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anti-national - Page 909

  • Merci à Jean Quatremer de nous prouver, une fois de plus, que l’ "Europe", ça n’existe pas !

    La Commission rappelle l’Allemagne à la solidarité

    Trop forte, l’Allemagne ? Au risque d’indisposer Berlin, la Commission européenne a osé hier déclencher un « examen approfondi » des déséquilibres de l’économie allemande, coupable d’une balance trop opulente de ses comptes courants - commerce extérieur, mais également flux de capitaux qui rentrent plus qu’ils ne sortent du pays.

    Cette procédure pour excédent excessif est du jamais vu à Bruxelles, qui n’épinglait jusqu’ici que des déficits. Marchant sur des œufs, le président de la Commission, José Manuel Barroso, a expliqué qu’il s’agissait de « voir si l’Allemagne peut faire plus pour aider à rééquilibrer l’économie européenne ». Accusé de jouer trop perso, le bon élève de la zone euro a très mal accueilli la critique.

    Dès hier, Markus Ferber, député de la CSU (conservateurs bavarois), a dénoncé un « affront incroyable ». Outre-Rhin, le monde politique et les médias devraient être, aujourd’hui, à l’unisson : « il n’y a aucun déséquilibre en Allemagne qui nécessiterait une correction de notre politique économique », avait déjà rétorqué le ministère des Finances allemand, fin octobre, à la suite des critiques équivalentes du Trésor américain et du Fonds monétaire international (FMI). [...]

    La suite sur Coulisses de Bruxelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Merci-a-Jean-Quatremer-de-nous

  • Opération casseroles contre Hollande

    Lu ici :

    "2 MINUTES pour la FRANCE

    QUAND : Lundi 18/11 à 19h, quand Hollande passe à la télévision

    QUOI : « opération casseroles », pour rappeler toutes les casseroles qu’il traîne

    COMMENT : avec vos couverts, frappez vos casseroles, vos assiettes, vos verres, faites du bruit

    Où : Là où vous êtes, à vos fenêtres, dans un restaurant, dans le métro, au boulot…

    Avec QUI : avec tous ceux que VOUS aurez informé

    POURQUOI : parce que le courage de dénoncer l’incompétence, et d’affronter la répression, ça commence par un geste simple à faire soi même".

    Michel Janva

  • Le seul portique écotaxe qu'Ecomouv' veut voir disparaître

    Le Printemps français a construit un portique devant le siège d'Ecomouv, l'entreprise chargée de collecter l'écotaxe, qui se trouve dans le 8e arrondissement de Paris.

    Ecomouv

    Le communiqué du Printemps français.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manifestation interdite à Amiens : entretien avec le secrétaire général du PdF

    Depuis l’accès au pouvoir des socialistes, nous assistons à un fort regain de répression contre les opposants politiques.
    Trois mouvements politiques ont été arbitrairement dissous (pour rappel : Troisième voie, l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes) et les interdictions de manifestation sont de plus en plus fréquentes.
    La dernière manifestation interdite est celle du 16 novembre à Amiens, organisée par le Parti de la France.
    Nous avons donc interrogé son secrétaire général, Thomas Joly.
    C-I : Que comptiez-vous faire le 16 novembre ?
    T. Joly : le 16 novembre, le Parti de la France comptait organiser un grand rassemblement à Amiens-Nord, devant l’emplacement de la future grande mosquée d’Amiens au doux nom pacifique de « La Conquête » (« Al Fath »), pour dénoncer la colonisation migratoire et l’islamisation de la ville d’Amiens mais aussi de notre pays tout entier. Une forte et encourageante mobilisation s’était mise en place et plusieurs centaines de participants étaient attendus. Le Parti de la France estime que la politique se pratique avant tout sur le terrain et pas seulement derrière un clavier d’ordinateur ou sur les plateaux télés, où d’ailleurs nous ne sommes jamais invités ; notre discours de résistance nationale et civilisationnelle n’étant pas médiatiquement compatible, contrairement à celui de Madame Le Pen totalement acquise à l’idéologie républicaine, laïcarde et franc-maçonne.
    Que s’est-il passé avec la préfecture ?
    Visiblement affolé par cette annonce de manifestation déposée dans les règles à la préfecture, le préfet de la Somme, qui avait déjà interdit notre conférence de presse l’année dernière devant les ruines encore fumantes d’une école maternelle incendiée à Amiens-Nord lors des traditionnelles émeutes ethniques estivales, a entamé un « dialogue » via la DCRI avec moi. L’objectif était clairement de me faire renoncer à notre rassemblement ou bien de le déplacer dans un autre quartier d’Amiens considéré comme moins « sensible ». J’ai évidemment refusé de me plier à ces recommandations guidées uniquement par le fait que les autorités publiques sont tout bonnement incapables de maintenir l’ordre dans cette zone de non-droit que sont les quartiers nord d’Amiens. Le Parti de la France estime qu’il a le droit et même le devoir de se rendre partout en France où il le souhaite pour délivrer son message de reconquête nationale. Le représentant de l’État socialiste a donc interdit notre rassemblement et s’est donc lamentablement couché devant la racaille étrangère, l’islam conquérant et l’extrême-gauche xénophile. Refusant de donner l’occasion à Manuel Valls de persécuter nos militants et un motif pour dissoudre notre mouvement, nous avons pris la décision de respecter cette interdiction. Carl Lang et moi-même avons tout de même organisé le 16 novembre à Amiens une conférence de presse et un déjeuner-débat qui a connu un grand succès.
    Que cela vous inspire-t-il ?

    Le pouvoir socialiste est totalement aux abois, prisonnier de ses délires idéologiques antifrançais et de la nullité sidérante du Président de la République autiste face à la légitime colère populaire. Comme dans toute dictature ébranlée, la répression policière et judiciaire à l’égard de ceux qui veulent réellement en finir avec ce système pourri jusqu’à la moelle s’intensifie en cette période de crise économique, sociale, politique, morale, identitaire, etc. Nos gouvernants souhaitent museler les véritables forces d’opposition et entreprennent donc d’interdire nos rassemblements, de persécuter nos militants, de dissoudre nos organisations. Mais ils ne pourront éternellement nous empêcher de dire la vérité à nos compatriotes et, tôt ou tard, toute cette engeance devra être balayée pour que se mette en place un processus salvateur de décolonisation migratoire et de reconquête nationale.

    http://www.contre-info.com/manifestation-interdite-a-amiens-entretien-avec-le-secretaire-general-du-pdf#more-30147

  • [Pétition] Avortement : refusons le négationnisme !

    Pétition À DIFFUSER SANS MODÉRATION : plus de négationnisme sur l’IVG, respect du délai de réflexion !!!

    Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) remettait un rapport jeudi 7 novembre, au gouvernement, pour améliorer la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse (IVG).

    Après un premier volet, remis mi-septembre, le Haut conseil propose cette fois des pistes pour préciser la loi et réorganiser les soins.

    L’auteur du document, Françoise Laurant, présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductifs du HCEfh, en détaille les grandes lignes. "L’IVG a toujours été perçue comme une concession et non comme un droit à part entière. Le code de la santé publique dit qu’une femme "placée dans une situation de détresse peut demander à son médecin le droit d’interrompre sa grossesse". Nous suggérons de revoir l’obligation de délai de réflexion pour les femmes souhaitant avorter. La loi prévoit en effet un délai de huit jours (qui peut être réduit à deux jours en cas d’urgence) entre la première consultation médicale en vue d’une interruption de grossesse et le deuxième rendez-vous, qui permettra soit de délivrer les comprimés pour une IVG médicamenteuse, soit de fixer la date d’une intervention en cas d’IVG chirurgicale. Pour certaines femmes, ce délai est indispensable et elles doivent impérativement être accompagnées dans leur réflexion. Mais pour d’autres, la décision est prise depuis longtemps et ce délai, qui rallonge le parcours de soins, peut être vécu comme une humiliation."

    "Nous proposons aussi que la première consultation, qui donne lieu à la délivrance d’une attestation et au déclenchement de ce fameux délai de huit jours, soit transformée en consultation d’information (et non plus en consultation médicale) réalisée par une structure habilitée et un personnel formé, dans un centre de planification ou un centre de santé. On constate en effet que beaucoup de femmes ne savent pas à qui s’adresser pour ce premier rendez-vous : médecin généraliste, hôpital… Or cette consultation a d’abord pour but d’informer les patientes sur les possibilités qui s’offrent à elles et de les orienter vers les bonnes structures, ce que peuvent très bien faire des centres qui fonctionnent en réseau. Cela permettrait de raccourcir les délais".

    La logique des auteurs de ce rapport est claire : rendre l’IVG comme l’acte le plus banal qui soit, et empêcher les femmes enceintes de réfléchir de manière posée et éclairée au geste qu’elles vont poser. Nous vous sollicitons pour diffuser plus encore cette pétition qui demande qu’un VRAI DROIT A L’INFORMATION soit offert aux femmes, et qu’un RESPECT DU DELAI DE REFLEXION SOIT MAINTENU !

    SIGNEZ ICI

    N’hésitez pas à vous rendre sur http://www.ivg.net pour nous soutenir !

    EN EFFET, il est important qu’IVG.net, site de réinformation sur l’avortement puisse, face aux attaques d’un gouvernement dirigé par l’instinct de mort, continuer d’aider les femmes en détresse. Pour cela, il doit rester le premier site d’information et d’écoute en matière d’avortement accessible sur la Toile, face à la politique agressive du gouvernement. Plus vous vous rendrez régulièrement sur ce site, plus vous lui conserverez sa lisibilité sur internet et plus vous participerez à sauver des enfants !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Petition-Avortement-refusons-le

  • L'irruption des bonnets rouges

    Les Bretons ont retrouvé le goût de la contestation. Leur mouvement anti-fiscal pourrait faire tache d'huile.
    À peine quelques mois après les « Manifs pour tous » et la lutte contre l'instauration du mariage homosexuel, la contestation de rue est repartie cet automne depuis un foyer de luttes que l'on n'attendait pas, en Bretagne. La Bretagne, c'était il y a encore quelques années, la régionalisation heureuse, un développement économique et socioculturel donné en exemple pour une région « périphérique » de l'Europe, longtemps laissée pour compte par la centralisation jacobine. Il y avait eu, dès les années 1950, un réveil breton rompant avec plus d'un siècle de mépris parisien envers l'ancien duché celte. Agriculture intensive, filière agro-alimentaire, industries de pointes, haut niveau de formation se sont conjugués pour que la Bretagne redevienne économiquement aussi puissante qu'aux XVIe et XVIIe siècles, à l'époque où elle exportait ses toiles dans l'Europe entière.
    30 000 personnes a Quimper
    Empruntant le couvre-chef légendaire d'une révolte fiscale de paysans bas-bretons, issus principalement de la Cornouaille du XVIIe siècle, c'est-à-dire un bonnet de laine rouge, les paysans et ruraux du Finistère et des environs ont manifesté en masse le 26 octobre et surtout le 2 novembre. Le fabricant de vêtements Armor Lux s'est trouvé en rupture de stock de ces fameux bonnets qui ont également essaimé sur les réseaux sociaux.
    Les manifestants bretons se sont d'abord attelés à détruire les portiques radars permettant de récolter l'écotaxe, puis se sont rassemblés devant la préfecture de Quimper, notamment à l'appel de la FNSEA (et de son président départemental Thierry Merret) et de FO. N'oublions pas que c'est un des proches conseillers de François Hollande, le catholique de gauche Bernard Poignant, qui est actuellement maire socialiste de Quimper. Autant dire que l’Élysée est au courant de ce qui se passe sur les bords de l'Odet !
    De nombreux militants catholiques, nationalistes ou identitaires étaient présents aux côtés du monde rural et ouvrier à Quimper. Certains avaient même fait le déplacement depuis Paris. Histoire de rappeler au gouvernement que l'été n'a pas fait retomber les revendications du printemps dernier !
    Résultat de cette belle mobilisation : les élus bretons de la majorité présidentielle ont obtenu en un temps record la suspension de l'écotaxe. À l'approche des élections municipales, ils étaient en effet gagnés par la peur panique d'une gigantesque claque électorale.
    La droite, bien qu'elle ait voté en son temps l'écotaxe, n'a pas manqué de soutenir les révoltés bretons, notamment par la voix de Marc Le Fur, député UMP des Côtes d'Armor. De son côté, dans un communiqué du 30 octobre, le président du CNIP, le député-maire de Cholet Gilles Bourdouleix, a déclaré : « Le gouvernement socialiste a une telle culture étatiste et jacobine qu'il ne perçoit pas la profonde souffrance de la ruralité française. Je soutiens donc la révolte des paysans bretons contre l'écotaxe comme je critique depuis des années à leur côté le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes. Paris doit cesser de vouloir imposer ses dogmes, ses lubies et sa fiscalité à des territoires qui connaissent de grandes difficultés économiques et de grandes souffrances sociales. » Effectivement, le poids de la fiscalité est aujourd'hui ressenti dans de nombreuses couches de la population française.
    Nouvelles chouanneries
    Bien sûr, l'agriculture intensive qui a été encouragée par la FNSEA, par les industriels agroalimentaires, l'Europe de Bruxelles et par la grande distribution atteint ses limites. Les agriculteurs, les éleveurs surtout, sont aujourd'hui victimes des marges aberrantes des hypermarchés. Le ministère de l'Agriculture ménage les grands groupes. C'était déjà le cas au temps de Bruno Lemaire et de Nicolas Sarkozy !
    Espérons donc que les paysans bretons prendrons conscience qu'ils ont tout à gagner en faisant primer la qualité sur la quantité, et donc en exigeant de leurs élus moins de mansuétude envers la grande distribution qui les exploite trop souvent. Ils ont tout intérêt à se rapprocher de la Coordination rurale, syndicat paysan nullement européiste et aux accents traditionalistes qui a fait une belle percée aux dernières élections des chambres d'agriculture.
    Le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon et la CGT ont tenté une contre-manifestation le 2 novembre à Carhaix, accusant le rassemblement de Quimper d'être « patronal » et « clérical », suite au soutien mesuré des évêques bretons au mouvement. Ce fut peine perdue : ils n'attirèrent que quelques centaines de permanents syndicaux et d'élus locaux. Même les trotskistes du NPA préférèrent défiler à Quimper, où l'on approchait les 30000 manifestants !
    « Si le mouvement social des Bonnets rouges fait la jonction avec le mouvement sociétal de la "Manif pour tous" cela va barder pour le pouvoir », prévient le journaliste Alain Lemoal, qui compte lancer prochainement en kiosque un journal intitulé Le Bonnet rouge. Il n'est pas le seul observateur à arriver à cette conclusion de bon sens. Il reste aux Bretons à maintenir la pression, et à développer ces nouvelles chouanneries...
    En attendant, après le sweat-shirt de la « manif pour tous », courrez donc acheter le bonnet rouge siglé « Armor Lux », si toutefois ils sont encore disponibles près de chez vous. Vous compléterez ainsi votre panoplie insurrectionnelle et contre-révolutionnaire à la fois !
    Jacques Cognerais monde & vie 12 novembre 2013

  • Bulgarie : “Chers amis de Londres et de Paris, les réfugiés syriens sont à vous”

    Depuis cet été, la Bulgarie a vu arriver un nombre sans précédent de clandestins, essentiellement fuyant la guerre en Syrie. Leur présence provoque des craintes, parfois à la limite de la psychose, mais aussi un vif débat sur le rôle de l’Europe dans cette crise humanitaire.

    Par Rossen Petrov, 24 Tchassa.

    Il y a quelques semaines, les habitants de plusieurs localités pressenties par les autorités pour accueillir des réfugiés syriens [dans des casernes désaffectées, notamment à Telish, dans le nord, Harmanli, dans le sud, et Kazanlak, au centre du pays) ont violemment protesté, certains n'hésitant pas à bloquer les routes d'accès à leur ville.

    Cela a beaucoup fait jaser dans les médias : sont-ils si racistes, si nationalistes ?

    Débattons, nous aussi un peu.

    Nous, les Bulgares, sommes un peuple hospitalier. Nous n'avons jamais fait la guerre pour nous approprier les richesses d'autrui. En revanche, nous avons toujours bataillé pour conserver ce qui nous appartient. On nous serine sans arrêt que nous devrions nous comporter comme la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et la Belgique, et accueillir les immigrés illégaux. Que nous aussi, nous avons une dette morale envers ces pauvres gens

    Engagement moral

    Et puisque c'est l'Histoire qui guide les peuples et qu'elle est, somme toute, l'éternel indicateur de la morale, je voudrais souligner que ceux qui ont un engagement moral envers les peuples d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie, sont justement ces pseudo-libéraux, ces europhiles gnangnan, qu'ils soient de gauche ou de droite, qui nous accusent aujourd'hui d'être xénophobes.

    Avez-vous déjà entendu parler d'un empire colonial bulgare ? Non, n'est-ce pas ? Parce qu'un tel empire n'a jamais existé. En revanche, la France, l'Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et l'Allemagne ont bien dirigé de tels empires. Prenons ne serait-ce que la France : elle a régné sur près de la moitié de l'Afrique, jusqu'à Madagascar. Soit dit en passant, la Syrie et le Liban sont également d'anciennes colonies françaises.

    Ou encore l'Angleterre, un autre pays qui nous sermonne souvent sur la question des droits de l'homme. Sans parler de l'Inde, du Pakistan, de la Birmanie, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, Londres a régné sur toute l'Afrique de l'Est : l'Egypte, le Soudan, le Kenya, la Tanzanie... jusqu'à l'Afrique du Sud. Et comment Londres et Paris se sont-ils imposés dans tous ces pays ? La réponse est simple : par la force. Les navires accostent, les repris de justice descendent, plantent le drapeau français ou celui de l'Union Jack et disent : "A partir de maintenant, tout ça, c'est à nous."

    Ceux qui ne sont pas d'accord ont le choix entre la soumission, l'esclavage ou la mort. Toute tentative de rébellion a été violemment matée ; toute aspiration à la liberté a été étouffée dans l'œuf. Les pays soumis ont fait l'objet d'un "pillage économique systématique", ce n'est pas moi qui le dis, mais des historiens bien plus érudits : or, diamants, épices, minéraux rares... Comment croyez-vous qu'ont été bâties des villes comme Paris, Londres, Versailles, Bruxelles et Amsterdam. Grâce à ce pillage. On pourrait ajouter encore beaucoup de griefs à cette liste. Vous voulez que je vous rafraîchisse la mémoire sur les exactions des paras français en Algérie ou sur celles des mercenaires belges au Congo ?

    Valeurs européennes

    Nous, chers frères européens, nous n'avons pas une dette morale envers les pays que vous vous êtes employés à coloniser puis à piller. C'est à vous d'en prendre soin maintenant, et non pas de laisser leurs ressortissants se noyer dans la Méditerranée. Nous n'avons rien à nous reprocher, notre conscience est tranquille ; la vôtre, non. La première fois que nous avons vu des gens de couleur différente, c'est lorsque vous les avez envoyés combattre en Macédoine, qui faisait encore partie de la Bulgarie [pendant la Première Guerre mondiale, Sofia était alors alliée de l'Allemagne]. Il s’agissait du 175e régiment de tirailleurs sénégalais. Et savez-vous à qui ils ont eu affaire ? Et bien, au 23e de Kazanlak, justement.

    Après les avoir défaits et constitués prisonniers, les soldats de Kazanlak ont d’ailleurs traité les Sénégalais comme des frères. En clair, lorsque vous, vous vous êtes gavés de richesses et d’esclaves, nous faisions encore paître nos moutons dans les confins de l’Empire ottoman. Ainsi, lorsqu’on me parle aujourd’hui de valeurs européennes, je suis mille fois plus fier de Telish que de Versailles.

    courrierinternational.com

    http://fortune.fdesouche.com/333461-bulgarie-chers-amis-de-londres-et-de-paris-les-refugies-syriens-sont-a-vous

  • Retour sur l’affaire Leonarda, une fable obscure

    Instrumentalisée de toutes parts, une jeune fille d’origine kossovare est devenue, quelques jours durant, la coqueluche des médias. Son histoire met en lumière le rejet du pouvoir, la rigueur sélective de l’État et le faux humanisme des responsables politiques.

    La jeune fille kosovare ( ?) se retrouve oriflamme de tant de combats qu’elle n’existe plus, sinon déconstruite, instrumentalisée par fragments. De quoi Leonarda était-elle le nom ?

    Leonarda est d’abord le nom d’une double fiction politique : cet épisode grotesque aurait précipité un peu plus François Hollande au fond de l’impopularité, impopularité qui viendrait du manque de lisibilité de l’action du gouvernement et du Président. Mais l’exaspération des Français, en l’espèce, ne vient pas du jugement à la Salocon du Président, réussissant une fois de plus à être à la fois incompréhensible (il faut lire le texte de son allocution sur le site elysee.fr), sentencieux et odieux : elle vient de leur sentiment d’être une fois de plus abandonnés par des élites acharnées à apparaître généreuses et attentives quand tout le pays est rançonné par un pouvoir sourd et aveugle. Comment en effet ne pas se scandaliser du déploiement de générosité indignée devant le sort de Leonarda quand 60 % de la population (hors les grandes métropoles) est en passe de descendre sous le seuil de pauvreté ? Leonarda est le symbole superfétatoire du divorce entre pays réel et pays légal.

    Et l’action du gouvernement, à cet égard, est très lisible : augmentation des impôts sans établir une véritable justice fiscale, abandon de l’économie au libéralisme, exaltation des vertus de la France réformatrice mais abandon de la souveraineté. Sur le terrain, une France pauvre voit ses impôts s’envoler, les ouvriers étrangers la remplacer et les subventions pleuvoir sur la famille Dibrani, dont les mérites paraissent minces, avec en prime quelques discours insultants à l’égard de ceux qui refuseraient de se laisser dépouiller un peu plus. Hollande, Valls, Peillon, Taubira, Moscovici sont très clairs : la tartufferie consistant à promettre toujours plus d’explications pour toujours moins écouter les Français se cristallise dans cette affaire Leonarda. Dans le rejet massif de la jeune fille et de sa famille, sujet précis et tangible, les Français affirment que la coupe est pleine. L’épiphénomène Leonarda signe le rejet du pouvoir. Leonarda est aussi le nom de la double-pensée systématique de l’État et de ce gouvernement. A travers la transparence sélective, par exemple : l’État fait très vite produire un rapport accablant sur la famille Dibrani, propre à scandaliser tous ceux qui se demandent pourquoi ils n’ont pas reçu autant, si longtemps, de tant d’administrations et de travailleurs sociaux, outrepassant même leurs devoirs. Si le rapport est révélateur (et révèle, en creux, la démesure de ces mesures prodigues), une telle transparence et une telle rapidité restent l’exception. Il n’y a que les rapports de la Cour des comptes qui soient aussi précis – mais ils restent obstinément vains. A travers aussi la rigueur sélective : l’État a choisi de stigmatiser une population nomade, les Roms, rejetée dans son propre pays, mal accueillie dans toute l’Europe, identifiable par son mode de vie homogène. Une de ces faciles postures de fermeté complaisante dont Valls a le goût et qui lui permet, symétriquement, de favoriser une population sédentaire musulmane, de réorganiser même la vie politique en fonction de cette population. La famille Dibrani tombe à point pour montrer la prétendue fermeté du ministre de l’Intérieur, débordé sur tous les autres fronts.

    Enfin, Leonarda est le nom de l’inhumain humanisme de la gauche et de la droite, quand elles se mêlent de décréter ce que doit être l’homme : différent, mais de la bonne différence. Tous humains, mais certains plus que d’autres. Tous égaux, mais certains plus que d’autres. Dans un de ces délires si français consistant à absolutiser une personne en la transformant en cause et en éliminant, au passage, tout examen approfondi du vrai bien commun et du réel bien particulier. Quel intérêt de sanctuariser l’école, devenu la plus vaste fabrique d’exclusion sociale ? Pourquoi plus défendre Leonarda, qui a au moins une famille, que tous les Mineurs Étrangers Isolés (que Claude Bartolone ne voulait plus accueillir en Seine-Saint-Denis en juillet 2011) ? Pourquoi accueillir quand on accueille mal ?

    Leonarda va devenir une de ces affaires pénibles, faites de tractations obscures et d’indignations au grand jour, dont aucun bien ne sortira, mais bien quelques règlements inutiles et des décisions inconséquentes, et où par principe l’État jugera son action meilleure car gouvernée par la Raison – en oubliant les faits.

    Philippe Mesnard - L’Action Française 2873

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Retour-sur-l-affaire-Leonarda-une

  • L’Etat promeut davantage l’avortement et s’attaque aux consciences !

    Le « rapport du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes relatif à l’accès à l’avortement volontaire dans les territoires » a été remis le 7 novembre 2013 au ministre des Droits des femmes.

    Ses rédacteurs ont été largement invités dans les gros médias pour déverser leur propagande pro-mort. Un de leurs leitmotiv était qu’il fallait faire de l’IVG « un acte médical comme un autre ».
    C’est bien sûr absurde et surtout, il ne s’agit pas d’un acte médical tout court ! Dans une inversion toute satanique des mots, les modernes veulent oublier que la médecine est là pour guérir.
    Donner la mort, mettre un terme à la vie – qui n’est pas une maladie -, n’a rien de médical.

    Au sujet de ce rapport, voici ce que nous communique l’AGRIF :

    « Celui-ci commence par un état des lieux qui est d’emblée une manipulation puisqu’il affirme que l’avortement est un « événement assez courant de la vie sexuelle et reproductive d’une femme puisque 1 femme sur 3 y aura recours dans sa vie ». De fait 2 femmes sur 3 n’y aura donc pas recours ce qui ne fait pas de cet événement un acte si courant que cela puisque les 2 tiers des femmes ne le connaitront pas. Mais tout est permis pour faire accepter l’inacceptable, ce qui est évident lorsqu’on analyse les 3 recommandations du rapport qui doivent faire de l’avortement un droit à part entière et qui est en fait un véritable retour à la barbarie.

    La première recommandation propose de remplacer dans l’article L2212-1 du code de la santé publique l’expression «  la femme enceinte que son état place dans un état de détresse peut demander à un médecin l’interruption de sa grossesse » par l’expression « La femme qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin de l’interrompre ».

    La précédente formulation excluait déjà de la décision le père de l’enfant qui n’était déjà plus reconnu comme le cogéniteur. Désormais, toute condition à la mort de l’enfant est abolie. La situation de détresse de la femme n’est plus requise. C’est le fait du prince, en l’occurrence de la princesse, qui détient désormais un pouvoir absolu de vie et de mort sur l’enfant qu’elle porte. Ce droit de vie et de mort sur les enfants était sous l’Empire romain l’apanage exclusif du père. Il est désormais l’apanage exclusif de la mère. On ne voit pas en quoi cela constitue un progrès. Il s’agit plutôt d’un retour à la barbarie avec un changement de barbare. Et comme il n’est pas toujours facile d’assumer ce rôle, la formulation du texte permet de supprimer tout lien entre la victime et son bourreau en puissance, la mère, par un procédé stylistique qui transforme la grossesse dont il est question en un événement indéfini comme le souligne l’utilisation de l’article indéfini « une » qui vient remplacer l’article possessif « sa ».

    La deuxième recommandation propose de « supprimer l’obligation de délai de réflexion de 7 jours prévus aujourd’hui entre les deux premières consultations avec un médecin avant l’IVG ».

    Cette période de 7 jours qui est un peu comme le couloir de la mort des condamnés à la peine capitale des prisons américaines qui permet parfois des revirements heureux pour ceux qui ont été injustement jugés coupables, est là aussi supprimée. Pour l’enfant à naitre, il n’y a pas de sursis possible. Il est innocent. Il n’a déjà pas eu de procès pour faire entendre sa voix. Il n’aura pas non plus de délai avant son exécution. Autre retour à la barbarie.

    Enfin, la troisième recommandation propose de « supprimer de l’article L2212-8 du code de la santé publique la mention explicite de la clause de conscience formulée ainsi : « un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse » ainsi que pour les autres personnels de santé mentionnés dans le même article. « La possibilité du recours à la clause de conscience est déjà accordée de manière générale à tout le personnel soignant pour l’ensemble du personnel médical », précise hypocritement le texte. Car si le but était de maintenir cette clause on ne voit pas ce que cette recommandation viendrait faire dans un texte qui doit permettre de trouver une solution à un obstacle objectif à l’avortement qui est que peu de médecins acceptent de le pratiquer, malgré les revalorisations financières régulières et successives. Il faut donc obliger tous les médecins à le pratiquer et c’est bien l’objectif de cette 3ème recommandation. Contraindre les consciences : autre constante de la barbarie totalitaire.

    http://www.contre-info.com/letat-promeut-encore-lavortement-et-sattaque-aux-consciences#more-30136