culture et histoire - Page 1001
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Jean-Pax Méfret : « Le martyre des Chrétiens d'Orient pourrait annoncer le nôtre »
Le chanteur d'Occident répond au Figarovox. Extrait :
"À votre époque, le combat principal était contre le communisme, aujourd'hui quelle est la menace?
Je crois que le vrai défi, c'est la foi. «Sommes-nous condamnés à subir le même sort que les chrétiens d'Orient?» tel est le problème. De toute évidence, leur martyre pourrait très bien annoncer le nôtre. Partout dans le monde les chrétiens sont persécutés, c'est pourquoi, nous, de tradition et de culture chrétienne, devons relever ce défi. C'est autrement plus ambitieux que de lutter contre le communisme: notre époque est encore plus exigeante.
Le problème c'est l'islamisme?
À l'occasion des attentats de Londres en 2005, j'ai fait une chanson qui s'appelle «Au nom d'Allah» où je demande si le terrorisme islamiste agit vraiment au nom d'Allah. Quand je l'ai chantée à l'Olympia j'ai raconté avant l'histoire du capitaine Kheliff, cet officier de l'armée française musulman qui a sauvé des pieds noirs lors du massacre d'Oran du 5 juillet 1962 en enfreignant ses ordres et qui, une fois en France, a créé une association des anciens combattants musulmans. Il faut bien savoir qu'en Algérie, tous les anciens combattants musulmans se faisaient égorger par le FLN après l'indépendance. Kheliff a aussi créé une mosquée à Lyon.
Cette histoire, racontée avant «Au nom d'Allah», visait à éviter les amalgames qu'aurait pu engendrer ma chanson. En effet, il faut reconnaître qu'il y a une vraie diversité au sein du monde musulman et que ces jeunes des banlieues, délaissés par la société, ne connaissant pas vraiment leur religion. J'ai du mal à voir quoique ce soit de «divin» dans les actes terroristes, c'est quelque chose de plus humain, de plus misérable. Mais tôt ou tard, nous allons être confrontés à cette violence et nous avons le devoir de nous y préparer. Figure du contre-exemple: l'Angleterre et son modèle communautariste étaient une pépinière pour les radicaux. De fait dès le début des années 2000 nous avions fait les gros titres sur cette menace islamiste, nourrie par des prêcheurs à Londres. Ces derniers appelaient déjà la mort des chrétiens, nous avions déjà senti le danger. Mais paradoxalement, cette haine pour les chrétiens nous rappelle aussi notre héritage, notre identité chrétienne puisqu'ils nous appellent «les croisés». Ils nous obligent à retrouver nos racines. Peut-être aussi oublient-ils qu'avant d'être musulman, l'orient, berceau de la naissance du Christ, était chrétien? On oublie trop souvent que la première église fut construite à Antioche. Tout comme l'Algérie qui fut d'abord chrétienne avant les invasions arabes. Saint-Augustin et sa mère, la bien-aimée Monique, en sont la plus parfaite illustration. [...]
Peut-on dire que vous êtes un chanteur de droite?
Je ne sais pas si je suis un chanteur de droite, mais je suis sûr de ne pas être un chanteur de gauche! Être de gauche pour les chanteurs, c'est parfois une volonté artistique, voire un snobisme. Pourtant il faut savoir que les chanteurs du siècle dernier n'étaient pas automatiquement de gauche. En tout cas, ils ne l'étaient pas sur le mode «grandes consciences» d'aujourd'hui, ils faisaient moins la leçon: regardez Boris Vian, je l'aime beaucoup. Moi, je ne voulais pas travailler dans la chanson à l'origine: mon objectif était de remettre au goût du jour des faits qui étaient ignorés. Je n'ai pas de message particulier à faire passer, je préfère rappeler des situations. Il n'y a rien de mieux que la chanson pour faire découvrir ces faits. J'ai appris récemment que des élèves d'une banlieue parisienne, visitant le musée du débarquement américain en Normandie, avaient chanté ma chanson sur le débarquement: «Ils sont tombés du ciel comme s'ils avaient des ailes/ Ils ont apporté un air de liberté.» Une chanson s'écoute toujours plus facilement qu'un cours d'Histoire, c'est une autre manière de transmettre. [...]
Dans votre dernier album il y a une chanson, «La Force», qui s'adresse au Christ. Quelle est la place de la Foi dans votre vie et dans votre œuvre?
Je suis persuadé que croire en quelque chose est primordial dans la vie d'un homme, que c'est une force intérieure. Croire au Christ c'est encore plus fort. Quant à «La Force», curieusement je n'ai jamais mis un point d'honneur à écrire une chanson dédiée Christ, l'envie m'est venue naturellement. Le titre provient de la supplication «Donne-moi la force» qui ponctue les cantiques dans la Bible. La lecture de l'Histoire des chrétiens d'Orient et du massacre des Arméniens, de ces gens jetés vers la mort qui s'accrochent à la pensée de Dieu, m'a inspiré cette chanson. Dans un passage, je dis que je vois «Briller les âmes des compagnons qui sont morts dans les flammes». Ce parallèle m'a beaucoup ému, ce qui m'est assez rare quand il s'agit de mes écrits. De fait, je n'ai pas pour habitude d'écouter mes propres chansons. Celle-là, pourtant, il m'arrive de la réécouter.
Comment qualifieriez-vous la situation politique actuelle en France?
Je crois que nous avions besoin d'un changement, un changement radical pour bouleverser l'ordre établi. Je salue ce rafraîchissement du personnel politique. Mais je ne crois ni au miracle Macron, ni que son système peut tenir sur la durée. Aujourd'hui ce qui est exaspérant c'est la médiocrité de la droite, la gauche n'est pas mieux, mais il m'est désespérant de voir une droite sans repère et frileuse quand il faut défendre ses idées."
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Passé Présent n°156 - Lady Stanhope, reine de Palmyre
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"La Monarchie pour une vraie démocratie". Partie 3 : Quand la République oublie les libertés...
Les royalistes proposent, mais ils critiquent aussi, et c'est parce qu'ils sont insatisfaits qu'ils souhaitent une Monarchie soucieuse du Bien commun et protectrice des libertés, à l'inverse de la République qui, au fil de ses expériences constitutionnelles jusqu'à aujourd'hui, peut paraître parfois bien peu respectueuse des droits historiques des peuples de France et de leur exercice concret. C'est ce que j'ai rappelé dans mon petit discours du dimanche 18 juin, devant les auditeurs du Banquet du Groupe d'Action Royaliste. (3e partie)
Nous, royalistes, voulons un retournement politique, ce que certains pourraient nommer une « révolution », mais le terme peut tromper sur ses formes et conséquences, et rappeler de mauvais souvenirs à ceux qui ont la mémoire longue et sensible. Nous voulons donc la démocratie à la base et la monarchie à la tête, comme une remise en cause de ce qui est actuellement et une remise en ordre de la nation dans toutes ses particularités et dans son unité profonde. Nous voulons un nouvel équilibre des pouvoirs qui ne doit plus être cette disharmonie permanente et injuste issue de la Révolution jacobine.
Ce retournement, c'est une véritable décentralisation des pouvoirs et non une simple déconcentration ; c'est l'autonomie des pouvoirs régionaux, communaux et professionnels, dans le cadre de l'unité française.
Ce n'est donc pas cette République qui, en 2014, raye d'un trait de plume l'Alsace pour l'intégrer légalement et administrativement dans une super-région technocratique et sans âme. Ce n'est pas cette République qui refuse aux Nantais de pouvoir redevenir Bretons depuis 1955, contre l'avis même des populations locales et, aussi, contre l'histoire de la ville, capitale des ducs, et de la Bretagne toute entière ; ce n'est pas cette République qui refuse certains prénoms celtiques à l'état civil pour de mauvaises raisons administratives, comme cela est encore arrivé en avril dernier à Quimper ; ce n'est pas cette République qui impose, au nom de directives européennes qui lui sont supérieures (si l'on en croit les juristes), une libéralisation violente qui entraîne la disparition des services publics dans les villages et les villes moyennes de France sous prétexte de « rentabilité » et de « lutte contre les déficits » qui, pour ces derniers, ne cessent néanmoins de se creuser toujours plus au fil des années... Le « dessèchement » du monde rural, qui se traduit parfois par une désertification concrète des territoires et par la réduction du nombre d'écoles, de gares et de maternités, est aussi la destruction d'une part de ce que Fernand Braudel nommait « l'identité de la France » et, comme nous oserons le dire, de son « âme ».
Cette démocratie-là, qui se drape dans les plis d'une République qui se veut exemplaire à défaut d'être irréprochable (ce qui semble fort difficile comme de récents scandales nous le prouvent à l'envi), n'est pas royale : elle n'est qu'oligarchique et « libéraliste », et elle semble, sauf heureuses exceptions, oublier tous les devoirs politiques et sociaux de l’État, tout ce qui fait qu'un État est juste et légitime !
(à suivre)
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