Les pro-avortements ont recouvert les tags des Survivants. En réponse, ils ont amélioré les leurs :
Sur Mon Corps mon choix, les Survivants écrivent :
"Les survivants ont choisi de surfer sur le succès fulgurant du jeu Pokemon Go, afin de sensibiliser les jeunes au sujet tabou de l'avortement. Des inscriptions réalisées au pochoir près de nombreuses arènes de la capitale, interpellent les passants : "Et si Pikachu n'était jamais né?". Depuis quelques jours, "Sauvez Pikachu" a évolué en "Mon corps, mon choix", motto des féministes. Face à cela, nous souhaitons apporter une réponse.
Adieu le contrôle total, je reçois mon corps
Mauvaise nouvelle pour un grand nombre aujourd'hui, le corps est soumis à des changements face auxquels nous ne pouvons rien : le temps, les modifications hormonales... Certains font ainsi appel à des artifices pour avoir le corps choisi. Tout ceci n'est pas intégré dans le "mon corps, mon choix", car j'ai reçu mon corps. Deux questions à se poser face à cela : qu'est-ce que je vais faire de mon corps? Quel sens vais-je lui donner?
D'autre part, mon corps, c'est la première chose que quelqu'un voit quand je le rencontre. Le corps fait alors partie de la relation, quelle qu'elle soit. La connaissance de l'autre passe par le corps de l'autre. Et on ne le comprend que trop bien dans la relation amoureuse qui se concrétise dans la relation sexuelle avec l'autre. On lui donne son corps.
Et le corps de l'autre alors?
En posant le "mon corps, mon choix", cela pose un impératif catégorique et implique une liberté totale à disposer soi-même de son propre corps. Or, en recouvrant une inscription qui parle du choix des femmes à choisir de garder leur enfant ou non, les féministes ont réagi en montrant que leur corps et leur choix est ce qu'il y a de plus important. Avant même celui d'un être à venir? Sans vouloir rentrer dans la polémique du nombre de jours de grossesse où l'on considère l'embryon comme un être humain, c'est bien un être en devenir qui grandit dans le corps de la femme, donc un autre qu'elle, donc un autre corps que le sien.
Le "mon corps, mon choix", ne serait alors que l'apanage des femmes? Cet être en devenir n'a pas choisi, ni son corps, ni son existence. C'est aux parents, et surtout à la femme, future mère ou non, que revient ce choix de sa vie ou non. Nous y avons tous été confronté à quelque moment que ce soit : nos parents nous ont-ils désirés? Notre mère a-t-elle souhaité nous avorter? Le "mon corps, mon choix" n'est donc pas un absolu seulement réserver aux femmes.
Pour une défense féministe de toutes les femmes
Quand les féministes crient sur tous les toits : "mon corps, mon choix" parlent-elles à toutes les femmes? Se font-elles les porte-parole de ces femmes qui ne souhaitent pas avoir pour seule option que d'avorter? Toutes les femmes rencontrent des angoisses, plus ou moins fortes, face à l'annonce de leur grossesse : vais-je pouvoir bien occuper? Financièrement comment cela va-t-il se passer? Qu’est-ce-que cela va engendrer comme changement dans ma vie? Et bien d'autres encore... Est-ce alors pour ces diverses raisons qu'il faut se débarrasser d'un "problème" ?
"Mon corps, mon choix" n'est pas un principe universel, par conséquent indémontrable, pour imposer à toutes les femmes que c'est leur corps qui prime avant tout, leur supprimant par là la possibilité de se poser des questions et de chercher d'autres solutions alternatives."
Michel Janva