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culture et histoire - Page 1101

  • Réfléchir & Agir No. 54 : L’art de demain

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    SOMMAIRE:

    Antipasti : Alexandre Mendel ;
    Dossier L’Art de Demain ;
    Entretien avec Philippe d’Hugues et Pascal-Manuel Heu, le mondialisme dans par le 9è art par Georges Feltin-Tracol ;
    Les paysages intérieurs de Juluis Evola ;
    Entretien avec Aude de Kerros,
    Entretien avec Didier Carette ;
    Entretien avec Xavier d’In Memoriam ;
    Grand entretien Varg Vikernes ;
    La persécution anti-païenne par Flavien Blanchon ;
    Edouard VII, le dernier roi d’Angleterre.

    Les abonnés recevront avec la revue un gros bonus (introuvable en kiosque ou ailleurs) : Le hors-série n°2 de 60 pages avec les portraits de Schopenhauer, Barrès, Renan, Barrès, Sorel, Guénon, Codreanu, José Antonio, Cioran.

    Abonnement pour un an (4 numéros + un hors-série hors commerce exclusivement réservé aux abonnés)
    Abonnement simple : 26 euros

    Abonnement de soutien : 35 euros et plus
    Abonnement étranger et DOM TOM : 40 euros
    Règlement par chèque à l’ordre du CREA
    BP 80432, 31004 Toulouse cedex 6
    7 € le numéro en kiosque

  • Camille Pascal et le roman vrai des racines chrétiennes de la France

    Par Jean Sévillia 

    Une fort Intéressante recension reprise du Figaro magazine du 11 novembre, à propos d'un auteur attaché à ce que fut l'identité heureuse de la France.  LFAR

    Le premier choc de ce livre vient de son titre, Ainsi, Dieu choisit la France, autant que de son sous-titre qui se détache sur un bandeau rouge : La véritable histoire de la fille aînée de l'Eglise. Dieu, la France, la fille aînée de l'Eglise, voilà des mots rarement associés au sein des cercles dirigeants auxquels appartient l'auteur. Conseiller d'Etat depuis 2012, Camille Pascal a été collaborateur de plusieurs ministres, directeur de cabinet de Dominique Baudis au CSA, secrétaire général du groupe France Télévisions et enfin, de 2011 à 2012, conseiller du président de la République, Nicolas Sarkozy, pour qui il a préparé maints discours : une tranche de vie qu'il a racontée dans Scènes de la vie quotidienne à l'Elysée (Pion, 2012).

    3314504104.jpgD'où vient-il, ce fameux titre ? D'une lettre écrite par le pape Grégoire IX, en 1239, au roi Saint Louis : « Ainsi, Dieu choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif le royaume de France est le royaume de Dieu ; les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. » On savait Camille Pascal catholique, mais on ne s'attendait pas à lire sous sa plume une évocation des grandes heures de la France chrétienne, et surtout pas dans le ton du catholicisme d'autrefois. Il s'en explique dans une savoureuse introduction dans laquelle il rappelle que, naguère, même l'école de la République donnait leur place aux figures de la France catholique en les laïcisant (en louant par exemple saint Vincent de Paul, le défenseur des pauvres, sans insister sur ce que son oeuvre devait à sa foi). Camille Pascal assure encore que la vocation universaliste du pays des droits de l'homme était la version profane de « la mission divine de la France ». Or de nos jours, déplore-t-il, il est devenu « presque inconvenant » de convoquer dans un cadre scolaire le souvenir de Clovis, des Croisades ou de Jeanne d'Arc. Aussi souhaite-t-il non seulement faire redécouvrir un passé qui n'est plus transmis, mais encore, lui, l'agrégé d'histoire qui a enseigné à la Sorbonne et à l'EHESS, réagir contre les milieux universitaires qu'il a côtoyés. « C'est en réaction à un demi-siècle de domination structuraliste, précise l'auteur, à ce qui m'a été enseigné pendant des années dans des sommes assommantes, lues comme autant de bibles sur les bancs de la Sorbonne, que j'ai voulu écrire ce livre. » Dans cet ouvrage, Camille Pascal, doublement provocateur, recourt en effet au récit à l'ancienne, ne méprisant pas ce qu'il nomme « les joies simples des livres d'images et de l'histoire subjective » et, exaltant les héros et les saints, s'inscrit sans complexe dans la tradition désormais vilipendée du roman national.

    Voici donc, dans un récit haut en couleur, le baptême de Clovis, le couronnement de Charlemagne, le rachat de la couronne d'épines par Saint Louis, l'affrontement entre Philippe le Bel et le pape Boniface VIII, la chevauchée victorieuse de la Pucelle d'Orléans, le fossé de sang entre catholiques et huguenots creusé par la nuit de la Saint-Barthélemy, le voeu de Louis XIII, le Concordat entre Pie VII et Bonaparte, la bataille de la loi de séparation des Eglises et l'Etat. Dans chacun de ces chapitres, menés avec brio, s'écrit une page de la longue relation de la France avec le christianisme.

    « Ce livre est là, souligne Camille Pascal, pour rappeler que la foi en Dieu a été, pendant près de quinze siècles, le vrai moteur et la seule justification de ceux qui gouvernaient en France. » L'auteur l'analyse comme une donnée historique devant être acceptée par les non-croyants. Son ouvrage est-il pour autant un pur livre d'histoire ? Pas complètement en ce sens qu'il se joue çà et là des preuves et des sources afin de conforter la cohérence de son propos. A vrai dire, sans l'avouer, ce livre est aussi un livre d'actualité. En scrutant notre passé chrétien, en s'interrogeant sur le « destin particulier de la France », Camille Pascal, qui rappelle qu'après la Grande Guerre, « la République reste laïque, la France catholique », pose la question de savoir si l'homme peut se passer de transcendance, et si une société peut tenir ensemble sans une foi commune qui la dépasse. Au sens noble du terme, c'est une question éminemment politique. 

    Ainsi, Dieu choisit la France, de Camille Pascal, Presses de la Renaissance, 350 p., 18 €. « Ce livre est aussi un livre d'actualité. »

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/11/12/religion-histoire-camille-pascal-et-le-roman-vrai-des-raci-5873571.html

  • Pierre Cassen et Christine Tasin présentent le dernier livre de Wafa sultan sur Radio Courtoisie

  • Les 3 formes du djihad : guerrier, démographique et civilisationnel

    Dans le dernier numéro de Monde & Vie, Philippe de Villiers évoque son dernier ouvrage. Extrait :

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    Michel Janva

  • Novembre 2016: Retour à Verdun

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    Le début du mois de novembre est rythmé par une série de célébrations consacrée aux défunts.

    C’est la période des morts.

    Est-ce une coïncidence historique ou un hasard du calendrier qui fit retentir les derniers fracas de la Première Guerre mondiale en cette morne fin de matinée du 11 novembre 1918 ? Les historiens s’échinent depuis à connaitre l’identité du dernier emporté de ce conflit de quatre ans.

    Un Canadien ? Un Français ? Un Allemand ? Nul ne le saura jamais vraiment. Au combat, le chaos est maître et, en ce 11 novembre 1918, on se battit jusqu'à la dernière minute.

    Ce qui est certain, en ce matin d’automne 18, c’est que plus de 15 millions d’individus ont disparu des courbes démographiques. Essentiellement en Europe. Les enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants de ces morts ne verront pour la plupart jamais le jour, faute de géniteurs.

    Inutile de détailler les chiffres. Ils sont ahurissants. L’Europe d’août 1914 était au comble de sa puissance et de sa vitalité. En novembre 1918 c’est un immense champ de ruines truffé de croix.

    Les conséquences de cette guerre sont incalculables, et l’écho de cette faillite européenne se répercute de génération en génération jusqu‘à nous. Beaucoup a été dit sur ce sujet.

    Mais plutôt que de disserter longuement sur la révolution bolchévique, le traité de Versailles ou encore la grippe espagnole, prenons notre bâton de pèlerin et partons arpenter le champ de bataille de Verdun.

    Si on veut être fidèle, autant arriver par la route de Bar-le-Duc. La fameuse RN1916, aujourd’hui déclassée en départementale. « Via Sacra ». Antichambre du théâtre de Verdun. Sas de mise en condition du combattant chahuté à l’arrière d’un camion Berthier. Cette route était, côté français, le cordon ombilical de la bataille. C’est par là qu’arrivait la boustifaille et la chair fraiche (là on compte en centaines de milliers d’hommes), les obus et les cartouches (et là on compte en dizaines de millions de coups). On se laisse guider par les sucres blancs à sommets rouges surmontés d’un casque Adrian. Ils rythment chaque kilomètre jusqu’à Verdun. On comptera 56 bornes. En 1916 un camion passait sur la route de pierres concassées toutes les 14 secondes. Aujourd’hui le macadam a recouvert les gadins qui avaient été jetés à l’époque à la pelleté pour entrenir une chaussée défoncée par les flux continus.

    La ville de Verdun n’est pas belle. Jolie, plus sûrement. La cité semble endormie. C’est le tourisme mémoriel qui fait vivre la région. La cathédrale, imposante et témoin de hauts faits, vaut néanmoins le détour, ainsi que les bords de Meuse. La Porte-Chaussée, vestige des temps médiévaux, fait miroiter ses créneaux dans les légères ondulations du fleuve. Car oui, la Meuse est un fleuve.

    On visitera les galeries de la citadelle, qui jouèrent un rôle crucial dans les évènements fameux de 1916. C’est ici que fut choisi le cercueil du Soldat Inconnu. Un lien mystérieux unit Verdun et l’Arc de Triomphe.

    Un imposant monument trône au cœur de l’ancienne cité épiscopale. Un genre de temple austère en pierres embossées. Une composition architecturale sentant bon le solennel et le massif. Des degrés s’élèvent vers une sorte d’obélisque tronquée au sommet duquel contemple, lourd et puissant, un guerrier intemporel. La pointe de son épée, qui fait songer doucement à un film d’animation nippon, repose la pointe en bas. Le guerrier a triomphé. Il s’agit du « Monument à la Victoire et aux soldats de Verdun ». Il regarde vers l’est, vers les Hauts-de-Meuse et la ceinture fortifiée de la ville dont les forts avancés se situent à environ 6 ou 8 kilomètres.

    Douaumont. Vaux. Souville. Des noms aujourd’hui oubliés mais qui durant plusieurs décennies sonnèrent comme des mythes à l’oreille des Français. Comme des mythes cauchemardesques et glorieux. C’est « là-haut », sur les plateaux au dessus de la ville qu’il faut se rendre pour contempler les lieux du drame et se lancer dans une trépidante enquête médico-légale. Ou alors dans une longue et contemplative méditation sur le sens de la guerre et de l’Histoire. Chacun y trouvera son compte.

    On monte par une route sinueuse, le long des pentes de Belleville. On pénètre alors dans l’énorme forêt domaniale. Les bois, constitués principalement d’essences de pins, prennent vite des atours nordiques. On se prend à songer aux loups et aux grandes chasses d’antan.

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