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anti-national - Page 913

  • Quand les frais d'inscriptions à la fac financent l'homosexualisme et l'antiracisme

    ... sans oublier la diversité, et... le syndicat gauchiste de l'UNEF !

    Le Rouge & le Noir consacre tout un dossier au FSDIE, ce fonds alimenté par une partie des frais d'inscription à l'université, censé financer des projets étudiants et l'aide sociale des élèves en difficulté. Bilan : une rare opacité, une absence totale de rigueur budgétaire, des rappels à l'ordre restés lettre morte et le fameux financement de toutes les causes gauchistes. Bref, une caricature de la "redistribution" socialiste.

    Louise Tudy

  • Médias Presse Info: « Rafle de la manifestation pro-vie de SOS Tout-Petits, j’y étais ! »

    Médias Presse Info a assisté ce samedi matin Boulevard Port-Royal à la véritable rafle par la police de la manifestation pro-vie de SOS Tout-Petits.  

    Un étudiant également présent témoigne :

    « Avec plusieurs amis, tous étudiants, nous avions projeté depuis une semaine environ de nous rendre à la manifestation SOS Tout Petits ce samedi à 10h30 afin d’apporter notre soutien au Docteur Dor et de manifester l’admiration et l’intérêt que notre génération prenait à son engagement. La lutte pour la Vie et contre le génocide de l’avortement n’est pas un combat réservé au 3e âge ! il nous concerne aussi !

    Lorsque nous sommes arrivés, nous avons été frappés par l’importance du déploiement des forces de police. J’ai entendu des gens se dire entre eux que c’était sans doute à cause des manifestations contre l’écotaxe… On  a cherché les bonnets rouges et les gros bras mais on n’a vu que des chapeaux en fourrure et une dizaine de petites dames adorables ressemblant à miss Marple, qui nous ont accueillis avec de grands sourires heureux: « enfin des jeunes, c’est tellement gentil d’être venu ! » . Le docteur Dor était là bien sûr, face à une caméra, bon pied, bon oeil, ainsi que quelques autres personnes .

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  • Violences policières lors de l'accueil de Taubira à Versailles

    Témoignage :

    9"Je reviens de la rue Carnot à Versailles où je suis allée accueillir comme il se doit la ministre de la justice. Nous étions 8 à être à l'entrée de la Cour d'Appel lors de son arrivée, les autres personnes étant parquées place Hoche. Quand la voiture du ministre est arrivée à peine avons nous ouvert la bouche pour huer le cortège qu'une flopée de CRS armés jusqu'au dents et boucliers au poing ainsi que des policiers en civil (dont une femme particulièrement agressive) se sont jetés sur nous en nous poussant dans une cour d'immeuble avec une rare violence. Il y avait : un homme assez jeune, 3 mères de famille dont une avec un bébé dans les bras, deux femmes d'une soixantaine d'années et une plus âgée qui n'a pas non plus été épargnée. Une véritable menace pour la république et qui justifiait un tel déploiement de force...

    Cette violence a été très impressionnante, je n'avais jamais vécu cela même lors des grandes manifs. Par la suite nous avons quitté le cortège par un chemin "sécurisé"."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les ficelles usées de l’antiracisme malodorant…

    Pas de quoi avoir la banane en ces temps de totalitarisme idéologique. Ras le bol de ces bûchers allumés, çà et là, par les Torquemada de cette pseudo-gauche en perte de vitesse ! Minute fait sa une – bête et méchante, aurait, naguère, clamé feu Hara-Kiri – sur un ministre malgré tout impopulaire – qu’une impudence infatuée fait opportunément sortir du bois –, voilà la machine d’État – pachyderme impotent depuis que Bruxelles la supplée en tout – qui sort de sa torpeur, s’ébroue et expectore en un râle moribond une indignation bon marché, jusque-là réservée aux valets stipendiés du MRAP et de SOS Racisme.

    Au lieu d’affronter les problèmes du jour que sont les dramatiques fermetures d’usines, les licenciements douloureux ou le chômage endémique, Hollande, s’inspirant de son maître Mitterrand – le talent et la culture en moins –, tire les ficelles usées de l’antiracisme malodorant, avatar de l’antifascisme des années trente. Hollande est contesté, conspué même, le « gouvernement » conchie sur le peuple de France qui n’en peut mais. Et tout le monde se met à entonner le couplet de la « République en danger », des « valeurs bafouées » d’icelle et de son corollaire indispensable, la « terrrrible » extrême droite, cette brechtienne « bête immonde » au « ventre encore fécond ».

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  • Merci à Jean Quatremer de nous prouver, une fois de plus, que l’ "Europe", ça n’existe pas !

    La Commission rappelle l’Allemagne à la solidarité

    Trop forte, l’Allemagne ? Au risque d’indisposer Berlin, la Commission européenne a osé hier déclencher un « examen approfondi » des déséquilibres de l’économie allemande, coupable d’une balance trop opulente de ses comptes courants - commerce extérieur, mais également flux de capitaux qui rentrent plus qu’ils ne sortent du pays.

    Cette procédure pour excédent excessif est du jamais vu à Bruxelles, qui n’épinglait jusqu’ici que des déficits. Marchant sur des œufs, le président de la Commission, José Manuel Barroso, a expliqué qu’il s’agissait de « voir si l’Allemagne peut faire plus pour aider à rééquilibrer l’économie européenne ». Accusé de jouer trop perso, le bon élève de la zone euro a très mal accueilli la critique.

    Dès hier, Markus Ferber, député de la CSU (conservateurs bavarois), a dénoncé un « affront incroyable ». Outre-Rhin, le monde politique et les médias devraient être, aujourd’hui, à l’unisson : « il n’y a aucun déséquilibre en Allemagne qui nécessiterait une correction de notre politique économique », avait déjà rétorqué le ministère des Finances allemand, fin octobre, à la suite des critiques équivalentes du Trésor américain et du Fonds monétaire international (FMI). [...]

    La suite sur Coulisses de Bruxelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Merci-a-Jean-Quatremer-de-nous

  • Opération casseroles contre Hollande

    Lu ici :

    "2 MINUTES pour la FRANCE

    QUAND : Lundi 18/11 à 19h, quand Hollande passe à la télévision

    QUOI : « opération casseroles », pour rappeler toutes les casseroles qu’il traîne

    COMMENT : avec vos couverts, frappez vos casseroles, vos assiettes, vos verres, faites du bruit

    Où : Là où vous êtes, à vos fenêtres, dans un restaurant, dans le métro, au boulot…

    Avec QUI : avec tous ceux que VOUS aurez informé

    POURQUOI : parce que le courage de dénoncer l’incompétence, et d’affronter la répression, ça commence par un geste simple à faire soi même".

    Michel Janva

  • Le seul portique écotaxe qu'Ecomouv' veut voir disparaître

    Le Printemps français a construit un portique devant le siège d'Ecomouv, l'entreprise chargée de collecter l'écotaxe, qui se trouve dans le 8e arrondissement de Paris.

    Ecomouv

    Le communiqué du Printemps français.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manifestation interdite à Amiens : entretien avec le secrétaire général du PdF

    Depuis l’accès au pouvoir des socialistes, nous assistons à un fort regain de répression contre les opposants politiques.
    Trois mouvements politiques ont été arbitrairement dissous (pour rappel : Troisième voie, l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes) et les interdictions de manifestation sont de plus en plus fréquentes.
    La dernière manifestation interdite est celle du 16 novembre à Amiens, organisée par le Parti de la France.
    Nous avons donc interrogé son secrétaire général, Thomas Joly.
    C-I : Que comptiez-vous faire le 16 novembre ?
    T. Joly : le 16 novembre, le Parti de la France comptait organiser un grand rassemblement à Amiens-Nord, devant l’emplacement de la future grande mosquée d’Amiens au doux nom pacifique de « La Conquête » (« Al Fath »), pour dénoncer la colonisation migratoire et l’islamisation de la ville d’Amiens mais aussi de notre pays tout entier. Une forte et encourageante mobilisation s’était mise en place et plusieurs centaines de participants étaient attendus. Le Parti de la France estime que la politique se pratique avant tout sur le terrain et pas seulement derrière un clavier d’ordinateur ou sur les plateaux télés, où d’ailleurs nous ne sommes jamais invités ; notre discours de résistance nationale et civilisationnelle n’étant pas médiatiquement compatible, contrairement à celui de Madame Le Pen totalement acquise à l’idéologie républicaine, laïcarde et franc-maçonne.
    Que s’est-il passé avec la préfecture ?
    Visiblement affolé par cette annonce de manifestation déposée dans les règles à la préfecture, le préfet de la Somme, qui avait déjà interdit notre conférence de presse l’année dernière devant les ruines encore fumantes d’une école maternelle incendiée à Amiens-Nord lors des traditionnelles émeutes ethniques estivales, a entamé un « dialogue » via la DCRI avec moi. L’objectif était clairement de me faire renoncer à notre rassemblement ou bien de le déplacer dans un autre quartier d’Amiens considéré comme moins « sensible ». J’ai évidemment refusé de me plier à ces recommandations guidées uniquement par le fait que les autorités publiques sont tout bonnement incapables de maintenir l’ordre dans cette zone de non-droit que sont les quartiers nord d’Amiens. Le Parti de la France estime qu’il a le droit et même le devoir de se rendre partout en France où il le souhaite pour délivrer son message de reconquête nationale. Le représentant de l’État socialiste a donc interdit notre rassemblement et s’est donc lamentablement couché devant la racaille étrangère, l’islam conquérant et l’extrême-gauche xénophile. Refusant de donner l’occasion à Manuel Valls de persécuter nos militants et un motif pour dissoudre notre mouvement, nous avons pris la décision de respecter cette interdiction. Carl Lang et moi-même avons tout de même organisé le 16 novembre à Amiens une conférence de presse et un déjeuner-débat qui a connu un grand succès.
    Que cela vous inspire-t-il ?

    Le pouvoir socialiste est totalement aux abois, prisonnier de ses délires idéologiques antifrançais et de la nullité sidérante du Président de la République autiste face à la légitime colère populaire. Comme dans toute dictature ébranlée, la répression policière et judiciaire à l’égard de ceux qui veulent réellement en finir avec ce système pourri jusqu’à la moelle s’intensifie en cette période de crise économique, sociale, politique, morale, identitaire, etc. Nos gouvernants souhaitent museler les véritables forces d’opposition et entreprennent donc d’interdire nos rassemblements, de persécuter nos militants, de dissoudre nos organisations. Mais ils ne pourront éternellement nous empêcher de dire la vérité à nos compatriotes et, tôt ou tard, toute cette engeance devra être balayée pour que se mette en place un processus salvateur de décolonisation migratoire et de reconquête nationale.

    http://www.contre-info.com/manifestation-interdite-a-amiens-entretien-avec-le-secretaire-general-du-pdf#more-30147

  • [Pétition] Avortement : refusons le négationnisme !

    Pétition À DIFFUSER SANS MODÉRATION : plus de négationnisme sur l’IVG, respect du délai de réflexion !!!

    Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) remettait un rapport jeudi 7 novembre, au gouvernement, pour améliorer la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse (IVG).

    Après un premier volet, remis mi-septembre, le Haut conseil propose cette fois des pistes pour préciser la loi et réorganiser les soins.

    L’auteur du document, Françoise Laurant, présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductifs du HCEfh, en détaille les grandes lignes. "L’IVG a toujours été perçue comme une concession et non comme un droit à part entière. Le code de la santé publique dit qu’une femme "placée dans une situation de détresse peut demander à son médecin le droit d’interrompre sa grossesse". Nous suggérons de revoir l’obligation de délai de réflexion pour les femmes souhaitant avorter. La loi prévoit en effet un délai de huit jours (qui peut être réduit à deux jours en cas d’urgence) entre la première consultation médicale en vue d’une interruption de grossesse et le deuxième rendez-vous, qui permettra soit de délivrer les comprimés pour une IVG médicamenteuse, soit de fixer la date d’une intervention en cas d’IVG chirurgicale. Pour certaines femmes, ce délai est indispensable et elles doivent impérativement être accompagnées dans leur réflexion. Mais pour d’autres, la décision est prise depuis longtemps et ce délai, qui rallonge le parcours de soins, peut être vécu comme une humiliation."

    "Nous proposons aussi que la première consultation, qui donne lieu à la délivrance d’une attestation et au déclenchement de ce fameux délai de huit jours, soit transformée en consultation d’information (et non plus en consultation médicale) réalisée par une structure habilitée et un personnel formé, dans un centre de planification ou un centre de santé. On constate en effet que beaucoup de femmes ne savent pas à qui s’adresser pour ce premier rendez-vous : médecin généraliste, hôpital… Or cette consultation a d’abord pour but d’informer les patientes sur les possibilités qui s’offrent à elles et de les orienter vers les bonnes structures, ce que peuvent très bien faire des centres qui fonctionnent en réseau. Cela permettrait de raccourcir les délais".

    La logique des auteurs de ce rapport est claire : rendre l’IVG comme l’acte le plus banal qui soit, et empêcher les femmes enceintes de réfléchir de manière posée et éclairée au geste qu’elles vont poser. Nous vous sollicitons pour diffuser plus encore cette pétition qui demande qu’un VRAI DROIT A L’INFORMATION soit offert aux femmes, et qu’un RESPECT DU DELAI DE REFLEXION SOIT MAINTENU !

    SIGNEZ ICI

    N’hésitez pas à vous rendre sur http://www.ivg.net pour nous soutenir !

    EN EFFET, il est important qu’IVG.net, site de réinformation sur l’avortement puisse, face aux attaques d’un gouvernement dirigé par l’instinct de mort, continuer d’aider les femmes en détresse. Pour cela, il doit rester le premier site d’information et d’écoute en matière d’avortement accessible sur la Toile, face à la politique agressive du gouvernement. Plus vous vous rendrez régulièrement sur ce site, plus vous lui conserverez sa lisibilité sur internet et plus vous participerez à sauver des enfants !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Petition-Avortement-refusons-le

  • L'irruption des bonnets rouges

    Les Bretons ont retrouvé le goût de la contestation. Leur mouvement anti-fiscal pourrait faire tache d'huile.
    À peine quelques mois après les « Manifs pour tous » et la lutte contre l'instauration du mariage homosexuel, la contestation de rue est repartie cet automne depuis un foyer de luttes que l'on n'attendait pas, en Bretagne. La Bretagne, c'était il y a encore quelques années, la régionalisation heureuse, un développement économique et socioculturel donné en exemple pour une région « périphérique » de l'Europe, longtemps laissée pour compte par la centralisation jacobine. Il y avait eu, dès les années 1950, un réveil breton rompant avec plus d'un siècle de mépris parisien envers l'ancien duché celte. Agriculture intensive, filière agro-alimentaire, industries de pointes, haut niveau de formation se sont conjugués pour que la Bretagne redevienne économiquement aussi puissante qu'aux XVIe et XVIIe siècles, à l'époque où elle exportait ses toiles dans l'Europe entière.
    30 000 personnes a Quimper
    Empruntant le couvre-chef légendaire d'une révolte fiscale de paysans bas-bretons, issus principalement de la Cornouaille du XVIIe siècle, c'est-à-dire un bonnet de laine rouge, les paysans et ruraux du Finistère et des environs ont manifesté en masse le 26 octobre et surtout le 2 novembre. Le fabricant de vêtements Armor Lux s'est trouvé en rupture de stock de ces fameux bonnets qui ont également essaimé sur les réseaux sociaux.
    Les manifestants bretons se sont d'abord attelés à détruire les portiques radars permettant de récolter l'écotaxe, puis se sont rassemblés devant la préfecture de Quimper, notamment à l'appel de la FNSEA (et de son président départemental Thierry Merret) et de FO. N'oublions pas que c'est un des proches conseillers de François Hollande, le catholique de gauche Bernard Poignant, qui est actuellement maire socialiste de Quimper. Autant dire que l’Élysée est au courant de ce qui se passe sur les bords de l'Odet !
    De nombreux militants catholiques, nationalistes ou identitaires étaient présents aux côtés du monde rural et ouvrier à Quimper. Certains avaient même fait le déplacement depuis Paris. Histoire de rappeler au gouvernement que l'été n'a pas fait retomber les revendications du printemps dernier !
    Résultat de cette belle mobilisation : les élus bretons de la majorité présidentielle ont obtenu en un temps record la suspension de l'écotaxe. À l'approche des élections municipales, ils étaient en effet gagnés par la peur panique d'une gigantesque claque électorale.
    La droite, bien qu'elle ait voté en son temps l'écotaxe, n'a pas manqué de soutenir les révoltés bretons, notamment par la voix de Marc Le Fur, député UMP des Côtes d'Armor. De son côté, dans un communiqué du 30 octobre, le président du CNIP, le député-maire de Cholet Gilles Bourdouleix, a déclaré : « Le gouvernement socialiste a une telle culture étatiste et jacobine qu'il ne perçoit pas la profonde souffrance de la ruralité française. Je soutiens donc la révolte des paysans bretons contre l'écotaxe comme je critique depuis des années à leur côté le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes. Paris doit cesser de vouloir imposer ses dogmes, ses lubies et sa fiscalité à des territoires qui connaissent de grandes difficultés économiques et de grandes souffrances sociales. » Effectivement, le poids de la fiscalité est aujourd'hui ressenti dans de nombreuses couches de la population française.
    Nouvelles chouanneries
    Bien sûr, l'agriculture intensive qui a été encouragée par la FNSEA, par les industriels agroalimentaires, l'Europe de Bruxelles et par la grande distribution atteint ses limites. Les agriculteurs, les éleveurs surtout, sont aujourd'hui victimes des marges aberrantes des hypermarchés. Le ministère de l'Agriculture ménage les grands groupes. C'était déjà le cas au temps de Bruno Lemaire et de Nicolas Sarkozy !
    Espérons donc que les paysans bretons prendrons conscience qu'ils ont tout à gagner en faisant primer la qualité sur la quantité, et donc en exigeant de leurs élus moins de mansuétude envers la grande distribution qui les exploite trop souvent. Ils ont tout intérêt à se rapprocher de la Coordination rurale, syndicat paysan nullement européiste et aux accents traditionalistes qui a fait une belle percée aux dernières élections des chambres d'agriculture.
    Le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon et la CGT ont tenté une contre-manifestation le 2 novembre à Carhaix, accusant le rassemblement de Quimper d'être « patronal » et « clérical », suite au soutien mesuré des évêques bretons au mouvement. Ce fut peine perdue : ils n'attirèrent que quelques centaines de permanents syndicaux et d'élus locaux. Même les trotskistes du NPA préférèrent défiler à Quimper, où l'on approchait les 30000 manifestants !
    « Si le mouvement social des Bonnets rouges fait la jonction avec le mouvement sociétal de la "Manif pour tous" cela va barder pour le pouvoir », prévient le journaliste Alain Lemoal, qui compte lancer prochainement en kiosque un journal intitulé Le Bonnet rouge. Il n'est pas le seul observateur à arriver à cette conclusion de bon sens. Il reste aux Bretons à maintenir la pression, et à développer ces nouvelles chouanneries...
    En attendant, après le sweat-shirt de la « manif pour tous », courrez donc acheter le bonnet rouge siglé « Armor Lux », si toutefois ils sont encore disponibles près de chez vous. Vous compléterez ainsi votre panoplie insurrectionnelle et contre-révolutionnaire à la fois !
    Jacques Cognerais monde & vie 12 novembre 2013