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avortement et euthanasie - Page 71

  • Commencer l'année électorale par La Manif Pour Tous du 16 octobre

    A l'approche de la grande manifestation pour la famille, dimanche, Le Salon Beige a interrogé Ludovine de la Rochère, présidente de La Manif Pour Tous :

    Pourquoi manifester le 16 octobre ?

    6a00d83451619c69e201bb0941ed42970d-800wi.jpgComme souvent, cette manifestation répond à une double urgence, suivant un double tempo :

    D’une part, la nécessité impérative de mettre un coup d’arrêt puissant à la reprise des offensives anti-famille de François Hollande.

    En effet, le Président, quoiqu’incapable de gouverner la France, n’a qu’une seule obsession : sa réélection. Son seul domaine d’action possible et sa seule manière de rassembler la gauche est le domaine sociétal.

    Or cette gauche considère que l’émancipation de l’individu doit être totale et elle s’appuie sur une liberté mal comprise. Cela explique la volonté de dissoudre la famille, le mariage et de redéfinir la filiation - laquelle devrait être fondée sur le « choix parental ». Cela explique aussi la volonté de donner à chacun la possibilité de s’auto-déterminer. Cela explique, enfin, la volonté d’une Najat Vallaud-Belkacem d’intervenir « dès le plus jeune âge » auprès des enfants, lesquels doivent être « libérés » de tout ce que leur transmettent leurs parents.

    Les projets néfastes du gouvernement ont donc repris dans ce sens depuis le printemps dernier : volonté d’avancer  vers la PMA pour les femmes célibataires ou lesbiennes, absence de réaction face à la nouvelle condamnation de la France sur la GPA par la CEDH, systématisation de la célébration des PACS en mairie – qui relativise encore davantage le mariage -, légalisation du changement d’identité sexuelle sans constat médical voire sur simple déclaration, ou encore instauration du statut du beau-parent qui mettrait en place des parents « sociaux » à côté des parents « biologiques » de l’enfant, premier pas vers la multi-parentalité.

    6a00d83451619c69e201b8d2288e4a970c-800wi.jpgA cela s’ajoute la politisation de l’école, notamment avec la diffusion rampante de l’idéologie du genre, mais aussi la volonté de restreindre la liberté scolaire. Dans ce contexte, comment les parents pourraient-ils faire confiance et continuer à déléguer l’instruction de leurs enfants à l’école ? Ils le peuvent d’autant moins que la Ministre, en plus, poursuit le nivellement par le bas du système scolaire par idéologie égalitariste.

    D’autre part, nous sommes bien évidemment au seuil d’une année politique majeure pour la France.

    Nous sommes immensément nombreux – et il faut précisément le dire et le montrer - à souhaiter un véritable bouleversement de la logique philosophique et politique qui prévaut depuis des années. La France a urgemment besoin de responsables qui agissent pour le bien commun avec, enfin, une vision à moyen et long terme. Cela implique, évidemment, de rebâtir tout ce qui concerne la famille : mariage, adoption, filiation. Cela suppose, également, un véritable changement de culture et de mentalité.

    Nous souhaitons une politique qui corresponde aux valeurs de notre civilisation et à une ambition réelle pour la France, ce qui passe par la promotion de la famille, qui donne une identité personnelle et collective, veille sur chaque personne, transmets ses valeurs, humanise la société et assure l’avenir de la nation.

    6a00d83451619c69e201b8d2288f97970c-250wi.pngLa participation de tous est indispensable le 16 octobre. Le RDV est à 13h Porte Dauphine et nous rejoindrons le Trocadéro (Pour des raisons de sécurité et pour réduire le temps d'attente (nous serons nombreux !), l'accès à la manifestation se fera depuis la Porte Dauphine).

    Pensez vous vraiment que la GPA mobilise les Français ?

    La GPA est une pratique véritablement sidérante en ce qu’elle rassemble tout ce qui porte atteinte à l’être humain : dans ce contexte, celui-ci est considéré comme un outil (la femme) ou un produit (l’enfant) dont on peut disposer suivant ses désirs, d’où le choix sur catalogue, les manipulations, l’eugénisme, l’achat, l’arrachement à sa mère, la déconstruction de sa filiation, etc.

    Certes, on peut se dire que la GPA ne concerne que quelques centaines de personnes en France. Mais d’abord, n’y en aurait-il qu’une seule, ce serait déjà inacceptable ! Ensuite, la GPA parachève l’acceptation d’un nouveau statut de l’être humain : même pas celui d’un animal (beaucoup sont protégés), mais bien celui d’un produit.

    C’est en cela que la GPA nous concerne tous : elle est la poursuite du changement de civilisation voulu par le François Hollande et incarné par Christiane Taubira.

    Quant à savoir si ce sujet mobilise particulièrement, c’est difficile de le dire. Je peux simplement faire remarquer que la manifestation du 5 octobre 2014 contre la GPA avait été très importante. Je souligne aussi que cette pratique est rejetée par des personnes de toutes sensibilités philosophiques et politiques et que cette opposition, notamment par le travail de La Manif Pour Tous, n’a fait que grandir. Aujourd’hui, rares sont ceux qui osent se dire favorable à la GPA. Nous savons, enfin, que tous ceux qui se sont mobilisés en 2013 refusaient notamment le principe de la GPA.

    6a00d83451619c69e201bb0941ed48970d-800wi.jpgA partir de combien de manifestants considérez-vous la mobilisation de dimanche comme réussie ?

    La réussite dépend bien-sûr de l’ampleur de la mobilisation, mais aussi du déroulement de la manifestation. En 2013, le gouvernement a largement exploité la prétendue violence  de tel ou tel moment des manifs pour nous faire passer pour des « extrémistes », c’est-à-dire pour nous décrédibiliser. Il s’agissait bien-sûr d’une manipulation énorme mais, j’allais dire, « plus c’est gros, plus ça passe » ! En 2014 d’ailleurs, le gouvernement et les médias étaient tous aux aguets, en particulier sur les fins de manifs, mais ils n’ont pas trouvé une seule photo de supposées violences… et nous avons obtenu le retrait complet et définitif du projet de loi « Familles » de Dominique Bertinotti.

    Pour en revenir à votre question, je pense que nos voix seront entendues si l’ampleur de la mobilisation est incontestable. Et, croyez-moi, les récentes attaques politiques et médiatiques comme les très nombreuses questions qui nous sont posées révèle l’inquiétude de nos opposants et leur crainte d’une mobilisation immense. Ils savent que cela pèserait beaucoup dans les mois à venir.             

    Ce succès dépend de chacun d’entre nous : à chacun d’être l’ambassadeur de l’enfant et de la famille en mobilisant jusqu’au dernier moment notre entourage, nos amis, nos voisins, nos collègues… Il est aussi possible de contribuer au succès de la manifestation en participant activement à son bon déroulement en devenant volontaire (http://recrutement.lamanifpourtous.fr).

    La suite demain

    Michel Janva

  • Renouvellement plutôt qu’avortement

    La dépénalisation de l’avortement reste un débat récurrent… Le nombre d’avortement pratiqué en France depuis quarante ans (soit depuis la promulgation de la Loi Veil) reste d’environ 220 000 par an (soit une grossesse sur cinq, selon les statistiques du ministère de la Santé).

    En France, peu nombreux sont ceux qui réclament, dans l’espace politique le retour de la pénalisation des pratiques abortives, mais ce n’est pas le cas dans la Pologne actuelle. Déjà strictement limité – au cas de viol, d’inceste, de graves pathologies du fœtus ou de risques pour la vie ou la santé de la mère –, une proposition de loi prévoyant une interdiction totale de l’avortement y a été renvoyé en commission parlementaire le 23 septembre dernier.

    Si seulement 600 à 1 000 avortements « légaux » y sont aujourd’hui dénombrés, il faut y ajouter près de 100 000 à 150 000 avortements illégaux, pour la plupart pratiqués hors frontières polonaises (en Slovaquie, Tchéquie, Autriche ou Allemagne, etc.),

    Qu’on limite ou qu’on interdise les possibilités d’avorter, rien n’empêche donc les femmes qui le désirent de ne pas faire vivre leur enfant.

    Peut-être seraient-ils temps d’envisager d’autres voies que judiciaires (dans lesquelles semblent se cantonner les uns comme les autres), à ce qui est, quoiqu’on puisse en dire ou en médire, une terrible détresse humaine…

    Favoriser les facilités d’adoption pour les enfants non-désirés par leurs parents biologiques ne serait-elle pas une solution qui permettrait à la fois de sauver des vies innocentes… tout en assurant un meilleur renouvellement des générations des Européens de souche ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/10/10/renouvellement-plutot-qu-avortement-5858738.html

  • Génération contraception : on n'a plus le droit d'éprouver la difficulté d'être mère

    Hélène Bonhomme, créatrice du blog Fabuleuses au foyer, écrit dans le Point :

    6a00d83451619c69e201bb0940eef5970d-200wi.png"Ma génération de mamans est épuisée par le perfectionnisme maternel : plus que jamais, il faut « réussir son enfant », comme le suggère une grande marque de puériculture. La faute au contrôle des naissances : « Cet enfant, tu l'as voulu. Tu ne vas pas te plaindre. Tu te dois d'être une bonne mère, tu te dois d'éduquer ton enfant correctement, sans oublier de le faire manger bio et local. »

    C'est l'héritage des petites-filles de la révolution sexuelle. Génération contraception : aujourd'hui, la grande majorité de celles qui ont un enfant ont désiré l'avoir. Le revers de la médaille, c'est que l'on n'a plus le droit d'éprouver la difficulté d'être mère. Subtilement, au désir maternel se mêle la performance maternelle. Le résultat ? Une génération de mères épuisées.

    En 2016, il faut réussir son enfant tout comme il faut réussir sa carrière et son couple. « J'avais fait miens tous les problèmes de la famille, raconte Adeline. Je voulais tellement que tout se passe bien que je m'occupais de tout, du goûter à mettre dans le cartable au brossage des dents. Et comme je me débrouillais bien, c'est moi qu'on venait solliciter en cas de souci : un bouton à coudre, une queue de cheval à refaire, un sac de sport perdu, l'aide aux devoirs, les insomnies et les cauchemars des enfants, les problèmes de mon mari, les repas, le ménage, les vêtements adaptés aux activités et à la météo, les résultats scolaires..., il fallait que tout se passe bien, alors je mettais tout dans mon sac à dos émotionnel, et je portais tout sur mes épaules. » Et petit à petit, à force de se faire passer après les autres, on oublie que ce dont nos enfants ont besoin, ce n'est pas d'une maman qui gère tout. C'est d'une maman qui va bien ! « Je m'étais enfermée dans une prison que j'avais pris beaucoup de soin à construire. J'ai envisagé de divorcer pour échapper à tout ça. Je pleurais les nuits, je me sentais coincée. Le pire, c'est que personne ne m'avait demandé de faire tout ça. »

    La maternité est une grande leçon de pagaille. On peut planifier l'arrivée d'un nouvel être sur terre, mais on ne peut pas contrôler chaque détail de cette nouvelle relation qui se crée entre lui et nous. Les enfants sont les premiers concernés par cette pression perfectionniste. Mamans, prenez soin de vous ! Donnez-vous le droit d'être imparfaite... Et laissez vos enfants être imparfaits."

    Michel Janva

  • I-MEDIA S03E34 Théorie du genre ? « Fantasme » pour les médias

  • Une figure du mouvement féministe et homosexuel contre le lobby LGBT

    Historienne, Marie-Josèphe Bonnet est une figure du mouvement féministe et homosexuel. Elle a milité dans le Mouvement de libération des femmes (MLF), dans les années 1970, a participé à la création du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAH) et des Gouines rouges. Pas vraiment réactionnaire donc... Et pourtant : elle est hostile à la loi Taubira et estime que lobby LGBT fait le jeu du capitalisme :

    "Je suis contre le commerce des bébés, contre la marchandisation du corps des femmes. Ces pratiques supposent que certaines d'entre elles seraient un ventre à disponibilité pour faire un enfant et ensuite l'abandonner à un couple, qui lui achète.Je trouve ça très choquant. C'est une manière de nier la mère, de nier les mères. Et c'est le patriarcat dans toute sa splendeur. Et même pire. Maintenant, vous avez une filiation qui est masculine, ce que l'on appelle la filiation spermatique. La branche maternelle n'apparaît plus. Je trouve ça très grave. Un enfant a deux branches, deux lignes, c'est ça qui fait la diversité humaine, c'est cela qu'il faut respecter.

    Certains parlent cependant de « GPA éthique ». Est-ce une notion crédible, selon vous ? 

    Il n'y a pas d'éthique, dans ce domaine-là. D'une manière ou d'une autre, il y a de l'argent. Ce qu'ils appellent une « compensation financière ». Cela peut être une compensation symbolique, mais ce sont des cas très rares. On nous cite toujours l'exemple d'une femme qui veut faire un enfant pour sa sœur, mais même dans ces cas-là, je trouve que ce n'est pas une situation très très saine. Après, la sœur sera débitrice. C'est une illusion de croire qu'il peut y avoir de l'éthique dans un échange commercial. D'ailleurs, on s'aperçoit bien que les pays qui, comme la Belgique, essayent d'introduire un peu de règles, pratiquent très peu de maternité de substitution. Les gens vont acheter des bébés ailleurs. Quand on parle de GPA éthique, c'est une confusion volontaire. Le principe de l'éthique, c'est que la vie ne s'achète pas.

    Vous allez plus loin et vous vous opposez aussi à la Procréation médicalement assistée (PMA). Pour quelles raisons ? 

    Le don anonyme de sperme me choque, car, ainsi, on fabrique des enfants qui n'auront pas accès à la connaissance de leur origine. On n'a vraiment pas le droit de mettre un enfant au monde de la sorte, sachant que c'est important de savoir d'où l'on vient, pour se construire. Tous les enfants nés sont X deviennent, à un certain moment, obsédés par leur origine.

    Depuis l'aube des temps, ce n'est pas un problème de faire des enfants ! Et ça n'a jamais été non plus le choix des médecins. En réalité, dans la PMA, c'est le médecin qui, d'une certaine manière, va choisir le père. Donc les femmes acceptent que ce moment très important qu'est celui de faire un enfant leur échappe. C'est le pouvoir médical qui prend complètement la main sur la procréation et la maternité. Je trouve ça inquiétant, dans l'évolution de notre monde.

    Par le recours à la GPA par certains couples, vous écrivez que le mouvement homosexuel s'est en quelque sorte vendu au libéralisme...

    Tout à fait. Il faut, cela dit, faire la différence : ce n'est qu'une certaine partie du mouvement gay. Il y a une autre partie qui est encore prolétaire. Vous avez beaucoup, chez les gays, de garçons qui ne peuvent pas s'offrir un bébé aux Etats-Unis, ou bien en Chine, ou je ne sais où. Dans le mouvement homosexuel, il y a aussi des lesbiennes. Et les lesbiennes ne sont pas d'accord avec la GPA. C'est vraiment la frange riche des gays qui est en question, ceux qui sont très bien intégrés dans la société, qui gagnent beaucoup d'argent, et qui n'ont qu'une envie, celle de se normaliser, pour mieux se faire accepter. La seule chose qui leur manque, c'est de pouvoir faire un enfant. Autrement, ils ont tout. Et comme il ne peuvent pas faire un enfant, ils achètent les services d'une femme.

    L'enfant n'est pas un droit, l'enfant n'est pas une chose que l'on acquiert. C'est une personne. Ils veulent tout, le beurre, l'argent du beurre... Avec, par dessus le marché, la bénédiction de la loi. C'est une normalisation à outrance, oui, un embourgeoisement. Mais aujourd'hui l'embourgeoisement, on ne sait plus très bien ce que cela veut dire. Ils rentrent dans le moule hétérosexuel, dans le moule de la famille. On pourrait même dire de la famille napoléonienne. En faisant croire que c'est un droit. Et ça, pour moi, c'est de l'usurpation complète.

    Le mouvement homosexuel et le féminisme sont liés, à l'origine. Dans ces conditions, peuvent-ils toujours faire combat commun ?

    On peut dire qu'une partie du mouvement gay a trahi la cause féministe. Ils ont émergé grâce au femmes. Ce sont les lesbiennes qui ont créé le Front d'action révolutionnaire. C'est grâce à notre engagement que, justement, ils ont fait leur coming out et qu'ils ont pu sortir de la clandestinité. Ce sont les femmes qui leur ont ouvert la porte de la liberté. Et je trouve qu'ils ont abandonné le combat pour l'égalité entre les sexes au profit de l'égalité entre les sexualités. C'est ça que je critique dans l'évolution d'un certaine homocratie. L'égalité entre les sexes, ça ne les intéresse plus. Ils n'en ont plus besoin pour leur propre liberté. Mais c'est une erreur car leur liberté dépend de celle des femmes."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • A la rue pour avoir refusé d'avorter

    Pendant que le gouvernement fustige la "désinformation" contre l'avortement, des femmes qui veulent garder leur enfant témoigne de l'inhumanité de leur conjoint face à l'arrivée d'un enfant. Exemple avec Julia Paredes, qui se met à pleurer devant la caméra, en racontant l'attitude de son conjoint qui demandait l'avortement :

    Michel Janva

  • Manifester le 16 octobre pour que les politiques aient le courage de défendre la famille

    Dans La Nef, Ludovine de La Rochère explique pourquoi il faut aller manifester le 16 octobre :

    "[...] La deuxième raison essentielle de cette manifestation est bien sûr l’entrée dans une année politique majeure. Jusqu’à présent, la plupart des candidats aux futures échéances n’ont pas compris que l’homme est la finalité de la politique et la famille le socle de la société. Ils ne voient pas que notre identité nous est transmise par la famille, de manière personnelle et collective. Ils ne voient pas que c’est l’éducation reçue en famille qui permet de vivre en société, de s’intégrer à l’école puis de travailler pour vivre. Ils ne voient pas non plus que la solidarité familiale est irremplaçable, en particulier en temps de crise.

    Le 16 octobre sera le moment de faire entendre nos voix pour que les politiques aient enfin le courage de défendre l’enfant et sa famille, mais aussi notre identité, nos valeurs, notre civilisation.

    D’une certaine manière, les immenses manifestations des années 2012 à 2014 ne pouvaient que conduire à une nouvelle mobilisation de très grande ampleur au seuil de cette année : à droite comme à gauche, les politiques ont en effet bien du mal à entendre le peuple français. Or, plus que jamais, il y a urgence ! Il n’est pas envisageable d’attendre davantage pour lancer la reconstruction de notre pays !"

    Michel Janva

  • IVG : l’autre dossier tabou

    L’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend d’ailleurs à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal.

    La question de l’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend, d’ailleurs, à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal.

    Pour ses partisans, c’est un droit absolu : celui des femmes à disposer de leur corps. Ils ne peuvent même plus concevoir que d’autres soient d’un avis opposé dont l’expression est inacceptable. Or, force est de reconnaître que les associations pro-vie tiennent un discours qui tient en deux idées fortes : défense de la vie, respect des personnes.

    Mais lorsque l’idéologie prime sur le réel, les idéologues mettent en place tous les moyens utiles pour empêcher leurs adversaires d’exister. C’est le sinistre « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » dont on connaît les résultats depuis la Terreur. Et, en la matière, nos idéologues ne font pas dans la dentelle.

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  • Un ministre coupable de délit d’entrave à l’enfantement

    De Raphaëlle Lespinas dans l'Homme Nouveau :

    6a00d83451619c69e201bb093cf2ad970d-250wi.jpg"[...] Tout a commencé le 27 janvier 1993, lorsque la loi a institué le « délit d’entrave à l’IVG » qui consiste à empêcher une IVG en perturbant l’accès aux établissements concernés, ou en exerçant des menaces sur le personnel ou les femmes venant avorter. Le délit a ensuite été élargi le 4 août 2014 aux actes d'intimidation à l'égard de femmes venues s'informer sur l’avortement dans un hôpital, ou tout autre centre d'information.

    Mais depuis 2013 déjà, le gouvernement avait lancé son propre site Internet d’information pour contrer le sitewww.ivg.net, conçu par des militants pro-vie pour expliquer aux femmes qu’avorter n’est pas un acte anodin et qu’il peut avoir des conséquences physiques et psychologiques douloureuses. Très consulté et bien référencé dans les moteurs de recherche, www.ivg.net exaspère le gouvernement. Une colère qui ne cesse de croître depuis la création de www.afterbaiz.com, un site pour les jeunes, qui traite de l’amour, de l’affectivité, de la sexualité mais également de l’avortement.

    Liberté de choix?

    Et de fait, porté par des militants pro-vie, il ne présente pas l’avortement comme la seule solution à une grossesse non désirée.Ivg.net et afterbaiz.com sont deux sites où n’est pas demandée une seule fois l’abrogation de la loi Veil, où jamais il n’est dit que l’avortement est un crime, deux sites qui mettent en avant la liberté de choix Ce serait bien insuffisant pour des moralistes chevronnés, c’est déjà beaucoup trop pour Laurence Rossignol.« Être hostile à l’IVG c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit », a-t-elle déclaré le 17 septembre dernier. La liberté d’opinion des uns s’arrête là où commence celle du ministre pour lequel oser proférer que l’IVG n’est pas anodin et qu’il n’est pas la seule solution possible est une tromperie.

    [...] On attend donc que Laurence Rossignol attaque en justice l’institut de sondage Opinion Way dont une étude de 2013 révélait que 85 % des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance au moment de l’IVG médicamenteuse, y compris une souffrance morale pour 82 % d’entre elles.

    Finalement, le délit d’entrave numérique, c’est tout un programme… dont la première étape consisterait à refondre le Larousse, qui définit ainsi le fait d’entraver : « Empêcher quelqu'un d'agir, une action de se réaliser, ou constituer un obstacle. » Mais comment un texte publié sur Internet, et que personne n’est forcé d’aller lire, constitue-t-il un « obstacle » à l’IVG ? Peut-être que la femme a si peu de volonté propre que le seul fait de lire un conseil ou une injonction la détermine à agir en ce sens…

    Deux questions demeurent :

    – Les personnes qui font le choix d’accoucher sous X puis de confier leur enfant à l’adoption sont-ils des gens faibles d’esprit et manipulables, de mauvais citoyens ?

    – Serait-il possible de créer un « délit d’entrave numérique à l’enfantement » pour des sites d’information sur l’IVG tels que celui du gouvernement, qui nient le syndrome post-avortement dont se plaignent pourtant de très nombreuses femmes et qui ne présentent aucune alternative à l’avortement ?"

    Michel Janva

  • Manuel de bioéthique : la Fondation Jérôme Lejeune attaque les diffamations en justice

    Mme Danièle Gaudry, membre du Planning familial, a prétendu sur France Info que le manuel bioéthique de la Fondation Jérôme Lejeune comporte des « contre vérités scientifiques », et l’a qualifié de « manuel de manipulation de la jeunesse ».

    6a00d83451619c69e201b7c89998da970b-200wi.pngPar ailleurs Mme Laurence Rossignol, ministre des familles de l’enfance et du droit des femmes, a dénoncé dans Libération ce « document de propagande ».

    Face à ces déclarations injustes, relevant de la diffamation, la Fondation Jérôme Lejeune décide d’aller devant la justice.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune précise :

    « Ce manuel a été élaboré avec des  experts français et internationaux : médecin, chercheur, juriste, bioéthicien, philosophe. Il vise à présenter les différents enjeux bioéthiques de notre époque, par exemple la recherche sur l’embryon, l’euthanasie, le don d’organe. Dans cette perspective, le manuel vise à présenter la réalité de l’avortement, pour éclairer les consciences, sans juger les personnes.

    Publié il y a dix ans, plusieurs fois réactualisé pour prendre en compte les évolutions législatives et les changements sociétaux, il n’a jamais fait l’objet de contestations.

    Depuis l’origine il a remporté un grand succès (environ 500 000 exemplaires), et a été traduit en plusieurs langues. La Fondation Jérôme Lejeune se félicite qu’il puisse être distribué dans des établissements scolaires qui partagent comme valeur la défense de la vie. »

    Pour le commander, cliquez ici

    Michel Janva