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avortement et euthanasie - Page 114

  • Avortement de l'enfant : le Sénat s'en lave les mains

    Hier soir, le Sénat a adopté en deuxième lecture la suppression de l'état de détresse comme condition pour avorter un enfant. La Fondation Jérôme Lejeune déplore un débat confisqué, écrasé par le tabou sur un sujet fondamental, un enjeu touchant à la vie et à la mort, noyé dans un texte relatif au droit du travail.

    Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune :

    "la gauche française a fait ce soir la moisson idéologique de ce qui a été semé en termes de relativisme, de libéralisme, d'utilitarisme, depuis plus de quarante ans sur le plan philosophique."

    Voici les détails du vote sur l'article en question. L'UMP avait déposé un amendement visant à supprimer cet article, amendement rejeté. 

    • Nombre de votants :306
    • Suffrages exprimés :298
    • Pour la suppression :109
    • Contre :189

    Groupe UMP (131)

    • Pour : 92
    • Contre : 3 - Mme Natacha Bouchart, MM. Marcel-Pierre Cléach, Alain Milon
    • Abstentions : 2 - M. Yann Gaillard, Mme Fabienne Keller
    • N'ont pas pris part au vote : 34 - MM. Pierre André, Claude Belot, Joël Bourdin, François-Noël Buffet, Alain Chatillon, Philippe Dallier, Éric Doligé, Philippe Dominati, Michel Doublet, Hubert Falco, Mme Jacqueline Farreyrol, MM. Alain Fouché, Pierre Frogier, Mme Joëlle Garriaud-Maylam, MM. Pierre Hérisson, Michel Houel, Alain Houpert, Jean-François Humbert, Mme Christiane Hummel, MM. Marc Laménie, Daniel Laurent, Jean-René Lecerf, Gérard Longuet, Pierre Martin, Mme Hélène Masson-Maret, MM. Albéric de Montgolfier, Philippe Nachbar, Louis Nègre, Xavier Pintat, Ladislas Poniatowski, Mme Catherine Procaccia, MM. Bernard Saugey, Michel Savin, Abdourahamane Soilihi

    Groupe socialiste (127)

    • Pour : 1 - M. Richard Tuheiava
    • Contre : 123
    • N'ont pas pris part au vote : 3 - M. François Rebsamen, membre du Gouvernement, Mme Laurence Rossignol, membre du Gouvernement, M. André Vallini, membre du Gouvernement

    Groupe UDI-UC (32)

    • Pour : 12 - MM. Jean-Paul Amoudry, Jean-Marie Bockel, Vincent Delahaye, Yves Détraigne, Daniel Dubois, Jean-Léonce Dupont, Mme Jacqueline Gourault, MM. Hervé Marseille, Michel Mercier, Mme Catherine Morin-Desailly, MM. Yves Pozzo di Borgo, François Zocchetto
    • Contre : 13 - MM. Jean Arthuis, Marcel Deneux, Mmes Muguette Dini, Françoise Férat, Nathalie Goulet, Sylvie Goy-Chavent, MM. Joël Guerriau, Pierre Jarlier, Mme Chantal Jouanno, M. Jean-Jacques Lasserre, Mme Valérie Létard, MM. Jean-Claude Merceron, Aymeri de Montesquiou
    • Abstentions : 6 - MM. Jean Boyer, Vincent Capo-Canellas, Christian Namy, Gérard Roche, Henri Tandonnet, Jean-Marie Vanlerenberghe
    • N'a pas pris part au vote : 1 - M. Hervé Maurey

    Groupe CRC (20)

    • Contre : 20

    Groupe du RDSE (19)

    • Pour : 1 - M. Gilbert Barbier
    • Contre : 18

    Groupe écologiste (12)

    • Contre : 12

    Sénateurs non inscrits (6)

    • Pour : 3
    • N'ont pas pris part au vote : 3 - MM. Gaston Flosse, Jean Louis Masson, Alex Türk

    Michel Janva

  • 40 Days for Life : 661 enfants à naître sauvés de l’avortement

    C'est le dernier chiffre obtenu, quelques jours après la fin de la campagne de veilles organisées par les 40 Days for Life.

    Michel Janva

  • Protection de la vie : aujourd’hui au Sénat, demain au Parlement européen ?

    De Cyril Brun, candidat dans le Nord-Ouest aux élections européennes sur les listes Force Vie :

    "Le Sénat s’apprête à examiner en deuxième lecture, le jeudi 17 avril, le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, dans lequel figurent plusieurs dispositions visant ànormaliser l’accès à l’« interruption volontaire de grossesse ». Il s’agit, pour parler clair, de faire de l’avortement un droit à part entière pour les femmes qui devront y avoir accès sur simple demande pendant les 12 premières semaines de leur grossesse.

    Pour cela, il est proposé d’éliminer du code de la santé publique la référence à la « situation de détresse » qui, depuis l’entrée en vigueur de la loi légalisant l’avortement, était présentée comme justifiant ce geste extrême, dont les féministes elles-mêmes assurent qu’aucune femme ne s’y résout « de gaieté de cœur ».

    Sans bouleverser les choses dans la pratique, puisque rien n’obligeait à vérifier la réalité de la « situation de détresse » d’une femme demandant une « interruption volontaire de grossesse », la modification proposée de la loi est d’une grande portée symbolique puisqu’elle consacre le droit absolu de la femme de choisir l’avortement pour n’importe quelle raison.

    Sous prétexte dedédramatiserune décision qui aboutit à la mort d’un être humain dans les premières semaines de son existence, l’élimination de la notion de « détresse » est à la fois unenégationsocialede la souffrance psychologique qui est souvent le lot des femmes après, parfois très longtemps après une « IVG », et unejustificationdes avortements pour n’importe quelle raison : depuis les pressions du partenaire jusqu’au choix du sexe de l’enfant.

    La portée symbolique de cette disposition est renforcée par celle qui vise à étendre le « délit d’entrave à l’IVG » en prévoyant des peines d’amende et de prison pour ceux qui empêcheraient une femme de « s’informer » sur l’accès à l’avortement.Chercher à dissuader une femme de s’adresser à des groupes facilitant l’accès à l’avortement ou lui proposer une aide pour garder son enfant sans lui indiquer le moyen d’obtenir une IVG tomberait ainsi sous le coup de la loi.

    Ce serait une grave atteinte à la liberté d’expression de ceux qui se soucient de la protection de toute vie humaine, et une menace sur le droit à l’objection de conscience.

    En tant que candidat au Parlement européen, je sais que les lois sur l’avortement ne sont pas de la compétence de l’Union européenne. Mais je constate aussi que des textes présentés devant les députés européens demandent régulièrement l’accès facilité à l’avortement, dans l’Union européenne ou dans d’autres pays. Le rapport Estrela, dernier en date à faire cette demande de voir l’avortement reconnu comme un « droit » dans l’UE, a été repoussé sans ambiguïté le 10 décembre 2013.

    L’Europe soucieuse de ses véritables racines fondées sur le respect de chaque personne peut jouer un rôle pour protéger la vie naissante et pour promouvoir une véritable aide aux femmes que leur grossesse inattendue place dans une situation de détresse, à l’heure où plusieurs pays, comme l’Espagne, présentent déjà l’avortement comme un « droit »."

    Michel Janva

  • Lycée Gerson : Alliance VITA porte plainte pour diffamation

    En réaction à l’ampleur que prend la polémique autour du lycée Gerson, Alliance VITA rappelle :

    1. Alliance VITA  est régulièrement invitée à intervenir, officiellement et au su de tous, dans les écoles, sur les sujets concernant la bioéthique, grossesse et la naissance. Elle est sollicitée en raison de son expérience d’écoute et d’accompagnement des femmes et des couples confrontés à des difficultés : infertilité, fausses-couches, annonce de handicap, IMG, IVG…

    Pour ces interventions VITA s’appuie sur :

    • La loi : les textes législatifs et les rapports gouvernementaux.
    • La politique de prévention de l’IVG chez les adolescentes (qui a fait l’objet de plusieurs rapports ministériels et parlementaires).
    • Les chiffres officiels (INSEE).
    • Une analyse des pratiques de la société : Comment se pose la question de l’avortement aujourd’hui en France pour les femmes, à partir de l’analyse des rapports gouvernementaux, des sondages, et de l’expérience d’écoute de VITA.

    Habituellement, ces interventions alternent plénière et ateliers, qui permettent aux jeunes de s’exprimer et de poser leurs questions.  L’avortement est un vrai sujet de société, qui les concerne et les intéresse.

    L’expérience d’écoute et d’accompagnement de VITA permet à tous ses intervenants de prendre la parole avec délicatesse et bienveillance, plus particulièrement en ce qui concerne l’IVG.

    2. Alliance VITA réagit aux mises en cause dont elle est l’objet dans le cadre de cette intervention à Gerson, qui s’est déroulée dans le cadre d’un cycle bioéthique, en présence de l’infirmière scolaire de l’établissement. Deux membres de l’association ont été accusées anonymement de propos outranciers qu’elles n’ont jamais tenus. Ces termes sont étrangers non seulement au vocabulaire de VITA mais aussi à son état d’esprit et à son approche des questions liées à la vie. VITA dénonce donc fermement le mensonge, et le procédé lâche visant à salir son image et à jeter le discrédit sur son travail ; elle va porter plainte pour diffamation. Les accusations anonymes sont inquiétantes et inacceptables, et VITA souhaite que la lumière soit faite sur ces propos calomnieux."

    Michel Janva

  • Avortement : les sénateurs vont-ils prendre en compte la détresse de l’enfant en gestation et rétablir la liberté d’expression ?

    Communiqué de la Fondation Lejeune :

    "A l’occasion du débat sur l’IVG demain au Sénat, la Fondation Jérôme Lejeune appelle les sénateurs à se montrer plus éveillés que les députés ou le gouvernement en janvier, sur la réalité de l’avortement pour l’enfant et la nature de l’opposition à l’avortement qui en découle.

    Le Sénat débattra demain, jeudi 17 avril, en deuxième lecture, du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes dont certains articles relatifs à l’avortement suppriment la notion de détresse et étendent le délit d’entrave à l’information.

    La Fondation Jérôme Lejeune s’émeut de l’absence d’un réel débat démocratiquepour traiter sereinement un sujet de fond. Elle dénonce la mise au silence forcé des organisations civiles et citoyennes qui informent sur l’avortement, ses conséquences et ses alternatives.

    La Fondation Jérôme Lejeune n’est ni passéiste ni isolée en la matière. Elle s’inscrit au contraire dans les mouvements de réveil des consciences, de prise en compte de la valeur et de la réalité de la vie humaine qui émergent partout dans le monde et qui doivent se faire entendre.

    Ainsi, alors que la France s’enfonce dans la chosification de l’enfant à naître, la Commission européenne recevait la semaine dernière une délégation de l’initiative citoyenne ONE OF US appelant l’Europe à ne pas soutenir les activités qui détruisent des embryons humains. Cette initiative de 1,7 million de signatures (homologuées par la commission européenne), pétition officielle la plus importante dans l’histoire des instances européennes, a reçu vendredi dernier le soutien renouvelé du Pape François. Celui-ci vient de rappeler que l’avortement, comme l’infanticide, sont des « crimes abominables». Il appelle à s’opposer« le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition».

    La réalité de l’avortement pour l’enfant en gestation, l’autorité morale du pape au plan international, et l’ampleur du mouvement ONE OF US pour le respect de la vie humaine, devraient être de nature à encourager les responsables politiques français à se poser les bonnes questions, à se dégager de l’idéologie, et à replacer l’enjeu du début de la vie sur le terrain du bien commun dont ils ont la charge.

    Pour Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune :

    «Une société ne progresse pas lorsqu’elle fait glisser l’élimination de ses enfants à naître d’une exception tolérée à un droit revendiqué ; elle dérive socialement, juridiquement, anthropologiquement. La Fondation Jérôme Lejeune – un des porte-paroles et acteurs du succès de ONE OF US en France - en appelle à la responsabilité du législateur : nier la dignité de l’enfant à naître depuis sa conception, c’est rompre avec l’éthique, les droits fondamentaux et la réalité. Le fait que ce débat se tienne alors qu’une commission de l’Assemblée nationale vient de voter un changement de statut des animaux en dit long sur l’invraisemblable inversion des valeurs. »

    Michel Janva

  • Avortement : nouvelle campagne de propagande

    Le planning familial a annoncé le lancement d’une campagne pour «déstigmatiser l’avortement» et réaffirmer ce «droit essentiel» des femmes à faire assassiner leur enfant légalement.

    Quie paie cette campagne ? Encore l'argent public ?

    Michel Janva

  • 547 enfants à naître sauvés de l’avortement

    Au quarantième et dernier jour de la campagne de Carême – lancée Mercredi des Cendres et qui s’est achevée dimanche des Rameaux.

    Michel Janva

  • Est-il permis de dire ce qu'est un avortement dans un établissement catholique ?

    Non, selon le lobby pro-mort. Une polémique agite le lycée catholique sous contrat Gerson, du 16ème arrondissement de Paris. Des enseignants, des élèves et leurs parents s'inquiètent du contenu des enseignements. En cause, des interventions de l'association Alliance Vita, aux séances de catéchèse, au cours desquelles la réalité de l'avortement est clairement enseignée.

    Réaction d'Alliance Vita :

    "VITA dénonce fermement le mensonge, la calomnie et le procédé lâche visant à salir son image et à jeter le discrédit sur son travail.

    Alliance VITA a accepté l’invitation du Lycée Gerson pour intervenir auprès des élèves sur des thématiques liées à son activité et son expertise : bioéthique, PMA, GPA, personnes en difficultés dont celles confrontées à l’avortement.

    Pour Henri Desoos, directeur des études d’Alliance VITA : « Alliance VITA est régulièrement invitée à prendre la parole sur ses sujets d’expertise depuis des années ; ces interventions suscitent toujours l’intérêt des jeunes et donnent lieu à des échanges ouverts et fructueux. Les personnes qui se sont exprimées à Gerson sont formées, responsables et respectueuses. Or, après l’intervention à Gerson, différents écrits, certains anonymes, ont circulé, prêtant aux deux intervenantes des propos outranciers qu’elles n’ont jamais tenus.

    D’une part, les accusations anonymes sont inquiétantes et inacceptables, et VITA souhaite que la lumière soit faite sur ces propos calomnieux.

    D’autre part, on dirait que certains souhaitent que le sujet de l’interruption volontaire de grossesse reste tabou. Pourtant, le sujet de l’avortement est un vrai sujet de société qui mérite d’être abordé auprès des jeunes. La prévention de l’IVG des mineures est une préoccupation nationale qui a donné lieu à plusieurs rapports ministériels et parlementaires ces dernières années. Alliance VITA aborde cette réalité sans stigmatiser personne, à partir de son expérience d’écoute et d’accompagnement des femmes et des couples. »

    Michel Janva

  • 26 avril : marche pour le choix à Luxembourg

    Alors que le gouvernement luxembourgeois menace la liberté éducative, avec des enseignements obligatoires de morale dans les écoles, une marche pour la liberté scolaire est organisée le 26 avril, avec le soutien de Mgr Hollerich, archevêque de Luxembourg.

  • Jacques Bompard félicite l’initiative « Un de Nous » de son succès au Parlement européen

    Dans un communiqué de presse, le député du Vaucluse Jacques Bompard a tenu à féliciter l’initiative européenne « Un de Nous », qui vise à interdire le financement de la recherche sur les embryons humains et qui était auditionné hier au Parlement européen.

    « Jacques Bompard se félicite de l’initiative « Un de nous » qui a permis de réunir près de deux millions de signatures demandant l’arrêt du financement européen, c’est à dire de la ponction du contribuable français, de la recherche sur l’embryon et de la promotion de l’avortement dans nos programmes d’aide humanitaire.

    Les débats furent vifs mais Jacques Bompard relève que la salle soutenait très majoritairement les défenseurs de la vie, qui ne se virent opposer que des anathèmes classiques . Madame Lunacek se résolut même à quitter la salle au milieu des discussions réalisant sans doute que l’opinion publique européenne ne soutiendrait plus les élucubrations dont elle avait déjà emplie son fameux rapport.

    Jacques Bompard tient à féliciter Grégor Puppinck pour son allocution introductive qui fit un lien efficace entre la barbarie des manipulations sur l’embryon et l’esclavage, mais également Bruno GollniSch qui a délivré un propos fort combatif. Jacques Bompard note la grande tension des adorateurs de la culture de mort pendant les débats et se réjouis que l’initiative soit désormais du côté de défenseurs du caractère sacré et indisponible de la vie. »

    http://medias-presse.info/jacques-bompard-felicite-linitiative-un-de-nous-de-son-succes-au-parlement-europeen/8668