Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

avortement et euthanasie - Page 112

  • Affaire du bébé trisomique : la Manif pour Tous communique

    Suite au scandale suscité par l'affaire de Gammy, le petit jumeau trisomique "commandé" puis abandonné par ses commanditaires, La Manif Pour Tous communique :

    Affaire Gammy : La Manif Pour Tous dénonce une polémique qui dissimule le véritable scandale des mères porteuses (GPA) en général.
    L’abandon de Gammy, petit garçon trisomique abandonné à sa mère (porteuse) par le couple l’ayant commandé, soulève à travers le monde une vague d’émotion et de solidarité pour aider sa véritable mère à l’élever dans les meilleures conditions. 
    Cette affaire sordide révèle à ceux qui l’ignoraient la triste réalité des mères porteuses et de son business : un couple souhaitant avoir un enfant le commande à une femme qui est alors priée de le livrer neuf mois plus tard ! 
    Mais la polémique actuelle qui va jusqu’à s’afficher en une des quotidiens prend une tournure dramatique car le cas de Gammy fait progressivement l’objet d’une manipulation de la part des promoteurs de la GPA (Gestation ou Grosssesse Pour Autrui, donc les mères porteuses). On commence à voir de plus en plus de « commentaires » liés à l’affaire Grammy dénonçant « les dérives » des mères porteuses et de ce business qui repose sur l’asservissement de la femme, la marchandisation de l’enfant et la destruction volontaire et programmée du lien Père-Mère-Enfant ! « La polémique qui entoure cette affaire est en train de faire fausse route » s’inquiète Ludovine de La Rochère, Présidente de La manif Pour Tous. « Alors que la sort de Gammy devrait inciter la France et la communauté internationale à lutter de toute urgence contre cette traite humaine qu’est la GPA (mères porteuses), les partisans de cette pratique inhumaine cherchent à pointer les « dérives » de la GPA pour encadrer la pratique et donc la légaliser : c’est écœurant mais nous ne sommes pas prêts de baisser les bras ! » prévient-elle. 
    La Manif Pour Tous demande le retrait de la circulaire Taubira qui permet à des couples français (homosexuels comme hétérosexuels) de "régulariser" les enfants issus de GPA réalisées à l’étranger dans des pays où les mères porteuses sont tolérées. Le Conseil d’Etat - dont on peut se demander s il a volontairement attendu les arrêts de la CEDH sur la GPA - se prononcera vraisemblablement à la rentrée sur cette circulaire qui facilite de fait le développement des mères porteuses. Depuis un an, on estime à une centaine le nombre de bébés fabriqués à l’étranger et arrachés à leur mère au profit de couples français. 
    La France, patrie des droits de l’Homme, opposée de longue date à la traite des humains et défendant la dignité de la femme, doit adresser à la communauté internationale un signal fort en retirant la circulaire Taubira, en agissant au niveau national pour dissuader et au niveau international pour faire adopter des protocoles additionnels aux conventions internationales qui interdisent la GPA. Ainsi, l’article de la Convention internationale des droits de l ’enfant (CIDE) interdisant la traite des enfants doit inclure au plus vite la mention complémentaire "y compris par la GPA". 

    La familiphobie visant à déconstruire le lien Père-Mère-Enfant et à fragiliser l’identité sexuelle Homme-Femme doit cesser ! C’est le message qui sera porté le dimanche 5 octobre à Paris et Bordeaux à l’occasion des prochaines Manifs Pour Tous. « La naissance de Gammy et de sa soeur touche chacun d’entre nous. Ne laissons pas les partisans de la GPA utiliser son sort et le manipuler : aucune polémique ne doit aujourd’hui dissimuler le véritable scandale des mères porteuses en général. Nous allons continuer notre action de sensibilisation dans les prochaines semaines et jusqu’au 5 octobre. Nous ne resterons pas passifs devant cette nouvelle menace qui pèse sur l’intérêt supérieur de l’enfant » conclut Ludovine de La Rochère.

    Pour en savoir plus : http://www.lamanifpourtous.fr/fr/

    Marie Bethanie

  • Une paroisse catholique du Michigan loue le local occupé par un centre d avortement et le convertit en centre pro-vie

    Etats-Unis – Une paroisse catholique de Lansing (Michigan) a trouvé une méthode innovante pour fermer le seul centre local d’avortement :  elle a loué le bâtiment qui abrite le centre d’avortements WomanCare. L’initiative a été autorisée par l’évêque du diocèse, Mgr Earl Boyea.  L’Eglise a donné deux mois au centre pratiquant l’avortement pour quitter la propriété, maintenant consacrée à la promotion de la Vie.
    L’Eglise accueillera dans ce bâtiment de 4.100 mètres carrés, situé au 1601 Grand River Avenue, des bureaux et les activités du groupe pro-vie ’40 Days for Life’.

    L’un des protagonistes de cette initiative, le prêtre Steve Mattson, a SIGNAL2 qu’il avait déjà notifié par écrit au propriétaire de l’avortoir de WomanCare, Theodore Roumell, l’avis d’expulsion, qui débutera le 1er Octobre.
    Les organisations pro-vie qui ont participé à la campagne de prière et de jeûne pour la fin de l’avortement vont profiter à partir de maintenant de 1.500 m² pour développer leurs programmes, et principalement pour aider les femmes enceintes en situation de besoin.

    Le centre d’avortement de WomanCare était à charge du chirurgien de 78 ans, Theodore Roumell, qui a été contraint de fermer un autre centre quand le scandale de l’avortement forcée d’une femme a été connu. Un autre centre d’avortement, également à Lansing avec le même nom, avait été fermé en 1989, après que les pro-vie aient trouvé les corps de bébés avortés dans une benne à ordures près du centre.

    http://medias-presse.info/une-paroisse-catholique-du-michigan-loue-le-local-occupe-par-un-centre-d-avortement-et-le-convertit-en-centre-pro-vie/13912

  • L'avortement n'est jamais une délivrance

    Réflexion de Gustave Thibon, lue dans L'Echelle de Jacob, écrit en 1946 :

    "Tous ces êtres qui s'agitent... Que cherchent-ils ? Ils ont tous soif d'avorter de quelque chose. Ils n'ont pas la force de laisser mûrir dans leurs entrailles leur douleur, leur solitude ou leur Dieu, et ils cherchent des moyens rapides et proches de se débarrasser de ces choses : qui les bras d'une femme, qui une vie facile, qui les vains jeux de la gloire ou du pouvoir. Ils ne veulent pas enfanter dans la douleur - et dans la douleur stérile et sans issue. Car l'avortement n'est jamais une délivrance, et le fruit vert arraché se survit dans les entrailles par une plaie qu'on n'arrache pas."

    Michel Janva

  • Najat Belkacem et le triple mensonge de l’IVG

    Le Conseil constitutionnel a validé la suppression de la notion de « situation de détresse » pour avoir recours à l’avortement. Le Nouvel Observateur a demandé la réaction de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme. Naturellement, elle s’en félicite, et en profite pour réitérer le triple mensonge, la triple imposture du droit à l’avortement, dans une seule phrase :

    « Je considère moi que pouvoir disposer librement de son corps est non seulement un droit mais est même le préalable à l’autonomie et à la liberté véritable des femmes. Ce texte permet de véritablement consacrer le droit à l’IVG. »

    IVG

    Non, Madame Belkacem. Comme on le sait encore dans votre (autre) pays, avec l’avortement la femme ne dispose pas de son corps mais du corps et de la vie d’un autre, d’un tout petit être humain sans défense.

    Non, Madame Belkacem. Ce n’est pas une liberté véritable que de pouvoir légalement tuer un enfant, son propre enfant.

    Non, Madame Belkacem. On n’a pas le droit d’utiliser le mot « consacrer » quand il s’agit d’un meurtre, et rien ne peut consacrer un droit qui n’existe que dans une législation illicite, car on n’a jamais le droit de tuer des innocents, et de camoufler le meurtre sous le sigle mensonger IVG. Comme s’il s’agissait de seulement interrompre un processus que l’on pourrait reprendre…

    Tout à l’heure dans mon épicerie préférée j’entendais deux jeunes femmes qui se disaient l’une à l’autre qu’elles ne voulaient pas d’enfants. L’une parlait d’une de ses amies qui avait eu un enfant « par accident », et qui était tombée enceinte une nouvelle fois « par accident ». Eh bien « celui-là aussi elle l’a gardé ». Elle a gardé quoi ? sinon son enfant, et non pas uneexcroissance de son corps.

    Mais ce qui m’a choqué était l’insouciance du propos. Cette amie pouvait garder ou ne pas garder son enfant. L’une ou l’autre possibilité était envisagée avec le même sourire. Elle pouvait le garder ou le jeter. C’est moralement équivalent.

    Et l’on parle encore de civilisation…

    Yves Daoudal

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/najat-belkacem-et-le-triple-mensonge-de-livg_113452.html#more-113452

  • L'euthanasie rapporte

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    "La Clinique de fin de vie qui fonctionne depuis 2012 aux Pays-Bas se porte bien : après des débuts difficiles, elle annonce pour 2013un résultat positif voisin de 300.000 euros, alors qu’avant l’ouverture de l’exercice elle tablait encore sur une perte de près de 125.000 euros.

    La Levenseindekliniek à La Haye a su tirer profit de ses négociations avec les compagnies d’assurance-maladie qui se partagent le marché néerlandais au sein d’un système en grande partie socialisé. Après une intense campagne de publicité, le fournisseur d’euthanasie a réussi à convaincre l’ensemble des gros assureurs. Cela n’allait pas de soi puisque l’euthanasie est une mort organisée et qu’elle aurait pu, au même titre que le suicide, empêcher le versement de primes. [...]

    Michel Janva

  • [Entretien] Tugdual Derville (Alliance Vita) à L’Action Française : "Le grand réveil des consciences qui a embrasé la France en 2013, spécialement les jeunes, me fait penser à la sortie d’Egypte."

    L’association Alliance VITA s’est fait connaitre par ses scénographies spectaculaires alertant contre la loi Taubira, l’euthanasie etc. Elle est réputée pour son ton paisible et son expertise qui en font un acteur-clé sur les sujets liés à la vie. Avec Comme maître-mot : « solidaires des plus fragiles », Alliance VITA anime des services d’aide destinées aux personnes confrontées aux épreuves de la vie à ses débuts (SOS bébé) et à sa fin (SOS fin de vie).

    Nous avons interrogé Tugdual Derville, son délégué général, également co-initiateur du Courant pour une écologie humaine.  

    L’AF 2891 : Quel regard portez-vous sur l’affaire Vincent Lambert ? Sur la décision du Conseil d’Etat et celle de la Cour européenne des droits de l’homme ?  

    Tugdual Derville : Avant d’être une affaire, c’est le drame d’une famille autour d’un de ses membres. Depuis son accident, Vincent Lambert oscille entre un état pauci-relationnel (avec une communication très limitée) et neurovégétatif (sans communication). C’est terrible à appréhender dans la durée pour ses proches. Nous les savons divisés. Je crains que la responsabilité n’en incombe à la proposition médicale de cesser de le nourrir. Ne prétendons pas trancher le différend familial, mais regardons en face la situation de cet homme : il n’est pas en fin de vie ; il respire seul. Son état est comparable à quelque 1700 autres personnes qui vivent en France. Nous comprenons donc la stupéfaction de ses parents qui ont découvert, un jour de 2013, qu’on avait arrêté de l’alimenter et de l’hydrater, avec l’intention de provoquer sa mort. Ils demandent aujourd’hui que nutrition et hydratation lui soient garanties, et qu’il soit enfin pris en charge dans un service adapté à son état, au lieu d’être privé de kinésithérapie, de sorties etc. C’est cette requête qu’examinera la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Qu’il y ait une impatience à ce qu’une personne cesse de vivre fait partie de notre ambivalence naturelle dans les grandes épreuves. Mais que la société renonce à prendre soin, et décide de provoquer la mort, c’est franchir une ligne jaune, avec des conséquences incalculables. Le Conseil d’Etat a estimé que la poursuite de l’alimentation était de l’acharnement thérapeutique. Nous partageons plutôt l’avis du professeur Xavier Ducrocq, neurologue, et de bien d’autres, qui trouvent que cet avis est abusif et très dangereux, et pas seulement pour Vincent Lambert. Personne ne le « force à vivre » : il vit. C’est parfois tentant de considérer que la vie d’autrui n’a plus de sens, d’autant que nous vivons dans un monde dur pour les faibles. Je m’associe à l’alerte des associations de traumatisés crâniens : avec cette logique, les personnes très dépendantes se sentent abandonnées…

      Que pensez-vous de l’acquittement du Dr Bonnemaison puis de l’appel du Parquet ? Cet appel qui vous a soulagé, n’est-il pas étonnant, compte tenu de la volonté du gouvernement d’en arriver à terme à une légalisation de l’euthanasie ?

    L’acquittement du Dr Bonnemaison par un jury d’assises nous a inquiétés, et l’appel rassurés. Un chapitre de mon livre La Bataille de l’euthanasie (Salvator) est consacré à un procès comparable : en 2008 une mère, Lydie Debaine, qui avait mis fin aux jours de sa fille handicapée dans un accès d’épuisement, a été acquittée par un jury d’Assises sous les applaudissements. Mais des voix se sont élevées : être handicapé allait-il signifier qu’on pouvait être tué impunément ? La question se pose aujourd’hui pour les personnes âgées qui arrivent aux urgences… L’émotion compassionnelle entretenue autour de la personnalité fragile du Dr Bonnemaison fait oublier le statut des victimes. Le tout, dans un contexte où l’on veut protéger un confrère, l’enfant du pays… Nous espérons qu’en un lieu plus paisible, un second procès faisant moins de place aux militants de l’euthanasie saura trouver la juste peine. En seconde instance, Lydie Debaine avait été condamnée à de la prison avec sursis…

    Quant au gouvernement, il est hésitant. D’abord il veut éviter un nouveau mouvement social. Il l’a avoué. Et François Hollande n’a jamais prononcé le mot euthanasie. Ensuite, le pouvoir sait que l’injection létale dénaturerait notre système de santé par la rupture de la confiance soignants-soignés. L’euthanasie « de facilité » s’est répandue en Belgique où l’éligibilité à l’euthanasie légale ne cesse de s’élargir tandis que l’euthanasie clandestine explose, par désinhibition. On entrouvre la porte et on finit par considérer l’euthanasie comme « l’ultime soin palliatif », au détriment des traitements contre la douleur. Nous craignons, à court terme, une dérive insidieuse, avec deux risques. Le premier, c’est le « suicide assisté » : on mettrait des produits létaux à disposition de certains patients.

    Mais attention ! Faire entorse à la politique de prévention du suicide fragiliserait toute personne traversant une crise suicidaire. Peut-on désigner des catégories de gens dont la vie ne vaudrait plus la peine d’être vécue ? Ce serait les pousser vers la sortie. Le second risque vient des dérives de la sédation. Ce type d’anesthésie destiné à soulager le patient ne doit pas devenir euthanasique. Nous demandons à Jean Leonetti de ne plus parler de « sédation terminale », mais de sédation « en phase terminale ». Il faut rappeler les deux critères qui définissent l’euthanasie : l’intention (tuer) et le résultat (la mort), quel que soit le moyen utilisé. Alliance VITA sera vigilante pour qu’on ne vienne pas légitimer des formes d’euthanasie en occultant ce mot, comme Bernard Kouchner l’a lui-même proposé.  

    Vous êtes au cœur de la lutte pour la défense de la vie : le veto de la Commission européenne à l’initiative citoyenne "Un de nous" visant à demander l’arrêt du financement public européen de la recherche sur l’embryon rappelle énormément le refus du Conseil Economique, Social et Environnemental de valider la pétition, pourtant présentée dans les règles, visant à demander au CESE de se saisir du projet de loi sur le mariage pour tous... Ne se trouve-t-on pas confronté, aux plans national et européen, à une volonté délibérée d’écarter les citoyens des débats sur les questions sociétales ? 

    Je crois que la prétendue démocratie participative a montré son visage : c’est un leurre. Devant le succès, en France et en Europe, des pétitions lancées par notre famille de pensée, les technocrates ont pratiquement dit qu’il leur appartenait de trier entre les demandes légitimes et les illégitimes. Cet accès de toute-puissance a le mérite de la clarté. Pour ma part, je pense que les superstructures étatiques sont le reflet de la culture dominante. Et c’est sur cette dernière que nous pouvons agir, autour de nous, dans le cœur de nos activités, pour que l’Homme soit protégé. C’est cela, faire de la politique, au sens noble. Et c’est ce que propose le Courant pour une écologie humaine. A nous de construire une culture de l’altruisme propre à enrayer la spirale libérale-libertaire qui blesse l’humanité.  

    L’avortement, thérapeutique ou non, semble malheureusement être entré dans les mœurs ; quant à l’euthanasie, les sondages semblent conforter les "pro-mort"... D’un autre côté, la mobilisation contre le mariage pour tous a été impressionnante, notamment du côté de la jeunesse : quelles raisons avons-nous d’espérer ? 

    Chacun peut puiser dans le sanctuaire inviolable de sa conscience la paix du cœur, capable d’entretenir la flamme de son espérance, au-delà de toute apparence. Pour moi, chaque rencontre me permet de vérifier l’extraordinaire soif de bon, de vrai et de beau qu’il y a dans toute personne. Inutile de maudire l’obscurité : il faut s’engager et témoigner. Regardons la façon dont telle ou telle minorité a été capable de faire basculer l’histoire ! Il n’y a pas de fatalité. Le grand réveil des consciences qui a embrasé la France en 2013, spécialement les jeunes, me fait penser à la sortie d’Egypte. Il reste une longue marche à accomplir, avec tant de péripéties. Bref, beaucoup de travail. Mais quelle extraordinaire perspective que la plénitude de vie promise !

    Propos recueillis par François Marcilhac - L’AF 2891  

  • Le gouvernement lance la mobilisation pour tuer

    Le nombre de chômeurs explose, la dette du pays augmente, la criminalité n'a jamais été aussi importante... mais la seule préoccupation de ce gouvernement est l'avorter.

    L’accès à l’avortement se complique pendant l’été avec la fermeture de nombreuses structures pour les congés, au point que le gouvernement a lancé vendredi un appel à la «mobilisation». En cet anniversaire du début de la Grande guerre, cet instinct morbide est stupéfiant. Marisol Touraine a rappelé aux Agences régionales de santé (ARS) sa «détermination à ce qu’une permanence soit assurée dans chaque territoire» pour la pratique des avortements pendant l’été. Elle entend ainsi

    «lever les obstacles territoriaux qui peuvent encore se dresser contre l’égalité d’accès des femmes à ce droit fondamental».

    Planquez les femmes enceintes dans des tranchées, bientôt ils viendront les éventrer à la baïonnette.

    Michel Janva

  • Najat Belkacem et le triple mensonge de l’IVG

    Le Conseil constitutionnel a validé la suppression de la notion de « situation de détresse » pour avoir recours à l'avortement. Le Nouvel Observateur a demandé laréaction de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme. Naturellement, elle s’en félicite, et en profite pour réitérer le triple mensonge, la triple imposture du droit à l’avortement, dans une seule phrase :

    « Je considère moi que pouvoir disposer librement de son corps est non seulement un droit mais est même le préalable à l'autonomie et à la liberté véritable des femmes. Ce texte permet de véritablement consacrer le droit à l'IVG. »

    Non, Madame Belkacem. Comme on le sait encore dans votre (autre) pays, avec l’avortement la femme ne dispose pas de son corps mais du corps et de la vie d’un autre, d’un tout petit être humain sans défense.

    Non, Madame Belkacem. Ce n’est pas une liberté véritable que de pouvoir légalement tuer un enfant, son propre enfant.

    Non, Madame Belkacem. On n’a pas le droit d’utiliser le mot « consacrer » quand il s’agit d’un meurtre, et rien ne peut consacrer un droit qui n’existe que dans une législation illicite, car on n’a jamais le droit de tuer des innocents, et de camoufler le meurtre sous le sigle mensonger IVG. Comme s’il s’agissait de seulement interrompre un processus que l’on pourrait reprendre...

    Tout à l’heure dans mon épicerie préférée j’entendais deux jeunes femmes qui se disaient l’une à l’autre qu’elles ne voulaient pas d’enfants. L’une parlait d’une de ses amies qui avait eu un enfant « par accident », et qui était tombée enceinte une nouvelle fois « par accident ». Eh bien « celui-là aussi elle l’a gardé ». Elle a gardé quoi ? sinon son enfant, et non pas une excroissance de son corps.

    Mais ce qui m’a choqué était l’insouciance du propos. Cette amie pouvait garder ou ne pas garder son enfant. L’une ou l’autre possibilité était envisagée avec le même sourire. Elle pouvait le garder ou le jeter. C’est moralement équivalent.

    Et l’on parle encore de civilisation…

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2014/08/01/najat-belkacem-et-le-triple-mensonge-de-l-ivg-5421283.html

  • GPA : les acheteurs gardent le jumeau sain et refusent l’handicapé


    Une jeune Thaïlandaise de 21 ans avait accepté de devenir mère porteuse
    pour résoudre les problèmes financiers de sa famille, et avait conclu le marché avec un couple d’Australiens l’an passé.

    Pendant la grossesse, les médecins ont découvert qu’elle attendait des jumeaux, une petite fille en bonne santé et un petit enfant souffrant du syndrôme de Down. Le couple d’Australiens, apprenant la nouvelle a demandé à la mère porteuse d’avorter, ce qu’elle a refusé, invoquant ses convictions religieuses.

    Au moment de l’accouchement, les Australiens ont donc adopté le bébé en bonne santé refusant le petit handicapé et le laissant aux bons soins de sa mère et considérant sans doute la « marchandise » imparfaite, ils n’ont pas réglé entièrement leur dû. La mère attend toujours les 2341 dollars promis après l’accouchement.

    Cette dernière a alors témoigné, appelant à la vigilance : « Ne pensez pas qu’il ne s’agit que d’argent, a-t-elle confié au Sydney Morning Herald. Si quelque chose tourne mal, personne ne vous aide et si le bébé est abandonné de la société, nous devons en prendre la responsabilité ».

    Le « bébé-marchandise » n’est pas parfait, ils ont refusé de régler leur dû

    Pour tenter d’élever et de venir en aide au petit garçon, cette jeune mère a fait appel à la générosité sur internet, et les Australiens, choqués, ont été très généreux.

    Grâce à l’argent récolté, le petit garçon, âgé de six mois, a pu être hospitalisé pour une grave infection pulmonaire, en Thaïlande. Son état de santé est jugé inquiétant. Les autorités australiennes, répondant à une vague d’indignation populaire ont ouvert une enquête sur ce drame.

    Une fois encore, lorsque l’idéologie s’incarne, elle devient dramatique et il en est encore pour s’offusquer des conséquences d’une cause qu’ils continuent à soutenir… Si l’enfant devient une marchandise que l’on peut vendre et acheter, les clients le traiteront comme tel : c’était évidemment un drame prévisible, comme il y en aura d’autres si l’on ne stoppe pas cette idéologie destructrice.

    http://www.contre-info.com/

  • Le coup de poing dans le ventre du CSA

    Véronique, maman d’un bébé atteint de trisomie 21, a vécu sa grossesse en même temps que la diffusion de la campagne « Chère Future Maman ». Face à l’avis du CSA qui dénonce l’ « ambigüité » de cette vidéo, cette mère de famille témoigne :

    "Nous avons appris que notre bébé était atteint de trisomie 21, suite à la première échographie des 12 semaines qui vérifie la clarté nucale, juste avant les fêtes de fin d'année 2013. Nous nous préparions à accueillir cette petite fille du mieux possible, en pleurant mais aussi en continuant à vivre.

    Je commençais à chercher des renseignements sur cette maladie sur Internet lorsque je suis tombée sur cette vidéo #DearFutureMom. Cette vidéo m'a évidemment bouleversée : voir tous ces enfants, adolescents, adultes me dire ce que ma petite fille serait capable de faire, c'était incroyable et très émouvant, tout comme voir toutes ces mamans si complices avec leur enfant trisomique. J'avais l'impression que la vidéo avait été faite pour moi.

    Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement touchée dans cette vidéo?

    Ce qui m'a aussi beaucoup touchée, c'est de voir les différentes associations à l'origine de cette vidéo, de savoir que c'était une grande agence de pub qui l'avait réalisée, de la voir diffusée sur Internet et applaudie par des millions de personnes, puis de la voir sur des grandes chaînes de télévision.

    J'étais rassurée pour ma petite fille et pour le regard de la société sur elle. D'ailleurs, depuis sa naissance (elle a 2 mois), non seulement nos familles et amis, mais aussi nos collègues, les médecins, les infirmières qui s'occupent d'elle à Necker (elle a subi plusieurs interventions), l'entourent et l'accompagnent remarquablement.

    Le CSA dans sa décision du 25 juillet considère que cette vidéo n’est pas d’intérêt général. Comment avez-vous reçu cette dé? Qu’aimeriez-vous transmettre comme message au CSA et aux autres ?

    J’ai pris la décision du CSA comme un énorme coup de poing dans le ventre. Des gens s'étaient plaints de cette vidéo ? Pourquoi? Le CSA avait réprimandé les chaînes de télévision qui l'avaient diffusée? Mais pourquoi?

    C'était la première fois que j'avais le sentiment que le handicap de ma fille posait un problème à certains et j'ai trouvé cela d'une violence inouïe.

    Puis, je me suis consolée...parce que j'ai trouvé la décision du CSA tellement à côté de la plaque ! Des millions de personnes avaient aimé cette vidéo, l'avaient diffusée, les récompenses se multipliaient, elle était même diffusée à l'ONU,....et le CSA ne souhaitait pas la voir sur les écrans télé....mais qu'ont-ils compris du monde, tous ces esprits raffinés ?

    Ma fille ne fera sans doute pas de grandes études, elle n'aura sans doute pas une belle carrière professionnelle, elle n'épousera sans doute pas un beau parti, riche et distingué. Et alors? Est-ce vraiment très grave? Elle aura sa vie, peut-être un peu différente mais peut-être pas si différente. Et puis, c'est ma fille et je l'aime et je vous demande de la respecter. Comme disait le Général de Gaulle à propos de sa fille Anne, elle aussi trisomique : "c'est une de Gaulle, elle aussi!"

    Alors, merci à l'association des amis d'Eléonore, à la Fondation Lejeune, merci à Satchi & Satchi, merci à TF1, M6, D8, Canal+, merci aux acteurs du film! Merci à vous tous !

    Et Mesdames et Messieurs les membres du CSA, préparez-vous, pour la prochaine Journée mondiale de la Trisomie 21, nous allons tous recommencer!"

    Michel Janva