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avortement et euthanasie - Page 113

  • XIIe Congrès : EUROPE DE LA VIE : Un droit pour la Vie : Éthique et société

    Le Président SALAZAR qui pendant plus de 40 ans gouverna le Portugal avec sagesse et fermeté, aimait à répéter que « la politique est une philosophie en action ».

    Dans ces quelques mots se trouvent énoncées les causes de la décadence de notre société.

    En effet, si nous analysons à la fois l'évolution des idées au pouvoir depuis la Révolution française et l'évolution de la société, on est frappé par la corrélation existant entre ces idées et ce que l'on appelle pudiquement les "faits de société". C'est-à-dire qu'une société vit, agit et évolue selon les idées qu'on lui a inculquées.

    A mesure que les lois de l'État se sont éloignées des fondements chrétiens de la société traditionnelle, les mentalités ont commence à évoluer.

    C'est ainsi que, insidieusement, notre société occidentale est passée d'une inspiration chrétienne à une inspiration maçonnique. Que l'on ne vienne pas nous dire que c'est parce que la société

    a évolué que les lois ont évolué.

    Non, le moteur de cette évolution en a été l'esprit des lois. D'abord, en laissant tomber en désuétude certaines lois au nom de l'abolition des tabous et d'une notion fausse de liberté, puis carrément en les remplaçant par des lois permissives.

    En voici quelques étapes significatives :

    1967 : Loi Neuwirth sur la contraception.

    1970 : Loi sur l'autorité parentale. La hiérarchie naturelle est supprimée.

    1972 : loi sur la filiation. Elle relativise le mariage et encourage l'illégitimité.

    1972 : loi Fontanet. Introduction de l'éducation sexuelle à l'ecole.

    1974 : Loi sur la contraception (suite). Les filles mineures, à partir de 13ans peuvent se procurer la pilule à l'insu de leurs parents.

    1974 : Majorité à 18 ans.

    1974 : Loi Veil-Giscard-Chirac sur l 'avortement.

    1975 : Divorce par consentement mutuel. Le principe de l'engagement solennel est fortemenit atteint.

    1981 : Abrogation de I'alinéa 2 de l' article 331 du code PénaI. Désormais, les adultes peuvent avoir des relations homosexuelles avec des mineurs consentants.

    1982 : Loi Roudy sur le remboursement de l'avortement.

    1982 : La Loi Quilliot n'exige plus que les logements soient habités en bons pères de famille.

    1983 : Abolition de l'article 40 du Code de la Fonction Publique, qui stipulait qu'un fonctionnaire doit être de bonne mœurs.

    Dans le même temps, l'ancien Ministre de l'Intérieur G. Deferre faisait détruire les fichiers recensant les homosexuels dangereux et le Ministre de la Santé n'accepte plus de prendre en compte l'homosexualité dans la liste des ma0ladies mentales établies par I'O.M.S.

    Le même Ministre de l'Intérieur lève l'interdiction d'exploiter les bars, hôtels et saunas homosexuels.

    Les peines contre la publicité pornographique (affichages, minitels, etc...) tombent en désuétude.

    N'oublions pas non plus l'abolition de la peine de mort. Tout cela fait partie d'un tout. Il est toujours bon de connaître les étapes de la progression du mal. Cela permet, avec le recul, de saisir comment la société a été manipulée.

    Comment ne pas voir ainsi l'importance du rôle du législateur dans l'évolution des mentalités et comme l'on comprend la claire définition du Président Salazar : « La politique est une philosophie en action ! »

    Voyez ce que disait Mme Simone Veil alors Ministre de la Santé de M. Giscard d'Estaing, dans une déclaration au Times du 3 mars 1975 : « En modifiant la loi, vous pouvez modifier fondamenlement le modèle du comportement humain. Cela me fascine. Par le biais d'une loi légalisant l'avortement vous changerez de façon fondamentale la position elle-même de la femme et de l'enfant dans la société ».

    Cela fascinait tellement Mme Veil, qu'à la suite de ses coreligionnaires, M. Neuwirth et le Dr P.R. Simon, elle imposait la loi qui porte son nom, sur l'avortement, obtenue au Parlement par une majorité constituée par le bloc socialo-communiste avec, pour un tiers, l'appoint d'une frange de députes libéraux dont les attaches à la Franc-Maçonnerie sont bien connues.

    Ainsi, les lois sur la contraception et l'avortement ont été d'abord pensées en loge, puis l'opinion publique progressivement préparée à cette évolution par les médias et enfin soi-disant pour répondre à l'évolution de la société, les lois furent votées.

    Ainsi, le législateur ayant créé cette société philosophiquement permissive, en est le véritable responsable.

    Voyez comment le législateur répugne, malgré le danger de catastrophe sanitaire, à édicter une loi et des règlements qui permettraient de circonscrire le mal.

    Il n'est pas question de rendre la déclaration du SIDA obligatoire, au même titre que la tuberculose, la variole, la syphilis, etc....

    Il n'est pas question de créer des "sidatorium", comme l'avait proposé en 1987 M. Jean-Marie Le Pen ce qui avait soulevé alors la fureur de Mme Barzach, Ministre de la Santé de la cohabitation Mitterrand-Chirac et du monde politico-médiatique. Il existe pourtant bien des sanatorium pour la tuberculose, et l'on isole les porteurs de maladies infectieuses.

    Pourquoi cette dérogation aux règles sanitaires les plus élémentaires en ce qui concerne les porteurs du SIDA ? Poser la question c'est y répondre.

    Tout ce que la classe politico-médiatique a à proposer, c'est la distribution gratuite de seringues aux drogués et la promotion du préservatif auprès de la jeunesse !

    Quel amour les jeunes de notre temps pourront-ils se donner dans ce rétrécissement affreux du don de soi à I'être aimé. Voyez comment d'une attitude philosophiquement fausse, on abouti à une attitude politiquement viciée et à la salissure de la société dans ce qui constitue son espoir, sa jeunesse que l'on pervertit.

    Je vous disais tout à l'heure que toutes ces lois destructrices avaient été préparées de longue date. Témoin cette information :

    Le 18 mars 1973, lors d'un Colloque du Cercle de la Presse, une de ces nombreuses courroies de transmission des mots d'ordre maçonniques, colloque qui portait sur les sujets d'actualité du jour, un des intervenants, une femme, dont le nom n'a pas été cité, déclarait : « Ce que nous voulons, c'est détruire la civilisation chrétienne. Pour cela, nous devons détruire la famille. Pour détruire la famille, il faut l'attaquer dans son maillon le plus faible. Son maillon le plus faible est l'enfant qui n'est pas né encore. Donc nous sommes pour l'avortement ».

    Quelques jours plus tôt, le Grand Orient de France avait organisé un colloque sur le thème : contraception et avortement que le Grand Maître Prouteau développait ainsi : « l'avortement ne doit plus être un délit : la contraception est un droit, l'éducation sexuelle un devoir. La loi moderne en la matière doit reconnaître le droit à la liberté de conscience, au libre choix ».

    Si un enfant dérange, un vieillard aussi, de même qu'un malade et l'on recommence le même scénario de l'apitoiement sur la déchéance physique, la souffrance et puis aussi que cela coûte cher à IR société !

    On fait ainsi vibrer toutes les cordes, Ia pitié facile et Puis l'intérêt. Cela coûtera moins cher !

    On pourrait peut-être commencer par supprimer le remboursement de la pilule et de l'avortement ! Si l'on observe le manège que l'on nous monte pour nous habituer progressivement à l'idée de l'euthanasie, on fait de bien curieuses constatations :

    « La logique socialiste, écrivait Jacques Attali, Conseiller de M. Mitterrand, dans sa contribution au livre "l'Avenir de la Vie", c'est la liberté et la liberté fondamentale, c'est le suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est une valeur absolue dans ce type de société ».

    Dans ce type de société, est-il besoin d'être plus clair ? Voyez comment tout s'enchaîne, tout se tient de la déclaration de Simone Veil à celle de Jacques Attali, comment l'une complète l'autre :

    Mais M. Attali poursuit, écoutons-le : « Dès qu'il dépasse 60 - 65 ans, l'homme vit plus longtemps qu'il ne produit et il coûte cher à la société ». « La vieillesse est actuellement un marché, mais n'est pas solvable ». « Je suis, pour ma part ,en tant que socialiste, contre l'allongement de la vie (...). L'euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures ».

    Qu'en termes choisis cela est dit !

    Peut-on plus clairement annoncer le but recherché ?

    Il est vrai que M. Attali à 41 ans, a encore le temps de changer d'avis, si toutefois la société qu'il appelle de ses vœux lui en laisse la possibilité.

    En 1967, le magazine américain Life, révélait que la Fondation Ford, qui verse des millions de dollars au Population Council, présidé par John Rockfeller, commanditait les entreprises anti-natalistes dans le monde entier : « Quinze ans et 90 millions de dollars après son effort initial, la Fondation Ford peut se vanter que son appui financier fut le plus puissant facteur qui a poussé les masses à l'acceptation du Birth Control" (...). Ainsi, n'importe lequel des 2 500 projets ou idées que la Fondation Ford finance actuellement, pourrait bien un jour s'instaurer dans de nouvelles lois passées par des législateurs qui ne sauront jamais que la Fondation Ford les aura poussées jusqu'à leur bureau ». (Life, 9 juin 1967, page 66)

    Pourquoi cett démarche secrète, feutrée, s'il ne s' agissait que du bien de notre société ?

    D'ideal, de grand dessein national à proposer à la jeunesse, point rien qu'un individualisme forcené et un arrivisme à tout prix, au détriment d'une vision du bien commun. Un autre exemple de cet acharnement. La façon dont la pilule abortive RU 486 a été imposée en France.

    A l'automne1988, on apprend que la pilule RU 486 est présente.

    Or, à la suite de véhémentes protestations des milieux catholiques américains et français, les laboratoires Roussel UCLAF décident en octobre 1988 de ne pas commercialiser ce nouveau produit. Quelques jours plus tard, en apprend que M. Evin a forcé le laboratoire à revenir sur sa décision et à mettre en vente la pilule RU 486, pour des "raisons de sante publique" (Sic). Force est de constater une nouvelle fois que la grossesse est considérée par certains comme une maladie. Or, cette pilule a été imposée pour des raisons philosophiques de même que son refus était philosophique. La volonté d'imposer à tout prix leur vision philosophique les mêmes à violer la loi.

    Mme Christine Boutin, Député indépendante des Yvelines a accusé, à l'Assemblée nationale M. Evin et le Gouvernement « d'avoir agi en toute illégalité, la décision de commercialiser ce produit a été prise sans que l'A.H.M. (autorisation de mise sur le marché) obligatoire pour tous les médicaments n'ait été accordée ».

    Et Mme Boutin de poser cette question : « que vaut la décision d'un Ministre qui s'arrange à ce point avec la loi ? ».

    Ne s'agit-il pas là de façon de plus en plus évidente d'une véritable dictature hypocrite au nom d'une, soi-disante liberté de tout faire ?

    Le plus saisissant de l'évolution de Ia notion d'éthique de notre société, c'est que, en fait, il s'agit d'un transfert de la permission de tuer.

    De tous temps, les sociétés se sont dotées de lois d'auto-défense qui leur permettaient légalement et moralement de tuer :

    – légitime défense de l'individu

    – légitime défense de la société contre le crime

    – légitime défense de son pays lors d'une guerre.

    Or, que constate-t-on aujourd'hui ?

    La légitime défense de l'individu est de plus en plus mise en cause et même punie. Les faits divers de personnes agressées qui en se défendant tuent leur agresseur et se retrouvent en prison sont légion en France. Il faut parfois des manifestations populaires pour obtenir la libération de l'emprisonné.

    La légitime défense de la société est déjà remise en question depuis l'abolition de la peine de mort.

    Les crimes les plus odieux restent ainsi pratiquement impunis puisque dans le même temps, non seulement, ils ne sont plus passibles de la peine de mort, mais les soi-disant peines de substitution ne sont jamais incompressibles en dépit des promesses du législateur, tel le funeste Badinter, mais toute la sollicitude est réservée à cette pègre au détriment du respect des victimes.

    L'explosion de grèves des gardiens de prison en France n'a pas eu d'autres origines que cette préoccupation palpable dans le rapport de M. Bonnemaison, d'améliorer encore le sort des criminels en prison, à ce point qu'il est à l'heure actuelle préférable d'être en prison pour le meurtre le plus odieux que d'être pauvre ou chômeur en fin de droits.

    Le pouvoir socialiste, qui n'a pas utilisé la force contre les grévistes des transports publics, de la poste, etc... qui avaient paralysé La France pendant plus de deux mois fin 1988, n'a pas hésité à l'utiliser contre les gardiens de prison, car cette grève gênait les criminels et leurs avocats.

    Les remises de peines, scandaleuses, aboutissent à remettre en circulation de véritables bêtes fauves, des sadiques et autres anormaux qui recommencent leurs forfaits sitôt libérés.

    Or, face à ce laxisme, à cette indulgence envers le crime, on assiste dans le même temps où la peine de mort est abolie à l'introduction peine de mort contre l'innocent, l'avortement remboursable et l'euthanasie que l'on cherche el imposer.

    Il s'agit donc d'une véritable inversion du but, des motifs et des justifications, que la société, par le biais du législateur, a de donner la mort.

    Autrefois justifiable moralement et admis par l'Église pour la défense du citoyen, de la société et de la Patrie, aujourd'hui détourné de son but et tourne contre l'innocent et le faible.

    C'est pour ces mêmes raisons. que l'Armée et l'esprit patriotique sont tellement galvaudés aujourd'hui.

    Voila l'inversion de l'éthique à laquelle nous assistons, sous couvert de bons sentiments.

    Il est tout de même surprenant de constater que les plus fervents opposants à la peine de mort soient aussi les des acharnés défenseurs de l'avortement et de l'euthanasie, de l'assassinat de l'innocent et du faible. Cela doit tout de même avoir une signification politique et une

    cause philosophique et doit nous faire réfléchir.

    Ainsi, la conjonction des lois permissives entraînant la dénatalité de notre peuple et de la politique d'immigration-invasion, vise à terme à la disparition de notre identité nationale, culturelle et religieuse au profit d'un mondialisme cosmopolite.

    Je pourrais continuer longtemps encore avec des exemples de ce genre, avec ce que l'on appelle hypocritement des "faits de société", et qui ne sont que les conséquences de la décomposition de la société traditionnelle sous les coups des idéologies matérialistes, marxistes et maçonniques.

    Ce que je souhaite, vous avoir fait saisir au travers de cette causerie, c'est que la société n'évolue pas toute seule, qu'il n'y a pas de sens de l'histoire Comme une fatalité aveugle à laquelle nous devons nous soumettre.

    Cela, c'est ce que l'on veut nous faire croire, pour bloquer nos réactions.

    Non, les sociétés et les civilisations vivent, évoluent, meurent ou se sauvent en fonction des forces, des idéologies en présence et rien n'est jamais acquis.

    C'est celui qui pousse le plus fort qui l'emporte.

    C'est pour cela que la phrase du Président Salazar prend toute sa signification : « la politique est une philosophie en action ».

    C'est pour cette raison que tout homme, croyant ou non, conscient des valeurs que la religion catholique apporte à la société, par son adéquation avec la nature humaine, se doit de ne pas négliger le combat politique, de ne pas l'abandonner entre les mains de l'adversaire.

    Ce n'est pas le libéralisme permissif ouvert aux mots d'ordre maçonniques qui peut nous sauver.

    Seul un État nationaliste constitué dans ses hiérarchies naturelles, basé sur l'expérience de l'histoire et respectueux de la tradition catholique, peut restaurer les valeurs morales et civiques qui ont fait notre civilisation.

    C'est a un combat global auquel nous sommes appelés, non pas à un combat sectoriel, qui méconnaîtrait les causes premières du mal.

    Il nous faut donc, à la fois nous former doctrinalement et participer à la vie de la Cité, sous peine d'assister impuissants à l'établissement d'une société inhumaine dont nous serons responsables devant nos enfants et devant notre Créateur.

    Ne soyons pas des "Jérémies assis".

    Philippe Ploncard d'Assac

    © Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, mars 1990

    http://ploncard-dassac.over-blog.fr/2014/06/p-p-d-assac-pour-le-xiie-congres-de-sos-tout-petit.html

  • Une petite fille survit à son avortement

    Lu sur Gènéthique :

    "Amelia est né le 1er mai dernier sans aucune complication.Pourtant, sa mère, Shanon Skinner, avait décidé d'avorter d'elle à 8 semaines de grossesse. Shanon Skinner âgée de 20 ans, prenait la pilule. Lorsqu'elle s'est rendue compte qu'elle attendait un bébé, elle a décidé de procéder à une IVG médicamenteuse.

    Trois mois plus tard, précise Shannon Skinner, "J'ai senti des coups de pieds. Et l'échographie a révélé que j'avais un bébé dans le ventre!". Elle ajoute: "On l'appelle le bébé-miracle parce qu'on ne sait pas comment elle a survécu. Elle a dû vraiment vouloir être là...". Aujourd'hui, elle tient à souligner "qu'elle ne peut plus imaginer sa vie sans sa fille". Mais elle reste inquiète car à l'heure actuelle, "les médecins ne savent pas dans quelle mesure l'avortement affectera le développement cognitif et physique de la petite Amélia". 

    Michel Janva

  • Banalisation de l’infanticide

    topelement.jpgLe magazine Closer n’est plus à présenter. Ce torchon cataloguant les pires décadences de la société actuelle a fait fort récemment enpubliant la vidéo de l’avortement d’une jeune femme. Le but est simple explique-t-elle, montrer la simplicité de l’avortement, et aller à l’encontre de tous les témoignages qui mettent en avant les multiples dérèglements physiques ou psychologiques qu’un tel acte provoque.

    - «L’homme n’a pas été impliqué dans ma décision» (Eh bien oui, ce n’est pas non plus comme s’il était lui aussi responsable de la conception de l’enfant)
    - «Je ne me sens pas comme une mauvaise personne. Je ne me sens pas triste. Je savais que ce que je voulais faire était de bien – c’était juste pour moi et pour personne d’autre » (En voilà un choix juste et bon, bien loin de l’égoïsme exacerbé de tous ces anti-IVG rétrogrades)
    - « Un avortement effectué pendant le premier trimestre dure entre 3 et 5 minutes. C’est plus sûr qu’un accouchement. Il n’y a pas d’incision, et le risque de stérilité est seulement de 1%. ».

    On se souviendra cependant que le docteur Dor s’est vu poursuivre en justice pour avoir récité un rosaire devant un hôpital pratiquant l’avortement. Alors à l’inverse qui portera plainte contre cette jeune femme pour incitation au meurtre ? Personne ! Car la propagande pro-ivg, cette culture de mort, est légale, financée parfois et toujours encouragée.

     Marie de Remoncourt  http://www.contre-info.com/

  • Euthanasie en Belgique:à l’approche des élections, une vidéo pour alerter les électeurs sur les politiques qui ont voté son extension

    Alors que les Belges sont appelés aux urnes ce 25 mai pour les élections fédérales et européennes, une vidéo résume le processus législatif de l’extension de l’euthanasie avec le nom de ceux qui ont voté pour, appelant par cette démarche à les sanctionner dans les urnes. Il y a peu, les médias belges catholiques révélaient l’apposition sur les affiches électorales d’un autocollant:ils ont voté pour l’euthanasie. C’est bien le signe d’un réveil des consciences en Belgique.

    Il faut rappeler que le vote est obligatoire en Belgique sous peine d’amende. 

  • Loi famille : mensonge d'Erwann Binet

    Un collectif d'associations dont La Manif pour Tous dénonce les dispositions de la loi famille :

    "Depuis quelques jours, le député Erwann Binet, s'exprimant comme co-auteur de la proposition de loi «relative à l'autorité parentale et à l'intérêt de l'enfant» (APIE), déclare à qui veut l'entendre que l'ensemble des associations familiales est d'accord sur ce texte.Nous sommes un certain nombre de représentants d'associations à nous étonner de cette affirmation puisque, en réalité, nous avons fait part, notamment à Laurence Rossignol, secrétaire d'Etat à la famille, de réserves importantes sur ce texte. Certes, il est indiqué dans l'exposé des motifs que «l'intérêt de l'enfant est la pierre angulaire» de cette proposition de loi, ce qui bien-sûr nous réjouit. Hélas, après cette encourageante introduction, la suite du texte est décevante: les mesures proposées sont, dans le meilleur des cas, inutiles et, pour les plus importantes, contraires à l'intérêt supérieur de l'enfant. [...]

    Nous tous, représentants d'associations et mouvements divers, nous appelons les responsables politiques à se montrer enfin véritablement ambitieux. Cette proposition de loi APIE évoque, à juste titre en l'occurrence, «l'augmentation du nombre des divorces et des séparations». Nous savons le très lourd tribut que payent les enfants, les adultes et la collectivité dans son ensemble. Plutôt que d'en prendre acte pour en tirer des mesures inutiles ou nocives, il est grand temps de réfléchir à de véritables mesures d'aide comme à une politique de prévention des difficultés familiales: sensibilisation des jeunes à la responsabilité de parents, préparation au mariage civil, accompagnement des tous jeunes parents, maisons d'accueil des familles… autant d'idées et de pistes, pas forcément coûteuses d'ailleurs, qu'il faut promouvoir et mettre en œuvre urgemment, ou généraliser quand elles existent ici où là. Donnons réellement la priorité à l'intérêt supérieur de l'enfant, si totalement dépendants de nous, adultes !"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/05/loi-famille-mensonge-derwann-binet.html

  • Le Planning familial de Bordeaux confronté à "une nouvelle attaque" : L’AF propose une cellule de soutien psychologique

    La gauche indignée par quelques autocollants sur les locaux du planning familial

    Il a suffi de quelques autocollants de l’Action Française sur les locaux du planning familial à Bordeaux pour que la machine à s’indigner se mette en marche. 

    A peine le communiqué de presse envoyé par une des bénévoles de l’association promouvant l’avortement (Anne Carraretto, également délégué de la CGT), médias et femmes politiques rivalisaient « d’émotion » et « d’appel à la mobilisation ».

    En cause, des autocollants hostiles à la GPA (Gestation pour autrui) et à la PMA (procréation médicalement assisté) portant le sigle de l’Action Française, mouvement royaliste possédant une section assez active sur Bordeaux.

    Stéphanie Brossard (France Bleu Gironde) et Laurie Bosdecher (Sud-Ouest) ont donc pris leur plume pour dénoncer « une attaque » et médiatiser un événement qui n’en demandait pas tant. Pour l’ancien ministre et élu bordelais Michèle Delaunay, c’est même « l’obscurantisme qui gagne du terrain » !

    Bien entendu, personne ne demande aux mêmes personnes de s’indigner quand des activistes de gauche dégradent des monuments et librairies catholiques sur Bordeaux, ou quand le local du Front national est victime de ces mêmes agissements, sans que la presse locale ne s’en émeuve.

    Les Bordelais aimeraient surtout voir les hommes politiques s’alarmer de la très forte augmentation des agressions contre les personnes (+22,08% en Gironde), préoccupation nettement plus importante pour nombre d’entre eux.

    Addendum 16/05/2014 à 14h06 : Dans un communiqué de presse, les responsables bordelais de l’Action Française nient être les auteurs de ces actes « Cette action commise dans la nuit du 15 au 16 mai 2014 nous choque profondément. Notre engagement citoyen ne saurait souffrir de davantage de provocations de la part de certains groupuscules réactionnaires ! Nous tenons donc à démentir formellement notre présence sur les lieux (…) Nous proposons donc une cellule de soutien psychologique aux bénévoles du Planning Familial ainsi qu’à tous les Bordelais traumatisés par cet événement » !

    Infos Bordeaux

    Les valeureuses militantes du Planning Familial découvrant l’horreur. (Photo Sud-Ouest) - "On ne va pas baisser la garde", ont témoigné ce vendredi matin les bénévoles de l’association qui vont déposer plainte contre cette nouvelle attaque.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Planning-familial-de-Bordeaux

  • SOS Tout-Petits face au Grand Orient de France

    C’est sous la surveillance vigilante de six camions de police[1]que quarante personnes environ se sont réunies à l’initiative de l’Association SOS Tout-Petits ce vendredi 16 mai 2014 à Paris. Ce rassemblement de prières, destiné à éveiller les consciences sur la nature de l’avortement, s’est déroulé au croisement de la rue La Fayette et Cadet, à quelques pas du siège du Grand Orient de France ; « l’avortement est un vieux rêve maçonnique», explique le Docteur Dor, président de l’Association, soulignant que les origines de la législation en faveur de l’IVG[2] émanent de la volonté des représentants francs-maçons. La réaction du Grand Maître Daniel Keller le 20 janvier 2014 face à la remise en cause du droit à l’IVG en Espagne semble confirmer cette posture: « les restrictions souhaitées par le législateur espagnol relatives au droit des femmes à procéder à une IVG [constituent] une atteinte particulièrement grave à la dignité des femmes et à leur liberté »[3].

    Depuis 1986, cette association milite en faveur de l’enfant à naître ; à treize reprises, elle s’est manifestée à proximité du Grand Orient[4] desos tout petit sorte à souligner la proximité de cette structure avec ces lois dites « sociétales ». Prier dans la rue est pour elle une nécessité et consiste à intercéder en faveur de la vie. Leur position a été sévèrement réprimée par la Justice, qui y perçoit une entrave physique (la prière peut-elle véritablement soulever cette perspective ?), jusqu’à ce que Martine Aubry étende ce postulat à l’entrave morale.

    Lire la suite

  • Appel à l'aide d'une jeune fille enceinte

    Annonce urgente :

    "Une personne cherche un accueil de 2 mois (mai et juin) à Paris 12ème ou région parisienne pour une jeune fille enceinte âgée de 15 ans qui veut garder son bébé, mais que son père met à la porte si elle n’avorte pas ! Elle a juste besoin de trouver un toit pour finir son année scolaire, car elle a une solution pour la suite. Elle est soutenue par sa mère et, bien sûre, nous allons la rencontrer. Merci à l’avance de ce que vous pourrez proposer." 

    Merci pour elle et son enfant !

    Contact : http://www.meredemisericorde.org / 0 800 746 966

    Michel Janva

  • Sud de l’Amérique : 75 % des cliniques d’avortement sur le point de disparaître

    La chaîne de télévision MSNBC diffuse des informations en continu vers les États-Unis et le Canada. C’est la plus ancienne de ce type. Elle est classée à gauche et politiquement correcte (pléonasme !). En effet elle déplore que les lois pro-vie qui sont progressivement votées par une série d’Etats vont aboutir à la fermeture de 75 % des avortoirs.

    Rappelons que les avortements sont effectués dans des cliniques autonomes. L’Etat fédéral d’Obama fait tout pour neutraliser ces lois au fur et à mesure qu’elles sont prises. Ceci concerne surtout la partie sud de l’Amérique. Prenons un exemple d’une de ces lois. Dans le Mississipi, il est exigé que les avortements soient effectués par un spécialiste en gynéco-obstétrique. Résultat il ne reste plus qu’une seule clinique d’IVG, elle-même menacée. L’idée a fait école dans plusieurs autres Etats du Sud. Ceci concernerait déjà 21 millions de femmes. Une telle situation s’explique par le fait que les juges de ces régions seraient devenus progressivement « conservateurs » dit MSNCB. Ils le seraient de plus en plus déplore la chaîne de télévision. Ce qui est partiellement faux. Ils sont en réalité de plus en plus « anti-avortement ».

    Toujours selon la chaîne de télévision, au Texas un tiers des cliniques d’avortement ont disparu. Mais si les tribunaux ne bloquent pas la transformation des avortoirs en mini-hôpitaux, il n’en restera que six. Dans le Mississipi, un tribunal a bloqué la décision de fermeture des 3/5ème de ces cliniques mais il ne le pourra plus longtemps. La Nouvelle Orléans, l’Oklahoma et la Louisiane ont voté des lois de fermeture similaires. Selon l’institut de surveillance Guttmacher favorable à l’IVG, il faut s’attendre à une chute de plus de 100.000 avortements ; soit la moitié du nombre de ceux qui sont pratiqués en France.

    En réalité l’avortement ne peut être interdit en raison de la fameuse décision de la Cour Suprême Roe versus Wade. Mais les opposants pro-vie s’attaquent aux cliniques elles-mêmes en commençant par les plus insalubres.

    A noter que la majorité des Américains est désormais opposée aux IVG. Elle est de plus en plus puissante.

    http://medias-presse.info/sud-de-lamerique-75-des-cliniques-davortement-sur-le-point-de-disparaitre/9686

  • Législative partielle : un candidat pro-famille à Toulouse

    Nicolas Rimaud est candidat sans étiquette, avec le slogan « La famille au cœur », aux élections législatives partielles de la 3e circonscription de Toulouse, qui auront lieu le 25 mai, le même jour que les élections européennes. Il déclare à Famille chrétienne :

    Je suis un père de famille de 40 ans qui a découvert l’engagement en s’investissant, de façon locale, dans La Manif pour tous. Lors des municipales, Jean-Luc Moudenc (UMP) m’a sollicité pour rejoindre sa liste, et j’ai accepté, afin de défendre les valeurs familiales.

    Pourquoi vous présentez-vous pour être député ?

    Jean-Luc Moudenc a été élu maire, et il a ensuite démissionné de son poste de député. C’est alors que j’ai rencontré la candidate UMP aux élections législatives partielles, Laurence Arribagé. Au début, elle a accepté d’intégrer les valeurs familiales dans son programme, avant de se rétracter. J’ai donc décidé de me présenter sans étiquette, et j’ai déposé ma candidature le 2 mai. C’est une campagne très courte, de trois semaines. [...]

    Dans la crise que nous traversons, les solutions qu’on nous propose sont toujours économiques. Or, la crise est aussi sociale et culturelle. Selon nous, c’est en travaillant sur les enjeux sociaux de la crise que les questions économiques pourront être résolues. [...] Aujourd’hui, on envisage la famille soit comme un lieu de consommation, soit comme un poids financier pour la société. Or la famille est aussi un lieu de production de richesses : elle crée des vies nouvelles, mais aussi du lien social, de la cohésion intergénérationnelle. Je suis favorable à ce que le parent qui reste au foyer soit rémunéré.

    Le deuxième point est l’éducation des enfants. L’école primaire ne remplit plus ses fonctions, et beaucoup d’enfants arrivent en classe de sixième sans maîtriser la lecture. L’instruction doit être axée sur les savoirs de base, et abandonner les expérimentations pédagogiques et idéologiques. Je pense par exemple aux méthodes de lecture globales et semi-globales, qui n’offrent pas les mêmes résultats que la méthode syllabique, pourtant délaissée. Je pense aussi, bien sûr, aux ABCD de l’égalité, expérimentés dans dix académies, dont celle de Toulouse.

    Notre troisième préoccupation concerne la famille, support structurel de la société. La famille doit être fondée sur la réalité humaine, et la filiation sur la complémentarité homme-femme. Si je suis député, je proposerai l’abrogation de la loi autorisant le mariage aux couples de même sexe, et je proposerai une formation au mariage civil à tous les futurs époux. [...]"

    Michel Janva