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avortement et euthanasie - Page 131

  • Vincent Lambert : l’étau se resserre

    Tout, dans l’affaire Vincent Lambert, jeune tétraplégique de 37 ans, de nouveau menacé de mort par l’équipe de gériatrie qui le soigne par retrait de son alimentation, concourt pour montrer que l’euthanasie est déjà entrée dans les mœurs médicales françaises. Si l’application de la loi Leonetti à un homme encore jeune qui n’est pas malade, juste profondément handicapé, incapable d’exprimer ce qu’il ressent, est contestable en droit, elle paraît parfaitement normale au médecin qui veut passer à l’acte, à Jean Leonetti lui-même qui a appuyé la décision du Dr Eric Kariger, à une responsable d’éthique d’un grand hôpital et centre de soins palliatifs comme l’hôpital Cochin à Paris, le Dr Véronique Fournier.
    Oui, on peut tuer un patient tétraplégique, qui n’est pas en fin de vie, qu’il soit capable ou non d’exprimer sa volonté, en le privant de nourriture – considérée comme un « traitement médical » qui maintient « artificiellement » la vie – quand bien même l’administration par sonde se fait simplement pour éviter les fausses routes, et que tous les organes de l’intéressé fonctionnent normalement. Oui, on peut le faire, dit en substance le Dr Véronique Fournier dans une récente interview au Monde, il faut même le faire mais – pour ne pas être trop barbare, pour ne pas retarder la survenue de la mort – à condition de couper aussi l’hydratation. Curieux : les travaux préparatoires de la loi Leonetti recommandaient de ne pas supprimer l’hydratation du patient, justement parce que la mort par soif est présentée comme trop cruelle.
    Il y a eu le cas d’Hervé Pierra, dont l’agonie abominable a incité le responsable de l’unité de soins palliatifs où se trouvait ce jeune tétraplégique, le Dr Bernard Devalois, à réclamer lui aussi que l’on puisse ajouter au processus des « soins palliatifs adaptés ». Mais toujours dans le but de tuer.
    Vincent Lambert, lui, avait survécu au printemps à 31 jours de retrait d’alimentation, parce qu’il recevait encore 500 ml de liquide chaque jour, avant d’être sauvé in extremis par un référé-liberté engagé par ses parents, qui s’opposaient à sa mise à mort volontaire.
    Aujourd’hui, l’affaire va vers un nouveau paroxysme, puisque le Dr Kariger, ayant obtenu l’accord de la femme de son patient, a engagé une nouvelle « procédure collégiale » prévue pour décider de l’euthanasie, l’illégalité de la première ayant été constatée par le tribunal de Châlons-sur-Saône au printemps.
    Entre-temps, le Dr Kariger a multiplié les interventions dans la presse pour justifier le « processus de fin de vie ». Avant la consultation « collégiale » qui s’est déroulée le 9 décembre, il avait déjà déclaré – c’était le 16 octobre dans Libération – : « Il faut arrêter. » Se disant prêt à aller « devant la justice » pour faire « consolider ce choix ». Aussi la rencontre du 9 décembre était-elle d’avance programmée comme une formalité destinée à justifier la mise à mort.
    Les parents de Vincent Lambert, devant cette certitude et cette manipulation ont, par la voix de leur avocat, demandé la récusation du Dr Kariger, juge et partie, qui a systématiquement refusé de prendre en compte leur volonté et qui s’est refusé à ce que son patient soit accueilli dans un centre spécialisé pour les personnes dans son état. Refus net du médecin. C’est à tel point que le responsable de ce service de neurologie de Nancy, le Pr Ducrocq, s’est trouvé seul, le 9 décembre à Reims à la réunion dite collégiale, pour défendre la vie de Vincent, pour le simple motif qu’il n’est pas en fin de vie. Devant un panel d’une dizaine, peut-être une vingtaine de médecins défendant le choix de Kariger. Une mascarade. On attend d’ici à Noël la « décision collégiale » qui en découlera. Tout laisse prévoir qu’elle consistera en un choix de passage à l’acte rapide.
    Le Figaro de samedi publie un remarquable résumé de la situation par notre consœur Delphine de Mallevoüe qui, en employant les mots justes, met le doigt sur la réalité française : nonobstant tous les débats, propositions de lois et autres panels citoyens, on peut aujourd’hui sans craindre des poursuites évoquer publiquement « l’euthanasie » programmée d’un homme jeune.
    Elle donne également la parole au Dr Bernard Jeanblanc, chef de service d’une unité de polyhandicapés, qui vient de voir Vincent Lambert. « Si on euthanasie un patient comme Vincent Lambert, quid des 1 500 autres qui sont comme lui ? On les élimine ? Sur quels critères ? Parce qu’ils sont handicapés ? Qu’ils ne servent à rien ? (…) Comment le Dr Kariger, qui reconnaît l’incapacité objective de Vincent à communiquer, peut-il soutenir avec une telle force de conviction qu’il a exprimé un refus de vivre ? (…) On ne peut baser un arrêt de mort sur des suppositions, c’est très grave ! A plus forte raison quand il s’agit de “faire mourir” et non de “laisser mourir”. »
    Article extrait de Présent du mercredi 18 décembre 2013
    http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/ ... serre.html

  • Sous la pression de lois liberticides, la Marche pour la vie devient une Marche pour tous

    Tous le 19 janvier à Paris, car il s'agira de manifester pour défendre la Vie ET la liberté d'expression de TOUS

    "L'année 2013 va bientôt s'achever. Elle aura été une année de combats sur tous les fronts, une année de belle résistance mais aussi une année de ce fait éprouvante pour chacun d'entre nous.

    Malgré tout, nous ne devons rien lâcher en 2014 et surtout ne rien lâcher en ce qui concerne le Respect de la Vie, cause si nécessaire et urgente et pourtant trop souvent "désertée".
    Nous ne devons d’autant rien lâcher qu’à partir du 20 janvier, sera en discussion à l’assemblée nationale, un projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, (projet de loi n° 717 déposé le 3 juillet 2013)  quis’il est voté, modifiera profondément la liberté d’expression et d’action des associations défendant le Respect de la Vie. Dans ce projet, il est question en effet d’étendre le délit d’entrave à l’avortement afin de sanctionner toute personne, tout site, tout document qui  ne délivrera pas d’information sur l’avortement.
    Nous ne devons pas nous taire et je vous demande de vous battre encore davantage pour faire barrage à ce projet de loi ! La grande Marche pour la Vie est une occasion unique qui vous est ainsi offerte pour défendre le droit fondamental à la vie de tout être humain mais également celui de la liberté de pensée et d’expression.
    2014, souhaitons-le ardemment, sera sous le signe du respect de l'embryon, le plus fragile d'entre nous tous, en débutant ainsi  l’année, le 19 janvier 2014 par cette GRANDE  MARCHE ANNUELLE POUR LA VIE.
    Je compte vraiment sur chacun d'entre vous pour tout faire pour que cette Marche soit une démonstration de force de tous ceux qui œuvrent pour le Respect de la Vie.
    Vous pouvez distribuer des tracts, coller des affiches, des autocollants : n'hésitez pas à en demander ! Vous pouvez transférer ce message à vos amis, en parler autour de vous...
    Il ne nous reste qu'un mois pour nous mobiliser !
    Sans vous, sans nous, l'embryon sera le grand oublié…alors, ne laissons pas cela se produire!
    Je vous en remercie de tout cœur et vous souhaite une très belle fête de Noël, qui nous porte à l’Espérance".
  • L'avortement en passe de devenir un "droit" comme un autre

    Le projet de loi sur l'égalité des femmes et des hommes, examiné aujourd'hui en commission des lois, vient de faire l'objet d'un amendement socialiste (voté également par deux députés UMP). Alors que la loi Veil limitait la possibilité d'avorter (en tout cas sur le papier) à des cas de "situation de détresse", il suffira désormais que la femme enceinte ne "veu[ille] par poursuivre une grossesse". Une modification qui «introduit l’idée que l’IVG serait un droit comme un autre», déplore Philippe Gosselin, député UMP et membre de l'Entente parlementaire pour la famille.

    Une nouvelle preuve, s'il en fallait, que l'exception mène toujours à la banalisation.

    Le projet de loi sera débattu à l'Assemblée nationale à partir du 20 janvier, sur cette nouvelle base. De quoi nous motiver davantage encore à participer la veille à la Marche pour la vie !

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des cars pour la Marche pour la vie du 19 janvier

    • Alsace : départ de Sélestat - contact : francis-kruch@gmail.com
    • Indre-et-Loire : départ de Tours - contact : chefdechapitre@chapitresaintgatien.fr
    • Maine et Loire - contact : chefdechapitre@chapitresaintgatien.fr
    • Doubs : départ de Besançon - contact : phmfmeyer@orange.fr
    • Moselle - contact : jean.pirnay@orange.fr
    • Loire-Atlantique  : départ de Nantes - contact : samuel@famille-potier.com
    • Puy de Dome - contact : b.gouriten@gmail.com
    • Saône et Loire : départ de Charolles, Epinac, Le Creusot, Paray, Chalon - contact : lionel.prevot@transport.alstom.com
    • Vendée : départ de La Roche sur Yon - contact : marchepourlavie85@gmail.com
    • Indre : départ de Châteauroux
    • Ardèche : départ de Aubenas - contact : père.bernard@fmnd.org
    • Loire : départ de Saint Etienne
    • Ain : départ de Bourg en Bresse

    Vous pouvez organiser d'autres cars en vous inscrivant ici.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, a apporté son soutien à la Marche pour la Vie.

    Nous pouvons vous annoncer également la présence d'une délégation hongroise le 19 janvier.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 19 janvier : la Marche pour la vie recrute des volontaires

    Afin de permettre au plus grand nombre de participer à cet évènement majeur qui marquera le début d’une année 2014 militante, la Marche pour la vie recherche des bonnes volontés pour :

    • aider à faire venir vos amis de toute la France ! En organisant des tractages autour de vous : Dans vos écoles, vos associations, vos paroisses, vos familles, vos groupes d’amis. En organisant des cars depuis toutes les régions de France.
    • aider le « jour J » en assurant diverses missions.

    Michel Janva

  • Euthanasie : les paranos de Dieu font le ménage !

    Tout médecin rencontre au moins une fois dans sa carrière confrères ou infirmières qui se prennent « pour Dieu le père »...

    Ludivine Chambet, aide-soignante d’une maison de retraite de Chambéry, est mise en examen et écrouée pour avoir empoisonné neuf pensionnaires. Trois seulement en ont réchappé. Six autres, non !

    Tout médecin rencontre au moins une fois dans sa carrière confrères ou infirmières – plus rarement aide-soignantes – qui se prennent ainsi « pour Dieu le père » et décident souverainement qui est « au bout du rouleau » ou qui doit continuer encore son existence, recevoir des soins palliatifs… ou non !

    Le plus troublant est que ceux-ci estiment « en leur âme et conscience » que « les autres » font de l’acharnement thérapeutique et qu’ils s’arrogent le droit de s’élever contre. En quelque sorte, ils s’estiment investis du devoir d’exécuter une mission, persuadés qu’elle est d’ordre divin, ou fondée en éthique, même ceux et celles qui ne croient pas plus que cela en dieu ou en diable. « Il s’agit, en fait, d’un conflit de conscience éthique où un individu paranoïaque s’estime meilleur juge que le médecin ou le confrère qui, jusqu’à présent, a dirigé les soins du malade », témoigne le Dr Bernard Plouvier, ancien chef de service hospitalier, spécialisé en médecine interne. « Ces individus de structure mentale paranoïaque s’estiment investis de la mission de “faire le ménage” : c’est-à-dire de mettre fin, par une décision unilatérale, à des soins qu’ils jugent inutiles et donc d’interrompre une vie qu’ils estiment “invivable”. Parmi eux, beaucoup d’hospitaliers qui estiment que les médecins généralistes ont trop fait durer la survie du patient. »

    Depuis l’arrestation de l’aide-soignante de Chambéry, les médias cherchent pourtant à comprendre ce qui a motivé cette jeune femme de trente ans à commettre ses actes irréparables. Est-ce la longue agonie de sa mère leucémique ? Sa fille en aurait été traumatisée. Ceci expliquerait cela.

    Seul hic, le vice-procureur chargé de l’affaire décrit Ludivine Chambet comme une jeune femme « sereine », aux propos cohérents. De son côté, son oncle explique que « c’était pas quelqu’un de méchant. Je ne pense pas qu’elle aurait fait ça pour leur faire du mal. »

    Du mal ? À l’exception de quelques rares et autoproclamés « possédés », est-ce qu’un seul dictateur, un seul tortionnaire, un seul serial killer a jamais reconnu avoir agi pour « faire le mal » ? Tous affirment toujours avoir fait œuvre de salubrité publique parce que tel était leur devoir…

    Si le débat sur l’euthanasie reste d’actualité et déclenche toujours les passions, il n’en est pas de même de ceux qui décident seuls de la vie et de la mort de leur semblable et passent à l’acte au nom d’une morale qui n’appartient qu’à eux.
    Une morale qui n’est ni celle des partisans ni celle des opposants de l’euthanasie : elle est celle de tout criminel, conscient de ses actes, mais faisant fi des repères communs à ses semblables.

    Et ils deviennent, de fait, les pires ennemis des partisans d’une « fin de vie dans la dignité » qui, eux, ne conçoivent celle-ci qu’entourée de toutes les garanties possibles, non seulement familiales, mais plus encore médicales et judiciaires. Voire religieuses.

  • 2013 : une année noire pour la médecine prénatale

    Le docteur Patrick Leblanc, coordinateur du Comité pour sauver la médecine prénatale (CSMP) qui regroupe plus d'un millier de professionnel de la grossesse, publie une tribune dans le Quotidien du Médecin "2013 : une année noire pour la médecine prénatale". Extrait :

    T"À l’occasion des journées du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), réunies du 11 au 13 décembre au CNIT-la Défense, le Comité pour sauver la médecine prénatale affirme que 2013 est à marquer d’une pierre noire. Cette année a vu le développement du dispositif qui conduit à l’élimination de masse des enfants trisomiques avant leur naissance. Aucun professionnels, institutionnels, responsables politiques n’a eu le courage de dénoncer la commercialisation d’une nouvelle technique et l’instauration d’un fichage de données personnelles relatives à ce dépistage. Ces évolutions, qui comme les précédentes sont présentées, bien entendu, comme des progrès, vont contribuer à la fuite en avant des dérives eugénistes touchant les bébés trisomiques avant leur naissance. Pour rappel, en France 96 % des enfants détectés trisomiques pendant la grossesse sont éliminés. [...]

    Grâce à ces soutiens institutionnels, un industriel français vient de lancer en novembre la commercialisation de ce test. Et depuis plusieurs mois les médecins spécialistes de la grossesse font l’objet de sollicitations électroniques et téléphoniques répétitives de la part de prestataires de service vantant la technique de DPNI. On les sollicite pour les faire entrer dans des enquêtes d’opinion (contre rémunération !) utiles pour déterminer le coût de ces tests acceptable par leurs patientes. Plus de 820 000 femmes enceintes par an, un système de santé structuré autour de la notion d’égal accès, et une mentalité eugéniste ancrée depuis 20 ans : le marché français s’annonce particulièrement juteux pour les firmes de génie génétique.

    Le 3ème acte déterminant de l’année émane du ministère de la Santé. Il n’est pas anodin car il témoigne de la future administration comptable du diagnostic prénatal. Par arrêté ministériel du 27 mai 2013, un fichier national a été mis en place pour recueillir l’ensemble des données du dispositif de détection prénatale de la trisomie 21. Ce fichage a pour objectif d’évaluer annuellement le système. Ainsi chaque foetus diagnostiqué trisomique sera fiché au niveau national. Un tel recensement renforce l’idée que la naissance des enfants atteints de cette pathologie est due à une erreur de la technique ou à la volonté des parents. On ne peut pas faire plus inhumain et culpabilisant.

    [...] Le Comité pour sauver la médecine prénatale espère que 2014 sera l’année de l’acceptation de la trisomie comme pathologie médicale et non comme malédiction sociétale. Il ne ménagera pas sa peine pour le faire savoir. C’est une question d’humanité."

    Les professionnels de la grossesse, qui vivent au quotidien la détection prénatale de la trisomie 21, s’inquiètent de son développement et de la mentalité eugéniste qui en résulte. Ils dénoncent le silence des autorités professionnelles et politiques sur la recherche scientifique visant à améliorer la vie des personnes trisomiques. Ils espèrent que l’année 2014 sera l’année de l’acceptation médicale de la trisomie 21 et non plus le déni d’une malédiction sociétale. Le ministre, Najat Vallaud-Belkacem, qui devrait être présente vendredi 13 décembre aux journées du CNGOF, entendra-t-elle cette voix ?

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Décryptage des méthodes du lobby de l'euthanasie

    Tribune de Guillaume Bernard dans Valeurs Actuelles, qui décrit les phases successives employées par le lobby de l'euthanasie pour tenter de légaliser l'assassinat des personnes malades (cliquer sur l'image pour l'agrandir) :

     

    E http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Belgique : les Veilleurs debout contre l’euthanasie

    Depuis le 6 octobre, les Veilleurs debout veillent deux fois par semaine devant le Parlement belge à Bruxelles. S’ils veillent à cet endroit, c’est parce qu’ils ont conscience de la gravité de ce qui se trame derrière la façade devant laquelle ils sont postés. En effet, les sénateurs belges s’apprêtent à voter l’élargissement de la loi sur l’euthanasie. Les mineurs pourraient, dès lors, faire appel à cet acte de mort.

    jeudi sénat Belgique

    Cela fait onze ans que l’euthanasie est en vigueur dans notre pays. Assez longtemps pour l’avoir vécu comme une mauvaise expérience. L’argument de compassion qu’utilisent les parlementaire est que « la souffrance n’a pas d’âge ». Les enfants peuvent souffrir autant, voire plus que certains adultes et pourtant il leur est impossible de demander la mort. La logique pourrait se tenir, outre le fait que les mineurs sont considérés comme n’étant pas assez responsables pour prendre une décision. La logique est fausse, parce que biaisée dès son fondement. Non, la mort n’est pas la solution à la souffrance, elle l’élimine sans la résoudre. Seul l’amour peut accompagner réellement le patient et sa famille. Ceci n’est bien sûr pas un appel à oublier les traitements médicaux, mais à concilier avec justesse ses moyens et l’aspect humain.

    Conscients de cette situation inhumaine, les Veilleurs debout ont voulu agir. Quoi de plus symbolique qu’une veille pacifique devant le Parlement, institution censée travailler au bien de la nation ? En nous tenant à cet endroit, nous voulons veiller sur toute la nation, sur tous les malades. Ils ont davantage besoin de soutien que d’injections létales ! Par cette action, les Veilleurs veulent atteindre un double objectif : dans un premier temps, donner une visibilité à l’opposition grandissante au sein de la population belge, mais aussi réveiller les consciences.

    Tous nous avons tendance à nous accommoder de la situation actuelle, n’étant pas directement confrontés à cette souffrance. Cependant, le poison s’infiltre tout doucement et nous devons rester vigilants ! N’oublions pas que d’autres propositions d’élargissement de la loi nous attendent. L’élargissement, initialement destiné aux mineurs et personnes démentes, s’est finalement concentré seulement sur les mineurs. La proposition concernant les personnes démentes a été reportée à plus tard, « quand les mentalités seront prêtes ».

    En nous taisant, nous nous rendons complices de cette proposition-ci, mais également de toutes celles qui arriveront ! La loi n’est pas encore passée. Nous pouvons donc utiliser ce court terme qui nous reste pour contester cet élargissement de la loi. N’hésitez donc pas à rejoindre les Veilleurs, ou mieux encore : lancez d’autres moments, endroits pour veiller et faites-nous-en part, que nous puissions relayer ! Laissez marcher votre imagination, votre courage, et laissez parler votre conscience !

    Anne-Chantal André-Dumont dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/belgique-les-veilleurs-debout-contre-leuthanasie_92874.html#more-92874

  • L’Initiative européenne « Un de Nous » renforcée par le rejet d'Estrela

    Grégor Puppinck, Président du Comité européen de l’Initiative Citoyenne « Un de Nous » félicite et remercie chaleureusement toutes les personnes et institutions, ainsi que les députés et groupes politiques, qui se sont mobilisés pour faire barrage au projet de résolution Estrela et pour adopter une autre résolution.

    "Le projet de résolution Estrela était extrême ; présenté sous couvert de promotion de la santé, il portait violement atteinte au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, à la liberté de conscience des personnels de santé, aux droits éducatifs des parents et des enfants,  ainsi qu’au droit européen. Son rejet consécutif à l’adoption d’une résolution alternative est à l’honneur de la majorité du Parlement européen.

    Le projet de résolution Estrela avait notamment pour objectif de poser le fondement d’un « droit à l'avortement » imposable aux Etats au titre des droits de l’homme; il visait aussi à définir en ce sens la politique extérieure de l’Union  européenne à l’approche de négociations internationales sur ce thème. La résolution finalement adoptée rejette ces objectifs et réaffirme clairement que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG [santé, droits sexuel et génésiques] et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Le vote de ce jour est un signal positif fort pour la suite de la procédure législative, devant la Commission et le Parlement européen, introduite par l’Initiative Citoyenne « Un de Nous ». En effet, la Résolution alternative finalement adoptée réaffirme que les questions liées à l’avortement et aux politiques de santé relèvent de la compétence des Etats membres. Ceci est en accord avec la « Proposition législative Un de Nous » qui demande à l’Union européenne de respecter à cet égard la souveraineté des Etats en mettant un terme au financement public européen de l’avortement dans le monde et de la recherche destructrice sur l’embryon en Europe.

    La victoire de ce jour témoigne de la dynamique « citoyenne » qui se manifeste à travers l’Europe en faveur de la défense de la vie, de la famille et de la liberté de conscience. Cette mobilisation, dont témoignent aussi les deux millions de signataires de « Un de Nous », est un mouvement de fond durable porté par la volonté de préserver la vie, la liberté et la dignité humaines, et de témoigner qu’une autre politique est possible et nécessaire, en particulier s’agissant du soutien à apporter aux familles et aux femmes enceintes.

    A cet égard, 75% des avortements sont causés par des difficultés d’ordre socio-économiques, liées notamment aux ressources financières, au logement, ou à l’emploi. Plutôt que d’encourager l’avortement comme unique solution à ces difficultés, les Etats devraient assumer leurs obligations sociales et économiques et accorder une « protection et une assistance aussi larges que possible (..) à la famille » et « aux mères pendant une période de temps raisonnable avant et après la naissance des enfants » comme l’exige notamment le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (art. 10).

    La résolution alternative adoptée évoque en conclusion la possibilité pour l'Union européenne de contribuer à promouvoir les « meilleures pratiques » au sein des États membres relatives à la santé et à l'éducation. Les 1.250.000 avortements pratiqués chaque année dans l’Union européenne révèlent l’ampleur de l’échec des politiques nationales en matière de prévention de l’avortement. Ces politiques doivent être totalement revues afin de favoriser l’acceptation et l’accueil de la vie."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/