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avortement et euthanasie - Page 70

  • Sophie Montel préfère protéger les animaux que les petits d'hommes

    Sur Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel revient sur les propos de Sophie Montel :

    6a00d83451619c69e201bb08f42de2970d-200wi.jpg"[...] Passons sur la forme, sur cet enfilage de perles éculées, de lieux communs ampoulés que même une stagiaire de Femme actuelle hésiterait à coucher sur le papier, sur ce morceau de bravoure au service d’un féminisme idéologique dont il apparaît un peu plus évident chaque jour qu’il crève, la bouche ouverte, de ses contradictions – son insondable démagogie envers l’islam n’étant pas la moindre. 

    Passons sur le choix d’Olympe de Gouges – grande figure pour la franc-maçonnerie féminine (une fédération de 200 loges porte son nom) que Ségolène Royal rêvait de panthéoniser -, comme si, pour tromper l’adversaire, il fallait absolument courir, langue pendante et queue frétillante, derrière ses égéries… et finir surtout par se tromper soi-même. 

    Passons même sur le fond, que l’on pourrait pourtant démonter point par point, les stériles « sanctuaire » « contraception » et « avortement » de madame Montel n’abritant que des idoles tyranniques, devant lesquelles, à l’échelon individuel, les femmes sont aujourd’hui forcées de se prosterner, quelles qu’en soient les conséquences pour leur santé physique et psychologique – tu parles d’une « sublimation » ! – et qui, à l’échelon collectif, sont évidemment les premières responsables de ces flux migratoires que prétend fustiger madame Montel. Il n’y a remplacement exogène en Europe que parce que le remplacement endogène, des parents par les enfants, n’a pas lieu. Et une comparaison entre les chiffres de l’avortement et de l’immigration illustre bien ce phénomène de vases communicants.

    Passons sur tout cela, car le simple aspect tactique laisse déjà pantois : la presse bruit de cette ligne de fracture entre un FN conservateur dit « Front Marion » et un FN chevènementiste dit « Front Philippot ». Jusqu’à dimanche, les responsables du parti pouvaient encore nier, colmater la brèche, parler d’un fantasme des médias, ménager la chèvre et le chou, rassurer la carpe et le lapin par des non-dits et un statu quo pragmatiques, Marine Le Pen n’ayant pas trop de tout cet électorat hétéroclite pour la porter à l’Élysée. « On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens », disait le cardinal de Retz. Par le discours sans équivoque sus-évoqué, le FN risque d’en faire l’expérience à ses dépens. 

    On me souffle que Sophie Montel est à l’origine d’un collectif consacré à la protection animale. C’est tout à son honneur. Dommage qu’elle ne fasse pas preuve de la même aménité à l’endroit des petits d’hommes. Et qu’elle renvoie du FN une image de caniche toiletté tenu en laisse par le politiquement correct."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des infanticides après la naissance en Europe

    Le Centre européen pour le droit et la justice, présidé par Grégoire Puppinck, tente d'alerter la Communauté européenne sur les pratiques d'infanticides néonataux. Car ces pratiques sont contraires à la Convention des droits de l'enfant et à la Charte des droits de l'homme. Charlotte d'Ornellas a recueilli les témoignages de médecins, d'étudiantes sages-femmes, d'infirmières qui ont vécu le drame des interruptions médicales de grossesse (IMG).

    Pendant ce temps, la Haute Autorité de santé (HAS) diffuse deux cahiers des charges (similaires) définissant les exigences cliniques et organisationnelles à respecter pour pratiquer des avortements par aspiration hors établissement de santé, ainsi que dans les centres de santé – ces derniers ayant été autorisés par la loi de modernisation de notre système de santé. La HAS souligne la nécessité de s'assurer de la qualité et sécurité des soins ; elle rappelle qu'une information complète sur les différentes modalités de l'avortement doit être donnée à la femme pour qu'elle puisse choisir le lieu et la méthode librement. 

    Michel Janva

  • UE : le lobby LGBT veut empêcher l'initiative Mum Dad & Kids

    La pétition internationale destinée à définir la famille comme l'union d'un homme et d'une femme est redoutée par le lobby LGBT, qui tente de la faire rejeter par la Commission de l'UE.

    Mum Dad & Kids a déjà plus de 30 000 signatures. Pour signer c'est ici.

    Michel Janva

  • Aidez les femmes enceintes en vous connectant sur IVG.net

    Les lecteurs de notre blog sont invités à se connecter régulièrement (si possible une fois par jour pendant au moins trois minutes) sur le site ivg.net en simulant  systématiquement une recherche Google sur le mot clé “ivg” afin de maintenir ce site N°1  sur ce moteur de recherche et avant celui du gouvernement.

    N'hésitez pas à le faire savoir autour de vous et à visionner à nouveau cette excellente vidéo.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jusqu'à 2000 personnes pour la 7e Marche pour la Vie à Bruxelles

    Dimanche 17 avril, c'était la Marche pour la Vie, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes à Bruxelles, jusqu'à 2000 participants pour certains, malgré un black-out total de la part de la presse, qui a mentionné la Marche pour la Vie seulement pour signaler la trentaine de contre-manifestants ayant tenté de perturber l'évènement. Un lâcher de ballon a été effectué pour clôturer la 7e édition de la Marche pour la Vie à Bruxelles.

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    Deux autres articles à lire ici et ici.

    Marie Bethanie

  • L'infanticide des nouveaux-nés : une réalité en Europe

    L'ECLJ a organisé une conférence sur les infanticides néonataux au Parlement européen.

    • Remarques introductives, Grégor Puppinck
    • 2'41 : Données sur l'infanticide néonatal, Claire de La Hougue
    • 14'02 : 1er témoignage d'un médecin
    • 17'59 : 2ème témoignage d'une sage femme
    • 21'28 : 3ème témoignage d'une sage femme
    • 23'24 : 4ème témoignage d'une médecin
    • 31'20 : Éthique et droit international, Grégor Puppinck

    Voici la vidéo (durée : 45mn) :

    Grégor Puppinck a déclaré à Gènéthique :

    "C’est la première fois que des médecins français témoignent, à visage découvert pour deux d’entre eux, des infanticides néonataux auxquels ils ont assisté. Il s’agit de quelque chose de très fort car jusqu’à novembre 2014, il s’agissait d’une réalité qui restait confinée dans les hôpitaux. L’ECLJ a cherché depuis a libérer leur parole pour que cette réalité soit connue et que la violation des droits de ces enfants cesse. Voici des extraits de leur témoignage :

    «La femme avait accouché par voie basse et au moment de sortir, l’enfant était vivant alors qu’il aurait du sortir mort. La sage femme a été prise d’effroi, elle a à ce moment essayé d’étouffer au mieux l’enfant, de poser la main sur sa bouche pour qu’il ne crie pas […] [L’enfant] n’avait pas eu le droit de vivre » (Témoignage du docteur Chauvet, anesthésiste réanimateur – en charge d’une garde de maternité au moment des faits).

    « Il s’agissait d’une femme qui était en cours de travail dans le cadre d’une interruption médicale de grossesse vers 5 mois de grossesse. Il était 21h le soir, l’interne prenait le relai seul la nuit. J’étais assise à côté [d’eux]. Le médecin senior était en train d’expliquer à l’interne comment pratiquer l’IMG, j’étais à côté, et il lui dit : ‘A ce terme là il est possible que l’enfant naisse vivant, donc si tu vois qu’il respire tu appuies très fort ici et tu attends qu’il n’y ait plus de mouvement respiratoire’. Il s ‘est rendu compte que j’avais entendu, et il m’a dit de façon autoritaire : ‘et toi tu n’as rien entendu’. » (Témoignage de la sage femme) 

    « Une sage femme m’a dit aussi avoir pratiqué une IMG pour un fœtus qui avait une forte probabilité au test sanguin d’une trisomie 21 […] mais il n’avait jamais été pratiqué d’amniocentèse. Cet enfant est né décédé de l’avortement et il s’est avéré qu’il n’avait aucun signe phénotypique de trisomie 21 ».  (Témoignage de la sage femme) 

    « Le nouveau né présentait une morphotype de trisomie 21 [et] une souffrance cardiaque et hépatique majeur qui compromettait [sa] vie […] à court terme. La maman n’était pas au courant qu’il y avait danger de mort pour son enfant. […] Le médecin pédiatre se tourne vers l’anesthésiste et lui dit : est-ce qu’il te reste du produit péridurale ? […] Il injecte le produit à l’enfant. […] je comprends qu’ils ont décidé d’euthanasier l’enfant sans en prévenir les parents. […] L’enfant est décédé comme cela. Je sais qu’ils ne l’ont pas dit aux parents ».   (Témoignage d’un médecin) 

    Quelle suite espérez-vous ?

    L’ECLJ espère d’une part que les parlementaires se mobilisent et enquêtent sur la situation de ces enfants nés vivants après leur avortement. Elle espère d’autre part que le droit à la vie et aux soins de santé appropriés et nécessaires, sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance, soit réaffirmé pour tous les êtres humains nés vivants. Enfin, l’ECLJ attend que les Etats membres prennent en compte le seuil de viabilité des fœtus humains dans leur législation relative à l’interruption de grossesse (soit 22 semaines ou 500 g). Tout cela permettrait de mieux garantir le droit de ces enfants nés vivants qui sont, aussi sujets des droits de l’homme. A ce titre ils méritent de bénéficier de leur protection, comme toute autre personne. Ils méritent une prise en charge pour que leur confort et leur dignité soient assurés."

    Michel Janva

  • 9 femmes sur 10 envisagent l’avortement car elles craignent de ne pouvoir assumer financièrement

    Virginie Mercier, de l’association Choisir La Vie, est interrogée dans Présent par Anne Isbeth. Extrait :

    6a00d83451619c69e201b7c82ecbcb970b-250wi.jpg"Nous sommes absolument scandalisés par cette mesure, que nous jugeons discriminatoire pour les femmes qui veulent garder leur enfant. Elles ont à payer une partie des premiers actes nécessaires au suivi de la grossesse, comme les deux premières échographies, qui ne sont remboursées qu’à hauteur de 70 % par exemple, alors que celles qui veulent tuer leur bébé sont remboursées à 100 % pour des actes dits « médicaux ».

    Pourquoi cette mesure est-elle particulièrement odieuse ?

    Parce que la détresse des femmes qui songent à avorter est dans la grande majorité des cas économique, nous le voyons bien sur notre antenne d’écoute : neuf femmes sur dix envisagent l’avortement parce qu’elles craignent de ne pouvoir assumer financièrement cet enfant. Donc, rembourser tous ces actes à 100 % est un argument qui peut réellement faire pencher la balance. Instaurer ce remboursement total est très idéologique. C’est une promotion indirecte, mais très nette, de l’avortement, sous couvert de vouloir aider les femmes.

    Quelle a été la réaction concrète de votre association ?

    Cette décision est passée relativement inaperçue et s’applique aujourd’hui de manière automatique et silencieuse, comme si de rien n’était. C’est la raison pour laquelle nous avons voulu contrer le gouvernement en lançant une campagne d’affichage : « Et vous trouvez ça normal ? » Notre idée est avant tout d’informer : de nombreuses personnes ont pu passer à côté de cette information, notamment toutes celles qui ont décidé de mener leur grossesse à terme. C’est notre façon d’interpeller les Français, alors que le gouvernement fait tout pour inciter à l’avortement. Par ailleurs, la discrimination est telle que nous examinons actuellement la possibilité d’un recours, si c’est possible. Il faut user de tous les moyens. Nous sommes dans un combat, une résistance. [...]"

    Michel Janva

  • La Pologne encourage les naissances quand la France encourage l'avortement

    Lu dans Présent sous la plume d'Olivier Bault : 

    "A compter du 1er avril, les familles polonaises vont percevoir une allocation de 500 zlotys (environ 120 euros) par enfant, à partir du deuxième enfant, sans condition de revenu. Depuis la chute du communisme en 1989-90, c’est la première fois que la Pologne met en place des allocations familiales. Le but déclaré est d’encourager les Polonais à faire plus d’enfants. Cette allocation sera également versée à partir du premier enfant aux familles dans lesquelles le revenu par tête est inférieur à 800 zlotys (ou à 1200 zlotys en cas d’enfant handicapé). Il s’agissait d’une mesure phare du programme électoral du PiS, qui a gagné les élections législatives le 25 octobre dernier. Car les Polonaises ont un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme et différentes études ont montré que les contraintes financières sont un obstacle majeur à partir du deuxième enfant. [...]"

    En France, également à partir du 1er avril, tous les actes liés à un avortement (consultations, échographies, analyses médicales...) sontremboursés à 100% par la Sécurité sociale. Ce n'est pas le cas si vous décidez de garder l'enfant. L'acte en lui-même était déjà pris en charge intégralement depuis 2013.

    Michel Janva