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avortement et euthanasie - Page 67

  • Soutenir l'avortement c'est aussi être sexiste

    Tandis que le nombre d’avortements est en forte hausse chez les jeunes, Julie Gayet, marraine de lacampagne gouvernementale contre le sexisme, soutient que le droit à l'avortement serait menacé en France :

    "J’ai la sensation que la situation s’est fragilisée récemment, que certains droits – à l’avortement, par exemple – sont remis en question. J’ai soutenu la campagne lancée à l’automne 2015 par Marisol Touraine, la ministre de la Santé, « Mon corps m’appartient », parce que cette assertion me semble fondamentale. Je connais la puissance des lobbies, mais j’ai été très surprise de voir la virulence des réactions hostiles. Le père de mes enfants est argentin et cela m’a toujours choquée, quand j’allais en Argentine, de savoir que, là-bas, les femmes n’ont pas les mêmes droits, l’avortement est interdit."

    Le sexisme c'est surtout de soutenir ce "droit" à l'avortement, contre le droit à la vie, le droit de la femme d'être soutenue dans ce moment de détresse, lorsqu'elle est abandonnée par son conjoint comme un kleenex usagé, lorsqu'elle est victime de chantage par ses parents ou son conjoint pour la forcer à avorter.

    Michel Janva

  • Le Conseil d’Etat face au bonheur des enfants trisomiques

    Communiqué de La Fondation Jérôme Lejeune :

    "La Fondation Jérôme Lejeune se félicite des éloges entendus au Conseil d’Etat sur la qualité de sa vidéo Dear future Mom de la part de tous les intervenants. Le rapporteur public, Mme Marion, a tenu à saluer ce film « réconfortant pour les parents d’enfants handicapés, utile et pédagogique pour la société ». Elle a précisé : « Il s’agit dans ce film de donner des arguments positifs à une maman qui attend un enfant trisomique 21. Cette posture ne paraît pas condamnable. »

    La Fondation Jérôme Lejeune est d’autant plus surprise par les conclusions de Mme le rapporteur qui rejette la demande de la Fondation (demande de réparation pour préjudice moral). Son argumentation : le message de Dear future Mom n’a pas de portée d’intérêt général car il s’adresse à une femme enceinte.La naissance serait une frontière. Curieusement, pour Mme Marion, parler des personnes trisomiques est d’intérêt général après leur naissance, mais pas avant.

    Mais les magistrats ne seront pas insensibles à l’intervention des avocats. Me Boré pour la Fondation Jérôme Lejeune a dénoncé le message sous-jacent du CSA « Cachez moi ces mères que je ne saurais voir ». Me Sureau pour les jeunes trisomiques et le Collectif Les Amis d’Eléonore a souligné avec ironiel’infantilisation des femmes par le CSA dont l’argumentation conduit à les présenter comme écrasées par un simple message positif de jeunes trisomiques dès lors qu’elles sont enceintes.

    La décision du Conseil d’Etat est attendue d’ici deux à trois semaines."

    Michel Janva

  • « Et nous ne disons rien. » La grande leçon politique de Mère Teresa

    Mère Teresa ne se contentait pas de regretter un désordre moral, car la complaisance et la responsabilité était bien pour elle politique.

    Déjà béatifiée en 2003 par le pape Jean-Paul II, Mère Teresa sera canonisée par le pape François ce dimanche 4 septembre. Le témoignage de sa charité fut aussi un message de vérité.

    La petite sainte de Calcutta, fondatrice des Missionnaires de la Charité, fut admirée par le monde entier pour son dévouement radical en faveur des plus pauvres. Son message d’amour et de paix n’avait pourtant rien de complaisant, et sa vérité fit grincer bien des dents, en particulier chez les faiseurs d’opinion ayant si souvent le mot « solidarité » à la bouche.

    Le 10 décembre 1979, la religieuse recevait le prix Nobel de la paix. Son discours s’ouvrit sur la prière de saint François :« Seigneur, faites de moi un instrument de ta paix : là où il y a de la haine, que je puisse apporter l’amour… » Mais après la prière, l’humble petite sœur en sari blanc et bleu adressa aux grands de ce monde son analyse des causes de la guerre et de la violence :« Le plus grand destructeur de la paix aujourd’hui, dit-elle, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. »

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  • Avortement : des femmes témoignent de leur manque de liberté

    Dans L'IVG, 40 ans après la loi Veil. La face cachée de l'avortement : des femmes témoignent, Marie Philippe, fondatrice du site www.ivg.net, publie des témoignages sur la réalité de l'avortement, en France. L’avortement « est toujours un drame et cela restera toujours un drame » disait Simone Veil en 1974. Or, l'incitation à l'avortement n'a jamais été aussi forte en France et malheurs à ceux qui osent s'écarter de la doxa officielle. C'est ce que subissent les animateurs du site ivg.net. Ce livre laisse la parole à ses mères qui ont du avorter sous la pression de leur conjoint, de leurs parents, de leur entourage, à contre-coeur, et que personne ne vient aider ensuite dans leur détresse. L'auteur explique :

    "Nous sommes pourtant régulièrement invectivés parce qu'on ose présenter des témoignages de femmes en grande souffrance. Par exemple, Clémence nous a écrit un jour : "Vous faites culpabiliser les femmes qui souhaitent avorter et vous ne leur rappeler pas l'importance du droit à l'IVG et les avantages qu'il est possible d'en tirer !". Je lui ai dit que beaucoup de gens se chargeaient déjà d'exalter ce droit, qu'il n'était pas utile d'en rajouter, que nous ne culpabilisons personne car, hélas, les femmes se culpabilisent toutes seules et qu'enfin c'était souvent après l'IVG que nous étions sollicitées quand c'est déjà trop tard ! Je lui ai rappelé que notre rôle est d'informer les femmes en totalité, sans occulter les problèmes, sans les prendre pour des idiotes. Quand nous leur demandons simplement "Avez-vous bien mesuré les conséquences de ce que vous envisagez de faire ?", "Est-ce vraiment votre choix ? N'est-ce pas plutôt celui de votre copain ?...", comment ferions-nous de la "culpabilisation" ?

    Michel Janva

  • Mon corps mon choix ? Ben non

    Les pro-avortements ont recouvert les tags des Survivants. En réponse, ils ont amélioré les leurs :

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    Sur Mon Corps mon choix, les Survivants écrivent :

    "Les survivants ont choisi de surfer sur le succès fulgurant du jeu Pokemon Go, afin de sensibiliser les jeunes au sujet tabou de l'avortement. Des inscriptions réalisées au pochoir près de nombreuses arènes de la capitale, interpellent les passants : "Et si Pikachu n'était jamais né?". Depuis quelques jours, "Sauvez Pikachu" a évolué en "Mon corps, mon choix", motto des féministes. Face à cela, nous souhaitons apporter une réponse.

    Adieu le contrôle total, je reçois mon corps

    Mauvaise nouvelle pour un grand nombre aujourd'hui, le corps est soumis à des changements face auxquels nous ne pouvons rien : le temps, les modifications hormonales... Certains font ainsi appel à des artifices pour avoir le corps choisi. Tout ceci n'est pas intégré dans le "mon corps, mon choix", car j'ai reçu mon corps. Deux questions à se poser face à cela : qu'est-ce que je vais faire de mon corps? Quel sens vais-je lui donner?

    D'autre part, mon corps, c'est la première chose que quelqu'un voit quand je le rencontre. Le corps fait alors partie de la relation, quelle qu'elle soit. La connaissance de l'autre passe par le corps de l'autre. Et on ne le comprend que trop bien dans la relation amoureuse qui se concrétise dans la relation sexuelle avec l'autre. On lui donne son corps.

    Et le corps de l'autre alors?

    En posant le "mon corps, mon choix", cela pose un impératif catégorique et implique une liberté totale à disposer soi-même de son propre corps. Or, en recouvrant une inscription qui parle du choix des femmes à choisir de garder leur enfant ou non, les féministes ont réagi en montrant que leur corps et leur choix est ce qu'il y a de plus important. Avant même celui d'un être à venir? Sans vouloir rentrer dans la polémique du nombre de jours de grossesse où l'on considère l'embryon comme un être humain, c'est bien un être en devenir qui grandit dans le corps de la femme, donc un autre qu'elle, donc un autre corps que le sien.

    Le "mon corps, mon choix", ne serait alors que l'apanage des femmes? Cet être en devenir n'a pas choisi, ni son corps, ni son existence. C'est aux parents, et surtout à la femme, future mère ou non, que revient ce choix de sa vie ou non. Nous y avons tous été confronté à quelque moment que ce soit : nos parents nous ont-ils désirés? Notre mère a-t-elle souhaité nous avorter? Le "mon corps, mon choix" n'est donc pas un absolu seulement réserver aux femmes.

    Pour une défense féministe de toutes les femmes

    Quand les féministes crient sur tous les toits : "mon corps, mon choix" parlent-elles à toutes les femmes? Se font-elles les porte-parole de ces femmes qui ne souhaitent pas avoir pour seule option que d'avorter? Toutes les femmes rencontrent des angoisses, plus ou moins fortes, face à l'annonce de leur grossesse : vais-je pouvoir bien occuper? Financièrement comment cela va-t-il se passer? Qu’est-ce-que cela va engendrer comme changement dans ma vie? Et bien d'autres encore... Est-ce alors pour ces diverses raisons qu'il faut se débarrasser d'un "problème" ?

    "Mon corps, mon choix" n'est pas un principe universel, par conséquent indémontrable, pour imposer à toutes les femmes que c'est leur corps qui prime avant tout, leur supprimant par là la possibilité de se poser des questions et de chercher d'autres solutions alternatives."

    Michel Janva

  • 17 septembre : Marche pour la vie à Berne

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    Choisir la Vie, association organisatrice de la Marche pour la Vie de Paris, apporte son soutien à la Marche pour la Vie de Berne et organise un petit car de 9 places au départ de Paris le samedi 17 septembre 2016

    • Lieu de départ/retour : Paris (Porte d'Orléans)
    • Horaire : Départ à 7h00 / Retour vers minuit
    • Tarif par personne : 35 € / Réduit : 25 € (Réservé aux membres du clergé, religieux et religieuses, jeunes de moins de 25 ans et demandeurs d'emploi)
    • Apporter son pique nique : nous ferons une pause déjeuner et dîner sur une aire de repos d'autoroute
    • Inscription : 2 possibilités
      1) Par chèque : à l'ordre de "AOCPA Choisir la Vie", en indiquant au dos du chèque la mention suivante : "Pour car Berne", ainsi que votre n° de portable et votre e-mail
      2) Par virement : sur le compte de "AOCPA Choisir la Vie"
      Code IBAN : FR91 2004 1000 0107 1644 1W02 078, en précisant dans le motif du virement : "Pour car Berne", ainsi que votre n° de portable et votre e-mail

    Nous vous encourageons à venir nombreux afin de constituer une véritable délégation française avec les autres militants Français venus séparément pour soutenir nos amis Suisses qui luttent eux aussi pour faire changer des lois très défavorables au respect de la Vie.

    Michel Janva

  • Suicide français : 218 100 avortements en 2015

    La Commission sur les données et la connaissance de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) a publié son rapport. Selon cette étude, le nombre d'avortement en France métropolitaine est stable depuis une dizaine d'année.

    Il y a cependant de "fortes disparités régionales". Le nombre de meurtres d'enfants à naître varie selon les régions "entre 11 et 34 IVG pour 1000 femmes en 2015".

    Et inévitablement, ce rapport formule des recommandations : améliorer l'information partagée entre les différents services de soins, mieux répondre aux besoins d'information sur les difficultés d'accès, les parcours et les inégalités sociales, améliorer la connaissance en matière d'attentes et de satisfaction des femmes et renforcer le respect de la confidentialité notamment.

    Michel Janva

  • Désert médical : merci Simone Veil !

    La chronique de Philippe Randa

    Une récente étude de l’UFC-Que Choisir démontre que les zones de « désert médical » ont augmenté depuis l’arrivée de « Moi Président Modeste » à l’Élysée.

    Les chiffres dévoilés sont éloquents : de 2012 à 2016, les médecins généralistes accessibles en moins de 30 minutes de voiture ont diminués pour plus de 27 % de nos compatriotes, tandis que le nombre de gynécologues accessibles à moins de 45 minutes de route s’est réduit pour 59 %.

    Dans le même temps, à peine entre 11 et 19 % de Français ont vu leur « situation sanitaire » s’améliorer…

    Le Dr Bernard Plouvier, ancien chef de service hospitalier, est catégorique : « Dès 1967, le Conseil national de l’Ordre des médecins a réclamé une limitation draconienne du nombre des étudiants en médecine au prétexte que la population française ne croissait plus et que les revenus des médecins libéraux allaient s’effondrer si l’on continuait à sortir chaque année une grosse promotion de médecins. Le numerus clausus a petitement été instauré en 1971 et a été considérablement aggravé (chute de 50 %) en 1977-78, Simone Veil étant Ministre de la Santé. »

    Or, le décret de 1976 sur le regroupement familial pour les travailleurs immigrés a ouvert les portes d’une immigration massive ; en 2016, 67 à 68 millions de Français (sans compter les extra-Français) se retrouvent ainsi avec un nombre de médecins autochtones qui a très peu augmenté.

    « De ce fait, poursuit le Dr Plouvier, on a importé environ 20 000 médecins du Tiers-Monde très mal formés qui ont trusté les postes hospitaliers en seconde catégorie (hors CHU), faisant baisser dramatiquement la qualité médicale de ces hôpitaux indispensables à la vie médicale française. »

    En 2005, on a réaugmenté le nombre d’étudiants en médecine, mais en 2015-2016, il reste toujours inférieur à ce qu’il était en 1970 pour une population en France bien supérieure.

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