Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 856

  • Le coup d'Etat de Manuel Valls

    De Stéphane Blanchonnet dans L'Action Française 2000 :

    "Ce qu'a fait Manuel Valls jeudi soir dernier, en arrachant au Conseil d'État, dans des délais littéralement inouïs, une décision qui assassine les "libertés publiques", alors même que nous, acteurs de la "dissidence", étions déjà en train de fêter (en parfaits naïfs !) la décision du tribunal administratif de Nantes et "l'indépendance des juges", cela porte un nom : c'est un coup d'État ! Pas un coup d'État militaire comme le rêvent ceux qui méconnaissent le légalisme foncier de l'armée d'aujourd'hui, pas une "marche sur Paris" comme il y eut une "marche sur Rome" et comme le rêvent ceux qui confondent manifestation et révolution (la vraie marche de Mussolini ne fut qu'une parade, le pouvoir étant déjà "tombé"), mais un vrai coup d'État, fait depuis le coeur du pouvoir, depuis le coeur des institutions, le type même du coup d'État auquel Maurras accordait le plus de crédit et dont un parfait exemple nous est donné par l'opération Rubicon du 2 décembre 1851. Manuel Valls nous rend au moins ce service de nous rappeler la leçon du "Politique d'abord !" de Maurras. Non, nos adversaires ne sont pas seulement des imbéciles, ce sont des imbéciles qui ont le pouvoir ! Ne passons donc pas tout notre temps et notre énergie à le déplorer (comme le fit Hugo dans ses Châtiments), sur les réseaux sociaux ou ailleurs, et à signer des pétitions pour demander l'autorisation de ceci ou (comble de l'inconséquence) l'interdiction de cela. Ne nous faisons pas non plus trop d'illusions sur la possibilité de "renverser" le régime à l'occasion d'une mobilisation, aussi forte soit-elle, des différents mécontents. Notre "conspiration à ciel ouvert" est une oeuvre de salut public mais elle doit être lucide pour être efficace. L'effervescence actuelle peut être un moyen puissant d'atteindre des objectifs intermédiaires mais à condition de ne pas la prendre pour une fin !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Eric Zemmour: sur l'affaire Dieudonné "On ouvre le pas à une dictature"

  • France: ouverture à Paris d'une enquête après le départ de deux lycéens mineurs faire le djihad en Syrie

    Deux lycéens toulousains de 15 ans sont partis le 6 janvier dernier pour la Turquie puis ont rejoint un groupe d’Al-Qaïda en Syrie pour faire le djihad, a raconté le père de l’un d’eux à La Dépêche du Midi. Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert début janvier une enquête sur le départ de ces deux mineurs vers la Syrie
    "Ce n'est pas une fugue de mineurs, on est dans un cadre tout à fait différent", a affirmé le procureur Michel Valet qui a reconnu être frappé par leur âge.
    Le parquet de Paris a ouvert le 7 janvier dernier une enquête préliminaire après leur départ. Le dossier à été confié à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

    Lire la suite ici

  • Une Quenelle Magistrale pour Valls en Bretagne ! Préparez vos mouchoirs c’est un spectacle comique qu’est-ce qu’on se marre !

    Et oui, Valls en Bretagne, c’était loin d’être du gâteau. Le 9 janvier, alors donc que l’administration reprenait petit à petit le train-train quotidien avec une feuille de route sillonnée de « sens interdits », le ministre de l’Intérieur émit la volonté de visiter Plérin, une commune située dans le département des Côtes d’Armor et dirigée depuis 2008 par Ronan Kerdraon, membre du PS, secrétaire général du Bureau régional d’étude et d’information socialiste.

    Bien ancré dans son fief, M. Valls devait être parfaitement à l’aise pour « conforter la présence de l’Etat » dans une région qui est déjà socialiste jusqu’à la sève de son dernier arbre. Nantes, Brest, Rennes, Saint-Nazaire, Lorient Quimper, Saint-Brieuc : autant de villes d’imprégnation gauchiste héritières d’un courant de pensée catholique libéral prêchant une version essentiellement pacifiste, voire laxiste des Evangiles. Bref, comme le constatent bien des médias locaux, UMP et FN ont du pain sur la planche pour ce qui est de reconquérir un électorat versé d’abord dans l’héritage ambigu d’un Jaurès, ensuite dans les excellentes intentions du MRP.

    Or, comme nul n’est à l’abri du mauvais sort, voici qu’un groupe de militants issus de l’Adsav ou PPB (Parti du peuple breton) a osé ( !) exhiber le Gwenn ha Du. Exhiber un drapeau aux couleurs de la région, quel affront au centralisme jacobin, quel manque de respect vis-à-vis d’une équipe qui fait tout pour unir les Français autour de la trinité républicaine ! Il a fallu « deux policiers en tenue et deux autres en civil » (cf. Breiz Atao) pour réprimer cet élan de patriotisme régional ostentatoire ainsi que l’éventualité d’une garde à vue collective. Quand on dit A, il faut normalement dire B. C’est ainsi que la mairie elle-même s’est vue dans l’obligation de retirer le pavillon breton qui ornait – quoi de plus logique – sa façade. L’auteur du communiqué a bien fait de s’interroger sur les conséquences d’une démarche analogue en Corse où les militants du mouvement Corsica libera en auraient sans doute fait voir de toutes les couleurs aux acolytes de M. Valls. Mais enfin, il n’y a hélas pas de Méditerranée pour éloigner la Bretagne des foudres ministérielles qui frappent depuis Paris.

    Bafouée sans vergogne, la liberté d’expression, au même titre que le droit à une certaine autonomie identitaire (régionale), n’a plus du tout sa place en France. La domination socialiste lui a lâchement assené le coup de grâce sans comprendre que le diktat intellectuel n’est efficace qu’à court terme. Les Français ne sont pas si dupes qu’on le voudrait, notamment quand ils voient le Ministère de l’Intérieur poursuivre un Dieudonné dont les sorties, parfois contestables, insultent cependant bien moins la mémoire des Juifs déportés que les performances ouvertement christianophobes des Femen n’insultent les croyants et les athées respectueux de cet héritage religieux qui a forgé la France. Un peu de cohérence dans vos actes, M. Valls, voyons !

    Voici maintenant l’éclairage que fait de ces symptômes Yannick Urrien, rédacteur en chef à la Radio bretonne Kernews dont il est par ailleurs le fondateur.

    La VdlR. « Il est établi que Manuel Valls a fait interdire le Gwenn ha Du sur son passage alors qu’il effectuait une tournée à travers une Bretagne majoritairement socialiste. Avait-il le droit, juridiquement parlant, de formuler cet interdit ? Ne s’agit-il pas d’un abus de pouvoir ?

    Yannick Urrien. Tout d’abord, bonjour à vous, bonjour à tous les auditeurs qui nous écoutent dans le monde entier et puis aussi dans cette belle, dans cette sainte Russie. Alors juridiquement, que s’est-il passé ? On ne sait pas vraiment s’il y a eu une interdiction formelle de M. Valls de voir le drapeau breton sur sa route mais il est très clair que certaines personnes qui étaient là, en arborant le drapeau breton, ont été interpellées par la police qui les a directement menacées en disant les amener au commissariat pour vérification d’identité et garde à vue si ces personnes ne rangeaient pas le drapeau breton. Il y a donc plusieurs interrogations. Est-ce l’initiative personnelle des forces de l’ordre pour réprimer toute tentative de contestation de type Bonnets rouges sur le passage du Ministère de l’Intérieur ? Ou alors, y-a-t-il eu réellement une consigne qui vient d’en haut, c’est-à-dire du cabinet de Manuel Valls, pour que le drapeau breton ne soit pas présenté lors de son passage. Ce point d’interrogation étant posé, on peut quand même noter qu’il y a une réelle volonté depuis quelques mois de considérer la Bretagne dans un sens folklorique, culturel, dans le style : vous êtes bien gentils quand vous présentez des photos historiques, quand vous présentez des crêpières, mais n’allez pas plus loin SVP ! Vous n’allez pas revendiquer une quelconque volonté non pas d’indépendance politique mais du moins un peu plus d’autonomie. Cela s’est traduit par la conférence de presse lors de la cérémonie des vœux du Président de la République François Hollande et par les récentes déclarations de Jean-Marc Ayrault alors que lors de son élection, la première fois, le même Ayrault était favorable au rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne. On voit là que le pouvoir exécutif socialiste a clairement indiqué qu’il n’était plus question de ce rattachement ! Et on va même plus loin avec quelque chose qui était inimaginable il y a quelques années : c’est la disparition de la Bretagne, puisqu’il est question de créer de très grandes régions en réduisant leur nombre en France. Logiquement, Edouard Balladur, par exemple, lorsqu’il était Premier Ministre, avait travaillé sur un découpage géographique qui intégrait la Loire-Atlantique dans la région Bretagne pour faire une grande région bretonne. Le reste des pays de la Loire aurait été rapproché du Centre pour faire une région Val-de-Loire, quant à la Vendée, elle rejoignait le Poitou-Charentes. Tout cela est cohérent géographiquement, tout cela est cohérent économiquement et historiquement. Et bien non ! On s’aperçoit qu’il y a une réelle volonté de gommer tout ce qui est identité française traditionnelle – la Bretagne fait partie de cette identité, – tout bonnement de la supprimer.

    La VdlR. Ma deuxième question, bien plus délicate, porterait sur le cas de Dieudonné M’bala M’bala dont on sait que la mère est Bretonne. Le lynchage médiatique dont il est devenu l’objet renvoie une fois de plus à ce qu’est devenue la liberté d’expression en France. Que pensez-vous de cette campagne dieudonophobe en somme disproportionnée ?

    Yannick Urrien. La question consiste à savoir si les Français sont mûrs pour être dans une grande démocratie comme peuvent l’être certains grands pays où il est permis de tout dire, même ce que certains peuvent considérer de plis inacceptable ou de plis ignominieux. Peut-on accepter que la liberté de parole aille jusqu’à choquer au plus profond d’eux-mêmes certaines personnes ? Dans certains pays, c’est le cas. La population française n’est visiblement pas totalement prête à cela. Je dis « pas totalement », car les mentalités évoluent. Toutes les enquêtes d’opinion qui ont été montées indiquaient ce paradoxe : les Français dans leur ensemble n’appréciaient pas vraiment les propos de Dieudonné mais, dans l’ensemble, l’interdiction était quand même mal vécue ».

    Commentaire de l’auteur. Le hasard se vengeant parfois de ceux qui le méritent, il a cette fois voulu que la police nationale tombe dans le piège du farouche réseau social Twitter qu’elle ne maîtrise que de piètre façon. Voulant créer des comptes PoliceNationale dans tous les départements, elle s’est contentée de le faire dans seulement plusieurs d’entre eux. Résultat : une poignée d’humoristes ou d’apprenti-Dieudo se sont empressés de combler les lacunes de la police en créant de faux comptes parodiques. C’est ainsi que M. Valls aurait soi-disant souhaité une bonne année 2014 à Dieudo, soutenu en cela par le collectif dieudophile de notre chère police. Ah, le hasard, ah, le mauvais sort …

  • l’enjeu du 26 janvier

    Depuis des années, le Conseil représentatif des Institutions juives en France (CRIF) défend l’immigration en Europe tandis que son bras armé, la LICRA, harcèle tous ceux qui s’opposent à l’invasion. De cette dernière surgissent des monstres comme Fofana ou Mohamed Merah. Aujourd’hui, c’est monsieur Mbala Mbala qui pousse le bouchon trop loin et un roquet en profite pour rétablir la censure en France.
    Les résistants n’ont pas à prendre parti entre deux cliques qui souhaitent le remplacement de notre population, de sa culture et de sa civilisation. Certes, on peut déplorer ce nouvel arbitraire mais, de toute manière, l’état de droit n’existait déjà plus dans notre république bananière. Laissons-les donc s’entredéchirer par le biais de leurs médias et Dieu reconnaîtra les siens.
    Exigeons plutôt la démission de ce président qui a la quenelle en folie. Au moment où tant de Français souffrent, il ne s’intéresse qu’à ses galipettes. Le 26 janvier prochain, avec jour de colère, donnons-lui l’occasion de s’y consacrer à plein temps, en abandonnant des fonctions qu’il a ridiculisées !
    Gerard Pince

  • Paris : manifestation d’extrémistes juifs, avec complicité de la police

    Quelques dizaines de Juifs liés à la Ligue de Défense juive (un groupe violent, interdit aux Etats-Unis pour terrorisme), ont manifesté hier place de la Bastille, avant d’essayer de s’approcher du théâtre de Dieudonné.

    Plusieurs dizaines de véhicules des forces de l’ordre étaient déployées, et CRS et gendarmes mobiles encerclaient ces manifestants, qui scandaient des slogans favorables à Israel.
    Bien que cette manifestation n’ait pas été déclarée, ce trouble à l’ordre public n’a pas été dispersé.
    Pis, les militants juifs ont longuement molesté un journaliste, sous l’œil impassible des policiers qui n’ont pas levé le petit doigt (video ci-dessous).

    J’ai pas le droit d’intervenir » avoue un policier.
    Quelle différence de traitement avec les manifestants catholiques pour la défense du mariage !

    Ces manifestants se sont ensuite dirigés vers le passage de la Main d’Or, où se trouve le théâtre dans lequel se produit Dieudonné. Toujours encerclés par les forces de l’ordre, ils y faisaient face à plusieurs dizaines de partisans de Dieudonné. Les deux camps échangeaient des provocations verbales et invectives, mais aucun incident majeur n’a été constaté.

    Plus tard, les militants juifs ont saccagé la terrasse d’une brasserie, forçant cette fois la police à intervenir (video ici).

    http://www.contre-info.com/paris-manifestation-dextremistes-juifs-avec-complicite-de-la-police

  • Où sont passés les « intellectuels » mégaphones de la Socialie ?

    Mise à part la récente affaire Dieudonné qui fait intervenir la sphère médiatico-bisounours, il semblerait que les porte-paroles de la désintégration de la société – sous toutes ses formes – aient prolongé leurs vacances de Noël, pardon leurs fêtes de fin d’année, République laïque oblige. Mais que font Pierre Bergé, Caroline Fourest ou encore notre Sartre des bacs à sable, ce cher BHL ?
    Peut-être que tous les thèmes de campagne ont été taris et qu’il n’y a plus besoin d’eux pour le moment. Certes, mais c’est oublier l’euthanasie, la PMA-GPA, les procédures d’adoption à l’étranger, la réforme du divorce par consentement mutuel, ou encore la récente intervention en Centrafrique.
    À cette fin, on peut aussi analyser le fait qu’il y a encore très peu de temps, le gouvernement cherchait à se donner raison par le biais de l’autosuggestion, et pour cela rien de tel que des « intellectuels » pour leur donner raison. Seulement, l’évolution de notre société montre qu’aujourd’hui, ils ne semblent plus avoir besoin de justification ni de légitimation, nous sommes réellement passés à un stade supérieur de la fin de l’État de droit. C’est-à-dire que le politique n’a plus besoin de la sphère intellectuelle pour se donner une légitimité et agit directement. Pierre Bergé et Caroline Fourest, pour la réforme sociétale à venir, on les appellera vraiment quand on en aura besoin, sinon on fait passer les textes en force. La Centrafrique, BHL on l’appellera si vraiment l’intervention devient impopulaire, pour le moment, on attaque un point c’est tout.
    La centralisation administrative et politique a été renforcée en quelques semaines, rassurant notre État jacobin sur ses appréhensions totalitaires. Une réforme sur les peines de prison existe, peu importe, il manifeste de l’autre côté, on lui donne de la prison ferme, alors que les autres condamnés à la même peine attendent toujours d’aller en prison. Les penseurs et toutes les personnes qui suivent ces penseurs de l’opposition ou même qualifiés d’extrémisme, on envoie directement des groupes, des milices, agissant en toute impunité. Nous qui pensions que le temps du SAC était révolu, il semble bien que l’État socialiste s’en soit inspiré pour laisser agir leurs idiots utiles du système. Un humoriste ne plait pas, on l’interdit, et le Conseil d’État d’avaliser la position gouvernementale au risque de respecter autant les droits et libertés fondamentales que sous une République bananière. Peu importe, ils veulent avoir le dernier mot, faisant fi de l’art et la manière. Mais gare à ceux qui, dans l’opposition, agiraient de la même manière !
    Nous ne sommes pas dans un État totalitaire, mais à reprendre la grille de lecture d’Annah Arendt, nous sommes sous un régime qui reprend fortement les caractères des États totalitaires, de la dictature même : contrôle des médias, confusion des pouvoirs, usage intensif des forces de police, censure, justice arbitraire voire expéditive.
    Ah, il y a encore peu, le camp du Bien, de M. Valls et Mme Taubira, aimaient bien dire que le régime de de Gaulle en 1962 était totalitaire. Finalement, ceux qui le critiquent le plus sont peut-être ceux qui s’en inspirent le mieux…
    http://dextra.fr/2014/01/16/ou-sont-passes-les-intellectuels-megaphones-de-la-socialie/

  • Avortement : revenir sur une loi mauvaise est un progrès, une avancée humaine

    Très bon article de Sabine Faivre sur Liberté Politique :

    Sabine-Faivre"Le récent projet de loi relatif à l'avortement déposé par le gouvernement espagnol, qui durcit les conditions d'accès à l'IVG, a fait voler un tabou en éclat : celui de la réversibilité des lois.

    Cet événement tant décrié par l'intelligentsia de gauche, relayée abondamment par des médias partisans, constitue un revirement majeur dans l'histoire des démocraties, et dans l'histoire tout court. Pour la première fois, grâce à l'Espagne, il apparaît que nulle loi n'est écrite dans le marbre, que nulle loi n'est irréversible.

    Dès lors les partisans de la libéralisation de l'IVG, ceux qui nous gouvernent, ainsi que les lobbies qui les soutiennent, ne pourront plus invoquer la fameuse « marche de l'histoire » pour justifier l'extension des lois en matière de santé reproductive. Ce fameux sens de l'histoire, jusque dans les débats récents, servait d'argument imparable aux partisans du mariage gay, de la PMA et de la GPA.

    Il n'y a de sens de l'histoire que celui que nous construisons. L'Espagne nous donne une belle leçon de démocratie. Car revenir sur une loi mauvaise est un progrès, une avancée humaine.

    La loi sur l'IVG fait partie de ces lois mauvaises que nul ne se serait aujourd'hui risqué à dénoncer ouvertement, à moins de passer pour d'obscur intégriste totalement déphasé avec son temps.

    Car nous disait-on, la Modernité nous donne le droit de décider où et quand je veux un enfant. Ce en quoi les adversaires de l'avortement seraient d'accord, à la nuance près que cette phrase s'entend avant la conception d'un enfant, et non lorsque l'enfant est déjà conçu.

    Cela nous oblige à nous pencher sur le système français, et sur les lois récentes qui ont conduit, encore récemment, à transformer l'IVG en un acte banal, courant, et dénué de toute connotation anxiogène.

    Le gouvernement a pensé, comme pour le mariage gay, qu'en supprimant les mots, ils supprimeraient aussi la réalité vécue.

    Lire la suite "Avortement : revenir sur une loi mauvaise est un progrès, une avancée humaine"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Béatrice Bourges, porte parole du printemps français revendique la liberté d'expression en France

  • On ne nomme pas la CGT : nommons la

    Ce 15 janvier, au lendemain de l'annonce du "tournant hollandais" un dirigeant du Medef s'adressait à un public d'investisseurs français. Il faisait comprendre à ses auditeurs attentifs que, "sans naïveté", son organisation représentative des grosses entreprises, allait jouer le jeu et prendre au mot le p. de la r.

    Il souligna un certain nombre de revendications de bon sens que l'on ne peut que partager. Globalement la simplification de la réglementation, des 3 200 pages de droit du travail, et l'allégement d'ensemble des 147 taxations qui étouffent l'économie française relèvent des nécessités de salut public.

    On doit déplorer évidemment qu'une fois de plus, les travailleurs indépendants, artisans, commerçants, professionnels libéraux, exploitants agricoles et petites entreprises restent en marge des préoccupations du nouveau cours proposé par le pouvoir. S'il s'agit de relancer l'emploi ce ne sont pas les grands groupes industriels, même aidés par l'État qui résoudront le problème du chômage.

    Mais on doit se préparer aussi à une situation en voie d'évolution.

    Jusqu'aux municipales, où il a conclu des alliances de terrain avec les socialistes locaux, le parti communiste en tant que tel devrait laisser un demi-répit au gouvernement. En cela on doit prendre conscience du désaccord avec le matamore Mélenchon. Celui-ci ne dispose que d'une très faible implantation locale et les adhérents de petit son "parti de gauche" restent assez marginalisés dans les bastions industriels.

    Le 13 janvier le camarade Pierre Laurent secrétaire national du PCF l'annonçait sans feinte. Son mot d'ordre : "Construisons une autre voie, une autre politique alternative de gauche". Ceci veut dire : réfléchissons ensemble aux bases de la lutte politique et sociale qui suivra les "élections pièges à sots". Au "pacte de responsabilité" il oppose un concept de "pacte de solidarité" et il annonce des "États généraux de la justice fiscale" —‑ mais attention : "avant l'été". Cela laissera donc même le temps pour la campagne du parlement européen.

    Ce qui a toujours préoccupé les staliniens s'appelle une fois encore "plumer la volaille socialiste" ... celle de leurs voisins idéologiques, alliés circonstanciels mais aussi, depuis 1920, ennemis permanents. Le but de l'exercice consiste à attirer, piéger et avaler l'aile gauche du Parti socialiste.

    Comme d'habitude cela commence par des déclarations de Mme Marie-Noëlle Lienemann :

    "La sénatrice socialiste, écrit L'Humanité du 13 janvier, avec d'autres représentants de l'aile gauche du PS, a exprimé sa circonspection."

    La gauche de la gauche déplore "une petite musique, un vocabulaire" qui "nous a un peu inquiétés", a abondé Emmanuel Maurel au nom du courant "Maintenant la gauche" (...)

    "Nous allons être vigilants sur le Pacte de responsabilité", a renchéri Marie-Noëlle Lienemann, en s'interrogeant notamment sur "quel échelon, les branches ou les entreprises" il sera discuté. "Qu'est-ce qu'on met dans la discussion sur les contreparties ?", notamment en termes d'emplois, salaires, précarité, innovation (...) Et enfin, quelles sont les sanctions qui pourraient être appliquées si les entreprises ne jouent pas le jeu ? "S'il y a des aides publiques, elles doivent être remboursées si les engagements ne sont pas tenus", etc.

    Mais toutes ces réserves politiques seront complétées par une contestation de la CGT et par un blocage généralisé des syndicats.

    Le camarade Lepaon secrétaire général de la CGT se tiendra en travers des tentatives de concertation.

    Déjà le 25 novembre 2013, les quatre centrales syndicales CGT, CFDT, FSU et UNSA avaient annoncé une riche doctrine revendicative. Elle s'exprime en termes clairement fiscalistes qui laissent peu de place aux espoirs d'une évolution sans heurts.

    Retenons la partie fiscale de ce beau programme :

    En matière de fiscalité : nos organisations syndicales considèrent indispensable de réhabiliter l’impôt, outil de la solidarité nationale, notamment pour répondre aux besoins de la population. Cela implique d’abord de privilégier l’impôt direct sur l’impôt indirect. Cela nécessite aussi de renforcer la progressivité de l’impôt direct. Cela passe par :
    - Un nouveau barème de l’impôt sur le revenu : augmenter le nombre de tranches, revoir les taux ;
    - Une évaluation des niches (dépenses fiscales) et la suppression de celles qui ne démontrent pas leur efficacité dans l’emploi, environnement…
    - Une réforme de la fiscalité locale pour mieux prendre en compte les revenus des occupants et la réalité de l’habitat.
    - La mise en place d’une véritable fiscalité écologique pour financer les investissements notamment en faveur des économies d’énergie et de ressources naturelles, en en atténuant le poids sur les ménages à bas et moyens revenus (tout particulièrement avec des mesures spécifiques en faveur des transports).
    - Un renforcement des moyens de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.

    Dès l'annonce des velléités de réforme de Hollande, le 14 janvier ceci était rappelé, dans L'Huma, comme il se doit ...

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/01/on-ne-nomme-pas-la-cgt-nommons-la.html