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anti-national - Page 858

  • Une raison supplémentaire de se rendre à la Marche pour la vie

    Communiqué de AFC :

    "La question de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) revient dans les débats depuis quelques mois, au niveau national comme au niveau européen.

    En France, le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes, qui doit être prochainement discuté à l’Assemblée nationale, a fait l’objet d’amendements en commission qui modifient substantiellement le droit existant en inscrivant l’IVG comme un simple droit relevant d’un « souhait » et non plus un recours en cas de détresse. Dans le même temps, après la décision du gouvernement espagnol, et malgré la résolution adoptée au PE le mois dernier, des pressions sont à nouveau faites pour introduire à l'ordre du jour de la session plénière de cette semaine, le sujet  de la non-discrimination dans le domaine de la santé et les « droits » sexuels et reproductifs; également au nom de l’égalité homme-femme, l'objectif est, entre autres, au travers d'une déclaration de la Commission, de faire la promotion et ériger en norme l’accès à la contraception et aux services d'avortement sûr et légal. Ainsi un débat aurait lieu ce jeudi en séance plénière.

    Les AFC s’inquiètent de la banalisation de l’IVG dont ces textes se font l’écho, du nombre de campagnes publiques en la matière. Dans ce contexte, on évacue complètement le fait que l’avortement consiste à arrêter la vie d’un enfant à naître. De même, il n’est pas question des alternatives à l’IVG, qui sont pourtant une condition à la liberté de choix.

    Par ailleurs, les AFC rappellent que le recours à l'avortement prend naissance en particulier dans des conceptions erronées de la sexualité : seule une véritable éducation affective, relationnelle et sexuelle est susceptible de faire régresser l'avortement et représente l’action efficace de prévention, pour autant qu’on ne l’aborde pas seulement sous un prisme hygiéniste et de consommation de l’autre, mais bien affectif et de relation.

    Les AFC poursuivent leurs actions de terrain, notamment dans le domaine de l’éducation affective et sexuelle. Dans ce contexte également, les AFC voient une raison supplémentaire cette année de participer à la prochaine Marche pour la Vie qui aura lieu à Paris le 19 janvier prochain."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Dieudonné: le député belge Laurent LOUIS répond à Manuel Valls

  • APRES LA FLAMME OLYMPIQUE, VOICI LA TORCHE DES JEUX ISLAMIQUES.

    De G.H.W Bush à Barack Hussein Obama (prix Nobel de la Paix 2009), les Etats-Unis ont mis l’Orient à feu et à sang.
    Notre devoir de mémoire nous rappelle que pour contrer l’invasion communiste en Afghanistan (1979-1989), les américains ont recruté toutes sortes d’alliés et de mercenaires, dont Oussama Ben Laden et ses sbires salafistes, via le prince Turki al-Faycal –chef des services de renseignements saoudiens- et vieil ami des Ben Laden, famille richissime. La libération de l’Afghanistan devient pour Oussama son djihad personnel, sa croisade anticommuniste, pour laquelle il recrute, sur les fonds saoudiens et américains, des centaines de moudjahidines, affluant de tous les pays arabes.
    Après la déroute des armées russes venues en aide au régime communiste afghan de Najibullah et l’effondrement de l’URSS en décembre 1991, Ben Laden s’alliera finalement à la cause des talibans du mollah Omar, pour revenir au centre du « Grand Jeu ».
    En guise de représailles à l’effondrement des 3 tours du WTC (1,2 &7) le 11/9/2001, les USA interviennent militairement en Afghanistan contre Al-Qaïda (la Base) en février 2002.
    Guerre du Golfe. Irak acte I.

    En 1990, l’ONU condamne l’invasion du Koweït et son annexion par l’Irak. Une coalition de diverses armées envahit l’Irak en 1991 pour attaquer Saddam Hussein, désigné comme responsable de la mystification des couveuses de Koweït-City. Souvenons-nous quand même que c’est l’Irak qui est entrée en guerre contre l’Iran en 1979 (après la chute du Shah, valet des intérêts américains) pour tenter de faire tomber l’ayatollah Khomeiny et les gardiens de la révolution (pasdaran) auteurs de la prise d’otages à l’ambassade US de Téhéran. Jusqu’au cessez-le-feu en 1988, l’Irak n’a pas pu se développer socialement et économiquement, alors que dans la région d’Abadan, le Koweït lui pompait ignominieusement son pétrole !
    freedom-democracy
    Irak acte II.
    Sans doute pour mettre main basse sur les richesses pétrolifères de l’ancienne Mésopotamie, une offensive militaire anglo-américaine (hors mandat de l’ONU) et sur base de mensonges grotesques (armes de destruction massives, 4ème armée mondiale) lancée le 20 mars 2003, conduit à l’effondrement du régime le 9 avril et portent les USA à l’administration de l’Irak. Après une parodie de procès, Saddam Hussein est pendu le 30 décembre 2006. Le tyran éliminé, le pays s’en porterait beaucoup mieux …
    Stabilité, pacification ou développement économique ?

    Bien au contraire : la bête immonde du Nouvel Ordre Mondial a semé le désordre, la misère et le chaos dans tous les pays orientaux depuis plus de 30 ans, pour le plus grand bénéfice du complexe militaro-industriel américain et avec l’appui des gnomes de Wall Street. Il suffit de lire la rubrique « International » des grands quotidiens pour apprendre qu’en Irak ou en Afghanistan la situation est catastrophique.
    Qui peut prétendre, par ailleurs, que le « Printemps arabe » a été bénéfique pour la population en Tunisie, en Egypte ou en Libye ? Ces pays n’ont en aucune façon prospéré après la destitution de Ben Ali, l’emprisonnement de Moubarak et l’assassinat de Kadhafi. Au contraire : ils se sont inexorablement enfoncés dans l’obscurantisme le plus démentiel, accompagné d’un désastre institutionnel.
    Et de grandes âmes, intellos de gauche comme de droite, voudraient impérativement que l’on soutienne les euros-mondialistes belliqueux dans une sombre machination pour écraser la Syrie et renverser Bachar al-Assad, afin de le « punir » comme l’exigeait Hollandouille ? Au contraire : il faut défendre le soldat Bachar !

    Que la communauté internationale envoie plutôt ses missiles « Tomahawk » sur Tel-Aviv et Jérusalem pour que l’Etat hébreu respecte in fine les résolutions 181 et 242 restées inappliquées depuis des décennies et sur lesquelles les sionistes s’assoient ! L’exemple des bombardements de Belgrade en 1999 et de Bagdad en 2003, devrait leur servir de leçon. Mais il est vrai que ni les Yougoslaves, ni les Irakiens ne possédaient de missiles nucléaires « Jéricho », ni d’un centre de recherches comme celui de Dimona !

    Pieter KERSTENS.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/apres-la-flamme-olympique-voici-la-torche-des-jeux-islamiques-2_96387.html#more-96387

  • Rendez-vous le 19 janvier Place Denfert Rochereau à Paris à 14h30

    Nous montrerons aux responsables politiques français, espagnols et européens que de nombreux citoyens veulent :

    • REFUSER l'inscription dans la loi française des avortements de complaisance, des avortements eugéniques, et de l'obligation de présenter la vie et la mort comme deux réponses équivalentes.
    • DENONCER l'omerta sur cet enjeu en France et la modification en douce de la législation alors même qu'il s'agit d'un "véritable bouleversement" selon le constitutionnaliste Bertrand Mathieu.
    • ENCOURAGER les rares députés français qui vont s'opposer à ces dispositions inscrites dans le projet de loi Egalité Femmes/Hommes voté à partir du 20 janvier à l'Assemblée nationale.
    • SALUER le courage du gouvernement espagnol qui vient de présenter un projet limitant l'avortement et qui ira le présenter à Bruxelles en février.
    • INSCRIRE la défense de la vie au programme des élections européennes, après le succès des mobilisations ONE OF US et anti-ESTRELA et alors que la Commission européenne fait du forcing pour relancer le débat sur le rapport Estrela, remettant en cause « l’autorité de la chose votée ».

    Michel Janva

  • Endoctrinement et desinformation : 11 janvier

     

    Alors que d'une main l'oligarchie frappe et se sert de l'épouvantail de l'antisémitisme pour tester la résistance du peuple français à l'oppression du moralement correct, premiers pas de la dernière phase du mouvement vers une mise sous coupe réglée de la liberté d'expression et de manifestation - au fond la finalisation de l'esprit de la loi Gayssot -, autant sur internet que dans le monde "réel" ; de l'autre elle reprend les bonnes vieilles méthodes du conditionnement positif en travestissant ses lubies totalitaires futures. On retrouve tout l'usage subversif du libéralisme dans ce conditionnement médiatique de fonds, dont on observe par période les plus grosses ficelles.

    Dont le cas d'une euthanasie joyeuse, "fun", d'un soit-disant plus vieil athlète de Belgique, qui a 95 ans a le bon goût de fêter sa mort en famille, un verre de champagne à la main, ce qui, soit dit en passant, est bien la mort que nous pouvons souhaiter au plus grand monde, mais qui, au service des utilitaristes capitalistes, devient un fait divers politiquement progressiste poussant à l'acceptation d'une nouvelle règlementation nécessaire, si et seulement si elle se faisait sur des principes nobles et dans une société dont le cadre serait sain. Car pour un joyeux luron ayant estimé à raison, par lui-même, que sa vie devait prendre fin, usant de l'une de ses libertés les plus fondamentales, combien de vieillards malades et déprimés attendent la mort dans la solitude la plus complète, réifiés, soignés tant bien que mal - et plus mal que bien - et feront alors, grâce à une future réglementation, les bataillons d'euthanasiés pour raison de restrictions budgétaires?

    Voir aussi en quoi détermine-t-on l'intérêt vers où doit tendre la recherche et les fonds qu'on lui alloue, dans la découverte d'un médicament luttant contre la dépendance du cannabis, amenant de fait une future consommation encore plus "cool", dénuée du versant négatif de la drogue : un premier pas vers la synthèse d'une drogue obligatoire et sans effets secondaires qu'Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes avait nommé Soma.

  • Patrick Klugman, l’avocat des Femen, de BHL, de Caroline Fourest et de SOS Racisme…

    Focus sur Maître Patrick Klugman. Celui-ci est à la fois l’avocat des Femen, de Caroline Fourest, de Bernard-Henri Lévy et de SOS Racisme.

    Cet avocat trouve naturel d’interdire les spectacles de l’humoriste Dieudonné mais considère que les Femen doivent pouvoir librement profaner les lieux de culte catholiques.

    Né en 1977, Patrick Klugman est ancien président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF).

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  • Après Dieudonné, c’est au tour d’Alain Soral d’être victime d’interdiction

     

     

    Tout le monde sait qu’Alain Soral et Dieudonné sont d’anciens amis. Dans sa vidéo du mois de décembre, Alain Soral avait déclaré avoir très bien compris la manœuvre des médias et des politiques, qui consistait à les séparer pour mieux les attaquer ensuite. Par là-même, il a réitéré son soutien à Dieudonné. C’est donc fort logiquement qu’il s’est retrouvé aussi face à des interdictions.

     

    Hier et aujourd’hui, Alain Soral devait tenir des conférences respectivement à Nice et Marseille. Dans la semaine, le maire de Nice Christian Estrosi avait clairement demandé au préfet des Alpes-Maritimes de tout faire pour l’interdire en s’appuyant sur la circulaire de Valls concernant Dieudonné : « Alors que l’antisémitisme régulier de Monsieur Dieudonné M’bala M’bala est au cœur des débats politiques, Monsieur Alain Soral, essayiste, programme une réunion à Nice et à Marseille. Christian Estrosi, Député – Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, demande à Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes d’interdire cette réunion publique :

     

     Selon le site internet personnel de Monsieur Alain Soral, Egalité et Réconciliation (egaliteetreconciliation.fr), une réunion publique de cette personne est prévue les 11 et 12 janvier à Nice et à Marseille.

     

    Alain Soral, maître à penser de Monsieur M’bala M’bala dont il fut le colistier en 2009 lors des élections européennes, de par ses nombreux ouvrages, est connu pour ses positions révisionnistes et négationnistes depuis de longues années.

     

    Suite à la circulaire du 6 Janvier 2014 du Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, je demande officiellement à Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes d’interdire la réunion publique de Monsieur Soral qui devrait se tenir le 11 ou 12 Janvier 2014 à Nice.

     

    La lutte contre l’antisémitisme et le racisme a toujours été une priorité dans ma vie politique et je ne peux laisser une personne proférer librement des propos antisémites ou incitant à l’antisémitisme dans la ville de Nice.

     

    Sans intervention de l’Etat à travers Monsieur le Préfet, j’utiliserai tous les moyens juridiques en ma possession pour interdire cette réunion politique de propagande antisémite et révisionniste. »

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  • Plainte dans une affaire de GPA en France

    Une première en France, initiée par l'association Juristes pour l'enfance :

    "Des entreprises étrangères agissent sur le territoire français pour mettre en relation des couples avec des mères porteuses, dans le but de conclure des contrats de gestation pour  autrui. C’est notamment le cas de la société américaine Extraordinary Conception, basée en Californie qui, depuis plusieurs années, vend ses services sur le territoire français, au mépris des lois de la République.

    Les Juristes pour l’Enfance, dont l’objet social est la défense de l’intérêt de l’enfant, ont porté plainte en transmettant au Procureur de la République tous les éléments de preuve établissant les faits : vidéos de réunion à Paris, catalogue de mères porteuses, grilles tarifaires…

    Il s’agit de mettre fin à deux violations :

    - La violation de la loi française. La gestation pour autrui est prohibée par la loi, pour protéger tant les femmes que les enfants, et toute personne qui met en relation des personnes à cette fin se rend coupable du délit pénal d’entremise : l’article 227-12 alinéa 3 du Code Pénal réprime le fait, dans un but lucratif, de s’entremettre entre une personne désireuse d’adopter un enfant et un parent désireux d’abandonner son enfant née ou à naître.

    - La violation du droit fondamental de l’enfant de connaître, dans la mesure du possible, son père et sa mère, et d’être éduqué par eux, droit garanti par la convention internationale des droits de l’enfant. Or, la GPA organise et planifie la violation de ce droit.

    Le Conseil Constitutionnel a rappelé, en réponse au risque que des couples soient incités à recourir à l’étranger à la GPA en fraude à la loi française, qu’il appartient aux juridictions compétentes d’empêcher, de priver d’effet et, le cas échéant, de réprimer de telles pratiques (décision 2013-669 du 17 mai 2013).

    Il est inacceptable que des entreprises violent la loi en toute impunité, avec un seul objectif : le profit. Car, sous couvert de prétendues bonnes intentions, ces sociétés utilisent la détresse humaine à des fins financières.

    L’enfant n’est pas une marchandise, la femme non plus. La France ne peut pas d’un côté durcir les sanctions contre la prostitution et, de l’autre côté, laisser des entreprises organiser la marchandisation du corps de la femme et de l’enfant.

    Les Juristes pour l’Enfance demandent que la loi soit respectée et appliquée."

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  • Une liberté d’expression acceptable pour tous

    « Manuel Valls joue un jeu dangereux, cherchant l’opération de communication à tout prix, en véritable consommateur médiatique. »
    En matière d’expression publique, trois événements sans lien apparent sont venus clore l’année 2013, dessinant les tendances lourdes de l’incohérence  du gouvernement actuel.
    Le premier, sur lequel je souhaite obtenir des explications officielles, est la profanation de l’église de la Madeleine à Paris par le mouvement Femen importé d’Ukraine et se revendiquant féministe. Voilà que quelques jours avant Noël, une femme membre du mouvement s’immisce dans une messe, poitrine dénudée, mimant un avortement sur l’autel avec un morceau de viande à la main, dans l’objectif de faire « annuler Noël », insultant de ce fait des millions de chrétiens, dans l’indifférence générale et un silence politico-médiatique assourdissant.
    Interdire les spectacles
    Quelques jours plus tard, le ministre de l’intérieur annonce son intention de faire interdire les spectacles du très controversé Dieudonné par voie de circulaire au nom des limites à la liberté d’expression. Le maire de Marseille demande également, à juste titre, à la préfecture l’annulation du spectacle de Dieudonné au Silo.
    Au nom de la liberté d’expression la plus effrénée, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) rend, à la mi-décembre 2013, un arrêt alarmant sur l’absence de « besoin social impérieux » de condamner le négationnisme du génocide des Arméniens. Tous les génocides, y compris ceux reconnus par la loi, ne seraient donc pas égaux selon la CEDH qui organise ainsi la concurrence des mémoires.
    Entre ces trois événements, où est la cohérence en matière de liberté d’expression ? C’est qu’à l’heure actuelle, la cohérence n’est plus un critère de l’action gouvernementale. Qui décide aujourd’hui de l’admissibilité de l’expression publique et des limites à sa liberté ? Le législateur vote la loi, conformément à son mandat.
    Le Conseil constitutionnel la valide ou l’invalide, conformément à sa mission. Le juge l’interprète et l’applique selon une époque donnée, conformément à sa fonction créatrice de jurisprudence. Et aujourd’hui, l’exécutif l’instrumentalise. Il pioche ce qui l’intéresse, sans aucune vision d’avenir et en mettant en danger sa légitimité.
    Avec ses effets d’annonce, Manuel Valls joue un jeu dangereux, cherchant l’opération de communication à tout prix, en véritable consommateur médiatique. Au regard de la jurisprudence actuelle de la CEDH, extrêmement protectrice de la liberté d’expression, la bataille juridique qui s’engage risque soit d’être courte et décevante, si le juge administratif donne raison à Dieudonné – qui contestera sans doute chacun des arrêtés municipaux qui interdiront son spectacle –, soit longue et dangereuse car le juge de Strasbourg pourrait un jour rendre un « arrêt Dieudonné » dramatique.
    L’ampleur des conséquences juridiques
    Pour l’heure, M. Valls semble ne pas mesurer l’ampleur des conséquences juridiques pouvant découler de sa circulaire, mais la publicité prime aujourd’hui sur l’efficacité, la justice et la morale. Les limites à la liberté d’expression sont déjà fixées par la loi de 1881 ; la circulaire Valls n’est qu’un dangereux coup médiatique surabondant.
    Il est par ailleurs étonnant de constater que les nombreuses sanctions pénales et fiscales prises à l’encontre de Dieudonné ne soient pas appliquées. Peut-être qu’avant de brandir une nouvelle circulaire, le gouvernement devrait d’abord se préoccuper de faire appliquer les lois qui existent dans notre pays. Pourquoi ne pas simplement y avoir recours plutôt que de s’adonner au matraquage médiatique ?
    Cela étant, pour le gouvernement actuel, la réussite ou l’échec n’est plus un paramètre : seul compte l’impact immédiat sur l’opinion publique. Le spectacle d’un pseudo-humoriste qui fait de l’antisémitisme un fonds de commerce mobilise ; l’expression outrancière et haineuse des activistes Femen et leur intrusion dans un lieu de culte conduisant à un dépôt de plainte de la paroisse de la Madeleine ne suscitent paradoxalement aucune réaction de sa part.
    Encore une fois, le deux poids deux mesures qui caractérise l’action du gouvernement actuel sur bien des sujets n’est pas acceptable et choque profondément. Si ces méthodes laissent indifférents les médias et une grande partie de la classe politique, nombreux sont nos concitoyens qui sont scandalisés et expriment leur mécontentement.
    Il ne s’agit pas de tout autoriser ou de tout interdire. La liberté d’expression, comme ses limites, doivent être protégées. La liberté ne s’affranchit pas de la légalité et il appartient au gouvernement de prendre ses responsabilités en autorisant, s’il en est besoin, la représentation nationale à fixer le cadre et les limites de la liberté d’expression. Celle-ci est relative et non absolue et doit respecter les croyances et la mémoire des victimes.
    Le choix fonction de l’impact médiatique
    Le problème réside dans le fait que le choix de l’expression acceptable s’opère désormais en fonction de l’impact médiatique. Hélas, dans cette démarche démagogique, le juge n’est pas tout à fait innocent. Celui de Strasbourg a ainsi cru comprendre que nier le génocide des Arméniens n’avait aucune conséquence, ce qui revient à cautionner une autorisation de causer de la douleur aux victimes. Et là aussi, ni le gouvernement ni même François Hollande, qui s’étaient pourtant engagés à punir la contestation de ce génocide, ne s’en sont émus. Pas un mot !
    Une seule question doit se poser : qui décide de l’expression publique et de ce qu’il est acceptable de dire ou de ne pas dire ? Est-ce l’intérêt immédiat du politique ? Le gouvernement actuel est un consommateur de communication qui n’a aucun problème à afficher son incohérence, jusqu’à ce que les tweets atteignent le seuil d’alarme ou que les réactions de la population le contraignent.
    Ce management attentiste, qui manque cruellement de personnalité et de conviction, n’est que le miroir de la perte de repères dans laquelle s’engouffre la France actuelle.
     Valérie Boyer (Députée UMP des Bouches-du-Rhône)
    et Sévag Torossian (Avocat et écrivain)
    Le Monde.fr, 8/01/2014
    http://www.polemia.com/une-liberte-dexpression-acceptable-pour-tous/

  • Féminisme : les exigences délirantes d’une élue du Front de Gauche

    PARIS (NOVOpress) - L’entretien au magasine le Café francilien (n°28), édité par l’association « Le Café Pédagogique » et consacré à « L’Ecole face au défi de l’égalité filles – garçons », d’Henriette Zoughebi, vice-présidente de la région Ile-de-France en charge des lycées, peut donner une idée du bourrage de crâne que subisse les enfants, notamment quant au féminisme.

    Cette élue du Front de Gauche, a demandé « au Conseil supérieur des programmes qu’il intègre dans chaque groupe de travail disciplinaire une féministe » afin « que la préoccupation féministe soit inscrite au coeur des programmes » scolaires ! Car « la domination des hommes sur les femmes est quelque chose de socialement construit. Les jeunes répercutent des siècles d’histoire. Il faut donc que l’Education nationale ait le courage de porter cela. Et ce sera plus facile si les manuels scolaires et les programmes intègrent ces questions. C’est un fil qui doit être développé tout au long de la formation. »

    Henriette Zoughebi est, par ailleurs, présidente de l’association « L’égalité, c’est pas sorcier ! », dont « un certain nombre de propositions portées par le réseau ont été adoptées par le Conseil régional d’Île-de-France. »

    http://fr.novopress.info/