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culture et histoire - Page 1004

  • Université d'été d'Action française, le Camp Maxime Real Del Sarte, se tiendra du 20 au 27 août 2017

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    Voici donc d'ores et déjà annoncés, le lieu, les dates, le thème du prochain Camp Maxime Real del Sarte.

    Le Camp Maxime Real del Sarte (CMRDS) est une université d’été d’Action française, surtout destinée aux jeunes Français soucieux de l'avenir de leur pays 

    Ainsi, après le colloque du 13 mai dernier, dont le thème était Refonder le Bien Commun, colloque dont l'invité d'honneur a été le Prince Jean de France, le Camp Maxime Real del Sarte 2017 s'est logiquement donné pour sujet : France d'abord, l'avènement du projet capétien pour la France.  

    Le site du Centre Royaliste d'Acion Française donnera ultérieurement le programme du CMRDS 2017. On aura la possibilité de s'inscrire en ligne.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Action française & Histoire • Jean-Pierre Fabre-Bernadac : « L'affaire Daudet, un crime politique »

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    ENTRETIEN. En novembre 1923 éclate « l'affaire Philippe Daudet ». Le fils du célèbre homme de lettres et figure de proue de l'Action française Léon Daudet est retrouvé mort dans un taxi. Un prétendu suicide aux allures de crime politique. Jean-Pierre Fabre-Bernadac, ancien officier de gendarmerie, diplômé de criminologie et de criminalistique, a rouvert le dossier à la lueur de sources nouvelles.

    ROPOS RECUEILLIS PAR RAPHAËL DE GISLAIN

    LE 24 NOVEMBRE 1923, BOULEVARD MAGENTA, PHILIPPE DAUDET EST RETROUVÉ AGONISANT DANS UN TAXI. QUE S'EST-IL PASSÉ EXACTEMENT CE JOUR-LÀ ?

    Il y a deux choses importantes à rappeler à propos de Philippe Daudet pour comprendre ce qui s'est effectivement passé. Le jeune homme avait une grande admiration pour son père et il avait tendance à faire des fugues. Agé de 15 ans lors des faits, il avait l'âme excessivement romanesque, exaltée. Juste avant sa mort, il essaie de partir pour le Canada. Mais une fois au Havre, il s'aperçoit qu'il n'ira pas plus loin...Dès lors, comment revenir chez lui sans subir les foudres de ses parents ? Comment faire pour que cette nouvelle fugue ne déçoive pas trop son père ? Dans son esprit, il s'agit d'être à la hauteur ; son grand-père Alphonse est un immense écrivain et son père Léon une figure royaliste brillante et redoutée. Comme il sait que les anarchistes ont déjà essayé de tuer son père un an plus tôt, il se dit qu'un acte de bravoure, qui consisterait à révéler la préparation d'un nouveau complot pourrait faire oublier cette fugue... De retour à Saint-Lazare, il se rend donc au Libertaire, journal qui hait Léon Daudet, pour infiltrer les cercles anarchistes. Il tombe dans un panier de crabes parce que le milieu est complètement infiltré par la police politique. Avec son air de bourgeois et son projet fumeux d'assassinat de haute personnalité, Philippe Daudet n'a pas dû faire illusion très longtemps. Son identité certainement devinée, on l'envoie vers un libraire, un certain Le Flaoutter, indic notoire, et son sort bascule. La Sûreté générale, l'organe de la police politique, est prévenue, onze hommes débarquent pour arrêter le jeune homme... qui est retrouvé mort dans un taxi.

    LA THÈSE OFFICIELLE CONCLUT À UN SUICIDE. VOUS MONTREZ QU'ELLE EST COUSUE DE FIL BLANC...

    En effet, les incohérences se succèdent. Philippe Daudet a récupéré chez les anarchistes un « 6.35 ». Il tenait-là la preuve de son courage vis-à-vis de son père. Pourquoi ne rentre-t-il pas chez lui à ce moment-là ? Par ailleurs, il était extrêmement croyant et on ne comprend pas ce geste de suicide - un péché absolu -, d'autant qu'il était heureux chez lui même s'il aimait l'aventure. En reprenant le dossier - j'ai pu accéder aux archives nationales de la Police et à l'ensemble des documents de la famille Daudet -, les partis pris de l'enquête m'ont sauté aux yeux. Des témoignages fondamentaux sont écartés, des pistes ne sont pas exploitées et les conclusions sont pour la plupart approximatives. Le « 6.35 » qui a donné la mort au jeune homme n'est manifestement pas celui retrouvé, vu qu'aucune balle ne s'est chargée dans le canon après le coup de feu comme elle aurait dû le faire automatiquement ; la douille réapparaît dans le taxi dix jours après le drame au moment de la reconstitution, alors qu'il avait été soigneusement nettoyé ; aucun des onze policiers postés spécialement ne voit Philippe Daudet entrer ou sortir de la librairie, les horaires ne concordent pas, etc.

    DANS QUEL CONTEXTE IDÉOLOGIQUE S'INSCRIT ETTE DISPARITION ?

    Marius Plateau, le secrétaire général de l'Action française, a été tué de 5 balles un an auparavant par Germaine Berton, une anarchiste. À l'issue d'un procès absolument inique, la meurtrière est acquittée... Le contexte est donc extrêmement tendu. Des élections approchent, qui vont être gagnées par la gauche. Poincaré, qui a eu un lien amical avec l'Action française pendant la guerre - il sait le nombre de soldats et d'officiers qui ont été tués dans ses rangs - change son fusil d'épaule lorsqu'il voit que sa carrière est en jeu. Une tension sous-jacente vient du fait que l'Action française essaie de se rapprocher par le cercle Proudhon du mouvement ouvrier. Cela fait peur au pouvoir. On craint qu'une forme de national populisme ou monarchisme ne s'installe, d'autant que les scandales comme Panama ou le trafic des légions d'honneurs n'ont fait que discréditer la classe politique. Il faut bien voir que les tranchées ont donné naissance à une fraternité nouvelle considérable entre des français d'horizon divers. Le bourgeois et l'ouvrier ont maintenant un point commun : ils ont risqué leur peau de la même manière. Le fascisme, et d'une certaine façon, le national-socialisme sont nés de ce même élan à l'époque. Cette union qui bouleverse les classes effraie et on veut y mettre un terme à tout prix.

    DANS CE CLIMAT, POURQUOI ABATTRE LE FILS DE DAUDET ?

    Disons que, parmi les personnalités de l'Action française, mouvement qui suscitait une inquiétude grandissante, Léon Daudet avait des enfants et que Maurras n'en avait pas... Philippe, avec ce caractère éloigné des réalités, était quelqu'un de facilement manipulable. Voir cet enfant se jeter dans la gueule du loup était une aubaine pour des adversaires politiques. Je ne pense pas qu'il y ait eu de préméditation. Je ne crois pas qu'on ait voulu le tuer au départ mais que les circonstances ont conduit la Sûreté générale à le supprimer, lorsqu'elle a su qui elle tenait... Les Daudet étaient des sanguins ; il est possible que, se sentant démasqué, Philippe se soit rebellé, qu'un coup de feu soit parti et que l'on ait voulu maquiller les choses en suicide... On y a vu le moyen d'ouvrir une brèche et d'affaiblir l'Action française, qui bien sûr était visée in fine.

    IL Y A AUSSI CET INCROYABLE PROCÈS POLITIQUE CONTRE LÉON DAUDET...

    C'est la cerise sur le gâteau. Le père vient de retrouver son fils mort dans un taxi. Il fait un procès au chauffeur et voilà qu'il se retrouve condamné à cinq mois de prisons ! Il faut bien saisir la perfidie de ce jugement, à travers lequel on a opposé de façon fictive un père et un fils, salissant la réputation de l'un et la mémoire de l'autre. Les anarchistes n'ont cessé de répéter au cours du procès que Philippe était des leurs, ce qu'il n'a bien sûr jamais été. Lorsque l'on sait que les anarchistes étaient à l'époque le bras armé de la République, la manoeuvre est particulièrement écoeurante. Léon Daudet va finir par se rendre, mais l'histoire ne s'arrête pas là. Grâce au détournement des lignes téléphoniques du ministère de l'intérieur par une militante de l'Action française, il parvient à s'évader d'une façon rocambolesque. Après quoi il est contraint de se réfugier plusieurs années en Belgique...

    UNE TELLE AFFAIRE POURRAIT-ELLE SE REPRODUIRE AUJOURD'HUI ?

    Le pouvoir donne tous les moyens pour agir en cas de menace. Je crois qu'évidemment de tels évènements pourraient se reproduire aujourd'hui et qu'ils ne sont pas l'apanage d'une époque. Depuis 1945, les disparitions troubles d'hommes proches du pouvoir n'ont pas cessé - on en compte au moins trois. La police politique n'a pas disparu, elle est inhérente à la République. 


    À LIRE : ON A TUÉ LE FILS DAUDET, de Jean-Pierre Fabre-Bemardac, éditions Godefroy de Bouillon, 265 p., 26 euros.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le 9 juin 721, Eudes d’Aquitaine sauvait l’Occident de la submersion islamique

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    Eudes d’Aquitaine vient de briser le siège Toulouse, tuant 3.700 envahisseurs musulmans ainsi que leur chef le wali d’Al-Andaluz.

    Peu à peu les hommes émergent du sommeil, la nuit est encore noire, quelques flambeaux dessinent des ombres inquiétantes sur le vieux rempart romain. Eudes n’a pas dormi de la nuit, il sait que ses hommes sont épuisés, il sait qu’ils se battront à un contre deux, il s’interroge sur la fidélité des Basques ; son plan est audacieux, s’il échoue, Toulouse tombera aux mains des musulmans, consacrant la perte de toute la vallée de la Garonne.
    Les trois éponges bénites, ayant recueilli les gouttelettes de vin laissée choir par le pape lors de sa communion, furent taillées à la vue de tous, chaque guerrier chrétien agenouillé en reçut un morceau qu’il avala religieusement, comme une hostie ; tous avaient entouré leur épée dans un pli de leur manteau et lacé solidement leur bouclier rond dans le dos. Certains portaient des armures à écailles, leur lance courte posée délicatement à côté d’eux, d’autres avaient une protection de cuir et un arc à double courbure. Les alliés neustriens sont restés groupés ; non loin, la troupe des Vascons s’agite déjà, se sachant promise à l’assaut frontal.

    Après une heure de marche silencieuse, le duc d’Aquitaine arrête son armée ; ses éclaireurs confirment que le camp arabe n’est pas alerté. La voie romaine est encore bien pavée : pour éviter le bruit, Eudes fait entourer les sabots des chevaux dans des peaux de lapin.

    Ses derniers ordres sont donnés : face à l’entrée du camp, les Basques véloces et adroits lancent l’attaque ; après un détour, la cavalerie fond sur le flanc sud ; enfin, déboulant des coteaux, le gros des forces pénètre par le nord-ouest. Pas de quartier, pas de merci ; l’effet de surprise doit permettre le massacre.
    Les guetteurs berbères ont d’abord cru à des reflets sur les eaux des nombreux ruisseaux du Lauragais, puis, enfin, la poussière et une masse sombre avançant ne leur laissent aucun doute : « ‘iindhar ! » ; en quelques minutes, incrédules puis fébriles, les chefs arabes forment les farq défensives. « Comment, alors qu’ils sont si faibles, osent-ils attaquer ? » Les premières flèches tombent. La farouche furia des Basques emporte la première ligne maure, puis la charge des cavaliers, pieux et déterminés – ceux-là mêmes qui seront les ancêtres des chevaliers croisés –, porte le fer chrétien au cœur du camp musulman ; arrive enfin, à revers, l’infanterie légère.

    Trois heures plus tard, le fracas des armes s’atténue, les râles des agonisants se mêlent aux cris des dernières escarmouches, et aux suppliques des vaincus que l’on égorge ; l’âcre de l’odeur du fer, du cuir mouillé de sueur, s’ajoute à l’âpre du sang ; au lointain des cavalcades rattrapent des fuyards.

    À son zénith, le vif soleil salue la victoire ; les viscères chauffés gonflent, les nuées de mouches obscurcissent les corps démembrés et entremêlés, des heaumes éventrés montrent les yeux désorbités de visages déformés… Quelques chevaux arabes qui n’ont pas eu le temps d’être montés broutent paisiblement ; déjà le butin est séparé du reste, que l’on incendie.
    C’était il y a 1.296 ans, le 9 juin 721 ; Eudes d’Aquitaine vient de briser le siège de Toulouse, tuant 3.700 envahisseurs musulmans ainsi que leur chef, le wali d’Al-Andaluz. Cette déroute des hordes islamiques donnera à Charles Martel le temps d’organiser son armée pour la bataille de Poitiers, plus connue ; pourtant, plus que le Carolingien, c’est bien Eudes, dernier représentant de la romanité – il n’était pas germain –, qui sauva l’Occident de la submersion islamique.
    D’autres batailles auront lieu, dans le Narbonnais les Omeyyades tenteront une colonisation en faisant venir femmes et enfants ; des villes chrétiennes tomberont par traîtrise ou calcul. Les bas intérêts ou la pleutrerie pousseront certains féodaux à rechercher la clémence ou la protection des chefs musulmans.

    Depuis 35 ans, les édiles successifs de Toulouse n’ont jamais ménagé leur peine pour accompagner l’implantation musulmane. Il y a quelques jours, une visite « de chantier » mais dont le sens était ailleurs a inscrit la mosquée du Mirail à Toulouse dans sa phase finale.

    Aujourd’hui, 9 juin, le mihrab sera achevé et nul doute que le très contestable imam M. Daffé sera là, pensant au symbole des 3.700 places de sa future mosquée.

    http://www.bvoltaire.fr/9-juin-721-eudes-daquitaine-sauvait-loccident-de-submersion-islamique/

  • 2-9 août : université d'été du Centre Henri & André Charlier

    Cliquez sur l'image pour plus de renseignements.

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    Michel Janva

  • Jacques Bompard va faire édifier un monument en hommage aux Orangeois assassinés sous la Terreur

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    Jacques Bompard, maire d’Orange, annonçait le mercredi 24 mai l’ouverture d’un marché public visant à faire édifier un monument en hommage aux Orangeois martyrs, assassinés durant la Terreur. Le député de Vaucluse revient avec le Rouge & le Noir sur ce projet :

    « L’éducation nationale masque les horreurs de la Terreur. L’historiographie est pourtant claire : les jacobins et les radicaux voulurent expurger la France du catholicisme et créer un homme nouveau. Leurs héritiers nazis ne firent pas autre chose… Plus de 800 personnes enfermées dans les prisons d’Orange. En juillet 1794, sur l’actuelle place et théâtre municipal, 332 têtes furent tranchées. Trente-deux religieuses perdirent la vie sous le joug révolutionnaire. Ces femmes, toutes martyres, laissent à la ville un témoignage de foi, d’espérance et de courage. La région et particulièrement la ville ont connu une période instable, des meurtres, menaces et autres atrocités. Les rêves de régénérescence maculent encore notre monde contemporain : il est de notre devoir d’alerter sur les conséquences sanglantes de la poursuite de fausses valeurs et des conceptions purement idéelles des rapports humains. »

    Pourquoi rappeler à la mémoire des Orangeois un évènement d’une telle nature ? Est-ce véritablement du ressort du maire de mettre en œuvre un projet de cette envergure ou comblez-vous là seulement l’absence d’initiatives d’éventuelles associations sur le terrain ?

    « Le rôle d’un maire consiste à servir sa ville et les familles qui y vivent. Il faudrait être tout à fait ignorant de la nature humaine pour considérer qu’elles ne comptent ni sur des racines, ni sur des mythes. Se souvenir de la violence que le Comité de Salut Public et sa loi des suspects imposèrent en France est une question d’hygiène intellectuelle et morale. Comment accepter l’instrumentalisation de l’Histoire ? La mémoire historique est cruciale et il est important de la rappeler quand le prêt-à-penser l’instrumentalise. La chapelle de Gabet à Orange nous évoque constamment les crimes commis au nom du Dieu Raison ; mais un monument doit commémorer le sang qui coula à la suite des décisions du tribunal installé en la chapelle saint Louis.

    Aujourd’hui face à l’inversion des valeurs et des principes, il nous a semblé important de proposer aux Orangeois un lieu où chacun peut s’arrêter et rendre honneur à ceux qui sont tombés. De nombreuses associations à Orange travaillent pour faire connaître la richesse et l’histoire de la France, de la région... Ces associations participeront à la commission qui choisira le projet final. Je crois justement que les Orangeois apprécient la liberté de leur édile. Je compte insuffler une dynamique de courage et de liberté dans la manière d’aborder la question de la Terreur dans notre région et pourquoi pas en France. [...]

    Or, connaître cette période, c’est comprendre et prendre conscience de notre régime actuel. C’est pourquoi je m’inscris à contre-courant du prêt-à-penser, en rappelant l’histoire telle qu’elle est et non telle qu’on l’imagine ou qu’on aimerait qu’elle soit. Notre devoir est de rappeler la réalité des faits sans laquelle le mensonge règne ce qui ne peut amener que le totalitarisme qui bien qu’annoncé par les penseurs d’hier se développe avec les résultats que l’on voit aujourd’hui. Je pense que l’histoire n’a rien à voir avec la culpabilité ou les remords. L’histoire détermine et inspire. Laissons nous inspirer par les héros et sachons prévenir les exactions de ceux qui rêvent avec les idéologues criminels. »

    Source Le Salon beige 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/