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"L'avortement est-il "un homicide volontaire"?"
Les résultats dérangeaient-ils ?
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"L'avortement est-il "un homicide volontaire"?"
Les résultats dérangeaient-ils ?
L'euthanasie non volontaire est un traitement médical acceptable, selon un récent communiqué de la Société belge de médecine intensive. Bien que, dans certaines circonstances, l'euthanasie volontaire soit légale en Belgique, l'euthanasie non volontaire est fondamentalement illégale. Mais la société veut être en mesure d'euthanasier les patients qui ne semblent pas avoir longtemps à vivre.
La Société définit sa politique très soigneusement. Il ne s'agit pas de zones grises, comme le retrait du traitement onéreux ou futile ou l'arbitrage du soulagement de la douleur face à l’abrègement de la vie du patient. Elle affirme clairement que
«raccourcir le processus de mort par l'administration de sédatifs au-delà ce qui est nécessaire pour le confort du patient peut être non seulement acceptable, mais dans de nombreux cas souhaitable".
"Raccourcir le processus du mourir" est un euphémisme pour l'administration d'une injection létale.
Réponse d'un médecin :
"Je suis profondément choqué et révolté par la prise de position der la Société Belge de Médecine-de-Soins-Intensifs, qui veut que ses membres s'arrogent le droit de tuer.
Il ne s'agit pas d'arrêter des soins qui seraient déraisonnables ou relèveraient de l'« acharnement thérapeutique », il ne s'agit pas de débrancher des appareils maintenant artificiellement en vie un patient qui sans cela serait mort, il ne s'agit pas d'arbitrer entre soulagement de la douleur et l'abrègement de la vie, il s'agit purement et simplement de faire une injection létale « pour le bien du malade », adultes, enfants, et bébés.
Il s'agit de faire cette injection létale sans aucun accord du patient, ni de sa famille, ni de ses proches, sur décision unilatérale du médecin agissant « en conscience » lorsque lui seul juge souverainement qu'une vie « ne vaut plus la peine d'être vécue » !
Il s'agit même de faire cette injection mortelle contre l'accord du patient « les directives anticipées sont pires qu'inutiles ». Que ces directives puissent être un (bien faible) obstacle à la toute puissance médicale ne fait pas de doute. Les argumentations sont particulièrement foireuses, et relevant de l'enfumage idéologique. Les techniques et méthodes existent pour soulager toute douleur, fut-ce au prix d'un obscurcissement de la conscience et éventuellement d'un raccourcissement secondaire de la vie, accepté mais non recherché.
Les ressources médicales sont toujours limitées. Si dans une unité de réanimation et soins intensif il y a toujours lieu pour le médecin de choisir le patient qui a le plus de chance de s'en sortir au mieux, faut-il pour cela « exécuter » la personne transférée au lieu de lui permettre de mourir « naturellement ». Le cas échéant se trouvant dans une situation où il n'est plus à même de s'exprimer, un patient a-t-il le droit de dire auparavant, qu'il ne veut pas être,abruti de stupéfiants, neuroleptiques et calmants en tout genre. Et si un patient n'a rien exprimé ou ne peut plus rien exprimer, pourquoi ne pas tenir compte de l'avis de la famille, de l'entourage, d'une personne de confiance, si ce n'est parce que cela risque d'être un frein à la toute puissance du médecin. L'éthique médicale est de soigner si possible, soulager toujours, tuer jamais. Ce n'est pas le rôle d'un médecin, mais celui d'un bourreau ou d'un exécuteur de donner la mort. Dans les pays où existent encore des exécutions capitales, ce n'est jamais un médecin qui tue sur ordre mais un exécutant qui exécute l'exécuté.
Certes les avortement, les euthanasies, les infanticides et parricides existaient avant toute dépénalisation et existeront toujours. Mais au nom du principe de réalité et du confort moral des transgresseurs faut-il considérer que tout est acceptable ? Faut-il parce que le vol existe et qu'il est difficile de le contrôler le déclarer acceptable ? Ce qui est inacceptable c'est le relativisme moral d'une partie de la société occidentale, ou le profit justifie tout."
Dans une tribune publiée sur Le Figaro, des sénateurs UMP s'inquiètent. Selon eux, la suppression de la notion de détresse menacerait la loi Veil. Extrait de ce délire :
"Que ceux qui veulent rendre possible l'interruption volontaire de grossesse sans aucune condition de fond aillent jusqu'au bout de leur logique en demandant aussi la suppression de l'exigence d'une «nécessité» fondant la décision de la femme! Alors, ils devront assumer d'avoir entièrement vidé de son contenu le principe du respect de tout être humain dès le commencement de sa vie, et c'est tout le dispositif de la loi Veil qui s'écroulera,provoquant dans la société française une déchirure sans précédent depuis quarante ans. Une telle déchirure doit absolument être évitée."
Depuis 40 ans, ce sont plusieurs millions d'enfants qui ont été éliminés, en application de la loi Veil et au mépris du respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. Et ils osent aujourd'hui défendre ce principe !
"Tout droit fondamental peut en effet connaître des limites légales. Mais la loi Veil, avec une franchise assumée, va beaucoup plus loin. Elle ne pose pas seulement une limite au droit au respect de l'être humain dès le commencement de sa vie, elle permet explicitement et selon ses termes mêmes d'y porter une «atteinte» individuelle en cas de «nécessité», et cette atteinte individuelle est par nature irréversible puisqu'il est mis fin à la grossesse."
220 000 avortements ont lieu en France chaque année. Légalement et gratuitement. Et ces sénateurs UMP osent écrire que "dans sa façon d'aborder la dimension philosophique du problème de l'avortement, la loi Veil s'était cependant voulue humble et pragmatique."
Angèle Lieby est une survivante : les médecins la croyaient dans le coma, ses proches avaient perdu espoir. En réalité, elle était atteinte d'un syndrome rarissime : elle était inerte, le corps entier paralysé, mais consciente. Elle raconte cette incroyable expérience dans son livre « Une larme m'a sauvée ». Un cri d'alarme pour rappeler que ceux plongés dans un coma sont, avant tout, encore vivants.
En replay sur Arte jusqu'à mardi 22 avril, Angèle Lieby, qui publie "Une larme m'a sauvée", raconte comment sa fille s'est opposée au débranchement que le conjoint avait accepté.
« Par mon histoire, je souhaite devenir la porte-parole des non-communicants. Je serais la plus heureuse si, désormais, l'on regardait ces « gisants-vivants » différemment. »
Une leçon d'humilité pour la médecine.
Hier soir, le Sénat a adopté en deuxième lecture la suppression de l'état de détresse comme condition pour avorter un enfant. La Fondation Jérôme Lejeune déplore un débat confisqué, écrasé par le tabou sur un sujet fondamental, un enjeu touchant à la vie et à la mort, noyé dans un texte relatif au droit du travail.
Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune :
"la gauche française a fait ce soir la moisson idéologique de ce qui a été semé en termes de relativisme, de libéralisme, d'utilitarisme, depuis plus de quarante ans sur le plan philosophique."
Voici les détails du vote sur l'article en question. L'UMP avait déposé un amendement visant à supprimer cet article, amendement rejeté.
Groupe UMP (131)
Groupe socialiste (127)
Groupe UDI-UC (32)
Groupe CRC (20)
Groupe du RDSE (19)
Groupe écologiste (12)
Sénateurs non inscrits (6)
C'est le dernier chiffre obtenu, quelques jours après la fin de la campagne de veilles organisées par les 40 Days for Life.
De Cyril Brun, candidat dans le Nord-Ouest aux élections européennes sur les listes Force Vie :
"Le Sénat s’apprête à examiner en deuxième lecture, le jeudi 17 avril, le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, dans lequel figurent plusieurs dispositions visant ànormaliser l’accès à l’« interruption volontaire de grossesse ». Il s’agit, pour parler clair, de faire de l’avortement un droit à part entière pour les femmes qui devront y avoir accès sur simple demande pendant les 12 premières semaines de leur grossesse.
Pour cela, il est proposé d’éliminer du code de la santé publique la référence à la « situation de détresse » qui, depuis l’entrée en vigueur de la loi légalisant l’avortement, était présentée comme justifiant ce geste extrême, dont les féministes elles-mêmes assurent qu’aucune femme ne s’y résout « de gaieté de cœur ».
Sans bouleverser les choses dans la pratique, puisque rien n’obligeait à vérifier la réalité de la « situation de détresse » d’une femme demandant une « interruption volontaire de grossesse », la modification proposée de la loi est d’une grande portée symbolique puisqu’elle consacre le droit absolu de la femme de choisir l’avortement pour n’importe quelle raison.
Sous prétexte dedédramatiserune décision qui aboutit à la mort d’un être humain dans les premières semaines de son existence, l’élimination de la notion de « détresse » est à la fois unenégationsocialede la souffrance psychologique qui est souvent le lot des femmes après, parfois très longtemps après une « IVG », et unejustificationdes avortements pour n’importe quelle raison : depuis les pressions du partenaire jusqu’au choix du sexe de l’enfant.
La portée symbolique de cette disposition est renforcée par celle qui vise à étendre le « délit d’entrave à l’IVG » en prévoyant des peines d’amende et de prison pour ceux qui empêcheraient une femme de « s’informer » sur l’accès à l’avortement.Chercher à dissuader une femme de s’adresser à des groupes facilitant l’accès à l’avortement ou lui proposer une aide pour garder son enfant sans lui indiquer le moyen d’obtenir une IVG tomberait ainsi sous le coup de la loi.
Ce serait une grave atteinte à la liberté d’expression de ceux qui se soucient de la protection de toute vie humaine, et une menace sur le droit à l’objection de conscience.
En tant que candidat au Parlement européen, je sais que les lois sur l’avortement ne sont pas de la compétence de l’Union européenne. Mais je constate aussi que des textes présentés devant les députés européens demandent régulièrement l’accès facilité à l’avortement, dans l’Union européenne ou dans d’autres pays. Le rapport Estrela, dernier en date à faire cette demande de voir l’avortement reconnu comme un « droit » dans l’UE, a été repoussé sans ambiguïté le 10 décembre 2013.
L’Europe soucieuse de ses véritables racines fondées sur le respect de chaque personne peut jouer un rôle pour protéger la vie naissante et pour promouvoir une véritable aide aux femmes que leur grossesse inattendue place dans une situation de détresse, à l’heure où plusieurs pays, comme l’Espagne, présentent déjà l’avortement comme un « droit »."
En réaction à l’ampleur que prend la polémique autour du lycée Gerson, Alliance VITA rappelle :
1. Alliance VITA est régulièrement invitée à intervenir, officiellement et au su de tous, dans les écoles, sur les sujets concernant la bioéthique, grossesse et la naissance. Elle est sollicitée en raison de son expérience d’écoute et d’accompagnement des femmes et des couples confrontés à des difficultés : infertilité, fausses-couches, annonce de handicap, IMG, IVG…
Pour ces interventions VITA s’appuie sur :
Habituellement, ces interventions alternent plénière et ateliers, qui permettent aux jeunes de s’exprimer et de poser leurs questions. L’avortement est un vrai sujet de société, qui les concerne et les intéresse.
L’expérience d’écoute et d’accompagnement de VITA permet à tous ses intervenants de prendre la parole avec délicatesse et bienveillance, plus particulièrement en ce qui concerne l’IVG.
2. Alliance VITA réagit aux mises en cause dont elle est l’objet dans le cadre de cette intervention à Gerson, qui s’est déroulée dans le cadre d’un cycle bioéthique, en présence de l’infirmière scolaire de l’établissement. Deux membres de l’association ont été accusées anonymement de propos outranciers qu’elles n’ont jamais tenus. Ces termes sont étrangers non seulement au vocabulaire de VITA mais aussi à son état d’esprit et à son approche des questions liées à la vie. VITA dénonce donc fermement le mensonge, et le procédé lâche visant à salir son image et à jeter le discrédit sur son travail ; elle va porter plainte pour diffamation. Les accusations anonymes sont inquiétantes et inacceptables, et VITA souhaite que la lumière soit faite sur ces propos calomnieux."
Communiqué de la Fondation Lejeune :
"A l’occasion du débat sur l’IVG demain au Sénat, la Fondation Jérôme Lejeune appelle les sénateurs à se montrer plus éveillés que les députés ou le gouvernement en janvier, sur la réalité de l’avortement pour l’enfant et la nature de l’opposition à l’avortement qui en découle.
Le Sénat débattra demain, jeudi 17 avril, en deuxième lecture, du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes dont certains articles relatifs à l’avortement suppriment la notion de détresse et étendent le délit d’entrave à l’information.
La Fondation Jérôme Lejeune s’émeut de l’absence d’un réel débat démocratiquepour traiter sereinement un sujet de fond. Elle dénonce la mise au silence forcé des organisations civiles et citoyennes qui informent sur l’avortement, ses conséquences et ses alternatives.
La Fondation Jérôme Lejeune n’est ni passéiste ni isolée en la matière. Elle s’inscrit au contraire dans les mouvements de réveil des consciences, de prise en compte de la valeur et de la réalité de la vie humaine qui émergent partout dans le monde et qui doivent se faire entendre.
Ainsi, alors que la France s’enfonce dans la chosification de l’enfant à naître, la Commission européenne recevait la semaine dernière une délégation de l’initiative citoyenne ONE OF US appelant l’Europe à ne pas soutenir les activités qui détruisent des embryons humains. Cette initiative de 1,7 million de signatures (homologuées par la commission européenne), pétition officielle la plus importante dans l’histoire des instances européennes, a reçu vendredi dernier le soutien renouvelé du Pape François. Celui-ci vient de rappeler que l’avortement, comme l’infanticide, sont des « crimes abominables». Il appelle à s’opposer« le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition».
La réalité de l’avortement pour l’enfant en gestation, l’autorité morale du pape au plan international, et l’ampleur du mouvement ONE OF US pour le respect de la vie humaine, devraient être de nature à encourager les responsables politiques français à se poser les bonnes questions, à se dégager de l’idéologie, et à replacer l’enjeu du début de la vie sur le terrain du bien commun dont ils ont la charge.
Pour Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune :
«Une société ne progresse pas lorsqu’elle fait glisser l’élimination de ses enfants à naître d’une exception tolérée à un droit revendiqué ; elle dérive socialement, juridiquement, anthropologiquement. La Fondation Jérôme Lejeune – un des porte-paroles et acteurs du succès de ONE OF US en France - en appelle à la responsabilité du législateur : nier la dignité de l’enfant à naître depuis sa conception, c’est rompre avec l’éthique, les droits fondamentaux et la réalité. Le fait que ce débat se tienne alors qu’une commission de l’Assemblée nationale vient de voter un changement de statut des animaux en dit long sur l’invraisemblable inversion des valeurs. »
Le planning familial a annoncé le lancement d’une campagne pour «déstigmatiser l’avortement» et réaffirmer ce «droit essentiel» des femmes à faire assassiner leur enfant légalement.
Quie paie cette campagne ? Encore l'argent public ?