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anti-national - Page 786

  • Ne croyez pas les médias qui vous disent qu'ils n'y a pas de terroristes parmi les immigrés

    L'auteur de l'attentat au camion à Berlin est un réfugié pakistanais, arrivé en Allemagne il y a 10 mois.  Il serait connu de la police pour des actes de criminalité. Le ministère allemand de l'Intérieur a affirmé ce matin qu'il s'agit bien d'un attentat.

    C'est l'occasion de vous rappeler de ne pas accorder de crédit aux informations dispensées par la presse

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    Michel Janva

  • L'avant garde de l'anti-France - Meta TV 3/3

  • Les Etats-Unis vers la guerre civile ?

    Nos medias psyttacistes répètent avec gourmandise les allégations que leurs homologues et modèles Outre Atlantique propagent au sujet de l’interférence supposée de la Russie dans le processus électoral US, par hackers interposés. Trump ne serait rien de moins qu’une poupée aux mains de Poutine, … L’enjeu est, ni plus ni moins, de convaincre une partie des grands électeurs de ne pas suivre la vox populi et de ne pas élire Donald Trump comme nouveau POTUS (president of the united states).

    Il n’est certes pas facile de s’y retrouver dans cet imbroglio d’accusations et de dénégations.

    Nous vous proposons trois contributions, comme antidote (partiel, relatif, comme pour la Syrie), à la confusion ambiante.

    Un article du Daily Mail (en anglais uniquement) présentant un ancien diplomate britannique comme le principal relai entre une source au parti démocrate US et le site Wikileaks,

    Une recension de l’analyse des accusations de hacking russe, faite par une association de vétérans des services de renseignements US, qui s’est illustrée dans un passé récent par une défense remarquée d’un certain nombre de vérités factuelles contraires aux intérêts et à la propagande des néo-cons (qui osent tout, et c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait J !),

    Une passionnante analyse du rôle de ce qu’il est convenu d’appeler l’Etat profond (deep state) aux Etats-Unis, et notamment dans la crise actuelle dont une des suites possibles est ni plus ni moins la guerre civile.

    Nous soulignons que les deux derniers liens mènent à un site qui permettait naguère à un lecteur assidu d’envisager très sérieusement la victoire de Trump, c’est dire que ses analyses ne sont pas à considérer avec la même défiance systématique que celle à appliquer aux medias français.

    Sur la définition de l’Etat profond, pour ceux qui n’auraient pas le temps (vraiment, quel dommage !) d’aller consulter les liens, nous reproduisons volontiers cet extrait, éclairant sur la nécessité et les modalités de restauration de l’Etat régalien, partout où l’urgence s’en fait sentir, et particulièrement chez nous.

    « A partir de ce constat, il nous apparaît évident qu’un effort de définition doit être fait, pour permettre l’utilisation de l’expression, sinon apparaît un risque grave de faux sens, sinon de contresens qui peut subvertir non seulement le raisonnement mais le jugement lui-même. Le côté éminemment attirant de l’expression, – on dirait son côté dialectiquement ‘sexy’, – impose d’autant plus cette mise au point. L’“État profond” (les “Organes”) est bien ce qui a sauvé la Russie entre les années-Eltsine et les années-Poutine, comme Bhadrakumar (NDPC : contributeur du site dedefensa) le fait remarquer. C’est ce qui a fait fonctionner la IVème République, malgré un appareil politique d’une faiblesse inimaginable, et qui a permis à de Gaulle de disposer, dès 1958, des outils nécessaires pour le lancement immédiat de sa grande politique.

    Dans ce cas, l’“État profond” n’est pas mauvais en soi ; il est le complément nécessaire du régime démocratique qui a absolument montré au bout de deux siècles d’usage et d’usure ses limites catastrophiques. Selon les situations respectives qu’on a identifiées, l’“État profond” redresse à l’avantage du bien public la faiblesse fondamentale de la démocratie ou bien utilise au profit d’intérêts particuliers la faiblesse fondamentale de la démocratie, qui est l’impuissance totale de ce régime politique à assurer une continuité historique et principielle à cause de sa soumission à une ou à des puissances extérieures à lui, à leurs intérêts changeants, à leurs opinions fluctuantes.

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    Paula Corbulon

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  • Marion Maréchal Le Pen sur l’avortement : ce « n’est pas un droit fondamental, c’est une loi d’exception »

    Devant la caméra de LCI, Marion Maréchal Le Pen admet que l’avortement est un sujet tabou mais qu’elle ne renoncera pas à ses convictions. Et continue à se demander «s’il est normal » qu’il soit « remboursé intégralement ».

    On peut remercier Marion Maréchal Le Pen de maintenir mordicus, et malgré des pressions au sein même du Front National, que l’avortement ne devrait pas être remboursé intégralement.

    Cependant on peut aussi déplorer l’attitude politique qui consiste à s’appuyer sur la loi Veil, considérée positivement, sur la légalité de l’avortement, pour défendre le non-remboursement total de l’IVG.

    Pour rappel l’avortement c’est une Interruption Volontaire d’une Vie humaine !

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  • L'avortement dans l'histoire du droit romain (Damien Viguier)

  • Les enseignants : fossoyeurs de l’Occident

    Colignon, correcteur d’imprimerie

    ♦ Jean Jaurès disait : quand les hommes ne savent plus changer les choses, ils changent les noms.

    C’est ainsi que les institutions consacrées à l’éducation des jeunes enfants et qui portaient autrefois le modeste nom d’écoles primaires alors qu’elles étaient excellentes, portent, depuis qu’elles sont devenues exécrables et impuissantes, le sobriquet d’écoles de l’excellence.

    Est-il en effet preuve plus certaine de l’incurie de nos gouvernements que cette hypocrite auto-complaisance ?

    Parler d’excellence quand les universitaires font des fautes d’orthographe et éprouvent de grosses difficultés à résoudre une règle de « 3 » ; parler d’excellence quand les universitaires, dépourvu de toute culture générale, ont oublié jusqu’aux notions les plus élémentaires du cursus primaire et secondaire ; parler d’excellence lorsque 12 années passées sur les bancs de l’école n’ont laissé aucune trace ; parler d’excellence lorsque les enseignants eux-mêmes ne maîtrisent plus les notions qu’ils sont censés enseigner est une insulte à la raison.

    Pourquoi en sommes-nous là ?
    Pourquoi un universitaire en 2016 n’a-t-il plus le niveau d’un titulaire du brevet d’études en 1920.
    La réponse est simple.
    Parce que les Etats Occidentaux ont utilisé l’enseignement comme outil de propagande et de démagogie. Faire en sorte que tous les enfants aient leur BAC et que la majorité d’entre eux décrochent un diplôme supérieur était un argument politique essentiel pour les partis populistes (et je ne parle évidemment pas du FN).

    Comme le montre le graphique [1] ci-dessous, le nombre de diplômés universitaires de premier, second et troisième cycle a augmenté vertigineusement depuis 1948.

    Cette augmentation du pourcentage d’universitaires au sein de la population ne procède évidemment pas d’une meilleure éducation de la population, mais au contraire d’un insondable appauvrissement des exigences académiques sans lequel les titres universitaires seraient restés inaccessibles à la majeure partie des citoyens.
    Parler de « nivellement par le bas » reviendrait à enfoncer une porte ouverte si cette locution ne cachait une vérité plus déprimante : l’enseignement ne s’est pas seulement dégradé au cours du XXe siècle, il s’est réduit à néant !

    Si la diminution drastique des exigences de l’enseignement a abouti à l’augmentation globale du nombre de diplômés, elle a surtout conduit à la diminution du nombre des bons éléments et notamment ceux qui progressant autrefois, à la faveur de la discipline et de la rigueur, sont désormais livrés à eux-mêmes.
    Le même diplôme est donc aujourd’hui délivré aux génies et aux imbéciles, ce qui permet à ces derniers d’accéder aux postes clés de la société malgré un très haut niveau d’incompétence.

    Etant enseignant de troisième cycle en physique des lasers à Paris, il m’est permis de faire le constat, plus dramatique chaque année, de l’enseignement Européen.
    Comment expliquer la formule de Planck ou celle de Beer-Lambert à des étudiants qui peinent à réaliser une opération élémentaire de calcul mental ?

    Car enfin, vous qui lisez cet article et qui avez sans nul doute terminé vos études secondaires, avez-vous gardé un souvenir précis du principe d’inertie, de la liaison covalente, du chloroplaste, du théorème de Thales, de l’intégrale des polynômes, de Phèdre de Racine, de Ruy Blas, ou de la pragmatique sanction ?

    Et vous messieurs les professeurs de Philosophie d’une prestigieuse institution universitaire belge pourquoi ne mettiez-vous plus de « s » aux « Lettre » de votre Faculté lors d’une prestigieuse proclamation de résultats ?

    Qui est responsable de ce carnage ?

    En Belgique, les pédagogues élaborent chaque année ce qu’ils ont coutume d’appeler les socles de compétences et ce que les enseignants dénigrent en les affublant du sobriquet de « socles d’incompétences »… mais que font-ils d’autre ?

    Les enseignants n’hésitent jamais à manifester pour défendre leurs salaires ou leurs droits à la pension, mais quand il s’agit de défendre une école qu’ils savent à la dérive, on ne voit plus personne ? Quand ont-ils tenté de faire obstacle au détricotage de l’œuvre de Jules Ferry ?
    Quand ont-ils fait barrage à une décadence qui appelle de ses vœux tous les extrémismes ?

    Pourquoi se comportent-ils en fossoyeurs de notre civilisation ?

    Colignon  14/12/2016

    [1] Accès à l’enseignement supérieur en France : une démocratisation réelle mais de faible ampleur. Valérie Albouy et Chloé Tavan. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 410, 2007

    Source : Agora Vox

    http://www.polemia.com/les-enseignants-fossoyeurs-de-loccident/

  • Avortement : Marion Maréchal Le Pen ne lâche rien

    Invitée d'Europe 1, Marion Maréchal-Le Pen est revenue sur la question du remboursement de l'avortement, qui provoque l'hystérie du système politico-médiatique et de Florian Philippot.

    "Je m’en tiens à la position qui était celle du Front national en 2012. Et à partir de là, c’est l’occasion pour Marine Le Pen de rappeler qu’elle ne souhaitait pas intégrer cette partie-là à son programme, voulant éviter, je pense, et probablement à juste titre, un sujet qui est malheureusement profondément tabou en France". "J’ai des convictions, je n’en changerai pas, même si elles ne sont pas forcément majoritaires en France". "Je ne pense pas que Marine Le Pen ait changé de position".


    Marion Maréchal-Le Pen : "Je ne pense pas que... par Europe1fr

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le tabou majeur du politiquement correct : l'avortement

    D'Eric Letty dans le dernier numéro de Monde & Vie :

    6a00d83451619c69e201b8d246c033970c-800wi.jpg"La « vérité » démocratique est si relative, évolutive et changeante, qu’un acte comme l’avortement, qui voilà quarante ans était considéré et puni comme un crime, est regardé aujourd’hui comme un droit « fondamental », si précieux que non seulement l’opposition, mais la simple recherche d’une alternative à la mort de l’enfant devient délictueuse. Ce « sujet de société », qui est un enjeu de civilisation, représente aujourd’hui le tabou majeur du politiquement correct.

    Lors de la primaire de la droite, Alain Juppé, fort de l’appui du tribunal médiatique, a agressé sur ce thème François Fillon, qui jurait pourtant, la main sur le cœur, avoir voté toutes les lois socialistes aggravant le carnage des enfants français. Malgré ces gages, il s’était rendu suspect en déclarant que « philosophiquement » et « compte tenu de [sa] foi personnelle » il n’approuvait pas l’avortement, sans pour autant vouloir y porter atteinte: « Je suis capable de faire une différence entre ces convictions et l’intérêt général ». En somme, l’ancien premier ministre est convaincu en son for interne que cet acte est intrinsèquement mauvais, mais non moins persuadé en son for externe – qui s’accorde merveilleusement avec sa carrière politique – qu’il est excellent pour l’intérêt général. Admirable grand écart ! En 1945, les accusés du procès de Nuremberg auraient dû penser à cette fine distinction : Auschwitz, j’étais contre, mais en mon for interne…

    On a récemment vu aussi Marine Le Pen désavouer sa nièce Marion, « coupable » d’avoir annoncé qu’en cas de victoire à la présidentielle le Front national reviendrait sur le remboursement de l’avortement, qui range la grossesse au rang des maladies graves et traite l’enfant à naître comme une tumeur pernicieuse. « Que les choses soient très claires, je ne remettrai pas en cause l’accès à l’IVG, de quelque manière que ce soit », a rectifié sur TF1 la présidente du Front national. Nous en prenons note.

    La gauche, elle, s’acharne contre la vie. En janvier dernier, elle avait supprimé le délai de réflexion qui précédait un avortement. Onze mois plus tard, elle fait voter une loi liberticide – une de plus –, condamnant le prétendu « délit d’entrave à l’avortement » sur Internet, pour censurer toute opposition à son idéologie mortifère et empêcher de dissuader les jeunes mères de laisser tuer leur enfant dans leur sein. Le caractère totalitaire de ce projet a inquiété même des journalistes de gauche aussi peu suspects d’être « pro-vie » que ceux de Charlie Hebdo.

    Mgr Pontier, président de la Conférence des évêques de France, a également protesté dans une lettre adressée à François Hollande. Le gouvernement en déroute de ce président déchu est pourtant parvenu à faire voter ce texte par les chambres grâce à l’abstention de nombreux parlementaires prétendument de droite, tandis que les centristes bêlaient au cul des socialistes.

    Cette nouvelle offensive coïncide avec le début de l’Avent. Est-ce un hasard ? La furie avec laquelle Marisol Touraine et Laurence Rossignol accomplissent leur œuvre létale ne peut pas s’expliquer seulement par des mobiles politiques. On devine là une intention religieuse. En organisant le massacre des innocents, c’est Dieu que ces hérodiennes cherchent à tuer. La marche pour la vie organisée le 22 janvier prochain donnera l’occasion aux défenseurs des enfants à naître de riposter en montrant qu’ils ne se laissent pas intimider. Dire non au totalitarisme, c’est déjà résister."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marion Maréchal Le Pen recadre Florian Philippot

    Via le JDD :

    "Maintenez-vous, malgré les vives critiques de Florian Philippot, votre proposition de revenir sur le remboursement intégral et illimité de l’avortement?

    Je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d’opinion. J’aurais aimé un peu plus de respect de la part de Florian Philippot. Il parle de moi dans les médias en disant "cette personne" ; je trouve cette appellation assez inadéquate. Il y a un minimum de bienséance et de respect mutuel à avoir. Rien ne pouvait justifier une telle agression.

    Florian Philippot suggère que vous êtes minoritaire…

    Quand on définit la ligne du FN ou qu’on décide d’un changement stratégique, on le fait dans les instances du parti ; on ne le fait pas tout seul sur BFMTV! J’accepte l’idée qu’au FN, certains puissent être issus de parcours différents. Je rappelle que Florian a pris des positions sur lesquelles il était minoritaire au sein du Front, notamment sur la campagne gouvernementale de lutte contre le SIDA qui m’apparaissait, à moi, très gênante, pour les enfants mais aussi pour les homosexuels. La majorité, au FN, ne partage pas du tout ce choix.

    Comment apprécier ce qui est majoritaire ou pas, au sein de votre parti?

    La seule unité de mesure, c’est l’élection de Marine Le Pen au congrès de 2011. Elle a été élue sur un programme qui est sans ambiguïté sur ce sujet de l’IVG. Qu’elle veuille écarter un certain nombre de sujets pendant la campagne, c’est son droit. Mais ce congrès demeure l’unité de mesure majeure. Et je rappelle que je suis arrivée première à ce congrès. C’est donc que je ne suis ni minoritaire ni isolée."

    Puis à propos de François Fillon :

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    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Désétatiser le modèle social

    En écartant Alain Juppé et en désignant très majoritairement François Fillon comme candidat présidentiel les 4 millions d'électeurs, chiffre record, ayant participé aux primaires de la droite et du centre, ont confirmé, et même renforcé, la détermination de desserrer l'étreinte étatiste de la société française.

    Une telle volonté prolongeait l'effort trop timide de la RGPP. Cette Révision générale des politiques publiques avait permis par exemple, entre 2005 et 2011, de ramener de 700 à 373 le nombre des corps et administrations de l’État. On ne doit donc pas trop s'étonner de voir combien cela irritait les profiteurs et les idéologues héritiers du jacobinisme, qui se sont employés à liquider la RGPP après 2012.

    On doit bien mesurer, d'abord, que le statut de la fonction publique dans notre pays a été organisé par deux ministres communistes : Thorez en 1946, Le Pors en 1983. On comprend dès lors que l'enjeu reste une fois de plus la non-repentance, au sein de la gauche française dans son ensemble, de ce marqueur idéologique qui semble toujours l'imprégner comme la tache indélébile de Lady Macbeth. Si cela ne s'appelle pratiquement plus communisme, cela reste marxiste et s'affirme égalitaire, ce qui revient au même.

    Or, c'est déjà sous la Troisième république que l'on a commencé à se préoccuper en France de la fonctionnarisation de la société et de l'économie. On se plaignait de la fiscalité subséquente. De la protestation contre les abus, et l'inquisition fiscale, résultant de l'impôt sur le revenu, voté en juillet 1914, naquit une première Ligue des contribuables. On n'avait certes, pourtant, encore rien vu mais on ne faisait que constater l'application d'une loi parfaitement universelle.

    On attribue ainsi à la fois à Courteline et à Clemenceau la remarque bien significative sur "la France ce curieux pays où l'on sème des fonctionnaires et où l'on récolte des impôts". Est-ce pourtant curieux ? Non. Rien n'est, en fait, plus conforme à la raison la plus mathématique : le recours à l'emprunt n'étant qu'un expédient, toute dépense publique se résout, tôt ou tard, en impôts. Et le propre des emplois publics consiste à se trouver rémunéré sur les budgets de l'État ou des collectivités locales.

    Le caractère curieux de cette situation ne résulte pas de l'enchaînement logique ainsi décrit, mais au contraire de l'état d'un secteur de l'opinion, de plus en plus minoritaire, qui ne comprend pas la pente fatale sur laquelle est entraîné le char démagogique de l'État.

    Au stade actuel de la maladie, le thermomètre indique un taux de 57 % de la richesse nationale absorbée par la dépense publique. Et, corrélativement l'effectif global de 5,6 millions d'emplois public dépasse de toute évidence la cote d'alerte.

    Dans la campagne présidentielle qui va se développer pendant 5 mois, l'aveuglement devant la nocivité d'une dépense publique excessive va probablement être mobilisé au service des campagnes de gauche, – ou, ce qui revient au même, en affluent d'une propagande qui assimile joyeusement le fonctionnariat au prétendu "modèle social français", et qui s'en satisfait.

    La proposition de la droite de diminuer en 5 ans de 500 000 postes le nombre des emplois publics en France, en jouant sur les départs à la retraite fait donc naturellement bondir les tenants de la gauche étatiste.

    On doit comprendre aussi que, depuis la réforme de 1983 conçue par le communiste Anicet Le Pors, le terme de fonction publique recouvre des réalités juridiquement fort différentes, ne bénéficiant pas des mêmes avantages, selon qu'il s'agit d'agents de l'État, des collectivités territoriales ou des divers personnels hospitaliers. C'est ensemble que ces trois catégories employaient  (1)⇓ fin 2014, 5,64 millions d'agents (5,43 hors contrats aidés), sur une population active estimée à 28,8 millions de personnes.

    Il n'est donc pas seulement urgent de répondre aux gens qui accusent la droite de vouloir "supprimer 500 000 fonctionnaires", comme s'il s'agissait d'un projet d'assassinat collectif de type soviétique.

    Il faut se mobiliser, et tenir bon, autour de l'objectif d'intérêt national de désétatiser le modèle social. Il en va du redressement de la France et de la cause de la Liberté.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. La fonction publique de l'État comptait, en 2014, 2,47 millions d'agents (43,87 %), la "fonction publique territoriale" 1,98 million (35,17 %) et les divers personnels travaillant dans les hôpitaux publics 1,18 million (20,96 %). Ces chiffres n'englobent pas les "Organismes privés à financement public prédominant", les "Entreprises publiques", les "Organismes publics hors fonction publique" et les "Emplois aidés de la fonction publique".

    http://www.insolent.fr/