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anti-national - Page 860

  • Julie Gayet, seconde Dame de France ?

    Valeurs actuelles en parlait au mois de décembre. Le magazine people Closer s’empare de la vie sentimentale de François Hollande. Il s’intéresse de très près ce vendredi à la liaison qu’entretient François Hollande avec la comédienne Julie Gayet. L’hebdomadaire a en effet décidé de titrer son numéro du 10 janvier « François Hollande et Julie Gayet – L’amour secret du président », avec en guise de couverture une photo du chef de l’Etat.

    A l’intérieur du magazine, ce sont sept pages, riches de nombreuses photos datant du 30 et 31 décembre dernier, qui sont consacrées à ce sujet. L’hebdomadaire avait annoncé la couleur la veille. Ce jeudi, il annonçait sur son site peu avant 23 heures qu’il livrerait une édition spéciale pour le lendemain « révélant dans un dossier spécial de sept pages  les photos de la relation entre le chef de l’Etat et la comédienne ».

    Closer relance une rumeur éventée à de nombreuses reprises. Le 16 décembre dernier, alors que l’actrice était invitée sur le plateau du Grand Journal de Canal +, le présentateur Antoine de Caunes l’interrogeait sur cette relation. La discussion truffée de sous-entendus avait provoqué l’hilarité des autres invités, notamment l’humoriste Stéphane Guillon, avec qui elle partage l’affiche du film Les âmes de papier. L’actrice quant à elle esquissait un sourire gêné et bottait en touche.

    « Autour du jour de l’an, le chef de l’Etat, casque sur la tête, rejoint à scooter la comédienne dans son pied-à-terre où le président a pris l’habitude de passer la nuit » peut-on lire dans le magazine. Ce dernier soulève également la question de « la sécurité du président. Le chef de l’Etat est accompagné d’un seul garde du corps qui protège aussi le secret de ces rencontres avec la comédienne et apporte même les croissants ».  

    Véritable camouflet

    La claque infligée au chef de l’Etat est forte. François Hollande essuie un véritable camouflet. Tentant tant bien que mal de se tirer d’embarras, ce dernier s’est réfugié derrière sa qualité de citoyen pour « déplorer » cette information : auprès de l’AFP, il « déplore profondément les atteintes au respect de la vie privée auquel il a droit comme tout citoyen » avant d’ajouter qu’il « examine les suites, y compris judiciaires, à apporter à cette parution » de Closer. Aucune dénégation pour autant.

    Le revers est également cuisant pour la journaliste Valérie Trierweiler, la compagne officielle du chef de l’Etat, qui succède à l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, avec qui le chef de l’Etat a eu quatre enfants.

    De nombreuses questions

    Lors de l’élection de François Hollande, un débat avait vu le jour: François Hollande et Valérie Trierweiler n’étant pas mariés, est-il normal que cette dernière ait à sa disposition un cabinet et un bureau à l’Elysée? Le feuilleton risque de se poursuivre autour de la question : l’Etat met-il des moyens à la disposition de Julie Gayet ? A-t-elle à sa disposition une voiture officielle, des officiers de sécurité?

    Source  http://valeursactuelles.com/politique/closer-liaison-hollande-julie-gayet-7-pages-1

    http://www.altermedia.info/france-belgique/valeursactuelles/julie-gayet-seconde-dame-de-france_96003.html

  • Jean-François Copé est à l’origine de l’attaque de Valls contre Dieudonné

    Denis Jeambar, consultant pour la chaîne LCP, a évoqué un coup de fil de Jean-François Copé à Manuel Valls pour lui demander de faire cesser les agissements de Dieudonné. Valls a été d’accord à condition que la droite le soutienne, ce qui de fait s’est remarqué puisqu’il n’y a aucune voix discordante à l’UMP pour dénoncer les interdictions de spectacle. Alain Juppé a même été le premier maire a annoncé qu’il interdisait la tenue du spectacle dans sa ville. Quant à Jean-François Copé, il a apporté son soutien total à Valls tout en appelant le gouvernement à aller plus loin : « Il est plus que jamais urgent que chacun prenne ses responsabilités pour que cesse cette mascarade. Le gouvernement, à commencer par Christiane Taubira et Manuel Valls, doit agir vite et fort pour que Dieudonné M’bala M’bala soit condamné pour ses propos inqualifiables et que toutes les condamnations soient dûment appliquée. »

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  • Femen: Valls et Hidalgo lâchent les sextrémistes après leur provocation dans une église parisienne

    Alors qu'il bénéficiait jusqu'alors d'une tolérance bienveillante de la part de la gauche, le groupe féministe radical Femen perd ses soutiens politiques les uns après les autres. Habituées aux actions d'éclat contre le machisme, la prostitution, l'homophobie ou les religions, les "sextrémistes" venues d'Ukraine avaient suscité une vague de colère dépassant la sphère catholique lors d'une nouvelle provocation perpétrée dans l'enceinte de l'église de la Madeleine, à la veille des fêtes de Noël. 
    Mimant un "avortement de Jésus" devant l'autel, une militante aux seins nus avait ainsi voulu protester contre la législation anti-avortement votée par la majorité conservatrice espagnole. L'opposition UMP et UDI s'étaient indignés du silence du ministre de l'Intérieur et des Cultes, Manuel Valls et de la candidate socialiste à la mairie de Paris, Anne Hidalgo. 
    Ce mercredi 8 janvier, un communiqué du ministère de l'Intérieur a tenu à dénoncer "une provocation inutile". "Toutes les dégradations commises contre les lieux de culte sont des offenses à nos valeurs républicaines de tolérance et de liberté de conscience. Les agissements récents, notamment à l’église de la Madeleine, ont constitué à cet égard une provocation inutile", tranche le ministre, alors que l'auteur de dégradations dans une autre église parisienne, qui n'a a priori rien à voir avec les Femen, a pu être interpellé aujourd'hui. Manuel Valls apporte ainsi "son soutien aux catholiques de France qui ont pu être offensés par ce geste extrêmement irrespectueux"
    Si aucune dégradation n'avait été constatée à la Madeleine, une plainte avait été déposée par le curé , Bruno Horaist. Selon Le Parisien, l'activiste Femen française Eloïse Bouton a été retenue en garde à vue pour 'exhibition sexuelle" et auditionnée pendant huit heures ce mardi par la police. L'avocat du collectif "compte bien contester le motif de cette garde à vue et le fait que la moindre infraction ait pu être commise"
    Hidalgo "condamne avec la plus grande fermeté" les méthodes des Femen 
    Alors que les Femen sont de plus en plus critiquées pour leurs méthodes à la limite de l'illégalité, celles-ci pourraient devenir un enjeu politique aux prochaines élections municipales parisiennes. Dès l'annonce de la provocation de la Madeleine, la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet avait condamné les actions du groupe féministe. 
    Si la candidate socialiste Anne Hidalgo avait préféré adresser un courrier de soutien au curé de la paroisse, elle n'avait pas condamné à haute voix le mouvement sextrémiste. C'est désormais chose faite. "Je réprouve les méthodes qui visent à agresser les lieux de culte. Et je condamne avec la plus grande fermeté les méthodes des Femen", a-t-elle déclaré ce mercredi lors d'un déjeuner avec la presse, malgré le soutien affiché par la leader Inna Shevchenko. 
    La dauphine de Bertrand Delanoë avait été très attaquée ce week-end sur les réseaux sociaux par l'extrême droite après la diffusion d'une émission sur Paris Première. Anne Hidalgo y jugeait les Femen "émouvantes". Mais comme l'avait relevé Le Lab d'Europe1, l'émission avait été enregistrée deux mois auparavant, bien avant la polémique autour de l'église de la Madeleine. "Je suis une féministe et une laïque convaincue. Ce qui veut dire que chacun doit pouvoir exercer sa foi dans la sérénité de la sphère privée", a confié la candidate socialiste qui dément tout soutien financier ou logistique aux Femen de la part de la mairie de Paris.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Faire reculer l'avortement, c'est possible et c'est actuel

    ...comme le souligne cet article canadien à propos de la situation aux Etats-Unis :

    "Le Guttmacher Institute, centre d'études favorable au libre choix [C'est à dire pro-avortement, ndpc], décrit le phénomène comme un «assaut tous azimuts» pouvant, à terme, mener à une révision des principes énoncés par la Cour suprême il y a 40 ans dans le célèbre jugement Roe contre Wade.

    «C'est absolument inusité. Nous n'avons jamais observé un changement de paradigme d'une telle ampleur sur une aussi courte période de temps», note en entrevue à La Presse une analyste de l'organisation, Elizabeth Nash.

    L'année dernière, souligne-t-elle, 22 États américains ont adopté 70 mesures restreignant l'accès à l'avortement, ce qui porte à 205 le nombre de dispositions de ce type approuvées depuis 2011. Le total est supérieur, en trois ans, à celui observé pour l'ensemble de la décennie s'étalant de 2001 à 2010

    Au début du millénaire, 13 États étaient considérés comme «hostiles» à l'avortement par le Guttmacher Institute parce que leurs législateurs avaient adopté au moins quatre mesures restrictives majeures. Ils étaient deux fois plus nombreux à répondre à ce critère en 2013.

    Mme Nash estime que la multiplication des lois touchant le droit à l'avortement au cours des dernières années reflète l'entrée en fonction en 2010 d'élus locaux issus des rangs du Tea Party, la frange la plus conservatrice du Parti républicain. «Leur arrivée a eu pour effet de décaler dramatiquement vers la droite [sur le plan idéologique] les institutions législatives de plusieurs États», souligne l'analyste. La vision «socioconservatrice» de ces élus, ajoute-t-elle, s'est conjuguée aux campagnes de groupes pro-vie qui s'enthousiasment aujourd'hui de voir leur point de vue gagner du terrain dans plusieurs États (...)"

    Alors, allons tous à la Marche pour la Vie à paris le 19 janvier !

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/faire-reculer-lavortement-cest-possible-et-cest-actuel.html

  • Veilleurs et Sentinelles ne lâchent rien à Angers

    Bon article du Courrier de l'Ouest de ce jour :


    A

  • L’affaire Dieudonné : l’arbre qui cache la forêt de l’offensive contre Internet

    « Car, si personne ne bouge, c’est la pensée (…) qui sera étouffée ».
    Que Manuel Valls, qui aura passé toute la trêve des confiseurs à ostraciser Dieudonné, s’affirme, « par [s]a femme, lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël » et qu’il soit « fier de faire partie d’un gouvernement qui veut bâtir une amitié forte avec Israël », nul ne le contestera puisqu’il l’a maintes fois affirmé, par exemple le 22 juillet 2012 à Strasbourg. Qu’il espère supplanter Jean-Marc Ayrault à Matignon à la faveur de ses dernières gesticulations, très médiatiques mais dérisoires au regard de sa défaite contre la criminalité et de son triste bilan de la Saint-Sylvestre (trois personnes assassinées à l’arme blanche et 1067 véhicules incendiés malgré le déploiement de 53.000 gendarmes et policiers) est une évidence. Mais le ministre de l’Intérieur réussira-t-il, grâce à sa circulaire du 6 janvier, à faire interdire par les préfets les spectacles de celui qu’il qualifie de « petit entrepreneur de la haine », « raciste et antisémite », obsédé par la  « haine du juif » jusqu’à faire « l’apologie de la Shoah» ? Pas impossible si les nervis de la Ligue de défense juive provoquaient des troubles à l’ordre public susceptibles de faire annuler la tournée de Dieudonné en province. Rappelons que la LDJ est une organisation interdite aux Etats-Unis et même en Israël pour son extrémisme mais qu’elle est protégée chez nous en haut lieu et par la gens Klarsfeld qui, à l’abri de ses Légions d’honneur (Madame est Grand-Croix et Monsieur Grand Officier), doit cornaquer ce mercredi à Nantes une manifestation hostile. (CG)
    Un prétexte à la « normalisation » du Web
    Encore qu’il s’agirait, si M. Valls parvenait à ses fins, d’une scandaleuse atteinte à la liberté d’expression doublée d’une atteinte encore plus monstrueuse à la liberté du travail – en application servile de la loi nationale-socialiste sur le Berufsverbot ou disqualification professionnelle, loi jugée scélérate à l’époque –, la question est peut-être secondaire et va bien au-delà du cas du seul Dieudonné M’Bala M’Bala – dont on peut penser ce qu’on veut, y compris du mal. C’est la liberté d’expression de millions d’internautes français qui est menacée.
    Le conflit s’était envenimé au fil des mois entre le journaliste Patrick Cohen, anchorman des matinales de France Inter qui avait dressé en mars une liste noire des individus nauséabonds, dont Dieudonné, à ne jamais inviter sur les antennes du service public, et l’humoriste ; ce dernier avait lancé en décembre, dans son théâtre parisien de La Main d’Or, une phrase provocatrice mais étrangement ambiguë : « Quand je l’entends parler, Patrick Cohen, j’me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage. » Voulait-il dire par là « dommage que les chambres à gaz n’aient jamais existé » ou, au contraire – ce qui prouverait du moins que cet « antisémite » n’est nullement révisionniste, « dommage qu’elles n’existent plus » ?
    Peu importe. Dès lors, la machine s’emballa et d’autant plus que, simultanément, le footeux antillais Nicolas Anelka, dont les multiples incartades verbales et le refus obstiné de chanter La Marseillaise quand il jouait d’aventure en équipe de France ne gênaient personne, célébrait d’une « quenelle », posture prétendument néo-nazie, le but qu’il venait de marquer outre-Manche pour son nouveau club de West Bromwich Albion. La photo blasphématoire, dédiée à « [son] ami Dieudonné », ayant fait le tour du monde (et des cités ethniques), le prétexte était tout trouvé pour passer aux choses sérieuses. Soit, sovietico more, la « normalisation* » d’Internet, cet insupportable espace de liberté où peuvent s’étaler toutes les opinions et, plus grave, toutes les contestations des dogmes les mieux établis.
    Une répression « légitime »
    Car cette offensive couvait depuis plusieurs mois et, dès le 26 septembre dernier, sur le site Boulevard Voltaire, Jean-Yves Le Gallou avait accusé l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), « bras armé du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) », de revêtir « l’habit du censeur » en se plaçant « en tête des tentatives de censure d’Internet : poursuites de blogs, poursuites de commentateurs, poursuites de réseaux sociaux ».
    Comme pour donner raison au fondateur de Polémia, le CRIF publiait le 13 octobre contre la « Fachosphère  du Net » une philippique de son spécialiste des médias Marc Knobel qui déplorait : « Certes, des associations antiracistes ont engagé des procédures afin de s’opposer à ces marchands de haine ; toutefois, pourquoi s’en remet-on en ce domaine au seul dévouement (sic) de ces associations ? La lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet n’incombe-t-elle pas AUSSI aux pouvoirs publics ? »  Le 17 octobre, toujours sur le site du CRIF, le même exhortait donc le gouvernement à appliquer dans toute sa rigueur la législation muselant « l’Internet de la haine », car « les restrictions à la liberté d’expression peuvent être considérées comme légitimes pour lutter contre le racisme », y compris dans les « nouveaux médias ». « Si le droit à la liberté vaut pour Internet, les restrictions à celle-ci s’appliquent également. Internet n’étant qu’un instrument et non un but en soi, il ne peut être tenu pour affranchi des lois nationales et internationales », théorisait M. Knobel.
    Un président et un gouvernement aux ordres…
    Message reçu. Accueillant le 16 décembre à l’Elysée Roger Cukierman, président du CRIF, à l’occasion du septantième anniversaire de ce lobby, le chef de l’Etat lui déclarait notamment : « Quand vous avez des choses à dire, Monsieur le Président, vous les dites et vous les dites librement, franchement, sincèrement, bruyamment et nous vous écoutons**. »
    Rien d’étonnant, dans ces conditions, si, deux jours plus tard, les députés saisis d’une proposition de loi inspirée des préconisations de la pourtant très institutionnelle Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) sur la nécessité d’étendre aux blogueurs la protection dont bénéficient les sources des journalistes, rejetaient ce texte ; et si, dans la foulée, la « Dieudosphère », considérée à tort ou à raison comme le fer de lance de la « Fachosphère », se retrouvait sous la mitraille qui, prenons-en le pari, ne s’arrêtera pas à cette seule cible. « Haine sur Internet : la guerre est déclarée », triomphait donc le 3 janvier Daniel Makonnen, responsable de la communication de la LICRA, ravi de l’imminente mise au pas du Web.
    Car, si « la Toile » s’est aussitôt enflammée devant la menace d’asservissement et d’épuration, on n’a noté du côté des humanistes homologués ni réserves ni scrupules mais au contraire une acceptation béate de la machine de guerre gouvernementale, un lâche soulagement devant le « courage » de l’équipe Ayrault qui s’apprête à faire voter un projet de loi étendant les possibilités de capter les données numériques, véritable « Patriot Act » à la française instaurant une sourcilleuse censure et incitant à la délation. 
    …et une Intelligentsia complice des éradicateurs
    Défenseur des démocrates ukrainiens en lutte contre le tyran Poutine comme il l’avait été des honorables républicains libyens contre l’immonde Kadhafi, Bernard-Henri Lévy tresse ainsi des lauriers au petit Jdanov de la Place Beauvau, initiateur de la nouvelle « ligne générale » :
        « Il y a un moment où […] il est du devoir de la parole publique de dire. Valls l’a fait, Valls a eu raison. Il n’y a rien de commun, rien, entre le travail d’un humoriste dont la liberté d’expression et donc de provocation est effectivement sacrée, et l’entreprise d’un agitateur néonazi qui fait ouvertement campagne sur des thèmes qui ne sont pas des opinions mais des délits. »
    Cette opinion est partagée par Bertrand Delanoë qui, abandonnant la mairie de Paris dans l’espoir d’un maroquin ministériel, doit donner des gages. Dieudonné étant pour lui « quelqu’un qui fait l’apologie de crimes contre l’Humanité et qui par ses propos porte atteinte à la dignité humaine, il doit être combattu avec toutes les rigueurs de la loi ». Et surtout avec la force injuste de la loi.
    Ce qui tombe bien puisque, tout aussi acharnée, Mme le Ministre délégué à l’Economie numérique Fleur Pellerin – Coréenne naguère adoptée par un couple français, cas également du camarade Jean-Vincent Placé, le gourou des Verts – s’est félicité de la possibilité « de faire condamner toute personne propageant des propos racistes sur les réseaux sociaux » : « Aujourd’hui, la Justice a les moyens techniques de faire appliquer les décisions et c’est ce qu’il faut faire, y compris dans le cas de Dieudonné », déclarait-elle le 31 décembre, sûre que sa collègue à la Justice Christiane Taubira, si indulgente aux FEMEN profanatrices de tant de nos églises et aux auteurs de crimes crapuleux, se montrera intransigeante à l’encontre des déviants idéologiques.
    Un modèle démocratique : la Chine populaire !
    Mais la palme de l’inconscience ou, si l’on préfère, du cynisme, revient sans doute à l’éthéré dandy qui sert de directeur à L’Express. Participant aux Grandes Gueules sur RMC le 3 janvier, Christophe Barbier proclamait ainsi : « Internet n’est pas un no man’s land. Internet est un champ d’impunité, mais ça se régule aussi, Internet. Entre nous, hein, les Chinois y arrivent bien. Si les dictatures y arrivent, il faut que les démocraties y arrivent aussi ! »
    Quatre-vingts ans après le pamphlet de Paul Nizan, Les Chiens de garde (de l’ordre établi), sortait en 2012 un documentaire politique, Les Nouveaux Chiens de garde inspiré du livre éponyme de Serge Halimi. Christophe Barbier y était durement étrillé pour sa défense de la « mondialisation heureuse » et de l’idéologie dominante. On aurait pu croire qu’après son ode, digne d’un Garde rouge, à la répression, le personnage serait durablement tricard des plateaux. Tout au contraire, il était deux jours plus tard l’invité d’honneur du 19/20 de France 3 où il exalta l’ardente obligation d’une « pédagogie mémorielle » car « on ne peut pas rire de tout », proclame celui qui se présente comme « un esprit libre ». Détail savoureux : M. Barbier, normalien controversé car, recalé au concours d’entrée rue d’Ulm, il n’en aurait suivi les cours qu’en auditeur libre et ne possède d’ailleurs qu’une maîtrise d’histoire, a tourné dans Doutes, un film de son épouse, Yamini Kumar-Cohen (elle-même directrice de la communication chez Hermès), censé fustiger le… « Politiquement Correct » !  Ce qui l’autorisait évidemment à réclamer, il y a deux ans déjà dans L’Express, « un droit mondial du Web  ».
    Un tel droit, également exigé par Ariel Wizman, son confrère de Canal+, qui réclamait le 28 novembre la création d’une « police du Net », selon lui « égout de la pensée », mène, on le sait, à l’alignement déjà observé par les « médias en servitude » et heureux de l’être, mais furieux de voir leurs certitudes, leurs oukases et leur magistère battus en brèche par de simples citoyens.
    En 1984, la suspension de la nouvelle radio NRJ, dont la puissance d’émission brouillait toutes les antennes voisines, avait jeté dans la rue trois cent mille jeunes et forcé le pouvoir socialiste à reculer. L’enjeu est aujourd’hui bien plus important. Car, si personne ne bouge, c’est la pensée, dont a si peur M. Wizman, qui sera étouffée.
     Camille Galic, 6/01/2014
    Notes:
    (*) « Normalisation » : tel avait été l’euphémisme choisi en août 1968 par Michel Debré, alors ministre des Affaires étrangères de Charles De Gaulle, pour qualifier l’envoi des blindés soviétiques ayant pour mission de mater le « printemps de Prague ».
    (**) Souligné par nous.
    http://www.polemia.com/laffaire-dieudonne-larbre-qui-cache-la-foret-de-loffensive-contre-internet/

  • Où est la logique ?

    On apprenait cette semaine la dernière idée de Christiane Taubira : faire traiter les divorces par consentement mutuel par un greffier. Dans une interview sur BFMTV Dominique Bertinotti annonce qu’elle est favorable à cette proposition.

    Mais elle dit autre chose d’intéressant : « On peut en penser ce que l’on veut, un couple sur deux divorce. » Elle continue en expliquant que ce n’est pas en complexifiant le divorce que quoique ce soit changera. En revanche, « désengorger les tribunaux », ce qui est bien simplifier le divorce, est bon. Là on peut commencer à s’interroger sur la valeur du raisonnement. Il y a beaucoup (trop) de divorce DONC on simplifie la procédure ?

    Malheureusement, cela ne vous aura pas échapper, ce n’est pas la première fois que la gauche a quelques difficultés avec les liens logiques entre les assertions. Il y a de plus en plus de consommateurs de cannabis DONC il faut le légaliser. La consommation de drogue pose des problèmes sanitaires DONC on va ouvrir des salles de shoot. [...]

    Mathieu Colin - La suite sur Nouvel Arbitre

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ou-est-la-logique

  • Manuel Valls soutient « le principe même de la création » quand elle est antichrétienne

    Médias-Presse.Info a déjà rappelé à plusieurs reprises à quel point le ministre de l’Intérieur Manuel Valls est soucieux de censurer tout ce qui pourrait déplaire à certains membres de la communauté juive et à quel point le même Manuel Valls soutient et encourage ce qui choque et offense les chrétiens.

    Regardez cette vidéo. Manuel Valls répondait aux questions des journalistes qu’il venait soutenir Jean-Michel Ribes, le spectacle Golgota Picnic et « le principe même de la création ». Oui, Dieudonné, tu as bien lu, Manuel Valls soutient « le principe même de la création »… Défense de rire !

    D’autres parallèles peuvent être faits. Si les Femen avaient profané une synagogue, il ne fait aucun doute qu’elles seraient déjà en prison. Mais comme elles préfèrent profaner les lieux de culte catholiques, elles sont au contraire protégées par les élus socialistes. A peine 8 heures de garde à vue pour Eloïse Bouton qui a odieusement profané l’autel de l’église de la Madeleine…

    Et Anne Hidalgo qui considère les Femen « avec bienveillance » !

    http://medias-presse.info/manuel-valls-soutient-le-principe-meme-de-la-creation-quand-elle-est-antichretienne/5019

  • La Licra déclare « la guerre » aux propos haineux sur le Net

    « Haine sur internet : la guerre est déclarée »
    Voilà le titre de la tribune publiée ce matin par Daniel Makonnen, responsable de la communication de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). L’occasion pour nous de revenir sur les efforts engagés par l’exécutif sur ce dossier, de même que sur les critiques que cela soulève. La Quadrature du Net vient ainsi de réagir en regrettant que la Licra continue, au même titre que d’autres associations de lutte contre le racisme ou l’antisémitisme, de prôner une « promotion de la censure privée sur Internet ».
    « Tous les jours, j’assiste à un déferlement de haine (propos racistes, images violentes, insultes homophobes et sexistes) visant la Licra sur Facebook, Twitter et YouTube », commence par expliquer Daniel Makonnen dans la tribune qu’il a publiée ce matin dans le Huffington Post. Très rapidement, le ton est donné. « L’automne 2013 a été la saison du cauchemar français sur les réseaux sociaux », « les propos les plus violents et insultants sont totalement banalisés », etc. Bref, l’homme tire le signal d’alarme vis-à-vis du manque de régulation des différents canaux numériques, réseaux sociaux en tête, s’agissant des messages racistes, antisémites, appelant à la haine…
    Le problème n’est cependant pas nouveau. On se souvient ainsi qu’il y a presque un an jour pour jour, la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem publiait elle aussi une tribune pour exiger que « l’entreprise Twitter [trouve] des solutions pour que des messages envoyés depuis notre territoire, dans notre langue et à destination de nos concitoyens ne portent pas une atteinte manifeste aux principes que nous avons fixés ».
    Pression sur les géants du Net, évolution législative, actions des citoyens
    Aujourd’hui, Daniel Makonnen demande également à ce que les géants du Net fassent davantage d’efforts. « Les acteurs du web (Google, Facebook et Twitter principalement) doivent (…) respecter la loi française en termes de lutte contre les discriminations », plaide-t-il ainsi. Mais ce premier pas ne serait cependant pas suffisant à ses yeux. L’intéressé affirme en effet que « le gouvernement doit adopter une législation souple et efficace pour réprimer le racisme sur le web ». Le responsable de la communication de la Licra ne s’étend pas davantage sur ce qu’il entend par là.
    Quoi qu’il en soit, il en appelle chaque internaute à agir afin de pousser « les hébergeurs à faire fermer les sites ou comptes à caractère raciste, antisémite, sexiste ou homophobe ». Selon Daniel Makonnen :
    « C’est l’affaire de quelques réflexes à prendre au quotidien :
        – Signalez les sites web racistes, homophobes et négationnistes au gouvernement via la plateforme Pharos (1) ;
        – Utilisez les formulaires de signalement sur Facebook, YouTube et Twitter dès que vous tombez sur un contenu contrevenant aux lois contre les discriminations ;
        – Sur Twitter, appuyez-vous sur les Twittos influents (plus de 500 abonnés) pour qu’ils vous aident à relayer vos demandes de signalement. Plus les alertes sont nombreuses, plus Twitter agit rapidement. »
    Le bilan du gouvernement en creux du portrait dressé par la Licra
    Le constat dressé aujourd’hui par le représentant de la Licra est plutôt cinglant vis-à-vis des efforts de l’exécutif sur ce dossier. En mars 2013, le président de la République avait pourtant solennellement assuré qu’il veillerait à ce qu’il ait « dissuasion et répression » sur les réseaux sociaux. « L’espace de liberté qu’est Internet ne doit en aucun cas être utilisé à des fins de propagande de haine », avait-il ajouté. Le mois dernier, François Hollande en rajoutait une couche en affirmant que les autorités œuvraient pour « éviter la tranquillité de l’anonymat qui permet de dire [sur Internet] des choses innommables sans être retrouvé ».
    Sauf que les résultats se font encore attendre… Si Twitter a bien fini par accepter de livrer l’identité de plusieurs auteurs présumés de tweets racistes ou haineux dans le cadre de « l’affaire UEJF » – dans laquelle la Licra était elle aussi impliquée –, aucune condamnation n’a eu lieu à ce jour dans ce dossier. L’on ne sait d’ailleurs toujours pas quelles suites ont été données à cette affaire par le Parquet en charge du dossier.
    D’autre part, le bilan réalisé par la Licra témoigne en creux de l’inefficacité de la concertation engagée avec Twitter en début d’année dernière sous l’impulsion de Najat Vallaud-Belkacem. A notre connaissance, ces discussions ont principalement conduit à la mise en place d’un compte de « signalant prioritaire » pour l’association SOS Homophobie – qui ne semblait d’ailleurs guère satisfaite du dispositif.
    Une plus grande implication des intermédiaires pourtant déjà enclenchée
    Mais même si la tribune de Daniel Makonnen ne l’évoque pas, rappelons que le gouvernement a publié en octobre un arrêté accentuant l’implication des intermédiaires, FAI et hébergeurs, dans le traitement des contenus signalés comme étant illicites depuis la plateforme Pharos (2). Le projet de loi sur l’égalité femmes-hommes, concocté par Najat Vallaud-Belkacem, contient quant à lui un article visant à obliger les intermédiaires à dénoncer auprès de Pharos les contenus sexistes, homophobes ou handiphobes qui sont portés à leur connaissance par des internautes.
    Sauf que ce bouleversement du régime juridique posé par la loi dans la confiance pour l’économie numérique de 2004 donne des sueurs froides à de nombreux acteurs du secteur. Le Conseil national du numérique a ainsi récemment préconisé de ne pas toucher à l’équilibre posé jusqu’ici par le législateur. Du côté de la Quadrature du Net, l’on s’est également élevé contre la mise en place de véritables « dispositifs de surveillance et de censure reposant sur des acteurs privés », que ce soit des FAI ou des géants du Net tels que Facebook ou Twitter.
    La Quadrature du Net pense que les associations antiracistes se trompent de cible
    Dans une longue tribune (3) publiée en novembre sur Médiapart, le co-fondateur de l’association de défense des libertés numériques, Félix Tréguer, expliquait pourquoi les différentes associations de lutte contre le racisme et l’antisémitisme faisaient fausse route. « A notre sens, en faisant d’Internet leur bête noire, ces associations se trompent de cible. Ce moyen de communication n’est que le reflet des tensions qui habitent notre société. Même s’il peut parfois s’en faire une caisse de résonance, il n’en est en rien la cause ».
    Aujourd’hui, aux yeux de La Quadrature du Net, il est ainsi « regrettable que la Licra persévère dans la promotion de la censure privée sur Internet ». Joint par PC INpact, Félix Tréguer affirme que « pour encadrer la liberté d’expression en ligne tout en respectant l’Etat de droit, il faut impérativement réaffirmer la place du juge judiciaire. Au-delà, il faut cesser de se bercer de l’illusion qu’une répression accrue puisse être efficace pour combattre les sentiments d’intolérance et de haine ». Mais alors, que faire ? « Il faudrait plutôt utiliser Internet pour engager une large mobilisation citoyenne contre le racisme et les préjugés, quels qu’ils soient, où qu’ils se trouvent, c’est-à-dire pas seulement sur Internet mais aussi dans les médias traditionnels ou dans les milieux politiques. Et ce non pas pour encourager la délation et les censurer, mais avant tout pour les déconstruire et défendre la valeur de la pluralité et des différences dans la République ».
    Cette position n’est pas très éloignée de celle du sociologue Dominique Cardon sur ce sujet : « En Europe, nous régulons les opinions en considérant que certaines expressions ne sont pas des opinions et qu’il faut censurer. Je crois qu’on lutte contre les opinions – même les plus outrageantes – avec d’autres opinions, mais pas par la force. Le problème de ce type d’action, c’est qu’on rend visibles ces messages qui seraient restés clandestins et vus par assez peu de gens si les médias, le gouvernement, l’UEJF… n’en faisaient pas une promotion considérable. Des choses qui devraient rester dans leur coin sont tout d’un coup rendues très visibles par ceux qui veulent les censurer » (4).
    Insistons enfin sur le fait que le groupe de travail interministériel relatif à la cybercriminalité doit lui aussi apporter d’ici le mois prochain davantage de réponses à ces questions. Mais en attendant les prochains pas du gouvernement, la Quadrature du Net craint le pire, surtout eu égard à l’adoption du projet de loi de programmation militaire, qui consacre l’avènement d’un véritable « Patriot Act à la française ». « Alors même que l’exécutif est censé préparer un projet de loi pour protéger les libertés en ligne (5), il vient de faire adopter les mesures de surveillance extra-judiciaire parmi les plus radicales de l’après 11 septembre, remet régulièrement en cause le droit à l’anonymat (comme l’illustrent les récentes déclarations de François Hollande) et ne cesse de reprendre à son compte la rhétorique sarkozyste consistant à stigmatiser Internet », affirme Félix Tréguer. Selon lui, « tout cela n’augure rien de bon quant à la tenue d’un débat serein et constructif pour faire en sorte que, s’agissant d’Internet, le droit français respecte les standards internationaux en matière de droits de l’homme ».
    Xavier Berne,  Journaliste, spécialisé dans les thématiques juridiques et politiques

    PC INpact news
    3/01/2014

    Notes :

    (1) https://www.internet-signalement.gouv.fr/PortailWeb/planets/Accueil%21input.action ;
    (2) http://www.pcinpact.com/news/83875-comment-denonciation-en-ligne-va-davantage-impliquer-intermediaires.htm
    3) http://blogs.mediapart.fr/blog/felix-treguer/191113/la-liberte-d-expression-sur-internet-envers-et-contre-la-haine
    (4) http://www.pcinpact.com/dossier/651-interview-du-sociologue-dominique-cardon/2.htm
    (5) http://www.pcinpact.com/news/84358-ou-en-est-projet-loi-sur-droits-et-libertes-numeriques.htm

    http://www.polemia.com/la-licra-declare-la-guerre-aux-propos-haineux-sur-le-net/