Le Dr Bonnemaison a mis fin délibérément à la vie de sept de ses patientes sans en référer à quiconque et notamment pas à ceux qu’il a empoisonnés. C’est lui-même qui a pris cette décision. Il vient d’être acquitté. Cela veut dire que désormais tout médecin pourra se balader dans les services hospitaliers et se mettre à tuer en série les grands malades ou les personnes en fin de vie. Plus personne n’est à l’abri d’un tel geste dans les hôpitaux. Ce privilège inouï accordé aux médecins rappelle la franchise qu’avait donnée Hitler au Dr Brandt dans le programme d’élimination des handicapés. « Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt sont sous leur responsabilité, chargés d’étendre l’autorité de certains médecins, à désigner personnellement à l’effet d’accorder la délivrance par la mort, aux personnes qui dans la limite du jugement humain et à la suite d’un examen médical approfondi, auront été déclarées incurables ». Signé Hitler, 1er septembre 1939.
avortement et euthanasie - Page 110
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Affaire Bonnemaison : plus personne n’est à l’abri de se voir éliminé
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Le TVG de la mort est lancé
Voici le communiqué de presse de Droit de Naître du 27 juin:
"En moins de 24h, la France vient d’accomplir deux enjambées funestes. Ce mardi, Vincent Lambert, jeune tétraplégique, a été condamné par le Conseil d’Etat à mourir de faim et de soif à l’hôpital. Le lendemain – mercredi 25 juin – le docteur Bonnemaison, reconnu directement responsable de l’empoisonnement de sept de ses patients, a été totalement acquitté par la « Justice » sous prétexte qu’il aurait agi avec sincérité ! Les avocats du médecin urgentiste ont immédiatement saisi l’occasion pour exiger au plus vite une loi autorisant le meurtre des personnes en fin de vie.
Ces décisions scandaleuses qui font honte à l’Humanité s’inscrivent de toute évidence dans un agenda mortifère dont l’aboutissement logique sera la légalisation prochaine du suicide assisté.L’hypothèse d’une offensive gouvernementale durant l’été – alors que les Français sont en vacances -devient de plus en plus probable.
« Droit de Naître » appelle donc dès aujourd’hui l’ensemble des citoyens à se mobiliser en vue de la terrible bataille qui s’annonce. Si nous devions perdre cette guerre la France atteindrait de facto un dangereux point de non-retour dans sa fuite en avant vers la barbarie."
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Un tueur libéré, un innocent condamné.
Non le docteur Nicolas Bonnemaison n’a pas « administré de substance de nature à entraîner la mort », non il n’a pas « écourté un calvaire », non il n’a pas « agi par compassion »…
Non.
Le docteur Bonnemaison a tué.
Et pourtant, la « justice » a décidé ce matin de l’acquitter au terme d’un délibéré particulièrement rapide étant donné la gravité des actes. Cinq mois de sursis étaient réclamés, aucune peine - même de principe – contre ce docteur-tueur. Le message est clair.Mais qui protégera désormais les plus faibles si les médecins se transforment en tueurs et que la justice applaudit ?L’ordre des médecins avait radié cet homme après que de courageuses infirmières l’avaient dénoncé, estimant à juste titre qu’il avait enfreint l’une des règles fondamentales du serment d’Hippocrate: « Je ne provoquerais jamais la mort délibérément ».Mais ce qu’il reste de « justice » n’en a que faire, ce médecin a voulu être dieu à la place de Dieu, et c’est tout ce qu’elle encourage…Un médecin tue sept de ses patients sans même demander leur avis ou celui de leur entourage, l’ADMD et tous les militants de la Mort pour Tous se réjouissent… Preuve s’il en était besoin que leur arguments ne tiennent pas une seconde…
Ils se fichent des patients, ils se fichent de leur souffrance. Il veulent supprimer la souffrance, être tout-puissants pour oublier qu’ils sont limités, créés et dépendants d’un Créateur.Le moindre de leurs désirs doit être protégé par la loi.Les gens souffrent, la loi doit les tuer pour qu’ils n’aient plus à supporter cette faiblesse. Et ils osent parler de « compassion »…Supprimer la souffrance, c’est supprimer la vie et non compatir, c’est-à-dire « souffrir avec »…Leurs actes en sont la preuve. Et puisqu’ils sont d’une violence inouïe, ils déclarent tuer « par amour »… Les tenants de la culture de mort applaudissent, Bien et Mal ont encore une fois été inversés de façon spectaculaire, avec l’aval des plus « grands ».Le gouvernement, par la voix de Stéphane le Foll, a tôt fait de réagir :« Cette affaire conforte la nécessité de faire évoluer notre cadre législatif »‘ vis-à-vis de l’euthanasie.Compris ? L’euthanasie est légitimée par un cas de meurtre décidé par un tiers qui a été le seul à « choisir ».Démasqués sans même le réaliser dans leur entreprise de destruction de toute faiblesse, de toute Nature, de toute transcendance.Avant d’apprendre son acquittement, Nicolas Bonnemaison a précisé : » J’ai agi en médecin, comme je pense faire ce métier, c’est à dire jusqu’au bout. J’estime que cela fait partie du devoir du médecin d’accompagner ces patients jusqu’au bout du bout. »Mais si le bout du bout n’est pas naturel mais provoqué, cela s’appelle tout simplement un meurtre.Nicolas Bonnemaison n’est autre qu’un assassin, un de plus que la justice libère et que la Bien-pensance applaudit, cachée derrière de belles valeurs détournées de leur sens.Et pendant qu’un assassin est libéré, un innocent est condamné à mort par le Conseil d’Etat… -
Vincent Lambert n'a pas demandé là mourir
Maître Triomphe, l'un des avocats de Vincent Lambert, est interrogé par Reinformation.tv :
"Le Conseil d'Etat a dit qu'il [Vincent Lambert] devait mourir parce que on a prétendu que tels auraient été ses souhaits antérieurs exprimés auprès de sa femme de manière verbale ; alors que, comme je l'ai souligné, sa femme en a parlé pour la première fois au bout de cinq ans simplement pour justifier la décision du docteur Kariger et qu'elle s'est contredite de manière spectaculaire à huit mois d'intervalle sur le contenu de ces prétendus souhaits."
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L'idéologie qui cherche à amalgamer l’hydratation à de l’acharnement
Mgr Michel Aupetit, évêque de Nanterre, médecin et membre du Conseil Famille et Société, analyse la décision (suspendue par la CEDH) du Conseil d’Etat d’arrêter le traitement de Vincent Lambert :
"M. Vincent Lambert est un homme de 38 ans victime d’un traumatisme crânien à la suite d’un accident. Son état correspond à ce que les médecins appellent l’état pauci-relationnel qu’on appelle aussi état de conscience minimale qui est à distinguer d’un état végétatif permanent.M. Lambert n’est pas en fin de vie. Il s’agit seulement de savoir si on arrête sa vie en supprimant l’alimentation et l’hydratation. La première question qui se pose est de savoir si le fait de nourrir et de faire boire constitue un traitement ou un soin.
Certains affirment que, s’il s’agit d’un traitement, l’alimentation et l’hydratation peuvent être considérées comme un acharnement thérapeutique si elles sont maintenues. En revanche, s’il s’agit d’un soin, le fait de lui donner à boire et à manger n’entre pas dans le cadre une obstination déraisonnable mais d’une attention à autrui qui est le propre de l’humanité. Certes, M. Lambert ne peut pas boire et manger tout seul étant donné son état de conscience voilà pourquoi le médecin qui le suit avait décidé d’arrêter.
La deuxième question est de savoir si ce que l’on fait en donnant à manger et à boire est vraiment au bénéfice de la personne soignée. Par exemple, il arrive que certains patients puissent faire une fausse route à la suite d’une alimentation invasive. Dans ce cas, cette alimentation lui est plus nuisible qu’utile. Tant que la personne n’est pas en fin de vie et que son alimentation et son hydratation lui sont plus bénéfiques que nuisibles, le fait de l’arrêter devient alors un acte grave puisqu’il entrainera inéluctablement et délibérément sa mort.
Il est impossible actuellement de dire ce qu’un patient peut vivre encore de relations interpersonnelles dans un état de conscience minimale. Celles qui se tissent encore révèlent la profondeur de notre humanité qui est à l’origine de sa dignité.
L’Académie Nationale de Médecine a rappelé que le droit des patients d’avoir accès à l’alimentation ne peut être conditionné par leurs capacités relationnelles. Cette position rejoint celle de l’Église qui persiste à défendre la dignité immuable de l’homme. Cette dignité ne vient pas d’un droit octroyé par un tiers : la société, les médecins ou les juges.
Enfin, il faut savoir que le cas de M. Vincent Lambert est un cas particulier à partir duquel il est difficile de légiférer. Il y a plus de 1500 personnes qui sont dans le même état. Ce que l’on va décider pour lui va-t-il impacter sur les autres patients ? On a voulu donner aux juges la décision finale. Or, s’il appartient aux juges de dire le droit, ils n’ont pas autorité pour définir le bien ou le mal.
L’Église, protectrice de la vie et de la dignité, estime qu’« un patient en « état végétatif permanent » est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles »."
Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France, réagit de son côté :
"Qu’est-donc cette idéologie qui cherche à amalgamer l’hydratation d’un frère souffrant à de l’acharnement ? Un trait de civilisation élémentaire n’est-il pas depuis toujours de prodiguer le verre d’eau à autrui, humecter ses lèvres, serait-il notre pire ennemi ? En quoi serait-il inconvenant de le faire à un proche en état « pauci-relationnel »? Ce que l’on nomme « l’affaire Lambert » fait, hélas, dire de nombreuses aberrations. L’essentiel est d’être près de celui que l’on aime jusqu’au bout. Présence humble et aimante. Les mains vides en offrande d’une affection partagée. Le plus fragile serait-il devenu indigne d’être accompagné ? Le fait que les proches de Vincent se déchirent, le fait qu’une instance supérieure ne se suffise pas à en discerner et juger, tout cela doit rendre humble devant la complexité et la douleur. Ces limites humaines et institutionnelles attestent que la vie est toujours plus grande que ce que nous en disons. Elle est un don ! Ne vouloir ni acharnement, ni suicide assisté, consiste à choisir la voie étroite d’une fidélité palliative. Redisons-le avec la force de l’amour."
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La CEDH suspend l’exécution de Vincent Lambert
INFO LE FIGARO - Vincent Lambert : la Cour européenne suspend la décision du Conseil d’État
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), saisie par les parents et deux frères et sœurs opposés à l’arrêt des soins de Vincent Lambert, a pris dès ce soir des mesures provisoires qui suspendent la décision du Conseil d’Etat.
Cette décision a été communiquée aux requérants.
Les 17 juges du Conseil d’État avaient un peu plus tôt dans la journée ordonné l’arrêt de l’alimentation de Vincent Lambert, devenu tétraplégique après un accident de la route en 2008.
La Cour européenne, par sa décision, oblige ainsi l’hôpital à réalimenter Vincent Lambert pour le maintenir en vie. Elle interdit également son déplacement du CHU de Reims où il est actuellement hospitalisé. Cette partie de la famille craint en effet que les autres membres fassent déplacer Vincent Lambert en Belgique où l’euthanasie est légale, et où réside désormais son épouse Rachel.
La CEDH va désormais devoir juger le dossier sur le fond. Ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-CEDH-suspend-l-execution-de
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Le plaidoyer de Pozzo di Borgo contre l'euthanasie
Philippe Pozzo di Borgo, tétraplégique, témoigne dans Ouest-France :
"[...] Si vous m'aviez demandé lors de mes quarante-deux ans de « splendeur », avant mon accident, si j'accepterais de vivre la vie qui est la mienne depuis vingt ans, j'aurais répondu sans hésiter, comme beaucoup : non, plutôt la mort ! Et j'aurais signé toutes les pétitions en faveur d'une légalisation du suicide assisté ou de l'euthanasie.
Quel « progrès » ! Mais quelle violence faite aux humiliés, à la vie aux extrémités ; comme s'il n'y avait de dignité que dans l'apparence et la performance. La dignité nous la trouvons dans le respect dû à toute personne, dans l'accompagnement avec tendresse et considération, dans l'acceptation de la fragilité inhérente à la création. Qu'il est surprenant d'adhérer à la lutte pour la survie des espèces menacées et de me la refuser !
« C'est un droit qu'on vous propose » me dit-on ; « c'est une option, mais qui ne vous concerne pas », rajoute-t-on puisque vous ne demandez plus à mourir. Est-ce donc réservé aux plus humiliés, anormaux, dérangeants, inquiétants, silencieux, douloureux ? Culpabilisés, dépressifs et terrorisés par leur indignité ou pire, incapables de formuler une objection, ils n'auront pas la force, l'envie ou la capacité de résister aux regards ou au droit prescrit par une société anonyme « à la mort assistée dans la dignité ».
Quelle absence d'intelligence de la fragilité et de la différence, sources de richesse et de réconciliation ! Redonnons un peu de fraîcheur au mot de dignité, ne réduisons pas la dignité à la dignité d'apparence. Notre vivre-ensemble est fait de liberté entendue comme responsabilité, d'égalité devant la considération, de fraternité à l'égard des plus faibles et de solidarité dans l'épreuve. La dignité est le respect dû à la personne : ne touchez pas l'Intouchable !"
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Reportage sur une danseuse internationale et la Fondation Lejeune
Keenan Kampa, marraine des 20 ans de la Fondation Jérôme Lejeune :
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Euthanasie : le rapporteur public du Conseil d’Etat requiert la mort de Vincent Lambert
Le rapporteur public du Conseil d’Etat a préconisé la mort de Vincent Lambert, cet homme de 38 ans devenu tétraplégique après un accident de la route en 2008. Il devra cesser d’être alimenté et hydraté, selon le juge. C’est une première en France.
L’Etat veut tuer quelqu’un en le laissant mourir de faim et de soif…
Selon le Figaro, « Le rapporteur public Rémi Keller a recommandé l’annulation de la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, qui s’était prononcé pour le maintien en vie de Vincent Lambert, après que le CHU de Reims, où est hospitalisé le patient, avait décidé d’arrêter de l’alimenter et de l’hydrater artificiellement.
« Nous ne proposerons pas de confirmer le jugement du tribunal », a déclaré M. Keller, estimant que « la décision d’interrompre le traitement (de Vincent Lambert) correspond aux conditions de la loi de 2005″ sur la fin de vie. »
Gardons en tête que l’affaire « Vincent Lambert » cache un bras de fer entre les tenants de la « culture de mort » (avortement, puis maintenant « euthanasie » volontaire et demain « euthanasie » sans consentement des personnes), et les défenseurs de la vie humaine, dont l’homme – qui est plus qu’un animal – n’est ni l’auteur ni le maître.
Enfin, un petit rappel nécessaire :
- Vincent n’est pas branché à des machines
- Vincent n’a pas de traitement médical lourd
- Vincent s’est rendu au mariage de sa sœur
- Vincent reconnait ses proches
- Vincent a pleuré quand on a déjà tenté de le tuerNous rediffusons ce reportage effectué auprès de la famille de Vincent Lambert :
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Donner la mort n’est plus tuer ?
Communiqué de la Fondation Lejeune :
"Dans l’affaire Vincent Lambert, le rapporteur public du Conseil d’Etat demande la mort.
Dans l’affaire Bonnemaison, le député Léonetti explique qu’on peut donner la mort sans commettre d’homicide.
Ces deux actualités très médiatisées donnent l’occasion de constater les mêmes défaillances intellectuelles déjà observées dans d’autres débats bioéthiques.
D’une part, donner la mort est devenu un acte déconnecté de portée morale, dès lors qu’il est autorisé dans une loi. Ou, pour dire les choses autrement, c’est la loi qui définit une morale collective, à géométrie variable et évolutive, en fonction des majorités qui se succèdent.
D’autre part, la réalité elle-même est travestie. La mort n’est plus vraiment la mort. Une personne ne serait plus respectable dès lors qu’elle serait suspectée d’avoir perdu sa dignité. En conséquence, donner la mort ne serait plus considéré comme un acte attentatoire à la vie.
Ces glissements philosophiques et sémantiques sont connus. Ce sont les mêmes confusions (la loi définit la morale) et les mêmes absurdités de raisonnement (on peut dire une chose et son contraire) qui ont permis de légaliser l’avortement et la destruction des embryons humains dans le cadre de la recherche.
En l’occurrence l’intérêt des malades apparaît comme secondaire dans un débat largement idéologique où ni la majorité, ni l’opposition, ne brillent par leur fermeté sur le seul principe qui vaille : la vie d’autrui ne nous appartient pas et doit être respectée sans condition."