Depuis 1971 en France, la pratique du numerus clausus à la fin de la première année d'une filière de santé limite le nombre d'étudiants admis à poursuivre en 2e année et ce dans le but de réguler le nombre de professionnels en activité. A l'issue des épreuves terminales de l'année universitaire 2012/2013, seuls 7492 étudiants français en médecine pouvaient espérer être autorisés à poursuivre leur cursus.
Paradoxalement, le manque de praticiens commence à se faire sentir dans notre pays comme l'illustrent les "déserts médicaux", les urgences débordées, les consultations à la chaîne dans des cabinets surchargés ou les faramineux délais d'attente d'un rendez-vous auprès de plus en plus de spécialistes. Par ailleurs, on constate une augmentation croissante du nombre de médecins autorisés à exercer en France bien que n'étant titulaires que de diplômes étrangers : ils représenteraient aujourd'hui par exemple 30 à 40% des praticiens répertoriés par l'Ordre en Languedoc-Roussillon selon l'Union Régionale des Médecins Libéraux qui dénonce l'intégration d'un grand nombre de médecins à diplômes étrangers comme un facteur de risque de perte de la culture et des valeurs inhérentes à la médecine française, tant dans l'approche de la maladie, de la douleur et de la mort, que dans l'exercice professionnel.
Ce n'est bien évidemment pas l'avis du gouvernement écolo-socialiste qui facilite l'immigration médicale et délivre allègrement des autorisations à exercer la profession de médecins à des fournées entières de gens formés au Maghreb ou en Afrique noire - ou pourtant leurs compatriotes et congénères manquent si cruellement de soignants que la France y envoie des coopérants et des humanitaires - comme l'atteste la "promotion" du 18 mars dernier. Une immigration de confort de diplômés étrangers dont on peut douter d'ailleurs qu'ils iront pratiquer dans les "quartiers" où aucun médecin français ne veut plus mettre les pieds sans escorte. Une immigration "choisie" non pour son utilité ou sa valeur mais pour ce qu'elle travaille à métisser la société française en habituant le gaulois à voir dans sa rue des plaques de cuivre gravées de noms exotiques tout comme on l'habitue à voir son horizon barré de minarets plutôt que de clochers et de beffrois.
http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/
anti-national - Page 909
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Médecine: la France importe des diplômés étrangers et limite le nombre de ses étudiants!
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Grèce : deux membres d’Aube dorée tués dans une attaque devant les bureaux du parti
Deux jeunes hommes ont été tués et un autre a été grièvement blessé vendredi soir dans une attaque devant les bureaux du parti grec d’extrême droite Aube dorée dans la ville de Neon Herakleion, banlieue nord d’Athènes, dans le cadre d’une inquiétante escalade de violence politique en Grèce.
Deux personnes non-identifiées et encagoulées qui circulaient à moto ont approché les bureaux du parti et ouvert le feu sur les personnes présentes devant le bâtiment avant de prendre la fuite, selon des témoins. Des sources policières indiquent que l’attaque a été conduite avec des pistolets et des fusils automatiques.
Alors que la police antiterroriste a ouvert une enquête sur l’attaque, le porte-parole du parti Aube dorée Elias Kassidiaris a confirmé aux médias locaux que les victimes – âgées de 22 et 26 ans selon des sources hospitalières – étaient des membres du parti.
Le parti Aube dorée fait face à des mesures de répression sans précédent, son dirigeant Nikos Michaloliakos et deux autres députés étant en détention préventive pour des accusations de mener une organisation criminelle, après qu’un musicien antifasciste a été mortellement poignardé le 18 septembre par un partisan de ce parti d’extrême droite dans un district de la ville portuaire du Pirée.
Dans les premières réactions après l’attaque de vendredi, le gouvernement grec et les partis d’opposition ont condamné la violence.
« Les assassins, quels qu’ils soient, feront face à la loi et à une société grecque unie », a déclaré le porte-parole du gouvernement grec Simos Kedikoglou.
« J’exprime mon chagrin pour la mort de deux jeunes personnes. La loi va être durcie. Nous n’autoriserons pas le pays à devenir la scène de règlements de compte pour n’importe quelle raison », a ajouté le ministre de l’Ordre public Nikos Dendias.
Tous les partis politiques représentés au parlement ont publié des déclarations similaires, rejetant les actes violents qui « mettent en péril la démocratie ».
Le parti Aube dorée est entré pour la première fois au parlement grec aux élections générales de 2012 avec 7 % des voix, en capitalisant sur la colère du peuple grec suite aux mesures d’austérité introduites en 2010 pour faire face à la crise de la dette. Il détient actuellement 18 sièges dans l’assemblée nationale de 300 membres.
Après le meurtre de Pavlos Fyssas cet automne, plusieurs membres du parti ont été impliqués dans de nombreuses attaques contre des immigrants et des opposants politiques. Aube dorée fait face à des mesures de répression et sa popularité est en chute libre.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Grece-deux-membres-d-Aube-doree-tues-dans-une-attaque-devant-les-bureaux-du-parti-21064.htmlLien permanent Catégories : actualité, anti-national, Europe et Union européenne, insécurité, lobby 0 commentaire -
Le CESE récompensé !
Pour s’être moqué du peuple en refusant 700.000 pétitions et avoir montrer son inutilité constitutionnelle, le CESE ( le Conseil économique, social et environnemental) verra ses frais de fonctionnement augmenter de 500.000 euros en 2014. Cette hausse servira à payer les dépenses de personnel (156 agents ). On se moque de qui ? http://medias-presse.info/le-cese-recompense/
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Dans la destruction de la famille, voici le "beau-parent"
De Rémi Fontaine dans http://www.present.fr/ "Un enfant sur dix (11 %, soit 1 million et demi) vivait dans une famille recomposée en France métropolitaine en 2011, selon une étude de l’Insee diffusée la semaine dernière. [...] Ainsi, 1,5 million de jeunes de moins de 18 ans vivaient en famille recomposée en 2011 sur les 13,7 millions de Français de moins de 18 ans vivant alors en famille en France métropolitaine, écrit l’institut. [...] C’est sur ces chiffres encore minoritaires mais en lente et tragique progression que se fonde le projet de loi famille concoctée par Dominique Bertinotti pour proposer un statut de beau-parent, afin de « reconnaître des droits et des devoirs aux adultes qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs ». Lorsque Nicolas Sarkozy y avait déjà songé en 2009, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France avait alors justement dénoncé cette bonne intention dont l’enfer est pavé. En effet : « Si trois personnes ont une véritable autorité à l’égard de l’enfant, pourquoi pas quatre et plus, car il n’est pas garanti que la deuxième union des parents soit stable ? » On ne peut ainsi légiférer sur « toutes les situations qui découlent de l’instabilité de la cellule familiale » sans provoquer des « situations invivables ». Les évêques dénonçaient ainsi la finalité de ce projet de loi qui n’est « pas vraiment au bénéfice des enfants » malheureusement pris comme « otages dans les conflits conjugaux et les hostilités entre leurs parents eux-mêmes, ou entre leurs parents et leurs nouveaux ou leurs anciens conjoints »… Sous cette ingérence apparemment aimable mais indue dans l’exercice déjà délicat du partage de l’autorité parentale entre les parents séparés, ils désignaient également le cheval de Troie de cette mesure indigne de la politique : « Remplacer dans un texte de loi “père et mère” par “parents” est loin d’être anodin ! Il est particulièrement malvenu d’utiliser le détour de ce projet de loi, en brandissant l’argument du bien de l’enfant, pour introduire la possibilité d’étendre la responsabilité parentale au partenaire du même sexe que l’un des parents. L’étape suivante ne sera-t-elle pas d’autoriser l’adoption pour les personnes qui sont dans ces situations ? » Dans la dénaturation concertée du mariage et de la famille, tout se tient. En renfort du « pacs » et du « mariage » gay, ce statut apparemment généreux de beau-parent dissimule idéologiquement un statut de faux-parent, une arme par destination contre le mariage indissoluble et la vraie famille." http://www.lesalonbeige.blogs.com/
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L’UMP, les médias et le droit du sol, manipulation ?
L’affaire Leonarda a réveillé les passions et l’intervention de François Hollande — qui a proposé à une jeune rom expulsée de revenir en France seule — a révélé les cassures au sein de l’opinion française. Fdesouche a déjà souligné les paradoxes existant entre l’asile offert aux familles en détresse (mis en avant par les politiques et les médias) et la réalité du processus d’intégration (absentéisme scolaire, actes délictueux du père etc). Il y a quelques mois, le droit d’asile a été refusé à Snowden alors que l’affaire a permis d’alerter de nombreux pays (dont la France) sur les problèmes de sûreté nationale. Aujourd’hui, le débat sur l’asile en France a rapidement dévié sur la question du droit du sol et sur les modalités d’acquisition de la nationalité française. Il est à noter cependant que ni le droit d’asile ni les conditions permettant de venir en France n’ont été remis en question. Sur l’initiative de Jean-François Copé, l’UMP a mis en ligne une pétition demandant une « réforme » du droit du sol. Un précédent article avait permis d’alerter les lecteurs du site sur le contenu réel de cette pétition, qui mérite une attention toute particulière quant au vocabulaire utilisé pour définir les immigrés : La proposition de l’UMP concerne uniquement les enfants de clandestins non-régularisés et entrés illégalement en France. Elle concerne donc moins de 10% des clandestins (90% étant entrés légalement). Mais la proposition de l’UMP n’aborde à aucun moment la question des enfants nés de parents immigrés légaux. Elle apparait donc comme une coquille vide : le droit du sol resterait la règle, la nationalité française restant accordée à l’immense majorité des enfants d’immigrés (à condition qu’ils la demandent et qu’ils aient un casier judiciaire vierge (mais la catégorie du casier reste non précisée). Les médias ont relayé massivement un récent sondage : Droit du sol : 72% des Français favorables Plus de 7 Français sur 10 (72%) approuvent la proposition du président de l’UMP, Jean-François Copé, de réformer le droit du sol en mettant fin à l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers, selon un sondage BVA Opinion pour Le Parisien et i>TELE. Mais la proposition réelle de l’UMP concerne, rappelons-le, uniquement les enfants de clandestins non-régularisés et rentrés illégalement en France. La question posée à l’occasion de ce sondage est donc faussée : le contenu réel de la pétition du président de l’UMP ne concerne en réalité qu’une toute petite minorité d’enfants nés en France de parents étrangers puisque la grande majorité de ces enfants ont des parents en situation légale ou entrés légalement. De fait, ce sondage laisse croire que 72 % des français sont en accord avec la proposition Copé. En réalité, cette étude indique que 72% des français: Sont favorables au droit du sol dès lors que la réforme concerne tous les enfants nés de parents étrangers (en situation légale ou non). Pensent que l’UMP via son responsable Jean François Copé veut réformer le droit d’asile pour tous les enfants nés de parents étrangers. Il était important de rappeler comment ce sondage a été présenté et comment les résultats ont été mis en avant auprès des français. L’interprétation de ce sondage devrait être plus responsable : « 72% des français sont pour le droit sol modifié par l’UMP dans la mesure où cela concernerait l’ensemble des enfants dont les parents sont nés à l’étranger ». Anthonin Définitions : Immigrés légaux : immigrés entrés légalement ou non et dont le titre de séjour est en règle. Clandestins (illégaux) : Immigrés entrés illégalement (sans papiers) ou immigrés entrés légalement mais dont l’autorisation de séjour est expirée. Fdesouche.com via http://partinationalfrancais.hautetfort.com/
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Hollande assassine des maires place du Palais Royal
C'est la dernière action des Hommen. ici http://hommen-officiel.fr/?p=435 "La semaine dernière, la liberté de conscience a été arrachée aux maires de France. Aujourd'hui, le président Hollande assassine place du Palais Royal des maires de toutes les régions de France. La Liberté est Assassinée." http://www.lesalonbeige.blogs.com/
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Les tristes lendemains du mariage gay
L'Assemblée nationale a adopté, le 23 avril 2013, le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux personnes de mêmes sexes, faisant de la France le 9e pays européen à l’autoriser et le 14e dans le monde. Ce vote a été précédé de nombreux mois de contestation, réunissant plus d’un million de personnes à chaque manifestation de rue.
Quels sont les enjeux de la loi sur le « mariage pour tous » ? Peut-on dire que c’est une loi juste ? Pour répondre à ces questions fondamentales, reinformation.tv a interrogé un philosophe (Thibaud Collin), un juriste (Patrice André), un journaliste (Jacques de Guillebon), un essayiste (Philippe Arino) et un psychanalyste (Tony Anatrella). Ces intellectuels répondent à deux députés socialistes et nous éclairent sur les véritables objectifs de cette révolution sociétale sans précédent.
http://www.youtube.com/watch?v=_fb0enZeEeQ
http://www.youtube.com/watch?v=KlpD8P-9818
http://www.youtube.com/watch?v=1KFLMR68bVE
http://www.lesalonbeige.blogs.com/ -
Vers un Hollandegate ?
Dans son numéro qui paraît aujourd’hui, Valeurs Actuelles continue ses révélations sur un cabinet noir à l’Elysée qui serait chargé de faire des recherches sur les archives de l’ancien président. C’est Bernard Muenkel, chef du service transmissions et informatique de l’Elysée, qui en serait chargé. Les recherches cibleraient aussi plusieurs personnalités issues de l’entourage de Nicolas Sarkozy ainsi que plusieurs avocats. Dans son édition de ce jeudi, l’hebdomadaire apporte toutes les preuves de ce qu’il avance. La suite ici => http://medias-presse.info/vers-un-hollandegate/
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Courrier international et Valeurs actuelles : deux choix, deux conséquences (par Joris Karl)
Ce sont deux titres emblématiques de la presse française. Leur trajectoire en 2013 emprunte un chemin radicalement différent. Il y a une leçon à en retenir…
Si ces hebdomadaires sont incontestablement de qualité, l’un est en crise, l’autre connaît une sorte d’apogée.
Courrier international (qui appartient intégralement au groupe Le Monde) vient de connaître une grève historique à la mi-octobre : le numéro du 17 octobre n’est donc pas sorti en kiosque. Ironie du sort, il était consacré à la censure de la presse dans le monde !
La grève était inévitable, parce que ce dernier va subir une véritable Bérézina : le plan de licenciements proposé par la direction prévoit « la suppression de 26 postes équivalents temps plein, soit 29 postes au total, sur un effectif total de 90 personnes. Le plan prévoit, en outre, la suppression de 25 postes de pigistes réguliers », à en croire Le Monde. De son côté, Libération nous apprend que « ce plan fait suite à la perte pour Courrier international d’un très gros contrat avec la Commission européenne, qui a décidé d’arrêter son site d’info, Presseurop.eu, réalisé principalement par l’hebdo depuis 2009. Cette perte va priver Courrier international de 2,5 millions d’euros de recettes, sur un chiffre d’affaires annuel d’environ 30 millions. » On n’est jamais trahi que par les siens.
Cela ne doit pas faire oublier une réalité plus terre à terre: la chute libre des ventes au numéro, moins 17 % sur un an !
À l’inverse, Valeurs actuelles n’en finit plus de progresser. Selon l’OJIM, les ventes au numéro pour la période février-mars 2013 ont augmenté de… 71,9 % ; les médias reprennent ses unes quasiment chaque semaine, parfois pour les traiter (évidemment) « d’extrême droite ».
Il est vrai que le contenu de cet hebdomadaire a clairement changé.
Fini le magazine coincé pour cadres UMP propres sur eux. Maintenant, Valeurs actuelles balance la sauce : on parle vrai, des Roms, de l’immigration invasion, on se « zemmourise » méchamment. Quand Courrier http://www.journaldesfemmes.com/mode/0612-benetton/images/pub-1.jpginternational maintient, coûte que coûte, sa ligne politique bobo pro-européenne, pro-immigration, pro-métissage, son challenger vire carrément « populiste », c’est à dire, en vérité, « populaire ».
Le problème, c’est que le modèle multiculturel Bisounours défendu par Courrier international s’effondre sous ses yeux comme le bloc de l’Est a fondu devant l’Humanité. Il y a quelques mois, il nous pondait un numéro spécial sur le Brésil, vantant un pays heureux, car métissé. Pas de bol, les émeutes historiques de São Paulo commençaient au lendemain ou presque de la sortie du hors-série. Le lecteur type de Courrier international, c’est le lycéen un peu naïf, qui décore sa chambre chez Maisons du monde, écoute Radio Nova et reste en extase devant l’Autre avec un grand « A ». Il a l’impression d’être plus intelligent, parce qu’il « s’ouvre » sur l’univers tout entier. Au fond de la chambre brûle un bâton d’encens…
Les lecteurs de la presse papier sont en train de préférer la presse du pays réel. Dommage pour les autres !
Source http://www.bvoltaire.fr/ -
Immigration : La réalité des chiffres face aux « constats » du Nouvel Obs
Tribune libre d’Anthonin
Le Nouvel Obs a repris l’intervention de Florian Philippot sur Canal+ pour tenter de démonter ses arguments en publiant un article « les 9 mensonges du FN révélés». Il est assez surprenant de lire des réponses hors sujet et mélangeant un peu tout.
Nous allons répondre aux questions avec une argumentation sourcée auprès d’intervenants (prix Nobel d’économie, directrice de recherche INED…), de sites officiels (INSEE, HCI, ministère de l’intérieur etc) et de médias reconnus.
Il est important de rappeler que c’est l’immigration massive qui est pointée et non l’individu en lui-même, simple bénéficiaire d’une politique pro-immigration.
1. Les immigrés « nous envahissent » ? Faux, ils sont nécessaires à notre démographie et juste en nombre suffisant. Ils étaient 267.000 en 2011 pour 200.000 Français qui quittent notre territoire chaque année.
La question porte sur l’invasion et non sur la nécessité. Dès lors qu’un peuple a besoin d’apport extérieur pour développer sa démographie, c’est un signe de dépérissement et d’extinction, comme l’a très bien décrit Hervé Juvin sur France culture.
L’exemple donné en réponse fait allusion aux Français quittant le territoire. Or, la définition de Français aujourd’hui ne correspond plus à des personnes de culture française. Selon le ministère de l’intérieur :
2.370.779 étrangers ont acquis la nationalité française entre 1995 et 2012. Soit une moyenne de 139.457 naturalisations/an.
En outre, le taux de fécondité atteint en 2012 le nombre de 2 enfants par femme, chiffre le plus élevé depuis 30 ans. Le taux minimum pour un maintien démographique étant de 2,1, la France aurait dû voir sa population baisser. Or, elle est passée de 55,57 millions en 1982 (date du déclin de la fécondité) à 65,58 millions en 2013 selon l’INSEE, soit une augmentation de 10 millions d’habitants.
En 2010, 18% des naissances en France étaient le fait de mères étrangères. Rien qu’en Ile-de-France, 60% des naissances auraient nécessité un dépistage à la Drépanocytose, maladie touchant principalement les personnes « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord.»
Même si la médecine a permis de rallonger la durée de vie, l’immigration représente donc une part considérable de la démographie française. Michèle Tribalat, spécialiste de la démographie à l’INED, rappelait que moins de 5% des jeunes sont d’origine européenne à Mantes-la-Jolie. Cette même directrice de recherche révélait devant une commission nationale sur le droit à la nationalité que 12 millions de personnes d’origines étrangères (sur deux générations) étaient présentes sur le territoire français en 2008, soit un habitant sur cinq.
Il faut donc être d’une grande vigilance sur le vocabulaire utilisé. Les chiffres démontrent que le nombre d’étrangers et le nombre de français ayant acquis la nationalité française est considérable. Les chiffres de la drépanocytose démontrent que les Franciliens « d’origine » seront minoritaires en une génération.
2. Les immigrés n’ont « jamais été aussi nombreux » ? Faux, ils étaient 7% de la population en 1981, ils ne sont plus que 6% aujourd’hui.
Là encore, les chiffres sont faussés et c’est l’étude de l’’INSEE (lien dans la question) qui démontre les confusions : des enfants nés en France de parents étrangers ont été comptés comme français, et les méthodes statistiques ont changé deux fois entre 1990 et 1999. Sachant que les définitions évoluent et que les enfants nés de parents immigrés eux-mêmes nés en France sont comptabilisés comme français.
Le Haut Conseil à l’Intégration rappelle dans son dernier rapport qu’un habitant sur cinq est immigré ou descendant d’immigré, soit 11,5 millions de personnes.
Les chiffres cités dans la première question démontrent qu’il y a bien une immigration massivement présente en France et ce depuis une période récente dans l’histoire de France. Nous avons donc, sur deux générations, trois fois plus d’immigrés par rapport aux chiffres de l’expert du Nouvel Obs.
3. Les expulsions « ont ralenti » sous François Hollande ? Faux, il y a eu 38.000 reconduites à la frontière en 2012 avec Manuel Valls et 8000 chaque année seulement sous François Mitterrand.
RESF a admis officiellement que moins de dix familles avaient été expulsées depuis l’arrivée de Hollande au pouvoir.
Les « éloignements » auraient diminué de 40% selon la direction centrale de la PAF.
Donc il est prouvé que les expulsions ont plus que ralenti sous François Hollande.
4. Les immigrés « servent le grand patronat » ? Faux, les immigrés économiques ne représentent que 10% de l’ensemble et ne pèsent pas sur les salaires.
L’unique prix Nobel économique français, Maurice Allais, tirait la sonnette d’alarme en rappelant ceci :
« il n’y a pas de travail que les Français ne veulent pas faire, il y a des travaux qu’ils ne veulent pas faire à un certain prix »
Il est donc évident que l’immigration a servi au grand patronat. Francis Bouygues a utilisé jusqu’à 80% d’immigrés dans ses chantiers. Les patrons ont eu besoin de l’immigration pour combler des emplois à bas coût que les français n’auraient pas exécutés dans de telles conditions (pénibilité, etc).
Mais il faut relever que la réponse n’a rien à voir avec la question !
Tout d’abord, l’immigration rentre sur le marché du travail et c’est le HCI qui le rappelle dans son rapport :
100.000 immigrés se présentent sur le marché de l’emploi grâce à des titres divers tandis que les étrangers « introduits » officiellement par les employeurs sont au nombre de 10.000, soit dix fois moins (Page 41)
Ensuite, 80% du social est financé par le travail. Or si Maurice Allais expliquait ceci :
Il en résulte que lorsqu’un travailleur immigré supplémentaire arrive, il faudra finalement pour réaliser les infrastructures nécessaires (logements, hôpitaux, écoles, universités, infrastructures de toutes sortes, installations industrielles, etc.…) une épargne supplémentaire égale à quatre fois le salaire annuel de ce travailleur.
Il serait logique de comprendre que l’immigration tire les salaires vers le bas de par sa présence massive (offre et demande) et par ses répercussions sur le coût des salaires via les charges sociales (CSG, RDS etc).
5. Les « salaires baissent » à cause des immigrés ? Faux, ils augmentent de +0,27% grâce à eux.
La réponse a été donnée précédemment car s’il a été démontré que les immigrés pèsent sur les salaires, ils ne peuvent pas les faire augmenter.
6. La prochaine immigration sera « asiatique » ? Faux, d’une part parce que les frontières de ces pays sont fermées au Nord et au Sud, d’autre part parce que les Asiatiques n’ont pas les moyens d’immigrer.
L’immigration asiatique a bondi de 51% entre 1999 et 2008. Le nombre de nouveaux arrivants natifs de Chine a plus que doublé depuis 1999 pour atteindre 80.000 en 2009.
7. La France « championne d’Europe » de l’immigration légale ? Faux, le Royaume-Uni a accueilli en 2011 550.000 immigrés, l’Allemagne 500.000, l’Italie 385.000 et la France, 267.000.
Ces chiffres exacts démontrent surtout que l’Europe est très loin d’être une forteresse.
8. Les immigrés « prennent le travail des Français » ? Faux, 60.000 sont des étudiants, 90.000 sont des épouses ou des enfants qui viennent dans le cadre du regroupement familial, 20.000 sont des réfugiés humanitaires et 20.000 des réfugiés économiques.
L’existence même de la discrimination positive, ou préférence étrangère, est la preuve qu’une partie de l’immigration prend le travail des Français. Les emplois aidés visant tout particulièrement les « jeunes » des zones urbaines « prioritaires » sont un exemple supplémentaire des emplois pour lesquels les immigrés et fils d’immigrés sont privilégiés, pour un coût de 3,4 milliards par les contribuables. Ces emplois aidés seront également utilisés dans la grande distribution…
Comme cité précédemment dans le rapport du HCI : 100.000 immigrés entrés/an pour d’autres motifs que professionnels rentrent sur le marché du travail.
A noter que la région Ile-de-France, dans la logique d’aider les immigrés (venus hors immigration professionnelle) à intégrer le monde du travail, finance des formations passerelles linguistiques vers l’emploi. Là encore, le contribuable finance la formation d’étrangers pour qu’ils travaillent pour des employeurs privés.
Les chiffres donnés par l’auteur sont donc un non-sens.
9. Peut-on ramener le nombre des immigrés de 200.000 à 10.000 comme le prétend le FN ? Impossible, il faudrait que la France sorte de l’Europe et rompe tous les accords internationaux. Dans ce cas, la France serait tellement isolée que les Français non plus ne pourraient plus émigrer.
Il s’agit ici aussi d’un double aveu : c’est bien la preuve que c’est l’Europe qui autorise l’immigration massive, et que la France n’est plus souveraine sur son propre territoire.
http://www.fdesouche.com/424737-la-realite-des-chiffres-face-aux-constats-du-nouvel-obs#more-424737