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anti-national - Page 790

  • Marion Maréchal Le Pen : «Je ne vois pas à quel titre il existerait un droit illimité au remboursement des avortements par les impôts»

    Quelques extraits de l'entretien de Marion Maréchal Le Pen avec Natacha Polony, sur la laïcité, l'islam et l'avortement : 

    VIDEO @Marion_M_Le_Pen : «Le Sapin de est un symbole attaqué par les fanatiques de l'extrême gauche et de l' 

    VIDEO @Marion_M_Le_Pen «Je ne crois pas que la France soit de culture et qu’elle ait donc des traditions populaires »

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  • De quelle Égalité la République parle-t-elle ?

    Nous savons désormais que la Liberté est une conquête de tous les instants pour se libérer de l'Oppression et de toutes les contraintes consubstantielles à l'ordre social et moral né de l'Ancien Régime et du capitalisme. Qui dit oppression dit oppresseurs, ce pourquoi l'appétit de Liberté ne peut s'exprimer qu'à travers une lutte contre l'iniquité humaine supposée incarner le Mal, entité hybride semi-métaphysique, semi-éthologique. Iniquité non naturelle car l'homme est réputé originellement bon. Le matérialisme athée ayant chassé Dieu, ses constructions et ses mirages intellectuels ne peuvent néanmoins s'empêcher de recréer des catégories métempiriques, tel ce Mal qu’incarneraient les bénéficiaires d’un système social proprement barbare engendrant l'injustice par prédisposition ontologique. Vouloir à toute force le reconstruire, n'est-ce pas au demeurant croire en la possibilité démiurgique de changer la nature de l'homme ? Oui répondront les Révolutionnaires qui ne reculent pas devant la radicalité des moyens (la fin justifiant tous les excès), à condition de faire table rase de l'inique passé en éliminant tous les individus non réformables, préalable à la création ex nihilo de l'Homme nouveau... ce que firent sans barguigner les Conventionnels1, tout comme le fera le régime léniniste au moyen de l'exil forcé, de la déportation dans les bagnes sibériens, de la mort à grande échelle pour les récalcitrants et les non réformables.

    Il fallait éliminer les classes sociales, en réalité les classes d'âge, pouvant faire obstacle à la grande transformation, à commencer par la suppression de la propriété privée, source dé tous les maux de l'humanité comme l'a formellement identifiée l'illuminé Rousseau2, calviniste, catholique apostat et grand esprit dévoyé. Cela, un siècle avant Marx, cet autre archiprêtre de la caste sacerdotale prophétisant le paradis terrestre après l'éradication des classes sociales possédantes et de l'expression de toute foi transcendante. Si donc, à gauche, la liberté se conquiert contre l'Autre, à droite, elle se gagne sur soi-même, par le dépassement et la pleine assumation de ses choix. En ce sens la liberté ne saurait être que celle de l'individu ne se déchargeant pas par principe de ses erreurs sur autrui ou ne s'exonérant pas hors de propos de ses fautes en accusant le caractère pernicieux, inégalitaire et injuste d'une société inégalitaire a priori hostile aux faibles, aux pauvres et aux mal-nés, système qu'il faudrait renverser par la force ou changer de fond en comble par la ruse la corrosion réformistes.

    L'Égalité, après la Liberté, est le second concept superstructurant (au sens que donnait Karl Marx au mot superstructure) de la dogmatique bétonnée régissant la pensée de gauche. Partant d'une notion nimbée de bonnes intentions, l'on arrivera très vite, à bride abattue, au bout d'une route débouchant sur les champs désolés de la géhenne terrestre et des Grands cimetières sous la Lune3 Un grand maître es littératures, le Finnois Mika Waltari, a fort bien décrit cette dérive dans son œuvre romanesque Sinouhé l'Égyptien (1945) relatant le règne chaotique de l'hérésiarque Akhénaton (1355/1338). Celui-ci ayant voulu instaurer - avec la dévotion d'Aton, « père et mère de toute création »4, la domination du Bien, ce beau projet se traduisit par l'égalité des créatures dans la misère... sous le soleil de Satan. L'entreprise se soldera en effet par la ruine du royaume, les épidémies et la guerre. L'empire du Bien imposé à coups de décrets est à coup sûr celui de la désolation car « qui veut faire l'ange, fait la bête » [Biaise Pascal, Pensées, œuvre posthume 1670].

    L'Égalité, second concept superstructural

    De l'exigence d'Égalité découle actuellement la quasi-totalité de nos grandes orientations politiques sans que quiconque comprenne de quoi il retourne exactement. Un vœu pieux ne saurait en effet constituer la charpente d'une philosophie politique, s'agissant surtout, admettons-le, d'un mot fétiche, d'une invocation magique dont le contenu est davantage émotionnel que rationnel. De l'égalité de droit devant la loi ? Oui da ! Le principe d'égalité ouvre naturellement le droit à un traitement équivalent pour tous devant les cours de justice, ou encore s'exprime à travers le suffrage universel. À la rigueur l'on peut s'efforcer de créer les conditions d'un accès égal à la culture et au savoir, ce qui ne veut pas dire que la culture et la connaissance soient à l'arrivée uniformément partagées entre tous. Au contraire même parce que ce sont des domaines où s'expriment les disparités les plus extrêmes entre les individus en fonction de leurs aptitudes ou de l'absence d'icelles.

    Maintenant, que veut dire l'égalité des citoyens devant l'impôt ? Hormis une déclaration purement verbale, nous nous trouvons confrontés à une quadrature du cercle, car comment concilier égalité et justice ? Et dans ce cas précis où se situerait précisément la justice ? Idem pour l'emploi, domaine où l'égalité ne peut être qu'une vue de l'esprit. Ou bien l'équivalence homme/femme, laquelle supposerait au préalable l'égalité entre les individus, ceci indépendamment de leur sexe. De sorte que l'on peut s'interroger sur l'irrationalisme presque morbide qui baigne et imprègne nos sociétés en mal d'une égalité aussi chimérique qu'introuvable, mais que s'acharnent à vouloir établir des classes dirigeantes démagogiques et intellectuellement dévergondées. D'où l'urgente nécessité de procéder à une révision conceptuelle draconienne et à un grand récurage épistémologique.

    Un irréductible inégalitarisme inhérent à la nature des choses

    En matière de procédure judiciaire, l'égalité, ou ce qui s'en approche le plus, semble être une équité élémentaire. À savoir être puni à l'identique pour une même faute ou justement dédommagé pour tel ou tel préjudice, tout comme être rétribué pareillement pour une tâche analogue dans l'unité, de temps et de lieu géographique. En dehors de ces domaines qu'en est-il ? La nature dote très inégalement les individus. Elle est à cet égard atrocement inégalitaire, chacun devant faire avec ce qui lui est attribué par une impitoyable loterie génétique... ou pire, eu égard à ce que le sort lui réserve. Certains font immensément avec très peu d'atouts, d'autres généreusement nantis n'en font rien. Mais ces vérités élémentaires, aveuglantes, échappent aux théologies égalitaristes. Billevesées qui ne sont au fond que des moyens de sidération pour régenter les peuples en les asservissant aux mirages d'un monde idéal, sans haut ni bas, ni beau ni laid, ni forts ni faibles, ni pauvres ni riches.

    Égalité, morne plaine ! Vitupérer son voisin ou ses semblables parce qu'il semble plus heureux ou parce que l'on n'est soi-même de peu de prestance, ni séduisant, ni clairvoyant, ni subtil, n'a pas de sens. Mais l'envie et la jalousie étant des passions incrustées au cœur de l'homme, l'égalité apparaît sous son vrai jour celui d'une religion de la convoitise et du ressentiment (bien entendu, nous ne parlons pas des injustices criantes que tout pouvoir digne de ce nom a le devoir de corriger autant que faire se peut). Les hommes se porteraient mieux s'ils renonçaient à regarder dans l'assiette du voisin, à convoiter sa maison, sa compagne et ses biens. Au reste, l'on peut toujours tenter d'améliorer individuellement, par de bonnes et judicieuses actions, les qualités héritées de nos ancêtres sachant qu'à notre tour nous sommes responsables et serons comptables de l'héritage phylogénétique que nos léguerons à nos descendants. Nous ne leurs transmettrons en effet pas seulement un patrimoine physique mais également moral et spirituel inscrit dans nos gènes.

    À horizon visible, l'on ne parviendra pas, quels que soient les bonds effectués par les sorciers du transhumanisme ou les progrès des sciences cognitives et ceux de la didactique, à faire un génie d'un minus habens. S'il suffisait d'un bon terreau sociologique et de bons précepteurs pour faire des Mozart à la pelle, cela se saurait. Curieusement, personne ne s'interroge officiellement et sérieusement sur l'actuel effondrement d'un système d'enseignement qui s'épuise à vouloir, nier les différentiels culturels et ethniques et plus encore le rôle des prédispositions ataviques. Dans l'actuel système éducatif mieux vaut être un sous-doué qu'un enfant précoce.

    Nous savons bien que la négation du réel est à la base de toutes les utopies... meurtrières par essence. À commencer par l'illusion consistant à croire possible la transmission sans heurt de savoirs d'autant plus complexes qu'ils sont étrangers à la culture originelle de populations ne possédant pas le bagage héréditaire adéquat5 La clef n'est pas adaptée à la serrure. La réussite de quelques-uns n'infirme d'ailleurs pas ce constat et, pour être tout à fait pessimiste, encore faudrait-il examiner les limites de ces réussites et leur portée dans le temps. Ne confondons jamais l'exception et la règle. Ceux qui tentent de contourner les lois inflexibles de l'hérédité et veulent ignorer les restrictions imposées aux capacités d'acquisition par les prédispositions innées, cela en misant sur la plasticité du cerveau humain, se condamnent à l'échec. Non, l'humain ne se réduit pas à une construction culturelle, un jeu de l’ego dont il suffirait de déplacer les éléments pour en changer la nature réelle. À terme, les animaux d'élevage et les plantes forcés, quelles que soient les performances atteintes, sont généralement voués à la dégénérescence, voire à la stérilité.

    Négationnisme

    Le progressiste ignore ou veut ignorer les lois de la physique. Il se déclare convaincu que la plasticité adaptative des hominidés est sans limites. Sans doute pour certaines aptitudes basiques, toutefois ces comportements primaires (la virtuosité du livreur de pizzas !) ne sont pas ceux, aussi utiles soient-ils, sur lesquels s'édifient les étages supérieurs de la civilisation. En ce qui concerne la pensée spéculative, nous sommes loin de la coupe aux lèvres. Or, la superstition du progrès ne devrait pas rendre aveugle au point d'ignorer la forte capacité des hommes à "involuer", à régresser collectivement dans la barbarie (les guerres civiles en témoignent), voire à s'abâtardir en l'espace de quelques générations et sans retour possible. Pensons aux « petits Blancs » des flancs du volcan de la Soufrière sur l'île de la Réunion. Certains "progrès" (telle, par exemple, la diffusion dans les programmes d'enseignement public des préadolescents d'une sexualité prématurée) apparaissent comme autant de facteurs déstructurants de la personnalité et de la construction affective. Pseudo-avancées qu'il faudrait dénoncer plus comme des facteurs de décadence et de barbarie morales d'amélioration du genre humain.

    À vouloir faire entrer tout le monde dans le même moule, à nous voir tous égaux, l'on en arrive très vite à enfoncer des chevilles rondes dans des trous carrés à coups de marteau juridique.. Et puisqu'égalité il y a, par définition pour les sectaires impénitents, les irréductibles différences entre les sociétés ou les individus ne sauraient venir, non de la nécessaire nature des choses, mais exclusivement de causes extérieures contingentes et révocables.. Autant d'excuses à l'impuissance que l'on ira puiser dans le vivier des causes environnementales, géographiques ou sociales et, in fine, dans la vilenie des classes dominantes. Si certains peuples ou ethnies sont à la remorque de la modernité, une seule cause le colonialisme, les croisades, l'homme blanc, le capitalisme occidental, le racisme, et cœtera. Parce qu'il ne viendrait à l'idée de personne qu'il puisse exister réellement une hiérarchie (naturelle) entre les hommes et de très notables différences entre les sociétés.

    L'homme de droite serait en conséquence celui qui nierait le rôle surdéterminant de l'environnement dans la création et le maintien d'inégalités entre les individus et les communautés humaines, cela afin de justifier des avantages et privilèges produits par des règles injustes. Maintenant nous ne débattrons pas plus avant du juste et de l'injuste. Le sort qui nous est réservé n'est certes pas toujours équitable et le mérite rarement récompensé à sa juste valeur. Faut-il pour autant aller piller le verger du voisin parce que l'ensoleillement y est meilleur et que ce damné propriétaire jouit d'une rente favorable de situation ?

    Étrange raisonnement qui pour mettre fin à l'injustice - c'est-à-dire à la météorologie infiniment complexe des relations, des interactions et des hasards, ce que l'on nomme ordinairement sort ou fortune juge impératif d'accorder à tous dès le berceau et par décret le droit au bonheur (ou approchant), dans le Meilleur des mondes possibles. Un droit automatique, sans effort personnel, sans lutte, sans effort et sans contrepartie. Quel sera alors le moteur de l'histoire ? Arriverons-nous à cette société hédonique des Éloïs androgynes que décrit HG Wells dans La Machine à explorer le temps (1895) ? Avec en arrière-plan des Morlocks anthropophages venant chercher leur ration quotidienne de chair humaine dans le garde-manger que constituent les béats transgenres, descendants dégénérés de nos actuels "bobos" et pour lesquels l'histoire s'est arrêtée une fois pour toutes ? (A suivre...)

    Léon CAMUS. Rivarol du 16 mars 2017

    1) Saint-Just, l'ami intime de Robespierre, l'un des plus forcenés Procuste de la Convention, lançait depuis la tribune, le 26 février 1794 : « Ce qui constitue une République, c'est la destruction totale de ce qui lui est opposé... Le sang est le lait de la liberté naissante [car] la liberté n'a pour lit que des matelas de cadavres »... joignant l'acte à la parole.

    2) Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, 1755. Ouvrage dans lequel la propriété privée est donnée pour être la source de toutes les inégalités. Voltaire, dans une lettre datée du 30 août 1755, commente ainsi l'opus : « J'ai reçu, Monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain [...] On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes, il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage. »

    3) Georges Bernanos, 1938. Auquel fait écho L'Hommage à la Catalogne (1938) de George Orwell « La tragédie espagnole, préfiguration de la tragédie universelle, fait éclater à l'évidence la misérable condition de l'homme de bonne volonté dans la société moderne qui l'élimine peu à peu, ainsi qu'un sous-produit inutilisable ». Remplacez Syrie par Espagne et vous serez au fait de la précipitation torrentielle des événements en cours.

    4) Sigmund Freud in « Moïse et le monothéisme » (1939) crut voir l'origine du judaïsme dans le culte d'Aton. Il n'est pas tout à fait abusif de résumer le culte d'Aton par la formule de Pétrone Sol lucet omnibus, soit « le Soleil luit pour tous ».

    5) À la fin du XIXe siècle, la question de la transmission culturelle se pose avec acuité à ceux qui entendent transmettre les « lumières de la civilisation » aux peuplades de notre nouvel empire colonial. Certains pensent que l'éducabilité est une chimère, ce que tendrait à montrer aujourd'hui le laboratoire de nos banlieues. Léopold de Saussure [Psychologie de la colonisation française dans ses rapports avec les sociétés indigènes, Paris, 1899] à la suite de Gustave Le Bon, pose que les caractères mentaux sont héréditaires et invariants. Le Bon postule en effet que la distance séparant la civilisation des « races inférieures » « est trop immense » pour que soit transplanté un système culturel étranger « aux mœurs, croyances, constitutions mentales et institutions des Européens. » Cf. Congrès colonial international de Paris, 1889. Éditeur Augustin Challamel 1890 p. 67]. Car l'abîme héréditaire entre ces deux "classes" de peuples serait a priori infranchissable [Ibid. p.70]... « Abusé par ses dogmes, réfractaire à l'idée de la race, le Français est persuadé que les espèces humaines ne diffèrent entre elles que par l'éducation. Les profondes divergences mentales qui séparent les races lui apparaissent comme superficielles il croit pouvoir en venir à bout facilement et il s'acharne à une lutte stérile contre les lois de l'hérédité » [Ibid. p.10].

  • Prophéties autoréalisatrices

    Marine Le Pen était hier soir l’invitée politique deFrance 2, après le JT de 20h, chaîne emblématique d’un service public qui ne ménage pas ses efforts de propagande contre le FN avec une succession « d’enquêtes » à charge. Dans la même veine antifrontiste, Bruno Gollnisch a pointé  également sur twitter la programmation sur France 3 demain d’une fiction-documentaire (sic), « Un homme à la dérive », traitant des supposées sombres influences de l’opposition nationale sur nos compatriotes égarés… Sur France 2, présidée par une amie d’Emmanuel Macron, Delphine Ernotte, Marine a été confrontée à tous les mauvais procès à toutes sortes de questions-accusations périphériques et autres diffamations lancées contre le FN. Les méthodes habituelles pour parasiter son discours sur le fond, l’exposé des thématiques de son programme. Nihil novi sub sole…

     Le procédé est grossier mais le Système, il faut y être préparé et en être parfaitement averti, utilisera tous les moyens, même légaux, pour empêcher l’accession au pouvoir des patriotes souverainistes. Le journaliste-essayiste et romancier Nicolas Bonnal le résume avec le sens de la formule qui est le sien : « Il y a d’un côté le candidat de l’oligarchie », celui de « la nouvelle caste cruelle qui se met en place sous le label d’européen ou de libéral-libertaire ». « Celle-ci rétribue bien les traîtres et les sadiques qui organisent la division, l’invasion et la guerre pour tous – sauf pour la bourse et pour l’élite ». Et  « de l’autre côté, il y a la candidature populaire. Le candidat populiste est celui insulté qui plaît au peuple ».

    « Le Système est devenu tyrannique et voudrait coffrer les gens qui ne lisent pas Le Monde. Le trio satanique OTAN-BCE-Bruxelles veut imposer son Macron comme hier son Juppé. Candidat du triangle magique Rothschild-Drahi-Soros, le vendeur d’Alstom est l’enclume rêvée où le marteau du capital mondialisé aplatira ce qui reste de France libre » écrit-il encore .

    Une France libre qui est l’objet de toutes les inquiétudes d’un PS  dont les grands pontes synthétisent assez parfaitement  tout ce que nous compatriotes reprochent au Parti de l’étranger qui règne  sur notre démocratie confisquée. Ceci explique aussi cela, Manuel Valls réunissait hier ses proches à Paris, pour un déjeuner au Sénat, puis 80 parlementaires à l’Assemblée, pour évoquer une nouvelle fois le danger FN. Il a fait part de sa conviction selon laquelle Marine - comme François  Fillon selon lui-  sera plus haute dans les urnes que ne le disent les  sondages, que sa victoire est possible, que la qualification même de M. Macron pour le second tour n’est pas assuré…

    Avait-il d’autres choix ? Ce matin sur BFM TV, Manuel Valls n’a pourtant pas tremblé pour torpiller le vieux rafiot de la rue de Solférino et son candidat résiduel en annonçant à son tour qu’il voterait Emmanuel Macron dés le premier tour… Cela lui a valu une avalanche d’invectives de la part du dernier carré de fidèles de Benoit Hamon, sur le thème les rats quittent le navire. Mais cet élan macronien du traître Valls ne fait pas forcément les affaires du candidat d’En marche !, conscient qu’il apparaît de plus en plus clairement comme une  entreprise de recyclage des éléphants du PS. L’image de renouveau que tente de se donner cette incarnation du sérail bruxellois  en prend un coup. 

    Le 14 mars, M. Macron déclarait d’ailleurs à l’adresse de Manuel Valls qu’ « (il n’avait) pas fondé une maison d’hôtes » pour ses complices socialistes. Ralliements ou soutiens directs, la réalité apparaît pourtant toute autre.  Au dernier décompte, les ministres Marisol Touraine, Ségolène Royal, Jean-Yves le Drian, des dizaines de maires et plus de cinquante députés PS, ont fait allégeance au champion des progressistes, dans l’espoir bien sûr de sauver leur siège aux législatives. Une proportion bien plus importante que les ralliés de la nébuleuse centriste, de certains LR ou des retraités des années Chirac.

    L’ex Premier ministre de François Hollande a certainement comme d’autres sorti sa calculette, lu les analyses sur les évolutions et les attentes du corps électoral. Ce qui lui a permis d’en déduire, comme M. Fillon, que même la grosse ( ?) moitié des électeurs du PS qui n’est pas séduite par la candidature Hamon, auquel il faut ajouter, nous voulons bien le croire, une bonne proportion de centristes, n’assurent pas forcément à Emmanuel Macron la certitude de dépasser la barre des 20% le 23 avril prochain. Et ce, quoi qu’en disent la fourchette  haute des  sondages le concernant, relayées par des médias qui se livrent aux habituelles tentatives de prophéties autoréalisatrices…

    https://gollnisch.com/2017/03/29/propheties-autorealisatrices/

  • LES MYSTÉRIEUX FINANCEMENTS DE M. MACRON

    400 000 euros pour le meeting de campagne à Lyon, 20 000 euros par mois pour le QG parisien, 50 salariés à temps plein, un baryton de l'opéra de Paris pour travailler la voix du candidat, des contrats passés avec l'agence de stratégie électorale Liegey Muller Pons, des déplacements en cascade y compris à l'étranger...

    Une campagne, ça coûte cher, très cher. Emmanuel Macron le sait, lui qui pourrait se voir opposer une plainte pour avoir dépensé des fonds publics à son profit quand il était ministre de l'Économie : selon les journalistes Frédéric Says et Marion L'Hour (Dans l'enfer de Bercy, éd. JC Lattes), l'homme a employé à lui seul et en huit mois seulement 80% des frais annuels de représentation du ministère afin de préparer sa campagne présidentielle. Il s'est aussi appuyé à temps plein sur trois collaborateurs parlementaires censés n'être détachés qu'à mi-temps. Une paille, par rapport aux dépenses actuelles.

    Qui finance En Marche ? Longtemps discrète sur l'origine de ses fonds, l'équipe de communication tente aujourd'hui de déminer le terrain. Le mouvement serait ainsi rémunéré par 18 000 donateurs, affirme son secrétaire général. Mais seuls 3% d'entre eux assureraient l'essentiel des dons avec des apports supérieurs à 4 000 euros. Le discours officiel du mouvement d'Emmanuel Macron est simple : c'est un parti politique à part entière qui ne peut recevoir plus de 7 500 euros par personne. Contactée par Politique magazine, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a confirmé l'existence d'un parti dénommé « En Marche ». « Une association loi 1901 a été inscrite à la Commission et elle répond aux critères pour financer ce que l'on définit comme un parti politique », nous explique-t-on. Le président de cette association est Emmanuel Macron, et la structure a été inscrite auprès de la Commission le 20 février 2016, quand l'homme était encore ministre de l'Économie...Les rumeurs courent à son sujet. Lors de sa création, ladite association était domiciliée à l'adresse personnelle de Laurent Bigorgne, le directeur de l'Institut Montaigne. Or, ce lobby libéral favorable à l'Union européenne et à l'immigration est directement financé par les plus grandes multinationales européennes et américaines et certaines banques de Wall Street.  

    Politique magazine mars 2017 -  Consulter ... S'abonner ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Alexandre Del Valle : "l'Occident se trompe d'ennemi"

    Première partie d'un entretien avec Alexandre Del Valle à propos de son livre Les Vrais ennemis de l'Occident :

    Vous considérez que l'Occident se trompe d'ennemi. Pourquoi?

    6a00d83451619c69e201b8d26f4ba3970c-200wi.jpgNous faisons depuis plusieurs décennies une incompréhensible erreur stratégique sur l’ennemi comme sur l’ami, avec de très graves conséquences partout dans le monde ! Les ennemis de l’Occident sont objectivement ceux qu’il désigne comme des amis alors que la Russie, désignée comme le pire ennemi, est en réalité un allié potentiel. En réalité, l’ennemi n’est pas celui qui est différent de nous, qui ne nous convient pas, ou qui est dictatorial chez lui ou y défie nos valeurs. L’ennemi est celui qui, au sens militaire et stratégique du terme, s’en prend 1°/ à notre population, 2°/ notre territoire et 3°/ à notre gouvernement, institutions et donc valeurs fndamentales. De ce fait, l’islamisme est un véritable ennemi, à ces ennemis totalitaires des démocraties occidentales que furent le nazisme et le communisme, car il répond à toutes les caractéristiques fondamentales de l’ennemi (qui menace nos valeurs qu’il subvertit et combat, nos institutions qu’il veut remplacer par la Charià, notre population qu’il veut retourner ou tuer et notre territoire qu’il veut conquérir à terme au nom du Califat), et il veut donc s’imposer chez nous de façon tantôt violente, tantôt subversive. Quant au terrorisme, il n’est pas l’ennemi en soi: ce n’est qu’un mode d’action, un moyen actionné par nos véritables ennemis totalitaires. Ces ennemis véritables qui actionnent et forment les terroristes jihadistes et d’autres, sont les pays ou entités transnationales (Organisation de la Coopération islamique, OCI ; Ligue islamique Mondiale LIM) et Etats totalitaires wahhabites comme l’Arabie Saoudite et le Qatar, sans oublier le Pakistan, la Turquie néo-ottomane et les Frères musulmans, qui promeuvent tous d’une certaine manière un projet de conquête global. Nos ennemis ne sont donc pas les pays ou gouvernements que nous avons combattus ou renversés à tort depuis la fin de la guerre froide (ex-Yougoslavie, Irak baathiste, Libye, Syrie de Bachar, etc).

    Il n’est pas inutile de lister sur les dernières décades l’ensemble de toutes les erreurs stratégiques auxquelles ces erreurs de jugement fondamentales ont conduit, avec des résultats objectivement contraires à nos intérêts et des conséquences géopolitiques absolument catastrophiques partout dans le monde, depuis l’Afghanistan jusqu’à la Syrie, en passant par le Pakistan, la Turquie, le Kosovo, l’Irak, la Tchétchénie, la Libye, l’Ukraine, la Géorgie, etc.

    Lorsque l’Occident laisse l’islamisme subversif et prosélyte totalitaire proliférer sur notre sol par compromission avec les pôles de l’islamisme qui sont ses propagandistes et appuis externes, mais qu’en même il temps il tente de répandre au nom du « droit d’ingérence » son modèle universel-libéral dans les pays musulmans ou ailleurs par l’interventionnisme, l’arrogance et la guerre, il fait d’une pierre deux coups-erronés : 1°/ il est trop tolérant chez lui avec l’islamisme mais en même temps 2°/ il discrédite ses propres valeurs à l’extérieur en les mêlant avec une entreprise impériale ! Nous avons donc tenté de répandre chez les autres des valeurs que nous avons trahies et laisser menacer sur notre propre sol, notamment dans nos « banlieues de l’islam » de non-droit et de non-France… 

    L’Occident fait l’inverse de ce qu’il devrait faire : il impose son modèle ailleurs mais il ne le défend pas chez lui !

    Oui, exactement. Ceci peut paraître fou, et très incohérent, mais ce n’est là que le résultat logique du destin des « sociétés ouvertes » qui se sont ouvertes sans réciprocité à tous les vents y compris à ceux portés par leurs pires ennemis géocivilisationnels, à savoir l’islam conquérant et revanchard néo-califal. Le concept de « société ouverte » vient de Karl Popper qui précisait qu’une société ouverte « ne peut pas s’ouvrir à ses ennemis sinon elle va à sa propre perte », ce que Popper a nommé « le paradoxe de la tolérance » et développe de façon brillante et si actuelle dans son ouvrage politique de référence : « La Société ouverte et ses vrais ennemis ». Ce « paradoxe de la tolérance » n’a hélas pas été compris par nos élites qui se contre-fichent du devenir ou de la périssabilité de notre civilisation judéo-chrétienne et qui ne croient qu’au pouvoir des sondages, des médias et de l’économie. Ainsi, lorsque le célèbre milliardaire philanthrope mondialiste-immigrationniste islamophile antisioniste et anti-russe Georges Soros se prétend héritier de Popper en promouvant la mort des nations chrétiennes, la fin des frontières et l’islamisation de l’Europe, il a en réalité trahi son maitre Popper dont il a repris l’expression (sa Fondation s’appelle « Open Society »), car dans sa haine de l’Etat-nation occidental que défendait Popper, Soros - qui finance le Collectif contre l’Islamophibie, les ONG de défense de clandestins et les No-Borders - ne parle jamais du danger des ennemis de nos démocraties et de la nécessité de leur résister, bien au contraire, les adeptes du cosmopolitiquement correct comme lui font primer la haine de soi occidentale et la xénophilie qui en découle sur l’instinct de défense collective et de survie de nos démocraties. Soljénitsyne avait raison de dénoncer cet occident repentant « capitulard » dont les bombes atomiques ne serviront à rien si ils renient leurs racines et identité et aident leurs ennemis déclarés…

    Comment définiriez-vous l'Occident?

    Globalement, il y a deux Occident au moins… et ces deux sont totalement opposés. Il faut revenir aux fondamentaux : l’Occident au sens non identitaire (« Mc World »), qui nie son identité judéo-chrétienne et européenne au profit d’une idéologie mondialiste et « cosmopolitiquement correcte », a pour but de détruire toutes les identités nationales et traditionnelles pour assoir son Village Glolbal. Ainsi défini, l’Occident est une entité néo-impériale anti-identitaire et se définit non plus de façon culturelle et civilisationnelle mais en fonction 1. De son appartenance à l’OTAN ; 2. Son adhésion au libre échangisme et son essence consumériste 3. Son messianisme des droits de l’Homme et de l’individualisme hédoniste. 

    Inversement, si l’Occident était encore une entité civilisationnelle, ce qu’il est en réalité dans son essence originelle et dans ses masses non privilégiées, on le définirait comme une entité géocivilisationnelle européenne marquée par la pensée gréco-romaine et le message humaniste judéo-chrétien. Cet Occident là, façonné par le christianisme héllénisé, n’a rien à voir avec le premier qui se construit contre lui, et il considèrerait évidemment la Turquie néo-ottomane, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Frères musulmans et la Ligue islamique mondiale (OCI, etc) non pas comme des alliés/amis, contrairement à Mc World et à l’OTAN, mais comme de véritables ennemis géocivilisationnels puisque ceux-ci veulent islamiser-conquérir l’Europe et le monde. 

    En fait, le but des eurocrates de Bruxelles et des promoteurs anglo-amériains de Mac World est de faire de cet Occident riche et moderne le laboratoire de leur nouvelle tour de Babel. C’est là qu’entre en scène le terrorisme psychologique du « cosmopolitiquement correct » : pour créer cette identité planétaire néo-impériale consumériste et déracinée, l’Occident-McWorld a culpabilisé jusqu’à la pathologie masochiste l’Occident chrétien-blanc-européen sommé de se fondre dans l’immigrationnisme et le multiculturalisme au nom d’une tolérance et d’une repentance toujours à sens unique. 

    Mac World a l’audace de croire qu’en faisant venir en Europe des immigrés par millions, notamment des immigrés musulmans, ceux-ci seront happés par le consumérisme et peu à peu désislamisés par l’hédonisme car Mac World est foncièrement matérialiste et il sous-estime la puissance des idées, la foi, et la recherche d’absolu. Mac World orchestre l’islamisation de l’Occident sans même le désirer mais uniquement pour détruire l’identité de l’Occident avec cette « culture Benetton ». Les forces antichrétiennes et de la haine de soi ont parfaitement compris par ailleurs que favoriser une immigration et un prosélytisme radical islamique sur le sol européen et occidental peut contribuer à détruire cette civilisation judéo chrétienne qu’ils détestent autant que les islamistes. En ce sens l’islamophilie est une sorte de haine de soi qui consiste à aimer ceux qui nous détestent le plus, ce qui est logique si on se déteste soi-même.

    A suivre 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/alexandre-del-valle-loccident-se-trompe-dennemi.html

  • Macron n’est pas du centre, il est d’extrême gauche !

    Les gens sont crédules. Spécialement ceux de droite. Il suffit qu’Emmanuel Macron ait dit qu’il n’était « ni de gauche ni de droite » pour qu’ils le croient !

    Il est, soit dit en passant, assez significatif du changement d’époque de voir qu’il y a quelques années, c’était les gens de droite qui, honteux, se disaient apolitiques pour se faire accepter, et qu’aujourd’hui, ce sont au contraire les gens de gauche qui jouent ce jeu, comme si s’afficher de gauche était devenu infamant.

    Car, n’en doutons pas, Macron est de gauche. Il l’est même, sur la plupart des sujets, plus que Hollande.

    Hollande n’a combattu que mollement l’immigration illégale, mais il n’a pas félicité Angela Merkel pour l’admission d’un million de réfugiés, vrais et supposés ; Macron lui, l’a félicitée, ce qui laisse imaginer qu’il est prêt à l’imiter.

    Hollande a fait le mariage homosexuel, Macron envisage la GPA.

    Hollande a bien instauré le 19 mars, anniversaire des accords d’Évian, fête nationale mais il n’est jamais allé jusqu’à qualifier la colonisation de « crime contre l’humanité ».

    Hollande a fait la réforme du collège, fatale à la transmission de l’héritage, mais il n’a pas dit qu’« il n’y pas de culture française ».

    Hollande ne faisait pas, comme Macron, des discours à l’étranger en anglais ; il est vrai qu’il le parle très mal !

    Sous Hollande, comme sous Sarkozy d’ailleurs, la lutte contre les discriminations homme/femme, Français/immigrés, homo/hétéro, la défense intégriste de l’environnement (éoliennes) ont pris une place que beaucoup trouvent excessive et même oppressive quand elle conduit à poursuivre en justice ceux qui s’écartent de la pensée unique. Sur presque tous ces sujets, Macron en rajoute une couche. Il veut même, dans la lignée de son maître à Sciences Po, Richard Descoings, introduire la discrimination positive sous la forme d’« emplois francs » réservés aux jeunes des banlieues (au moins de certaines). On peut s’attendre, en ces matières, à un climat encore plus oppressif.

    Si Macron l’emporte, la pensée unique qui domine les médias va aggraver son emprise : les dissidents comme Éric Zemmour seront encore plus sévèrement pourchassés.

    Hollande « n’aimait pas les riches » et Macron se propose de supprimer l’ISF et de réduire l’impôt sur les bénéfices. Mais il fallait, là aussi, toute la bêtise de la droite pour croire Hollande sur parole et, tombant dans le panneau, lui répondre en faisant l’éloge des riches. Hollande, un des meilleurs amis de François Pinault ! Macron veut supprimer l’ISF, mais sur les patrimoines financiers seulement. Les patrimoines fonciers se verront, en compensation, beaucoup plus lourdement imposés. L’impôt foncier à la charge des seuls propriétaires aura aussi à financer l’abrogation de la taxe d’habitation que tout le monde paye.

    Oui, Macron poursuivra en pire la politique de Hollande. Non, il n’est pas du centre, il est d’extrême gauche, la seule vraie aujourd’hui : l’extrême gauche sociétale. Ceux qui ne le comprennent pas ignorent la nouvelle alliance propre à notre temps : celle de la finance internationale ultralibérale avec l’extrême gauche sociétale (LGBT, No Borders, etc.) tandis que, sur le plan économique, la finance s’allie aux assistés de toutes sortes (migrants compris) que la même finance multiplie en licenciant et en encourageant l’immigration. Tout cela au détriment des classes moyennes qu’il s’agit d’écraser encore car elles ont le défaut, pour les mondialistes, d’être porteuses d’un héritage de valeurs qu’ils veulent détruire.

    http://www.bvoltaire.fr/macron-nest-centre-dextreme-gauche/

  • George Soros et l’Open Society

    Peu de personnes incarnent autant le « système » que le milliardaire américain George Soros. Âgé aujourd’hui de 86 ans, ce « philanthrope » dépense sans compter pour mettre en place sa « société ouverte », libérale-libertaire.

    L’hyper-activisme de George Soros en exaspère plus d'un. En février dernier, une pétition a recueilli aux États-Unis des milliers de signatures en seulement quelques jours afin de demander au nouveau président élu l'expulsion du territoire américain de ce magnat de la finance. Il est accusé par une partie de la société civile de diviser l'Amérique. Des fuites dans la presse ont en effet révélé que Soros a déboursé des sommes importantes pour soutenir les protestataires anti-Trump après l'élection du nouveau Président. Il faut dire qu'elle lui a fait perdre un milliard de dollars sur les marchés, sans compter les millions qu'il a investi pour soutenir la campagne d'Hillary Clinton, incitant de nombreux médias à faire campagne pour la démocrate les journaux USA Today, le Washington Post, le Guardian, les chaînes TV CNN et NBC ou encore la radio publique NPR.

    Non seulement son activisme n'est pas nouveau il ne se cantonne pas au seul territoire américain. L'ONG Wikileaks - qui s'est spécialisé dans la divulgation de documents confidentiels afin d'informer les peuples - le décrit comme « un architecte dans chaque révolution et coup d'État des 25 dernières années ». Pour preuve les milliers de pages piratées en juillet dernier, divulguant les comptes de la Soros's Open Society Foundation, sa société « philanthropique ».

    À travers celle-ci, il arrose généreusement toute association ou groupe d'activistes qu'il juge dignes de son idéal un monde sans frontière, dans lequel il serait interdit d'interdire. Ainsi il arrose par exemple en France la Ligue des Droits de l'homme, cet organisme d'extrême-gauche qui fait au nom de l'antiracisme la promotion de l'implantation migratoire dans notre pays. Par ailleurs Soros aurait débloqué millions d'euros pour favoriser l'immigration vers l'Europe. Cette question le concerne fortement, lui citoyen américain. C'est que l'Europe des migrants est pour lui comme le banc d'essai du monde nouveau dont il se veut l'accoucheur universel.

    Poutine : l'ennemi à abattre

    Évidemment pour protéger son rêve, George Soros tente à tout prix d'empêcher la Russie d'étendre son influence. Il faut dire que l'ordre moral et la défense des valeurs traditionnelles prônés par Poutine ne correspondent pas vraiment à la vision de ce partisan du mariage homosexuel et de l'avortement sans contrôle. Il n'est donc pas étonnant de le retrouver derrière la révolution « rose » en Géorgie en 2003, ayant mené au pouvoir le protégé des Américains Saakachvili. On le retrouve, c'est de notoriété publique, dans la révolution « orange » de 2004 en Ukraine, révolution réanimée avec le succès que l'on sait à Kiev en 2014, où les événements de la place Maïdan ont fait glisser dans l'abîme de la guerre civile deux peuples frères.

    Les documents de Wikileaks nous apprennent également qu'une série de journalistes sont subventionnés à hauteur de 500 000 dollars afin de déstabiliser la politique pro-famille de la Russie. Les extrémistes hystériques du groupe Femen bénéficient aussi de son généreux soutien.

    Le Planning familial américain est régulièrement le bénéficiaire des fonds de l'Open Society. Suite au scandale de la vente des fœtus avortés, Soros a versé un million de dollars pour pallier les pertes de subventions, occasionnées par une telle découverte. Des associations pro-avortement en Irlande bénéficient elles aussi de subsides substantiels ainsi l'Abortion Rights Campaign, Amnesty International Ireland, et la Irish Family Planning Association.

    Parce que le principal frein à la dérégulation de l'avortement est l'Église, Soros ni pas non plus à casser une tirelire, qui se remplit toujours si rapidement, pour inciter le Vatican à faire évoluer sa doctrine sur ce sujet, sur lequel elle est jugée rétrograde. Comment y parvient-il ? Les sites américains, au premier rang desquels Breitbart de Steve Bannon, le « grand conseiller » du président Trump, ont cité des noms le cardinal Maradiaga, archevêque du Honduras, grand ami du pape François, l'archevêque Marcelo Sanchez Sorondo, conseiller scientifique du pape et grand artisan de l'encyclique climatique Laudato si par exemple... Les fiches publiées par Wikileaks aujourd'hui semblent confirmer qu'il y a eu des contacts entre Soros et chacun de ces deux Princes de l'Église. Il ne s'agit pas de tomber dans un complotisme facile en imaginant je ne sais quel sombre projet ourdi contre la sainte Église. Mais il faut bien reconnaître que la renonciation de Benoît XVI n'est toujours pas passée pour beaucoup de catholiques, qu'aux États-Unis les accusations se multiplient, qu'elles sont répercutées à l'infini sur Internet, souvent reprises en Italie, que pour l'instant la Curie romaine ne répond pas et que l'on pourrait aller vers un scandale d'État, s'il était avéré que tel homme d'Église, haut placé dans la hiérarchie, a pu recevoir de l'argent pour faire en sorte que l'enseignement de l'Église ne s'occupe plus de la culture de mort, mais puisse plutôt, par exemple, servir de relai au grand combat pour le développeront durable sur notre Planète. Le pape, quant à lui, on le sait, utilise le thème de l'écologie avec une grande habileté, en montrant que la critique de la culture de mort (avortement, contraception) s'y trouve incluse.
    Enfin Soros ne délaisse pas non plus l'ONU un groupe protestant presbytérien - Faith on public - y est à sa dévotion et manœuvre, toujours en faveur de l'avortement.
    Louis Lorphelin monde&vie 16 mars 2017

  • Marine Le Pen, François Fillon et la « clause Molière »

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    A la une du quotidien l’Opinion de ce matin, ce dessin de Kak, sur Marine Le Pen et François Fillon conversant de la « clause Molière ». Le journal publie une étude de l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès indiquant que 43 % des ouvriers voteraient pour Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle !

    « La gauche, écrit Béatrice Houchard, qui atteignait 66 % des suffrages en 1981 lors de l’élection de François Mitterrand, a bel et bien perdu les ouvriers au profit du Front national : en 2017, près d’un ouvrier sur deux (43 %, selon les études de l’Ifop) est tenté par un vote en faveur de Marine Le Pen. Environ 17 % se tourneraient vers Emmanuel Macron, 15,5 % vers Jean-Luc Mélenchon, 12 % vers Benoît Hamon et seulement 8 % vers François Fillon. En 2012, l’année de sa défaite, Nicolas Sarkozy avait tout de même atteint 14 % au sein de cet électorat. »

    http://fr.novopress.info/

  • La manipulation de François Fillon et du Figaro sur le « solde migratoire »

    Lors de L’Emission Politique hier, François Fillon a été interpellé par le maire FN d’Henin-Beaumont sur l’immigration. Pour tenter d’alléger son bilan d’environ 200 000 titres longs séjours délivrés chaque année sous le quinquennat de son gouvernement, François Fillon a rétorqué qu’il faut mieux prendre le chiffre du solde migratoire de 140.000. L’auditeur moyen se trouvait peut-être rassuré, sans savoir que les émigrations retranchées concernent surtout les natifs français diplômés cherchant du travail à l’étrangerLe Figaro a sauté sur l’occasion pour faire un procès en falsification de chiffres envers Steve Briois.

    Dans son livre « Assimilation, la fin du modèle français » (éditions du Toucan, 2013) la directrice de recherche à l’Institut national d’étude démographique (INED), organisme d’état, Michèle Tribalat, fait litière de cet artifice utilisé pour tenter de camoufler l’immigration massive. Après un chapitre technique remplit de chiffres officiels, elle conclut :

    Malgré l’imbroglio qui caractérise la statistique sur l’immigration étrangère en France, ses difficultés d’ajustement aux évolutions et les freins mis à l’exploitation la plus judicieuse possible d’un appareil statistique très déficient, il semble que, comme dans d’autre pays européens, le solde migratoire global combine un solde négatif des natifs ou des nationaux et un solde positif des immigrés ou des étrangers. C’est pourquoi il apparait si faible en France. Toute argumentation fondée sur le solde migratoire global- estimé par l’Insee comme un résidu de l’équation démographique annuelle- pour relativiser l’importance de l’immigration étrangère est donc irrecevable. Sa pratique est néanmoins courante comme on va le voir dans le prochain chapitre » (page 51) 

    Ce qui est étonnant, c’est que Le Figaro défend l’utilisation du solde migratoire… alors qu’il invite très souvent la démographe Michèle Tribalat dans ses colonnes en lui reconnaissant son expertise ! Ou comment se prendre les pieds dans le tapis. 

    Mais plus gênant encore pour François Fillon, Claude Guéant, son propre ministre de l’Intérieur, parlait lui aussi des 200 000 titres longs séjours sans utiliser ce solde trompeur, pour évoquer le caractère massif de l’immigration :

    Il est évident que les étrangers extra-européens, une fois ayant obtenu le précieux sésame du titre de séjour automatiquement renouvelable tous les dix ans, ouvrant le droit à la panoplie d’aides (RSA, Allocations, scolarité, CMU…) n’ont nullement envie de retourner dans leurs pays d’origine en crise (Maroc, Algérie, Tunisie, Turquie etc.).

    Pour en savoir plus sur le bilan migratoire du précédent gouvernement de droite, télécharger le dossier complet Bilan migratoire gouvernemental 2002-2012 de l'Observatoire de l'islamisation.

    Source : l'Observatoire de l'islamisation.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/la-manipulation-de-fran%C3%A7ois-fillon-et-du-figaro-sur-le-solde-migratoire-.html