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anti-national - Page 784

  • Un député européen ne peut pas dénoncer des horreurs commises par des islamistes

    Le Parlement européen a approuvé jeudi la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, réclamée par la justice française qui lui reproche d'avoir diffusé des images d'exactions de Daesh sur son compte Twitter.

    Cette levée, à effet immédiat, ne concerne que cette enquête. Cette levée était demandée par le parquet de Nanterre, qui a ouvert une information judiciaire à l'encontre de Marine Le Pen pour "diffusion d'images violentes". En décembre 2015, la présidente du FN avait diffusé trois photos sur Twitter avec le texte "Daesh c'est ça!": un homme vêtu d'une combinaison orange sous les chenilles d'un char, un homme vêtu de la même manière enflammé dans une cage et un corps d'homme décapité avec la tête posée sur le dos. Elle protestait contre le "parallèle ignoble" effectué par le journaliste de RMC, Jean-Jacques Bourdin, entre Daesh et le Front national.

    "Je suis députée, je suis dans mon rôle quand je dénonce Daesh", a-t-elle estimé. 

    Michel Janva

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  • Nouvelle victoire judiciaire pour l'Agrif

    Après la cassation obtenue dans l’affaire Nique la France, Bernard Antony communique :

    6a00d83451619c69e201bb097eaedf970d-800wi.jpg"La Cour d’Appel de Rouen vient d’ordonner la mise en examen de deux personnes qui avaient refusé un poste à un jeune homme au motif de son « profil de catholique militant ». Le Juge d’instruction, sur requisition du Parquet, avait rendu une ordonnance de non-lieu, mais l’AGRIF est intervenue à la demande de ce jeune homme, conformément à la loi sur la presse, et la Cour d’Appel lui a donné raison en considérant qu’il existait des charges suffisantes démontrant une discrimination en raison de la religion catholique.

    Un procès aura lieu prochainement, dont l’AGRIF informera ses fidèles adhérents et sympathisants et tous les hommes épris de justice."

    Michel Janva

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  • La force injuste de la loi Pleven

    Bientôt quarante-cinq ans que la loi Pleven, adoptée le 1er juillet 1972, pèse comme un couvercle sur les consciences et autorise les pires répressions. Elle porte le nom du ministre de la Justice de l’époque, le gaulliste démo-chrétien René Pleven auprès duquel travaillait une certaine Simone Veil.

    Ce véritable cancer, qui ravage le droit français et menace nos libertés, est à l’origine de toutes les métastases qui, depuis 1972, ont proliféré dans notre législation avec la bénédiction de toutes nos autorités morales, politiques et même religieuses.

    Une loi liberticide

    Quelques années plus tôt, l’ONU s’était démenée comme un beau diable pour faire signer une Convention internationale sur l’élimination de toute forme de discrimination raciale et la France avait succombé, le 18 avril 1971, soit près de trois mois avant l’adoption de la loi Pleven.

    Votée à l’unanimité du Parlement par une Assemblée et sous le règne d’un président (Pompidou) présumés de droite, cette loi fut examinée à l’initiative d’un député socialiste, René Chazelle, qui disparut des écrans aussitôt la loi votée… Elle fut défendue par le benjamin de l’Assemblée de l’époque, Alain Terrenoire, fils de Louis Terrenoire, ministre gaulliste défenseur acharné de l’Algérie algérienne. Est-ce pour cette raison qu’il vola au secours du MRAP et de la LICRA qui voulaient imposer une loi permettant aux associations antiracistes de se propulser sur le devant de la scène et de poursuivre ceux qu’ils considéraient comme racistes ? Terrenoire déposa un rapport qui évoque « la recrudescence des incidents raciaux contre les travailleurs étrangers, tels les Algériens… » et gagna la partie.

    Le sinistre Pleven se réjouissait aussitôt de la promulgation de cette loi en des termes qui sont à rapprocher de ceux employés en 2017 par le préfet Gilles Clavreul, grand manitou de la DILCRAH, quand il se vante que la France « ait la législation antiraciste la plus sévère au monde » : « Avec ce texte, la France sera, à ma connaissance, le premier pays du monde à avoir une définition aussi extensive de la discrimination dans ses lois pénales. »

    Les communistes se frottèrent alors les mains en évaluant tous les profits matériels et moraux qu’ils pouvaient tirer d’une telle aubaine et Robert Badinter se servit aussitôt du texte de la loi pour plaider contre l’édition de Mein Kampf –qui n’a jamais été interdit en France – par les Nouvelles Editions latines.

    La consécration de l’antiracisme

    Cette loi va bouleverser le texte de la loi de 1881 sur la liberté de la presse qui avait cependant été déjà écornée par le décret Marchandeau qui, le 21 avril 1939, avait introduit le délit d’opinion en sanctionnant pour la première fois le racisme. Abrogé en 1940 par le régime de Vichy, ce décret fut rétabli par l’ordonnance du 9 août 1944.

    L’inique loi Pleven a complété l’article 24 de la loi de 1881 par un cinquième alinéa dont les défenseurs de la liberté d’expression paient quotidiennement les conséquences :

    « Ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, à raison de leur origine, de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis. »

    Elle érige en infraction la diffamation, l’injure à caractère raciste ou religieux et un certain nombre d’actes comme le refus de louer un logement ou d’embaucher une personne dont le profil ne conviendrait pas au futur employeur.

    Cette loi introduit surtout une discrimination entre les citoyens français qui appartiennent à la nation et ceux qui ne sont pas français.

    Le sacre de SOS Racisme

    Mais le pire est la possibilité donnée à toute association déclarée depuis au moins cinq ans et dont les statuts incluent la lutte contre le racisme d’exercer des droits propres reconnus à la partie civile pour les infractions prévues par cette loi. Pleven a ainsi permis aux associations antiracistes de devenir « les aides, voire les maîtres du parquet », comme le dit François Wagner. Elles sont devenues des professionnelles de l’incrimination et se sont constitué un véritable marché judiciaire, avec ses lois, sa police de la pensée et son propre langage.

    La fin de la lutte des classes a permis à des associations comme SOS Racisme de devenir la caisse de résonance de toutes les revendications antiracistes et de susciter la naissance d’autres associations communautaristes comme le Conseil français du culte musulman, le Comité contre l’Islamophobie et toutes ces poupées russes de l’islam qui s’instrumentalisent les uns les autres. Sans oublier le CRAN (Conseil calqué sur le CRIF pour représenter les Noirs), l’Union des étudiants juifs de France et le lobby LGBT traquant le gibier identitaire.

    Un arsenal de discrimination massive

    La loi Pleven incrimine les seuls adversaires de l’immigration et de l’islamisme dont elle est le vivier. Le Front national et tous les mouvements identitaires n’ont plus le droit d’émettre la moindre critique, le moindre jugement négatif à leur égard.

    Ces nouveaux censeurs ont sciemment choisi d’adopter le terme d’ISLAMOPHOBIE qui succède, comme par hasard, à celui de XÉNOPHOBIE. En multipliant à l’envi ce mot, les associations qui vivent de l’antiracisme ont créé une arme de discrimination massive visant à bâillonner, via un recours systématique à ce que Pascal Bruckner appelle le Djihad juridique, tous ceux qui défendent la liberté d’expression ou la libre parole.

    Renaissance du délit de blasphème

    Le système mis en place ressemble à s’y méprendre à celui instauré par le président turc Erdogan quand il actionne le délit de blasphème.

    Pourtant, nos bonnes consciences condamnent vertement – c’est le cas de le dire – les mesures prises par Ankara, sans voir que, dans notre vieux pays de France, le délit de blasphème est de retour, comme l’a démontré d’ailleurs à plusieurs reprises Eric Delcroix dans son maître-livre Le Théâtre de Satan (éd. de l’Æncre 2010) ainsi que sur le site de Polémia et Anastasia Colosimo dans Les Bûchers de la Liberté.

    Cette résurgence du blasphème est la conséquence directe de la loi Pleven qui a marqué une rupture fondamentale dans l’appréhension des limites de la liberté d’expression. Comme l’écrit Anastasia Colosimo :

    « La Loi Pleven représente une erreur impardonnable, car en autorisant les associations à porter plainte au nom d’un groupe, d’une communauté, elle a consacré le règne de l’amalgame. Tel est bien le piège communautaire dans lequel elle enferme les individus en ouvrant la possibilité de punir le blasphème, dès lors que certains peuvent se porter partie civile au nom de tous. »

    On connaît la suite, les procès à charge, la chasse au gibier qui aide puissamment les associations et leurs avocats à remplir les caisses, la trouvaille d’une nouvelle forme de ségrégation – le tout sur le modèle de ce qui se faisait couramment en Union soviétique et que l’on croyait disparu. Raison de plus pour, à la suite du Collectif des avocats libres, demander aux candidats à la présidentielle d’inscrire à leur programme l’abrogation de cette loi qui a fait tant de mal à notre pays.

    Françoise Monestier 22/02/2017

    Source : Présent du 23/02/2017 (« A l’ombre de mon clocher »)

    http://www.polemia.com/la-force-injuste-de-la-loi-pleven/

  • L’UNICEF, une arme de migration massive ! - Journal du mercredi 1er mars 2017

  • La soi-disant Indépendance des pouvoirs en France ripoublicaine

    Bernard Plouvier

    Depuis Montesquieu – qui reprenait les billevesées d’un juriste-politicien intellectuellement fort malhonnête, le sieur Marcus Tullius Cicero -, il est devenu classique de pérorer sur l’indépendance des trois pouvoirs : Exécutif, Législatif et Judiciaire.

    Ce faisant, on oublie la tyrannie religieuse, qui passe allègrement du spirituel au temporel quand un clergé y trouve son compte, et les facéties du soi-disant 4e pouvoir, celui d’informer-désinformer l’opinion, qui fut toujours au service des opinions politiques du rédacteur ou de ses (plus ou moins généreux) bailleurs de fonds.  

    L’actualité nous démontre, une fois de plus, qu’en France, cette « séparation » n’existe pas et que la Justice est au service de qui détient la réalité du Pouvoir, c’est-à-dire les puissances d’argent. Durant la Grande Guerre, le collaborateur juif de Clemenceau, Édouard Ignace, sous-secrétaire d’État à la Justice militaire a dit : « Rien n’égale la servilité de la Cour de cassation ».

    Il semble que cette attitude, bien connue de tous les historiens étudiant le second épisode de la Guerre civile européenne du XXe siècle – soit les années 1940-45 et les suivantes qui ne furent guère très honorables -, puisse être étendue à d’autres secteurs directement dépendants du Garde des Sceaux.

    Alors qu’il était bien parti dans la course à l’échalote élyséenne, François Fillon est touché en plein essor par d’opportunes révélations provenant de son camp et de celui du mignon-Macron, relayées par un journal dont les scoops ne vivent que de dénonciations.

    La pourriture politicienne atteignant des records dans notre Douce France, on se serait attendu à davantage de retenue du côté d’un Parquet financier qui a, en principe et en pratique, bien d’autres affaires à traiter et de plus urgentes que l’emploi népotiste, qu’aucune loi n’interdit… quant à savoir si tel emploi correspond à un travail réel ou non, c’est tellement difficile à juger ! Qu’on demande aux excellences socialistes condamnées pour « emploi(s) fictif(s) » et qui se retrouvent ENSUITE bombardées ministres ou sous-ministres.

    NON ! En pleine pré-campagne électorale, il est urgent, voire « urgemment-urgent », d’ouvrir une information contre un candidat qui n’aime ni les Francs-maçons ni les gens de la gauche-caviar.

    À l’évidence, si Fillon et sa smala s’avèrent innocents (mais on ne le saura qu’APRÈS les élections), il faudra révoquer pour partialité, qui fleure la forfaiture, tous les magistrats qui auront trempé dans la décision d’ouverture de l’information judiciaire. Car c’est une forfaiture que de mêler la Justice au débat politique.

    Enfin, ces nobles juges et procureurs devraient retourner à leurs manuels de Droit constitutionnel : le fondement de la Démocratie est l’égalité de tous les citoyens devant la Loi. Donc, si l’on ouvre une information contre le candidat Filon, il faut en ouvrir une simultanément à l’encontre de TOUS les élus pratiquant un népotisme qui pourrait être suspect d’emploi fictif… on va décimer les deux Chambres, en plus des assemblées régionales et du Parlement européen !

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  • BFMacron ou la grosse artillerie anti-Marine…

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    Le ton, sur cette chaîne, a changé du tout au tout depuis que les sondages confirment la montée en puissance de Marine Le Pen.

    Si ce n’est pas un mot d’ordre, ça y ressemble beaucoup. La coïncidence serait trop forte pour qu’elle en soit vraiment une. Nous savons que tous les grands candidats du cénacle (sauf Marine Le Pen) ont derrière les bureaux rédactionnels parisiens des hommes à eux, et pas des moindres. Mais c’est le dernier-né de la galaxie politique qui semble faire la course en tête dans ce domaine. On a la nette impression que certains médias ont reçu récemment l’ordre de passer à la vitesse supérieure pour appuyer le chouchou en perte de vitesse dans les sondages et attaquer la candidate du FN.

    Pour l’instant, on laisse Fillon à ses affaires sans trop l’enfoncer car Macron aura besoin d’une partie de ses voix au deuxième tour en cas d’élimination. C’est donc sur Marine que converge le feu destructeur médiatique, puisque c’est là que se trouve le plus grand danger pour le système.

    Même si Le Monde de Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse caracole en tête du peloton anti-Marine Le Pen, il semble qu’au sein de la presse dite indépendante, celui qui vire en tête avant la dernière ligne droite est bien « BFMacron ».

    Le ton, sur cette chaîne, a changé du tout au tout depuis que les sondages confirment la montée en puissance de Marine Le Penpour le premier tour des élections présidentielles. On prend soin d’inviter Florian Philippot, qui est chargé de monter au front télévisuel pour donner le change de l’impartialité, mais on l’attend au virage en invitant, non pas des contradicteurs soucieux de débattre, mais des bombes télévisuelles chargées de lui exploser à la figure. David Doucet, rédacteur en chef des Inrocks, en est la dernière illustration la plus flagrante. Titillé par une Nathalie Levy qui avait, pour l’occasion, retourné sa veste de journaliste de service pour endosser celle de procureur anti-Marine, il n’a eu de cesse de déstabiliser Philippot, qui est resté d’un calme olympien. On couvre le meeting de Marine Le Pen à Nantes mais on s’astreint, non pas à essayer de décortiquer ses propos, mais à la détruire dans les analyses post-meeting.

    L’establishment parisien a sorti sa grosse artillerie pour défendre un homme du sérail bancaire. L’ex de chez Rothschild se sent pousser des ailes puisqu’un de ses appuis, Matthieu Pigasse, vient, lui, de chez Lazard Frères et parle le même langage. Pour couronner ce tout béni par la finance internationale, il faut savoir que la nouvelle coqueluche des affaires, le Franco-Israélo-Marocain Patrick Drahi – dont la société SFR a une participation de 49 % dans NextRadioTV, maison mère de BFM TV et RMC -, doit un retour d’ascenseur à Emmanuel Macron, qui lui a ouvert beaucoup de portes et facilité quelques prises de participations.

    La boucle du noyautage télévisuel est bouclée…

    http://www.bvoltaire.fr/jeanpierrelenoir/bfmacron-grosse-artillerie-anti-marine,316260

  • Jeanez Marre - Les émeutes de Nantes attribuables au (((gouvernement))) français

  • L'hypocrisie du Syndicat de la Magistrature

    Le Syndicat de la Magistrature a dénoncé hier :

    "Les manœuvres de déstabilisation de la justice, elles, ne connaissent pas de trêve ! La version polie parle de « retenue » ou de « pause » tandis que la version outrancière recycle, dans un discours plaqué, le « gouvernement des juges », les « cabales d’Etat » et fantasme les atteintes à la séparation des pouvoirs. Ceux qui les invoquent se croient autorisés à détourner à leur profit les principes démocratiques, non sans les dégrader sévèrement.

    Rétifs à l’égalité devant la loi, certains membres de la classe politique prétendent se construire une immunité pénale et c’est par l’intimidation qu’ils veulent l’imposer. Que l’autorité judiciaire ose faire son travail, enquêter sur les infractions à la loi pénale qui lui ont été dénoncées, constitue pour eux un crime de lèse-candidat.

    Au mépris affiché pour la justice viennent de s’ajouter des menaces édifiantes : après avoir refusé de se rendre à sa convocation, Marine Le Pen promet, si elle accédait au pouvoir, de demander des comptes aux policiers et aux juges en guise de représailles.

    En démocratie, la loi est la même pour tous et l’autorité judiciaire est chargée de son application, en toute indépendance, dans le respect des règles procédurales et des droits de la défense. N’en déplaise à certains, la séparation des pouvoirs n’est pas l’impunité organisée au profit des élus et de ceux qui aspirent à l’être.

    Ces attaques délétères contre la justice et la démocratie doivent cesser : il est grand temps que la retenue change de camp."

    Sic. En matière de retenue, le Syndicat de la Magistrature a sans doute oublié son « mur des cons », sur lequel sont affichées, dans le local du SM, les photos de diverses personnalités publiques - hommes politiques, intellectuels ou journalistes, majoritairement de droite - de hauts magistrats ou de syndicalistes policiers. On y trouve également des photos de divers parents de victimes, dont le père d'Anne-Lorraine Schmitt, violée et tuée par un récidiviste. Le 17 février 2014, la présidente du Syndicat de la magistrature, Françoise Martres, est mise en examen pour injures publiques. En septembre 2015, elle est renvoyée devant la justice pour « injures publiques ». Elle se pourvoit en cassation contre cette décision. Le 29 novembre 2016, la Cour de cassation rejette son pourvoi.

    Michel Janva

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  • Tout faire pour barrer la route à Marine Le Pen : même la violence

    Il est grand temps que les patriotes se réveillent et réagissent.

    Onze policiers et gendarmes ont été blessés, et des dégradations importantes en centre-ville ont été commises à l’occasion de heurts, parfois extrêmement violents, qui ont émaillé la manifestation organisée à Nantes, samedi après-midi, contre la venue de Marine Le Pen. À l’appel de la CGT et de l’Union syndicale solidaires et des jeunes communistes, environ 2.000 personnes s’étaient rassemblées pour protester contre la tenue du meeting prévu, ce dimanche, par la candidate du Front national à l’élection présidentielle.

    Selon un scénario désormais bien connu, à peine le cortège de la manifestation parti, plusieurs centaines d’individus, cagoulés et casqués, appartenant à l’extrême gauche, s’en sont rapidement pris aux forces de l’ordre ainsi qu’au mobilier urbain, aux magasins et aux édifices publics, lors de véritables batailles rangées. Si de tels comportements ont souvent été observés par le passé lors de la tenue de réunions ou de rassemblements du Front national, ils prennent désormais une autre signification et une tout autre dimension.

    En effet, il apparaît clairement qu’après avoir « neutralisé » le candidat de la droite parlementaire à l’élection présidentielle en usant des moyens les plus détestables, les forces socialo-gauchistes farouchement opposées à une possible victoire de Marine Le Penen mai prochain – et des forces de droite d’un façon générale – ont décidé de la combattre par tous les moyens. Sur le terrain judiciaire tout d’abord, en lançant juges et policiers aux basques de celle qui fait la course en tête dans les sondages depuis maintenant plusieurs mois.

    C’est ainsi qu’après avoir saturé l’espace médiatique avec l’affaire Penelope, c’est maintenant au tour des assistants parlementaires du FN à Bruxelles d’occuper des pans entiers de l’actualité.

    Comme cela a été le cas pour François Fillon, il s’agit d’appliquer le constat cher à Voltaire selon lequel : Médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose. »

    C’est ensuite en coupant l’herbe sous le pied de la présidente du parti frontiste lors de ses déplacements à l’étranger, afin qu’aucun dirigeant européen ne la reçoive. Par ces manœuvres méprisables et ignominieuses, la gauche encore au pouvoir entend ainsi discréditer la réelle dimension politique de Marine Le Pen aux yeux des Français. Enfin, jouant sur toutes les peurs, et afin d’accréditer la thèse selon laquelle l’arrivée au pouvoir de la candidate du FN serait synonyme de chaos, voire même de guerre civile, des manifestations (telle celle de Nantes) sont subtilement orchestrées et manipulées dans l’espoir de voir un maximum d’électeurs renoncer à leur vote en faveur de la dirigeante frontiste.

    Tous ces procédés, dignes des pratiques mises en œuvre par les partis extrémistes au pouvoir dans certains pays lors de la première moitié du 20e siècle, sont profondément antidémocratiques. Ils sont destinés à occulter les nombreux échecs de ceux, droite et gauche confondues, qui gouvernent la France depuis plusieurs décennies. Ils veulent se substituer aux programmes de gouvernement ineptes et voués au fiasco, de politiques qui ne visent plus que leurs intérêts personnels. Ils entendent, enfin, tromper les Français et diriger leur choix électoral, fût-ce au prix de la tromperie et du déshonneur.

    Face à de telles méthodes, il est grand temps que les patriotes se réveillent et réagissent. Si un sursaut, qui ne sera possible que dans l’union des droites, n’intervient pas rapidement, le changement qui était promis et tant attendu en mai prochain sera définitivement compromis.

    http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/faire-barrer-route-a-marine-pen-meme-violence,316216