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avortement et euthanasie - Page 134

  • Qui défend la vie défend l'avenir !

    Communiqué de Bruno Gollnisch, Député français au Parlement européen, Membre du Bureau Politique du Front National

    La traditionnelle « Marche pour la Vie » lyonnaise aura lieu ce samedi 30 novembre 2013 dans les rues de la capitale des Gaules. Au moment où les agressions de ce que le regretté Pape Jean-Paul II appelait « la culture de mort » se font plus vives, cette marche 2013 revêt un caractère particulier. Elle a lieu un an tout juste après le premier rassemblement -déjà lyonnais d’ailleurs !- des défenseurs de la famille naturelle, et après une année de mobilisation et d’ardeur face au régime liberticide.

    Pris dans une autre région, je ne pourrai me joindre à cette mobilisation, mais je lui apporte mon soutien. Je suis sûr en particulier que les jeunes participants récolteront demain le fruit de ces combats qui ne sont jamais vains : qui défend la vie défend l’avenir !

    http://www.frontnational.com/2013/11/qui-defend-la-vie-defend-lavenir/

  • L’avortement en question

    Ce n’est pas nouveau : les gynécologues qui pratiquent les avortements ne sont guère appréciés de leurs collègues. Ceux-ci sont de facto le plus souvent hors des circuits amicaux des médecins. Comme de plus ce travail n’est guère exaltant, les « vocations » d’avorteurs patentés se font de plus en plus rares. D’où en France la volonté du gouvernement de demander aux sages-femmes de faire le « sale boulot » alors qu’elles sont formées à aider la vie à naître. Il est question aussi de supprimer la liberté de conscience des médecins comme il en a été des maires à propos du mariage. Celle-ci pourtant est inscrite dans la Déclaration des droits de l’Homme (sans Dieu) et du citoyen.

    En Grande-Bretagne la présidente du Collège Royal des Gynécologues et Obstétriciens se plaint du mépris dont font l’objet les avorteurs. « We are split on » : on nous crache dessus. C’est en Italie que le refus de l’avortement est le plus affirmé : 80 % des médecins sont opposés à l’avortement. Des régions entières échappent à l’avortement. Au Luxembourg, un seul établissement s’y adonne et celui qui « pratique » va prendre sa retraite.

    Mais ce sont peut-être les Etats-Unis qui reviennent de plus loin. Malgré les efforts colossaux de l’administration Obama pour étendre l’IVG, il est en train de se développer un sentiment de rejet concrétisé par l’affaire du « boucher de Philadelphie » évoquée par Médias-Presse-info. Dans ce pays les avortements sont réservés à des « cliniques » spécialisées.

    Lire la suite http://medias-presse.info/lavortement-en-question/3048

  • Mort de Lucien Neuwirth : un concert de louanges unanimes

    Alors que le vieux politicard Neuwirth – à l’origine de la loi autorisant la contraception orale en 67 – est allé rejoindre le maître qu’il a servi toute sa vie, c’est un concert de louanges de tous côtés pour ce triste sire… Journalistes, show-bizz, politiciens de gauche, de droite, etc.

    Même le FN ne se distingue pas des autres partis. Interrogée sur le décès de Lucien Neuwirth, le député FN Marion Maréchal – Le Pen, que certains veulent voir comme le pendant catholique à sa tante Marine – estime que Lucien Neuwirth a « participé à l’avancement du droit des femmes« , avec la légalisation de la pilule. Elle estime même que la pilule est un acquis que personne ne remet en cause.

    Pourtant, si, il y a encore un peu de monde pour remettre en cause ce poison !

    Sans même s’attarder sur la question morale (selon la morale catholique de base, l’utilisation de la pilule n’est jamais justifiable), il faut rappeler que ce produit (basé sur le bouleversement de l’équilibre hormonal) a des effets dramatiques :

    - sur la santé des femmes chez qui il multiplie les maladies, voire provoque la mort, entraîne la stérilité, etc.
    - sur la santé des hommes qui, en consommant l’eau courante où aboutissent les hormones contenues dans la pilule, ont à leur tour leur équilibre hormonal perturbé et se retrouvent « féminisés ».
    - sur l’image et le rôle de la femme réduite encore davantage à un objet sexuel, de consommation.
    - sur la banalisation d’un acte qui est tout sauf anodin et la déresponsabilisation des gens à son endroit.
    Enfin, rappelons que la « pilule du lendemain », selon la date de son ingurgitation, empêche l’embryon de s’implanter dans l’utérus et entraîne son expulsion. Ce qui s’appelle un avortement.

    Évidemment, Lucien Neuwirth n’a pas été seul à porter le projet, et si ce n’avait été lui sur le devant de la scène, c’eut été un autre.
    Mais les louanges dont il est l’objet sont bien sûr d’abord une célébration de l’avènement de l’ère de la « pilule ».
    46 ans après cette loi, il serait temps que tous les Français sincères s’accordent sur son bilan effroyable !

    http://www.contre-info.com/

  • Les chiffres et autres... de la marche pour la Vie du 30 novembre à Lyon

    Reçu par mail :

    "Vous voulez en savoir un peu plus sur notre marche lyonnaise, en chiffres ?
    25000 tracts imprimés et distribués
    200 affiches petit format dans les lieux publics
    1000 affiches grand format collées dans la ville
    2000 vues de notre teaser
    1300 courriels d'adhérents
    près de 100 bénévoles pour la réalisation de la marche
    Plus de 20 associations nous soutiennent.
    3 camions sonos pour le jour J
    2000 ballons personnalisés, rouge et blancs vous seront distribués.
    500 tee-shirts seront vendus (5 €uros pièce)
    Vous allez parcourir 2 kms 600 dans les grandes rues de Lyon, jusque devant la préfecture.
    5 intervenants prendront la parole.
    Vous traverserez la plus grande place d'Europe.
    Flashmob - chorégraphie géante sur cette place...
    Et 3 Charlies à trouver au milieu des manifestants... 
    Prix pour les dix meilleures photos de la marche (envoyer à photos@jaimelavie.fr).
    Venez nombreux : les enfants à naître, les mamans, les papas, tous les vulnérables ont besoin de votre présence et de votre aide !"
    J'aime la vie ! 

    Lahire

  • Cécile Edel soutient la marche pour la Vie du 30 novembre à Lyon

    Ce

    "Chers amis organisateurs de la Marche pour la Vie de Lyon,
    Je tenais à vous remercier chaleureusement pour l'organisation de cette Marche pour la Vie qui se tiendra samedi à Lyon et vous assure de mon entier soutien.
    Je serai d'ailleurs présente à vos côtés samedi pour défendre la Vie, spécialement la vie du plus fragile d'entre nous : l'embryon.
    Je vous souhaite courage, détermination et espérance dans la poursuite de ce combat si nécéssaire et si urgent.
    A samedi  avec joie!
    Avec toute mon amitié, 
    Cécile EDEL
    Présidente de CHOISIR LA VIE
    Co organisatrice de la Marche pour la Vie de Paris
  • Béatrice Vouters, nouvelle Présidente de Laissez-les-vivre

    Communiqué de Laissez-les-vivre SOS Futures mères :

    "Béatrice Vouters vient d'être élue Présidente du mouvement LAISSEZ-LES-VIVRE SOS FUTURES MERES, succédant ainsi au Dr Luc Perrel, démissionnaire pour raisons personnelles.

    Depuis 2008, Béatrice Vouters en était Vice-Présidente et Responsable nationale de l'oeuvre SOS Futures Mères. Agée de 50 ans, elle a adhéré au mouvement en 1982, à l'âge de 19 ans, et en constitue depuis lors une de ses militantes des plus actives. Ancienne élève de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, elle a été professeur de collège et de lycée en histoire et géographie avant de consacrer entièrement à l'éducation de ses 12 enfants. Epaulée par le conseil d'administration du mouvement qui l'a élue à l'unanimité, elle souhaite poursuivre l'action unitaire de ses cinq prédécesseurs, notamment en renforçant le soutien de l'association à la prochaine Marche pour la Vie du 19 janvier 2014, dont Laissez-Les-Vivre SOS Futures Mères constitue l'une des quatre associations fondatrices en 2004 et en accélérant le redéploiement de l'oeuvre SOS Futures Mères."

  • Rapport Estrela : LMPT dénonce un passage en force

    Communiqué LMPT :

    "La Manif Pour Tous dénonce une tentative de passage en force de la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement européen en faveur du Gender et de la PMA pour les couples de femmes.

    Renvoyé en commission le 22 octobre dernier après un vote en séance plénière, le rapport Estrela fait un retour en force brutal demain au Parlement européen. C’est pourtant le même texte qui sera proposé au vote des députés membres de la commission «Droits de la femme et égalité des genres. » Et un vote en séance plénière est même envisagé dès le mois de décembre. Une situation scandaleuse que dénonce La Manif Pour Tous qui s’était fortement mobilisée avec succès en obtenant, à la surprise générale, le renvoi en commission du texte. De très nombreux sympathisants de La Manif Pour Tous avaient en effet écrit à leurs députés pour les sensibiliser aux dangers de ce texte. Cette proposition de résolution entendait et entend toujours promouvoir, au nom du principe de non-discrimination, « la procréation pour tous » (& 84) en permettant « aux femmes célibataires et lesbiennes de bénéficier de traitements de fertilité et de services de procréation médicalement assistée » (& 8). A l’évidence, dans le cas d’une célibataire ou d’un couple de femmes, il ne s’agit pas d’un problème de stérilité !

    Pour la Manif Pour Tous, les mots d’ordre sont clairs :

    • Priorité au respect du droit de l’enfant à avoir un père et une mère !
    • Non à la fabrication d’enfants délibérément privés de leur ère !
    • Non au mensonge sur la conception de l’enfant !

    Parce que cette proposition de résolution entend imposer partout en Europe la fabrication d’enfants délibérément privés de père, l’enseignement obligatoire de l’idéologie du genre à l’école et réduire les parents à un rôle de simple « protagoniste » dans l’éducation de leurs enfants alors même que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme reconnaît qu’ils en sont les premiers éducateurs, La Manif Pour Tous invite ses sympathisants à se manifester auprès des députés européens pour leur faire part des raisons de leur opposition à ce texte."

  • Ne l’oubliez pas !

    De Cécile Edel présidente de Choisir la vie :

    "Sans aucun doute, nous  vivons aujourd’hui des moments qui feront partie des temps forts de notre Histoire. Il suffit de lire les titres de journaux qui inondent la presse et  sont éloquents : « La France gronde… », « Le peuple exaspéré au bord de la révolte …»,  « Les français en colère... ».

    Ô combien alors, nous nous réjouissons de tous ces levés de boucliers et de l’émergence de tous ces mouvements de résistance !  Même les français dits « bien élevés » se sont levés  et  certains ont pu ainsi  prendre  conscience que manifester  dans la rue n’était pas forcément contre-productif mais une liberté d’expression (profitons-en tant que nous l’avons encore !) que la démocratie nous offre… Manifester est donc, n’en déplaise à certains, une bonne chose, mais encore faut-il savoir pourquoi on manifeste ! De nombreux et divers sujets font aujourd’hui en France l’objet de révolte et de mobilisation : sujets aussi bien économiques - la hausse des impôts, l’écotaxe, le chômage, les fermetures d’usines - que sociétales - théorie du genre, loi Taubira, ...

    Mais, un champ de bataille semble pourtant avoir été déserté par la plupart de nos concitoyens, et ce n’est pourtant pas l’un des moindres puisqu’il s’agit bel et bien du massacre de plus de 220 000 enfants chaque année en France dans le ventre de leur mère… Comment ne pas être en effet étonné du silence de certains  sur ce scandale par, semble-t-il  « crainte de perdre une partie de leurs sympathisants »... « C’est une question de stratégie  » entendons- nous comme arguments. Ou encore « ce dossier n’est pas d’actualité »… Pas d’actualité ? Alors qu’à l’instant même où j’écris ces lignes, plusieurs dizaines d’enfants dans le monde sont déjà condamnés ? Pas d’actualité alors que le HCEFH a déposé un rapport le 7 novembre exigeant entre autre  le retrait de l’objection de conscience pour les médecins, la fin du délai d’une semaine de réflexion pour la femme qui désire avorter, banalisant ainsi toujours plus l’avortement et faisant fi des conséquences de celui-ci. Ce jour-là, nombreuses sont les associations qui ont préféré se taire sur cette nouvelle avancée de la culture de mort… D’autres ont choisi de ne pas parler de l’embryon, préférant parler des femmes, langage plus politiquement correct. L’embryon serait-il devenu un « gros mot » ?

    Alors, comment ne pas être en colère lorsque je vois que le plus grand oublié de tous nos combats divers et variés est bien celui qui pourtant est  le plus fragile et le plus innocent et que celui-ci n’ est pas oublié par les tenants de la culture de mort, qui  ne cessent  de l’ attaquer scandaleusement mais bien par ceux qui pourtant reconnaissent sa valeur ?

    Dans un tel contexte, plus que jamais, la Marche pour la Vie a un sens et nous sommes bien déterminés le 19 janvier, à être la voix de tous ceux qui sont  sans voix et qui sont faibles et sans défense au point d’être privés même du plus infime moyen de défense : celui des pleurs du nourrisson.

    Ces enfants  n’attendent que nous pour les défendre ! Soyons de ceux qui auront été leurs voix !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La violente cruauté de la mort par avortement

    Caméra cachée (1) dans un avortoir du Nouveau-Mexique :

    "L’employée d’une clinique d'avortements tardifs à Albuquerque a expliqué à une journaliste infiltrée que de percer le crâne d'un enfant à naître [vivant] avec une aiguille est le moyen « le plus humain » d'assurer la mort du bébé.

    Cette conseillère anonyme travaille à la clinique Southwestern Women's Options d’Albuquerque, l'une des seules du pays à pratiquer des avortements au cours du troisième trimestre de la grossesse (...)

    L'injection « va droit dans le sac, tout droit dans la » - elle fait visiblement une pause - « grossesse ». Selon la façon dont le bébé est placé, l'aiguille perce « le derrière du bébé » ou, plus vraisemblablement, « sa tête, son crâne. »

    Lorsque la mère a demandé si l'enfant pouvait ressentir de la douleur, la conseillère a hésité. « Je ne sais pas s’il est assez développé pour la sentir, » a-t-elle dit. « Je ne pense pas », a-t-elle suggéré. « Peut-être. »

    Lorsque la journaliste lui a demandé comment elle se sentait elle-même à l’idée que ses victimes ressentent peut-être une douleur intense, la femme a répondu que ce schéma est « nécessaire pour que la procédure se produise et finalement, euh, c’est la façon la plus sûre, et en quelque sorte, la plus humaine, de le faire. »

    Le résultat de ce processus est « un bébé mort », a-t-elle admis".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/
    1) http://www.cqv.qc.ca/fr/camera-cachee-dans-une-clinique-d%E2%80%99avortements-tardifs-l%E2%80%99employee-explique-que-les-bebes-sont-piques-

  • Max Tresoldi, l'homme qui ne mérite pas de vivre ?

    Max Tresoldi est resté dix ans dans un « état végétatif » diagnostiqué par le corps médical… avant de de réveiller un beau jour de 2001 et de pouvoir de nouveau communiquer avec son entourage. Invité récemment à la RAI pour parler de son itinéraire, son cas a été commenté alors qu'il était en direct avec la chaîne publique italienne : la journaliste Alda D'Eusanio s'est exclamé : « Ça, ce n'est pas une vie. » Et de réclamer qu'on ne la laisse jamais, elle, dans cet état.
    Son incroyable sortie, vécue comme une manifestation de mépris par le jeune homme, a été commentée par le journal des évêques italiens, Avvenire, et traduite par Infocatolica dont je tire cette histoire tristement exemplaire d'un monde qui raisonne déjà en termes de « qualité de vie » – sans se préoccuper d'ailleurs de ce que les patients eux-mêmes peuvent ressentir.
    Max Tresoldi a raconté que pendant tout le temps où il avait été diagnostiqué « en état végétatif » il était en réalité conscient. « J'ai toujours été là. J'écoutais et je voyais tout, mais je ne savais pas comment le dire. » Ces dernières années, il voyage partout en Italie pour donner son témoignage et raconter aussi comment l'amour de sa famille a été la seule thérapie efficace : ce que la science neurologique appelle « l'effet maman ».
    Invité, donc, à l'émission « La vie en direct » de la RAI 1, il pensait y raconter son itinéraire d'espérance. On lui avait demandé de remplir sa maison d'amis en vue d'une intervention en duplex qui devait durer 20 minutes en démarrant à 16 h 30. Mais les autres sujets s'éternisent. L'émission touche quasiment à sa fin lorsque, vers 18 h, la régie l'appelle enfin. Max est fatigué, mais il sourit. Il lève le pouce pour dire que tout va bien ; sa mère, tant bien que mal, tente de résumer son histoire en moins de deux minutes à l'intention des téléspectateurs. La régie coupe, on repasse au studio.
    C'est là qu'Alda D'Eusanio, journaliste invitée en tant qu'« expert », décoche son tir venimeux contre Max : « Ça, ce n'est pas une vie. » Max qui n'avait pas eu le temps de montrer à l'antenne le poster qu'il avait préparé, où il avait écrit de sa propre main : « Je suis très heureux. » « Revenir à la vie sans jamais pouvoir être libre, et souffrir, et avoir ce regard vide… je suis désolée, non ! », continue Alda D'Eusanio, insensible. Sans même penser une seconde que ce garçon à qui elle déniait le droit de vivre la regardait, l'écoutait – et que l'indignation était bien visible dans ce « regard vide » de Max qui s'agitait chez lui dans son fauteuil roulant, de nouveau privé de la possibilité de crier très fort ce qu'il ressentait.
    « Je lance un appel public à ma mère : s'il m'arrive ce qui est arrivé à Max, ne me fais pas ce que sa mère lui a fait ! », poursuivait la journaliste « expert » pendant ce temps.
    La mère… Cette maman s'appelle Lucrezia. Elle a sorti son fils de son état en l'embrassant, en le lavant, en l'aidant à se retourner dans son lit, en lui donnant patiemment à manger, aidée de son mari Ernesto mais aussi par une « montagne de copains » de Max qu'il avait connus à l'oratoire ou sur les terrains de foot.
    Il paraît que les présentateurs de l'émission ont eu l'air atterrés devant les commentaires de leur invitée. Qui continuait, imperturbablement : « Quand Dieu appelle, l'homme doit partir. »
    Lucrezia, elle, a réussi à s'emparer d'un micro et glisser, pendant les dernières secondes d'antenne : « Je veux dire à cette dame que je n'ai pas ramené mon fils à la vie : mon fils a toujours été vivant. Et sa vie était belle comme elle l'est maintenant. »
    Les excuses de la RAI viendront bien vite : aussitôt l'émission terminée, un responsable appelle chez la famille Tresoldi et demande pardon. Mais Lucrezia ne s'en satisfait pas : « J'exige que le directeur de la RAI Uno demande lui-même pardon, non pas pour moi mais pour mon fils. Qu'est devenue la RAI ? Quel genre de personnes y invite-t-on comme experts ? De quel droit cette femme dit-elle à mon fils qu'il a une vie indigne ? »
    Par le truchement d'Avvenire, la RAI a solennellement reconnu ses torts, rappelant que le témoignage de Max et de sa mère avait ému des millions de personnes, et disant sa compréhension et sa solidarité avec cette famille, saluant aussi tous les sacrifices qui ont permis à Max de continuer à vivre « avec la conviction que la vie est toujours belle et qu'elle mérité d'être pleinement vécue ».
    Ainsi d'un mal est sorti un bien : la RAI a demandé à tous ses directeurs de chaînes et de programmes de prêter « la plus grande attention aux thèmes qui engagent les consciences ». Et la présidente de la télévision publique italienne a appelé la mère de Max pour témoigner de sa solidarité et de celle de tout le personnel de l'entreprise en expliquant qu'elle-même est mère, et qu'elle aurait réagi comme Lucrezia si son fils avait fait l'objet de telles paroles.
    Il y a même eu un programme de « réparation » où la mère de Max a pu s'exprimer – ambiance festive mais émue. Elle a pu en dire un peu plus sur cette histoire d'amour et de respect de toute vie :
    « Un médecin de l'hôpital nous l'a décrit comme un tronc mort. Alors j'ai décidé de l'emmener à la maison. Et je me suis transformée en infirmière, j'ai pratiquement remplacé les médecins. »
    Le moment le plus difficile ?
    « C'est quand mon père est mort : j'étais sur le point de tout lâcher. C'était le 28 décembre 2000. J'ai dit à Max : “Ce soir tu fais tout seul ton signe de croix, je suis fatiguée. Il a levé son bras, et il s'est signé. Puis il m'a embrassée avec force. » C'était son premier geste depuis neuf ans…
    http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/