle pratique, en fait une véritable ingérence dans les affaires politiques nationales en faisant la promotion systématique des alliances droite‑gauche contre les populismes. La NED finance plusieurs organismes dans le monde, dont l’Aspen, dont la branche française avait mis au point une stratégie d’éducation des cadres de droite et de gauche après la victoire du non au référendum de 2005.

    Macron serait‑il l’un de ces cadres ? Plusieurs éléments vont dans ce sens.Jouyet pousse d’abord Macron pour intégrer la commission Attali pour la « libération de la croissance française », où socialistes et libéraux communient dans un européisme assumé. Macron y rencontre Serge Weinberg, de la Trilatérale, et François Henrot, membre du conseil d’administration de la French‑American Foundation, qui le recrute à la banque Rothschild en 2008. Quatre ans plus tard, c’est sous l’impulsion de Jouyet que Macron devient secrétaire général de l’Elysée, puis ministre de l’Economie et des finances.

    Outre ce beau faisceau d’indices concordants, on peut constater que le programme économique d’Emmanuel Macron reprend les principales orientations de la NED. Ainsi, son emploi récurrent du mot progressisme, son ambition de dépasser la droite et la gauche contre les populismes, et, surtout, sa proposition de création d’un ministère européen du Budget sont directement inspirés des propositions de la commission Attali en matière de gouvernance mondiale. Mais peut-être tout cela n’est-il que coïncidences.

  • Le système contre le peuple, par Eric Letty

    Système-Marine-Le-Pen-600x449.jpg

    Monde-et-Vie-Système-257x350.jpgComme l’on pouvait s’y attendre, François Fillon, a gagné son pari, dimanche 5 mars, en parvenant à mobiliser massivement l’électorat conservateur sur la place du Trocadéro. Les pétochards qui l’avaient abandonné, croyant avoir lu dans la presse et les sondages son acte de décès politique, en seront quittes pour aller à Canossa s’ils veulent récupérer une gamelle. Beaucoup se sont déjà mis en chemin. Le candidat Fillon sera trop heureux de les récupérer au nom d’une unité factice, comme il sera content de retrouver les bonnes grâces des centristes de l’UDI.

    « L’affaire Fillon » est emblématique de la rupture entre le pays réel et le pays légal – le Système dont l’ancien premier ministre est lui-même un produit et qu’il n’aspire au fond qu’à réintégrer. C’est ce qui explique que, tout en criant à « l’assassinat politique », il se refuse à dénoncer explicitement la collusion de l’Argent, de la presse, du pouvoir politique et de la justice (mais alors, où sont les assassins ?). C’est pourtant bien pour protester contre l’acharnement politique, médiatique et judiciaire que des dizaines de milliers de Français se sont retrouvés au Trocadéro, mus par une réaction immunitaire contre le caractère outrancier de la cabale.

    En passant la mesure, ses adversaires ont rendu le meilleur service à François Fillon. Ils l’ont restauré. Pourquoi tant de haine ? La proposition politique que Fillon incarne, celle d’une droite libérale-conservatrice, ne convient plus au Système qui appelle de ses vœux un gouvernement de centre-gauche et d’inspiration libérale-réformiste, dont Juppé et Macron ont été successivement les champions.

    Le maire de Bordeaux avait été, le premier, poussé par les médias conformes, qui annonçaient son triomphe à la primaire de la droite. Or, sans le vote en sa faveur de centaines de milliers d’électeurs de gauche, il ne serait pas même parvenu au deuxième tour. Comment expliquer, alors, que de nombreux élus aient pu le regarder, ces jours derniers, comme un recours possible ? C’est que ce personnel politique dépourvu de convictions est plus sensible que la « base » au discours dominant et aux campagnes médiatiques. Peut-être s’apercevra-t-on bientôt que l’importance d’Emmanuel Macron est aussi surévaluée que l’avait été celle de Juppé. Plus encore que ce dernier, l’associé-gérant de la banque Rothschild, porté par une presse majoritairement détenue par la finance dont lui-même est le serviteur, est représentatif du Système.

    La violence de l’assaut livré pour l’imposer contre Fillon, dans l’espoir qu’il l’emporterait au deuxième tour dans le cadre d’un duel avec Marine Le Pen, laisse imaginer le déchaînement médiatique que la candidate du Front national devra affronter, quel que soit son adversaire.

    Paradoxalement, ses chances de gagner seront pourtant moindres contre Fillon que contre Macron, tant sont puissantes les préventions de l’archéo-gauche à l’encontre de ce dernier.

    « L’affaire Fillon » illustre finalement la nature de plus en plus totalitaire du Système, que souligne aussi l’affaiblissement des partis traditionnels qui lui servaient jusqu’à présent de faux-nez.

    Parmi les trois candidats qui font la course en tête, Emmanuel Macron n’est pas le champion d’un parti, mais celui de la finance ; Marine Le Pen s’appuie sur un parti hors-système ; et François Fillon ne s’est maintenu qu’en mobilisant l’électorat de base contre la trahison des chefs. En fin de compte, la présidentielle de 2017 n’oppose pas seulement les patriotes aux mondialistes, mais aussi le peuple à l’oligarchie.

    Eric Letty

    Editorial du n° 937 de Monde & Vie daté de mars 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Je ne veux pas de vos 500 euros, Monsieur Macron, par Thibault Damilly

    Ce soir, j’ai trouvé un tract « Emmanuel Macron, le candidat du travail » dans ma boîte aux lettres. J’ai résisté au réflexe de le jeter immédiatement au feu et je l’ai ouvert. Pour Monsieur Macron, les Français (en a-t-il déjà vu ?) semblent n’avoir pas d’autre horizon que celui de l’argent gagné et aussitôt dépensé : ce tract ne parle que d’économie.En voici la première proposition :

    « Je supprimerai des cotisations payées par les salariés. Tous les travailleurs verront leurs revenus et leur pouvoir d’achat augmenter. Résultat : 250 € par an de gain de pouvoir d’achat pour un salarié au SMIC. Près de 500 € par an pour un salarié à 2000 € par mois. »

    J’ai bien lu ? Il me promet 500 € par an ? Lui qui déclare par ailleurs que l’immigration est une chance ?

    500€ par an ? Mais qu’est-ce que c’est à côté de ce que me coûte l’école privée de ma fille pour lui éviter de connaître trop tôt les joies du vivre-ensemble ?

    500€ par an ? Mais qu’est-ce que c’est à côté de ce que je paie pour une alarme avec intervention destinée à protéger ma maison des cambriolages qui touchent tout mon village ?

    500€ par an ? Mais qu’est-ce que c’est à côté de la voiture que ma femme a dû acheter pour aller au travail depuis qu’elle ne veut plus prendre les transports en commun suite à une agression ?

    500 € par an ? Mais qu’est-ce que c’est à côté de ce que je dois payer pour la moindre visite médicale dans une clinique qui ne ressemble pas à un hôpital du tiers-monde ?

    500 € par an ? Mais qu’est-ce que c’est à côté de la semaine de vacances hors de prix que je paie à ma famille parce que la station balnéaire populaire de mon enfance est devenue aussi invivable que Trappes ?

    500€ par an enfin ? Mais qu’est-ce que c’est à côté de l’emprunt sur 25 ans que j’ai dû contracter pour pouvoir vivre dans un coin où je ne me sente pas étranger dans mon propre pays ? Coin qui ne s’avère pas si tranquille puisque visiblement, on ne peut plus être tranquille nulle part en France !

    Tout Français a l’intuition que le coût global de l’immigration est exorbitant mais aucune des études sur le sujet ne s’accordent puisque toutes sont militantes, que ce soit pro ou anti-immigration. Mais une chose est sûre, chacun est capable de faire le bilan de ce que lui coûte cette stratégie permanente de l’évitement. Logement, école privée, assurances, alarme, porte blindée, santé, transports : ce coût est écrasant et une grande partie des Français ne peut tout simplement pas se le permettre.

    Monsieur Macron, je ne suis pas un mendiant qui vote pour un candidat qui lui promet quelques centaines d’euros à la fin de l’année. Non. Ce que j’attends de la personne qui va diriger la France est beaucoup plus simple et doit vous paraître fou, inouï, révolutionnaire : je veux vivre honnêtement de mon travail, paisiblement avec ma famille et dans un pays qui reste le mien.

    Thibault Damilly

    Texte publié par Les Identitaires

    http://fr.novopress.info/204239/je-ne-veux-pas-de-vos-500-euros-monsieur-macron-par-thibault-damilly-identitaires/

  • Si l'UNAF avait pris position pour la loi Taubira, la Cour des comptes lui reprocherait-elle d'avoir donné son avis?

    Dans un rapport sur l'UNAF, la Cour des Comptes critique sa prise de position :

    "Cette omniprésence conduit I'UNAF à délivrer des avis sur toutes sortes de sujets, dans de nombreux domaines. Elle intervient certes au premier chef sur tous les textes ayant trait à la famille, à son environnement ou aux aspects sociaux et fiscaux la concernant, mais aussi sur des projets de réforme qui peuvent apparaître parfois aux franges de celle-ci (substitution éventuelle d'une TVA sociale aux cotisations en vue de faire évoluer le financement de la protection sociale ; contributions dans le cadre de la préparation du projet de refondation de l'école ; projet de « mariage pour tous », qui a fait l'objet d'un avis négatif de sa part, etc.). Mais son champ d'intervention est très loin de se limiter à des thématiques familiales, même entendues de manière large."

    La définition du mariage serait "aux franges" des problématiques familiales ?!

    Entre le rabbin Bernheim, le cardinal Barbarin, Frigide Barjot... malheur à ceux qui se sont opposés à la loi Taubira. La gauche leur fera payer cher.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sciences Po, encore et toujours une fabrique de gauchos !

    La France, avec ses grandes écoles, est une machine à produire du formatage, et donc du « système », à nulle autre pareille.

    Candidats du « système », candidats « hors système » ? Chacun, en cette période électorale, que ce soit dans la vieille Europe ou bien outre-Atlantique, se revendique comme sortant des sentiers battus. Nouvelles figures, jeunots et vieux routards du monde des affaires ou de la politique, c’est à qui tentera de se démarquer pour faire oublier qu’« il en est ». Mais de quoi, au fait ?

    Du fameux « système », bien sûr. Et revient la question : mais c’est quoi, le système ?

    La gauche, surtout la gauche anti-Macron actuellement, vous répond que le système, c’est la finance. L’argent, cet ennemi juré de François Hollande. Aux États-Unis, Donald Trump vous répond que c’est faux, et je pense que là-dessus il a raison.

    Trump est riche à millions, c’est vrai, mais il est également vrai qu’il n’appartient pas au système. Car « le système », aux USA comme ici, c’est l’espace contenu dans les rouages bien huilés de la pensée correcte et de la politique qui va avec : rien en dehors des clous, tous le même refrain de la même chansonnette ; tout juste s’autorise-t-on quelques variations sur un thème donné, mais rien de plus.

    Le système, c’est le formatage. Le conformisme de la bien-pensance : ce qu’il faut de social et de libéralisme dans un voile d’écologie et de modernisme mondialisé. Un peu de chaque, mais point trop, le costard bien coupé et les baskets aux pieds, le sac Vuitton et les achats sur leboncoin. Sans oublier les sacro-saintes « valeurs républicaines » dont personne, à ce jour, n’a réussi à nous dire ce qu’elles sont, sauf un repoussoir à FN.

    La France, avec ses grandes écoles, est une machine à produire du formatage, et donc du « système », à nulle autre pareille. Tout comme les écoles de journalisme, sachant qu’une enquête de l’institut Harris Interactive réalisée pour la revue Médias, en 2012, nous révélait – quelle surprise ! – que le vote de leurs étudiants était des plus « marqués à gauche » qui soient : au premier tour, 39 % avaient voté Hollande, suivis de 19 % pour Mélenchon.

    Aujourd’hui 15 mars 2017, à six semaines du premier tour de scrutin, une enquête nous révèle de même les « intentions de vote des étudiants et étudiantes de Sciences Po Strasbourg ». C’est-à-dire des jeunes gens qui vont aller grossir, pour les plus doués (ou les mieux formatés ?), les rangs de l’ENA et, pour le reste, les écoles de… journalisme.

    Voici – faut-il le dire : sans surprise – où vont leurs choix :

    1) Benoît Hamon : 31,5 %
    2) Emmanuel Macron : 27,7 %
    3) Jean-Luc Mélenchon : 20,1 %
    4) François Fillon : 5,4 %
    5) Nicolas Dupont-Aignan : 2,7 %
    6) Marine Le Pen : 2,2 %

    Ce qui amène, évidemment, à se poser une autre question, du type la poule et l’œuf : entre-t-on à Sciences Po parce qu’on est très marqué à gauche ou devient-on très marqué à gauche parce qu’on est à Sciences Po ? Ou pire encore : sauf à accepter de se saborder, a-t-on le choix, lorsqu’on est à Sciences Po, de penser en dehors des allées bien balisées de la pensée convenue ?

    http://www.bvoltaire.fr/mariedelarue/sciences-po-toujours-fabrique-de-gauchos,318989

  • François Fillon est favorable à l’inauguration de mosquées algériennes et fréristes

    Il semble très important de revoir ce documentaire de l’Observatoire de l’islamisation consacré à la politique volontariste de François Fillon concernant la construction de mosquées (Discours d’Argenteuil), ses rencontres avec d’une part les islamistes pro-niqab et pro-charia de l’UAM93 et le recteur de la mosquée de Stains fermée début novembre 2016 par la préfecture du 93 pour cause de prêches radicaux et de présence de nombreux djihadistes.

    Le voyage de François Fillon à Alger en 2008 est aussi rappelé, lorsqu’il promis d’augmenter les visas pour les algériens (une dépêche AFP l’atteste).

    Pour finir, ce reportage propose un extrait d’une interview de son ex-porte-parole de campagne, Benoist Apparu qui plaide pour le financement public des mosquées.

  • Têtes de Turcs?

    François Fillon n’est pas le seul à se faire tailler des costards, c’est aussi le cas ces dernières heures du président Turc Recep Tayip Erdogan. Son  parti au pouvoir l’AKP, souhaitait organiser toute une série des réunions publiques auprès des différentes communautés turques vivant en Europe. Il s’agissait d’appeler au vote oui dans le cadre d’un référendum prévu le 16 avril portant sur la modification de la Constitution, afin de remplacer le système parlementaire actuel par un régime présidentiel renforcé… Lesdites réunions ont été interdites en Allemagne, en Autriche, en Suisse, aux Pays-Bas. Une manière de protester contre le virage qualifié de répressif du gouvernement Erdogan depuis l’échec du coup d’Etat militaire de cet été visant à le renverser. En réaction des milliers d’opposants ont été arrêtés et des journaux fermés. Au Pays-Bas, dans un contexte d’élections législatives (le 15 mars) les libéraux néerlandais au pouvoir ont fait le choix de la fermeté. En toute logique électoraliste car le parti anti-immigration de Geert Wilders, le PVV, membre au parlement européen de l’ENL aux côtes du FN, a le vent en poupe. Le Premier ministre Mark Rutte s’est donc opposé au meeting de l’AKP prévu le 8 mars, n’a pas autorisé à cette fin l’atterrissage de l’avion du ministre des Affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu, a expulsé le ministre turc de la Famille, Mme Fatma Betül Sayan Kaya, qui avait passé outre…

    Furieux, Recep Tayip Erdogan a vu samedi dans ce refus « des vestiges du nazisme » . « Les Pays-Bas », une « république bananière », « paieront le prix » , « (rendront) des comptes pour (leur) effronterie » a-t-il menacé de manière homérique (?). Menaces dont il est coutumier vis-à-vis de l’Europe, comme  celle  consistant à envisager de laisser passer les flots de clandestins pour qu’ils se déversent vers les pays de l’UE. Une situation, certes, qui découle du délirant appel d’air créé par la décision d’Angela Merkel d’accueillir plus d’un million d’immigrés. Utilisant la même rhétorique, le président turc avait évoqué pareillement des « pratiques nazies » pour fustiger l’interdiction ces dernières semaines des réunions de l’AKP en Allemagne… qui rassemblent souvent beaucoup plus de monde que les meetings électoraux des partis allemands…

    François Hollande s’est signalé  en autorisant la tenue en France d’une réunion de l’AKP, à Metz le 12 mars animée par le ministre Mevlut Cavusoglu,  lequel s’est de nouveau répandu en menaces contre les Pays-Bas. A l’exception de Benoit Hamon, de Mélenchon à Dupont-Aignan, tous les candidats à la présidentielle ont emboîté le pas à Marine pour dénoncer ce rassemblement : « Pourquoi devrait-on tolérer sur notre sol des propos que d’autres démocraties refusent ? Pas de campagne électorale turque en France », a tweeté la candidate du FN-RBM.

    La situation actuelle va donc achever de compliquer les relations entre une Turquie membre du Conseil de l’Europe, toujours officiellement en négociation pour adhérer à l’UE, et de de nombreux pays européens.  A dire vrai, si la situation géopolitique actuelle n’était pas aussi préoccupante, l’arrogance naïve des progressistes et autres Bruxellois pourrait faire sourire;  toutes ses bonnes consciences qui prêchent doctement ex cathedra le catéchisme des droits de l’homme, énoncent le bien et le mal en pensant que leurs discours peuvent agir sur le destin des peuples étrangers, appartenant à d’autres sphères culturelles, civilisationnelles, spirituelles. Or, force est de constater que M. Erdogan et son parti islamiste jouissent toujours du soutien d’une très large partie des citoyens turcs, et que les critiques dont le président turc est  l’objet de la part des roumis décadents renforcent son prestige auprès de sa base

    L’AKP  oppose sa logique ethno-nationaliste, national-islamiste aux discours de bisounours des Européens. Nous l’avions rapporté sur ce blogue, Recep Tayip Erdogan, dans ses allocutions  aux millions de  Turcs de la diaspora vivant en Allemagne, en France,  en Europe, a toujours martelé, comme il l’avait  fait en novembre 2008 à Cologne devant 16 000 compatriotes que « Personne ne peut vous demander d’être assimilés. Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire: renonce à tes valeurs ».

    En avril 2011, lors de son déplacement en France pour une  réunion au Zénith de Paris, M.  Erdogan avait été tout aussi direct:  « Chacun d’entre vous avait-il déclaré, êtes les diplomates de la Turquie, chacun, s’il vous plaît, apprenez la langue du pays dans lequel vous vivez, soyez actifs dans la vie culturelle, sociale du pays où vous vivez (…). La France vous a donné le droit à la double nationalité: pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque ».

    Bruno Gollnisch l’a relevé sur Twitter les tensions actuelles entre les Pays-Bas et la Turquie illustrent très prosaïquement le danger de tolérer de massives communautés étrangères sur le sol national. Les cris d’orfraies, les peurs, les inquiétudes des euro-libéraux et autres socialo-bruxellois  ne sont que la triste conséquence de leurs reniements, de leurs renoncements , de leurs aveuglements. Citons encore Bossuet Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes . 

    https://gollnisch.com/2017/03/14/tetes-de-turcs/