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avortement et euthanasie - Page 72

  • Tout avortement est toujours évitable et la loi Veil doit être remise en cause

    Dans L'Homme Nouveau, Thibaud Collin revient sur l'ouvrage Adieu mademoiselle d'Eugénie Bastié. Extrait :

    6a00d83451619c69e201b8d1e04ad5970c-320wi.jpg"Son ouvrage est une critique en règle du « néo-féminisme » et, à ce titre, récuse la volonté de faire de l’avortement un « droit fondamental ». Pour dénoncer cette « fondamentalisation », elle a recours aux paroles par lesquelles Simone Veil exprimait l’esprit de la loi répondant à un « enjeu de santé publique » : «Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. » Et Eugénie Bastié de saluer cette « loi de concession au réel », cette « loi d’accompagnement et d’ajustement au regard du moindre mal qui l’oblige à s’en remettre à la sagesse des générations futures pour en conserver l’esprit ». Et de constater que, bien sûr, il n’en a rien été. Et pour cause ! Comment penser qu’un « compromis » soit possible sur un tel sujet ? La suppression d’une vie humaine innocente ne peut être tolérée comme un moindre mal. Soit c’est un mal intrinsèque, à proscrire absolument ; soit ce n’est pas un mal et alors cet acte peut devenir un droit, conséquence de la libre disposition que la femme aurait de son corps.

    Eugénie Bastié a certes bien saisi que la loi Veil a été l’objet d’un compromis politique, mais elle semble oublier que, par définition, un tel compromis s’inscrit dans un moment historique déterminé. Tout l’art de Giscard, Chirac et Veil a consisté à faire accepter un tel texte, très dans l’air post-68, à un Parlement encore réticent. D’où les soi-disant verrous que posaient les conditions restreignant l’accès à cet acte encore fortement culpabilisé à l’époque. Le vote enfin effectué, et réitéré en 1979, le véritable esprit du texte a pu se déployer selon sa logique [...].

    Lorsqu’Eugénie Bastié défend cette thèse du compromis alors qu’elle affirme que l’avortement est « toujours un échec et une tragédie », elle se bat pour la pérennisation de la loi Veil, telle qu’elle a été vue et donc votée en 1975 par ces députés opposés par « conviction » mais sachant cependant assumer leur « responsabilité » politique. « Il faut, écrit-elle, que nous arrivions à penser l’avortement comme un phénomène social, que nous déchaussions nos lunettes idéologiques, libérales ou conservatrices, pour en finir avec ce double aveuglement, pour enfin voir en face la réalité d’un acte violent, parfois inévitable mais jamais triomphant. » Ce geste rhétorique, digne de vieux politiciens habiles, de renvoyer dos à dos les deux camps ultras nous apparaît incongru sous la plume d’une jeune femme par ailleurs si clairvoyante et courageuse.

    Il est évident qu’« aujourd’hui » le texte de la loi Veil pris au pied de la lettre représenterait une nette amélioration en comparaison de la situation actuelle et, à ce titre, devrait être défendu au Parlement. Mais de là à considérer que le réalisme politique ne peut nous conduire plus loin, il y a un abîme. Non, la loi Veil n’est pas sur la question de l’avortement l’horizon politique indépassable. Certes l’avortement a toujours existé et son interdiction légale ne signifierait pas la fin de la destruction d’enfants à naître. Certes, comme le montre le sociologue Luc Boltanski (dans La Condition fœtale) l’avortement dans de très nombreuses sociétés est à la fois interdit et toléré. Mais justement le politique n’est pas le sociologue. Il n’a pas à dire ce qui est mais ce qui doit être. Dire que l’avortement est « parfois inévitable », c’est comme dire que dans une société le vol est inévitable, le viol également etc. Comment le nier ?, les hommes ne sont pas tous parfaits. Et le dogme du péché originel peut offrir aux catholiques une lucidité sur la condition humaine déchue. Mais de là, que peut-on conclure ? Certainement pas que le viol et le vol doivent être dépénalisés. On objectera que la loi Veil n’a pas été faite pour tuer des enfants à naître, car ils l’étaient déjà avant cette date, mais pour éviter que leurs mères meurent aussi. D’où la thèse du moindre mal et l’ébranlement qu’elle engendre chez le généreux mais naïf militant « pro-vie », intimidé par la complexité du réel social enfin mise sous ses yeux.

    Tout avortement est toujours évitable ; voilà ce d’où il faut repartir pour penser politiquement un tel problème. Aucune personne humaine ne doit jamais être vue comme ne pouvant éviter de poser un acte mauvais. Il existe bien sûr de nombreux conditionnements obscurcissant la conscience et disposant à ce type d’acte ; et ils doivent être pris en compte dans une évaluation morale et judiciaire de la responsabilité des personnes. Mais l’éventuelle non-imputabilité subjective ne peut jamais être le fondement d’une loi, par définition commune et objective, autorisant un tel acte, même sous conditions très restrictives. Car si tel est le cas, la loi toujours porteuse de normativité, même dans un système libéral permissif, continue d’exercer sa causalité sur les mentalités : l’avortement est rapidement vu et vécu comme légitime et donc comme banal. De plus, une telle loi est une négation du politique. [...]"

    Au fond l'argument d'Eugénie Bastié (qui considère que ceux qui veulent remettre en cause la loi Veil sont des illuminés) rejoint celui, plus actuel, de ceux qui veulent légaliser la GPA (ou l'euthanasie) afin de l'encadrer, car la GPA (ou l'euthanasie) existe et qu'il faut bien prendre en compte le réel même si on y est défavorable...

    Michel Janva

  • Marie-Christine Arnautu dénonce les attaques contre la famille au Parlement européen [Vidéo censurée par le FN]

    Reconnaissance de la GPA, attaques contre l'Institution du mariage, adoption par les couples de même sexe : Marie-Christine Arnautu (FN) dénonce les atteintes à la famille qui mettent en péril nos enfants et notre avenir. 

    Addendum : cette vidéo, visible sur le site du FN (page en cache) a été censurée. Défendre la famille pose un problème au FN ?

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/05/marie-christine-arnautu-d%C3%A9nonce-les-attaques-contre-la-famille-au-parlement-europ%C3%A9en.html

  • À Montpellier, on entonne la Marseillaise ! #AbolitionGPA

  • Bordeaux : des élus FN mobilisés contre la GPA

    Communiqué Gonzague Malherbe et Bruno Paluteau, élus régionaux du Front National, présents à la manifestation organisée à l'initiative de LMPT Gironde.

    6a00d83451619c69e201b8d1e2637f970c-250wi.jpg"Nous réclamons la suppression de la circulaire Taubira, clairement incitative d'actes de Gestation Par Autrui à l'étranger, alors même que cette pratique est parfaitement interdite en France. Louer son ventre ou acheter un enfant n'est en aucun cas signe de progrès pour la Femme, bien au contraire. C'est la porte ouverte à toutes les dérives de marchandisation du Corps et à l'exploitation de la détresse des femmes les plus modestes par les personnes les plus riches.

    Seul le FN rappelle aujourd'hui son opposition à ces principes surréalistes qui voudraient faire de l'enfant une simple marchandise, un objet de droit et de la femme, un outil.

    Seul le Front National réitère sa volonté de supprimer la loi Taubira dès son accession au pouvoir.

    Seul le Front National rappelle son attachement à la famille traditionnelle composée d'un père et d'une mère comme étant la cellule la plus propice à l'accueil des enfants.

    Quant à la droite, très mal à l'aise sur ces sujets, elle semble désormais marcher en sens commun avec la gauche, puisqu'aucun élu n'a daigné se déplacer pour soutenir l'initiative de la Manif Pour tous, initiative que cette même droite a pourtant chercher à récupérer politiquement ces dernières années avant chaque élection.

    Les choses sont claires désormais !"

    Michel Janva

  • Le Front National s’engage à combattre la GPA

    Communiqué du FN des Pays de la Loire :

    "Pascal GANNAT et Samuel POTIER, élus Front National de la région des Pays de la Loire, ont participé hier aux rassemblements anti-gestation pour autrui (GPA) dans les villes de Nantes et d’Angers.

    Le Front National rappelle sa ferme intention d’abroger la loi Taubira dite du « mariage et de l’adoption pour tous » qui est la première étape de la législation sur la procréation médicalement assistée (PMA) pour les partenaires de même sexe, et pour la GPA. Cette loi  institue en effet un droit à l’enfant, en faisant primer les désirs individuels des adultes sur le droit fondamental des enfants à être élevés par un père et une mère, dans la complémentarité véritable d’un homme et d’une femme. Par une jurisprudence incitative, la Cour européenne des droits de l’homme oblige les tribunaux français à reconnaître l’identité des enfants nés de mères porteuses à l’étranger, et contribue, par là-même, à un recul de civilisation.  Comment rester insensible à la réalité sordide de la GPA, responsable du développement « d’usines à bébés », surtout dans les pays pauvres, où de riches Occidentaux paient des femmes démunies pour produire un enfant off-shore ?

    En ce jour de commémoration de l’esclavage, le Front National exprime son refus catégorique de la marchandisation du corps de la femme et des enfants. Faire de la procréation un objet de négoce, rappelle les horreurs du commerce triangulaire, où d’innombrables hommes furent vendus comme de vulgaires marchandises. En 1848, la France s’honorait d’abolir l'esclavage. En 2016, le Front National s’engage plus que jamais à combattre la GPA, ainsi que toutes les dérives marchandes de l’ultra-libéralisme, qui nient la dignité de chaque être humain."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/05/le-front-national-sengage-%C3%A0-combattre-la-gpa.html

  • Katell Mautin : "Défendre nos familles, nos traditions, notre héritage chrétien"

    Katell Mautin est âgée de 34 ans. Elle est mariée et mère de 7 enfants. Elle a commencé à militer pour la vie dès l’âge de 15 ans. En 2013, lors des Manifs pour Tous, elle est passée par la case arrestation arbitraire pour délit d'opinion, violences policières à son encontre, garde à vue, condamnation... Après avoir milité avec son mari au sein du FN et soutenu la candidature de Bruno Gollnisch à la présidence de ce parti, elle a fini par rejoindre le Parti de la France où elle est désormais membre du Conseil national du PDF. Voici le discours qu’elle a tenu sur la famille et les valeurs traditionnelles à l’occasion du IIIème congrès du PdF. Un discours comme on aimerait en entendre plus souvent :

  • Loi Veil et regroupement familial : les deux faces du suicide français

    Sans y voir la marque d’un quelconque complot, il n’est pas anodin de voir un parallèle entre ces deux dernières lois votées à un an d’écart.

    À l’heure où le peuple français est confronté à une vague migratoire inédite voulue et encouragée par l’oligarchie technocratique et mondialisée, et de nature à porter atteinte à sa substance même de manière définitive, il n’est pas inutile de rappeler l’incroyable responsabilité de la droite libérale dans ce suicide français.

    C’est sous le gouvernement Giscard qu’ont été votées les premières prétendues lois antiracistes de 1972 dites Pleven, qui en réalité visaient à sanctionner les donneurs d’alerte face aux prémices de l’immigration de peuplement et l’abandon de la souveraineté monétaire et financière, avec l’interdiction à l’État de se financer auprès de la Banque de France. Le mondialisme était déjà en route.

    Mais avec la loi sur le regroupement familial votée en 1974, c’est le début de l’immigration de peuplement qui a pris la relève de l’immigration du travail voulue par le patronat pour faire baisser les coûts salariaux.

    Or, l’année suivante était votée la loi Veil autorisant le recours à l’avortement.

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  • Sophie Montel préfère protéger les animaux que les petits d'hommes

    Sur Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel revient sur les propos de Sophie Montel :

    6a00d83451619c69e201bb08f42de2970d-200wi.jpg"[...] Passons sur la forme, sur cet enfilage de perles éculées, de lieux communs ampoulés que même une stagiaire de Femme actuelle hésiterait à coucher sur le papier, sur ce morceau de bravoure au service d’un féminisme idéologique dont il apparaît un peu plus évident chaque jour qu’il crève, la bouche ouverte, de ses contradictions – son insondable démagogie envers l’islam n’étant pas la moindre. 

    Passons sur le choix d’Olympe de Gouges – grande figure pour la franc-maçonnerie féminine (une fédération de 200 loges porte son nom) que Ségolène Royal rêvait de panthéoniser -, comme si, pour tromper l’adversaire, il fallait absolument courir, langue pendante et queue frétillante, derrière ses égéries… et finir surtout par se tromper soi-même. 

    Passons même sur le fond, que l’on pourrait pourtant démonter point par point, les stériles « sanctuaire » « contraception » et « avortement » de madame Montel n’abritant que des idoles tyranniques, devant lesquelles, à l’échelon individuel, les femmes sont aujourd’hui forcées de se prosterner, quelles qu’en soient les conséquences pour leur santé physique et psychologique – tu parles d’une « sublimation » ! – et qui, à l’échelon collectif, sont évidemment les premières responsables de ces flux migratoires que prétend fustiger madame Montel. Il n’y a remplacement exogène en Europe que parce que le remplacement endogène, des parents par les enfants, n’a pas lieu. Et une comparaison entre les chiffres de l’avortement et de l’immigration illustre bien ce phénomène de vases communicants.

    Passons sur tout cela, car le simple aspect tactique laisse déjà pantois : la presse bruit de cette ligne de fracture entre un FN conservateur dit « Front Marion » et un FN chevènementiste dit « Front Philippot ». Jusqu’à dimanche, les responsables du parti pouvaient encore nier, colmater la brèche, parler d’un fantasme des médias, ménager la chèvre et le chou, rassurer la carpe et le lapin par des non-dits et un statu quo pragmatiques, Marine Le Pen n’ayant pas trop de tout cet électorat hétéroclite pour la porter à l’Élysée. « On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens », disait le cardinal de Retz. Par le discours sans équivoque sus-évoqué, le FN risque d’en faire l’expérience à ses dépens. 

    On me souffle que Sophie Montel est à l’origine d’un collectif consacré à la protection animale. C’est tout à son honneur. Dommage qu’elle ne fasse pas preuve de la même aménité à l’endroit des petits d’hommes. Et qu’elle renvoie du FN une image de caniche toiletté tenu en laisse par le politiquement correct."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des infanticides après la naissance en Europe

    Le Centre européen pour le droit et la justice, présidé par Grégoire Puppinck, tente d'alerter la Communauté européenne sur les pratiques d'infanticides néonataux. Car ces pratiques sont contraires à la Convention des droits de l'enfant et à la Charte des droits de l'homme. Charlotte d'Ornellas a recueilli les témoignages de médecins, d'étudiantes sages-femmes, d'infirmières qui ont vécu le drame des interruptions médicales de grossesse (IMG).

    Pendant ce temps, la Haute Autorité de santé (HAS) diffuse deux cahiers des charges (similaires) définissant les exigences cliniques et organisationnelles à respecter pour pratiquer des avortements par aspiration hors établissement de santé, ainsi que dans les centres de santé – ces derniers ayant été autorisés par la loi de modernisation de notre système de santé. La HAS souligne la nécessité de s'assurer de la qualité et sécurité des soins ; elle rappelle qu'une information complète sur les différentes modalités de l'avortement doit être donnée à la femme pour qu'elle puisse choisir le lieu et la méthode librement. 

    Michel Janva