Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1099

  • Livre : « Les grandes figures catholiques de France »

    L’historien François Huguenin raconte dans son dernier livre quinze grandes figures catholiques de France (« Les grandes figures catholiques de France »).

    De Clovis à de Gaulle, le catholicisme constitue la matrice profonde de la France : Saint Louis mourant de la peste à Tunis lors de la huitième croisade ; Jeanne d’Arc, la fille du peuple faisant sacrer Charles VII à Reims ; Richelieu, cardinal et ministre tenant tête à l’Europe et aux grands ; Louis XVI, martyr de la Révolution qui pardonna à ses bourreaux sur l’échafaud… Qu’ils soient monarques, saints, religieux ou laïcs, tous incarnent une part du roman national. ( (Présentation de l’éditeur)

    Pourquoi ce livre ?

    Je suis persuadé que ce sont les hommes – et les femmes – qui font l’Histoire ! Beaucoup plus que les systèmes institutionnels et les contextes socio-économiques. J’ai donc voulu leur consacrer ce voyage dans notre histoire et, pour chaque personnalité choisie, brosser un portrait qui, sans prétendre sonder les reins et les cœurs, essaie de comprendre au mieux l’homme et son tempérament. Et puis nous sommes dans une société qui s’est coupée de son histoire ; or cette histoire est consubstantielle au catholicisme.

    Ces quinze personnages que j’ai choisis illustrent cette profonde imbrication. Tous ne sont pas exemplaires, dans leur vie privée notamment, mais nul ne peut dire qu’ils n’étaient pas catholiques.

    Quinze, c’est peu ! Quel a été le critère de votre choix ?

    Cette sélection volontairement resserrée a, je crois, beaucoup de force. Aucun personnage n’est contestable. Ce sont des gens qui ont fait la France, et dont le catholicisme et la foi sont avérés, qui incarnent quelque chose de fondamental dans l’histoire de notre pays, soit dans son ébauche, avec Clovis, soit dans son déclin, avec Louis XVI. Avec un personnage très à part : sainte Thérèse de Lisieux. Elle n’a rien fait et elle a fait beaucoup. C’est la force de la prière… [...]

    Vous parlez de Louis XIV et non de Louis XIII, qui a consacré la France à la Vierge Marie…

    Louis XIV est l’homme de l’apogée français. Je ne sous-estime pas la foi de Louis XIII, ni la beauté de la consécration de la France à Notre-Dame. Mais je consacre déjà un chapitre à Richelieu, qui est une extraordinaire figure catholique. Louis XIV me paraît fondamental sur plusieurs points. Beaucoup de lecteurs vont découvrir en lisant ce chapitre que ce roi avait une foi très profonde. [...]

    Richelieu, auquel vous consacrez un chapitre, n’a-t-il pas cédé à la raison d’État, au sens machiavélique du mot ?

    Il n’a pas fait grand-chose contre la morale. On peut certes dire qu’il a géré sa fortune de façon avisée, mais à l’époque, c’était considéré comme normal, la frontière entre vie privée et vie publique n’étant pas ce qu’elle est aujourd’hui.

    À propos de sa dureté, dans l’affaire des duels, par exemple, Louis XIII est plus dur que lui. Je ne vois pas de machiavélisme chez lui. On a confondu chez lui une volonté de fer, au prix de sa santé, et sa cruauté, et son côté calculateur. Certes, il calculait, mais au service de la France. Il n’est jamais cynique, et il est très humain, il est sensible, il pleure. Et c’est un prêtre, comme l’a montré Arnaud Teyssier dans sa biographie de façon très novatrice. Il a une conception sacerdotale de la politique, il se sacrifie pour la France et pour le roi. C’est un des plus grands génies de notre histoire.

    Famille chrétienne

    http://www.fdesouche.com/770777-livre-les-grandes-figures-catholiques-de-france

  • L’épopée des croisades

    Naguère célébrées comme un grand moment de l’histoire de France, aujourd’hui dénigrées au nom du multiculturalisme, les croisades ne sont plus au goût du jour. Refusant la légende dorée comme la légende noire, les historiens nous aident à comprendre cette grande aventure collective.

    « Le bilan des croisades est mince », affirme, dans un article critique, un récent Dictionnaire de l’histoire de France (Larousse, 2006). A l’inverse, l’Histoire de France publiée avant 1914 sous la direction d’Ernest Lavisse consacrait vingt-cinq pages aux croisades. En dépit de ses réserves sur l’action du pape et des seigneurs, « l’instituteur national » de la IIIe République, selon l’expression de Pierre Nora, ne craignait pas d’intégrer cet épisode aux gloires nationales : « La première croisade, c’est la France en marche ; il faut la suivre jusqu’en Orient ».

    Quel contraste avec aujourd’hui ! Sur fond de multiculturalisme et de mauvaise conscience européenne, les croisades sont souvent dépeintes comme une agression perpétrée par des Occidentaux violents et cupides à l’encontre d’un islam tolérant et raffiné… La vision d’autrefois, simplificatrice à l’excès, entretenait un mythe qui ne rendait pas compte de la réalité. Mais la repentance actuelle, érigée en système, ne constitue pas un meilleur guide historique. Les croisades forment un mouvement qui s’est étalé sur plusieurs siècles et qui a recouvert des épisodes contradictoires. Pour être comprises dans toute leur complexité, elles doivent par conséquent être abordées sans idées préconçues.

    Lire la suite

  • Cible et flèche de Philippe Delbauvre : Najat Vallaud-Belkacem

    L’une des dernières trouvailles de Najat Vallaud-Belgacem n’est autre que la prolongation de l’âge minimum pour la durée des études, passant dès lors de 16 à 18 ans.

    Dans le cadre de ma première thèse, j’ai eu l’occasion durant plusieurs années, d’enseigner, particulièrement dans le cadre d’un collège.

    Il faut savoir que bien des élèves qui rentrent en sixième ne maîtrisent pas les fondamentaux, notamment les mathématiques et le français. Ils sont d’ailleurs, cela à plus d’un titre, déstabilisés suite à leur arrivée en collège. C’est ainsi qu’ils ne sont plus dans l’établissement auquel ils avaient l’habitude. Ils n’ont plus un seul enseignant mais plusieurs, chacun d’entre eux disposant de son propre mode de fonctionnement. Ils rencontrent aussi des élèves dans leur classe qu’ils ne connaissaient pas à l’origine. Ensuite, alors qu’en primaire, ils étaient les « grands », ils deviennent les plus « petits » une fois présents en collège. Sans parler du bus ou de l’autocar qu’ils n’étaient pas habitués à prendre …

    Par voie de conséquence, cette arrivée en collège s’avère des plus déstabilisantes et ce sont, bien sur, ceux qui sont le plus en retard qui en pâtissent le plus. On demande donc à des élèves déjà en difficulté, d’extraordinaires capacités d’adaptation, ce qu’ils ne peuvent réaliser.

    Dépassés par les événement en école primaire, ils ont donc la tête sous l’eau en arrivant en collège. D’où leur rapide envie d’envoyer tout valser…

    Puis vient la puberté vers 14 ans qui, entre autres, les conduit à tout rejeter du modèle éducatif. Et c’est la spirale de l’échec pour tous qui se développe. Echec pour l’enfant lui même, pour ses camarades victimes du bordel qu’il institue en classe, et du professeur bien souvent dépassé.

    Naguère, l’instruction scolaire obligatoire s’arrêtait à 14 ans. Voilà qui évitait la plupart des maux dont souffre l’éducation nationale. On plaçait alors l’enfant en difficulté dans des centres spécialisés avec le plus souvent enseignements technique et professionnel, ce qui était plus conforme à l’état d’esprit de ces adolescents.

    Puis vint la scolarité obligatoire jusque 16 ans. Ce fut pour les ados en difficulté, deux ans de perdus. Encore une fois, pour eux mais aussi pour leurs professeurs et camarades de classe.

    Et la ministre de l’éducation nationale de vouloir porter la scolarité obligatoire à 18 ans. Cette fois-ci, ce ne sera plus deux ans de perdus mais quatre. Sans tenir compte qu’un adolescent de 18 ans est autrement plus difficile à maîtriser qu’un jeune de 14 ans…

    Le tout pour rien si ce n’est échec pour tous. Pas de doute, en haut, on ne pense pas !

    http://www.voxnr.com/4877/cible-et-fleche-de-philippe-delbauvre-najat-vallaud-belkacem

  • Le vent tourne (Blowin’ in the wind)

    Difficile de ne pas y voir la volonté des racailles de rééditer  le modus operandi de la récente attaque qui a grièvement brûlé des policiers  dans le quartier de à la Grande Borne (Essonne) il y a deux semaines, et une agression similaire il y a quelques jours au Val-Fourré (Yvelines). Une voiture de la BAC a de nouveau été attaquée au cocktail Molotov dans une cité sensible de Vénissieux  (Rhône) mercredi soir, au cours d’un véritable guet-apens. Une volonté de cramer du flic, de sacrifier du poulet  comme le chantait les rappeurs de Ministère Amer, qui ne manque pas d’inquiéter  sur le degré de haine des bandes, a fortiori  au vu de la faiblesse de la réponse des autorités devant ce défi jeté au visage de l’Etat par les « sauvageons » de Bernard Cazeneuve. Les policiers  étant au contact, au plus près, de la réalité  de la délicieuse et irénique France multiculturelle,« la France d’après » comme disait l’autre, projet global des partis du Système, est-il étonnant que le vote FN  progresse sensiblement dans leurs rangs ? Selon une étude du Cevipof, 57% des policiers seraient prêts à voter Marine Le Pen à la présidentielle de 2017, (contre 30% en 2012). Décidément jamais avare quand il s’agit de refourguer   aux médias ses grosses ficelles propagandistes de trotskiste fatigué  Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé il y a deux jours, la « patte » du Front National dans les manifestations de policiers, qu’il a qualifiées d’hors la loi ». Un affolement qui sent vraiment la fin de règne chez les apparatchiks socialistes qui sont en train de lâcher à François Hollande et au gouvernement Valls.

    Fin de règne  de cette génération progressiste post soixante-huitarde encore au pouvoir, qui s’auto-congratule et se berce de nostalgie de manière bien caricaturale, comme l’atteste le prix Nobel de Littérature attribué au songwriter Robert Zimmerman (75 ans), plus connu sous le nom de Bob Dylan. (Un peu) popularisé en France par les reprises de ses chansons par Hugues Aufray, Dylan est incontestablement une icône mondiale de la musique folk, qui a accédé à une notoriété mondiale dans les années soixante avec ses chansons pacifistes, son engagement contre la guerre du Vietnam. Bien que converti au christianisme en 1979, le Jérusalem Post le classait en 2011 au nombre des 50 juifs les plus influents du monde, derrière les Français Bernard Kouchner, DSK, Simone Veil et BHL. Bob Dylan  avait  été décoré de la Légion d’honneur par le  ministre de la « Culture », Aurélie Filippetti en 2013, s’attirant les foudres du général Jean-Louis Georgelin, Grand chancelier de l’ordre de la Légion d’honneur.

    Un prix qui n’a pas fait l'unanimité, même chez les esprits éclairés. France Culture s’en est fait écho en rappelant que « ce Nobel ne fait que retarder la consécration de grands auteurs comme Haruki Murakami ou Philip Roth, (mais) quand on connaît le travail de Dylan et quand on sait combien il a inspiré de générations d’auteurs-compositeurs, la qualité de sa prose ne fait aucun doute (…).  Un grand dylanologue, Ron Rosenbaum , se pâme »:  « Dylan, dit-il, mine et sape le langage. Il a d’ailleurs exercé une subtile influence sur sur la façon dont nous parlons, ce côté contrefait et pince-sans-rire. » Et puis, « La secrétaire permanente de l’Académie suédoise a répondu d’avance aux critiques qui ont estimé qu’un auteur de chansons ne pouvait pas être considéré comme un poète. Les textes d’Homère comme de Sappho, a dit Sara Danius, étaient eux aussi destinés à être déclamés ou probablement chantés en public. Pareil pour ceux de Dylan ».

    La prose de Dylan implicitement comparée aux vers au  génial poète Homère ? Sera-t-il  encore écouté, enseigné (?), étudié (?) dans vingt-huit siècles comme l’est l’auteur de l’Iliade et l’Odyssée ? Sur le site du  Point, Marc Lambron, de l’académie française, ne se prononce pas mais explique que « ceux qui s’étonnent qu’on couronne un chanteur, je dirais que Dylan, c’est Shakespeare avec une guitare Fender. » Songe creux d’une nuit d’automne ?

    Dans Le Point, toujours le psychanalyste, énarque, musicologue et écrivain Michel Schneider balaye ses commentaires laudateurs, mais il est vrai qu’il est déjà accusé d’être un fieffé réactionnaire, et même  de » misogynie », de « transphobie » et d' »homophobie » par le lobby LGBT, coupable de s’être opposé au mariage et à adoption pour les couples de même sexe. Dans la liste des possibles cette année » relevait M. Schneider  » il y avait trois écrivains américains de premier plan : Philip Roth, Don De Lillo et Joyce Carol Oates. Le scandale de certains choix précédents n’était pas que Modiano, Tranströmer ou Aleksievitch soient lauréats, mais que des titans littéraires depuis des décennies ne l’aient pas été, simplement parce qu’Américains. » Aussi le couronnement de M. Dylan s’explique par le fait « qu’on croit qu’il chante contre l’Amérique ». D’ailleurs, pour preuve, le jury des Nobel  » a pardonné à Alice Munro d’être anglophone parce qu’elle n’était pas américaine mais canadienne. Le dernier auteur américain nobélisé fut Toni Morrison en 1993, peut-être parce que, noire et femme, elle n’était pas l’écrivain, homme et blanc tant honni par les Suédois progressistes et tiers-mondistes. »

    L’écrivain, psychanalyste, féministe et femme de gauche Julia Kristeva confirmait implicitement l’analyse de Michel Schneider, en confiant pour sa part sur France Culture que le Nobel attribué à Bob Dylan devait se comprendre comme une volonté de « désintégrer les frontières entre les genres, la musique et la littérature ».

    Une obsession de la désintégration que l’on retrouve dans la cabale dont est victime le sympathique et talentueux Lorànt Deutsch , dont les livres de vulgarisation (c’est tout sauf un gros mot) historique, Métronome et sa suite ont remporté un succès populaire bien mérité. Il se  trouve dans le collimateur de la gauche depuis sa réussite en librairie, et force est de constater que sa participation au   documentaire sur Céline réalisé par Guillaume Laidet (texte et scénario de Patrick Buisson) diffusé sur la chaîne Histoire dirigée par M. Buisson n’a pas arrangé sa réputation.

    L’Afp le rapporte deux enseignants d’histoire-géographie et militants du Front de Gauche de Trappes dans les Yvelines, « ont décidé ne pas assister à l’intervention de Lorànt Deutsch prévue devant les élèves de 4e et de 3e de la ville le 4 novembre prochain. Face à ce boycott, (M. Deutsch)  a préféré renoncer. »

    « Devant nos élèves ? Ce sera sans nous, ont écrit les deux professeurs dans une tribune publiée sur le blog Aggiornamento Histoire-Géo. « Sa venue à Trappes n’est que la conséquence de l’idée selon laquelle les élèves des quartiers populaires du département, d’ascendance immigrée récente, ne seraient pas assez attachés à la République; L’urgence serait de leur faire aimer la France et la République, et le seul moyen pour y parvenir serait de les divertir et de les émouvoir dans une Histoire présentée sous la forme d’un roman national. Nous refusons d’être associés à une démarche qui va à l’encontre du métier que nous exerçons : l’Histoire n’a pas pour but de faire aimer la France, c’est une science qui permet de comprendre le passé par une étude critique et dépassionnée; Notre fonction est d’amener nos élèves vers la connaissance, pas de diffuser auprès d’eux des images d’Épinal qu’habituellement on épargne (sic)  aux autres élèves de France ».

    « À une main tendue, on m’a proposé un poing fermé », a réagi Lorànt Deutsch. Du côté des organisateurs de l’événement, la stupéfaction domine : C’est une situation irréelle, souligne le président du salon Histoire de lire, Étienne de Montety. Lorànt Deutsch est un passeur, un homme qui transmet. Je croyais que l’on vivait dans un pays où règne la liberté d’expression »…

    M. de Montéty est (faussement?) naïf, la liberté d’expression est bien évidemment à géométrie variable  constate Bruno Gollnisch,  pour les petits  Robespierre (lequel dans sa monstruosité n’était  lui pas exempt d’une certaine grandeur et rectitude) qui veillent aux grains  de l’historiquement correct  et traquent les déviants qui osent rappeler que la France n’est pas réductible à 1789, à la république, mais une réalité charnelle, indissociable de la spiritualité  chrétienne. Toutes choses que n’importe quel  républicain agnostique ou athée honnête ne peut que reconnaître.

    Porte-parole  de Jean-Paul Mélenchon, dont il est le  chargé des argumentaires contre le FN, Alexis Corbière est à la tête de cette chasse au Lorant Deutsch qu’il accuse de sympathies monarchistes et de populisme chrétien. Sur son blogue, M Corbière  dénonçait en 2013 une « école buissonnière de l’histoire », clamant son indignation au sujet d’un entretien accordé par M. Deutsch au Figaro dans lequel l’auteur de Métronome  désapprouvait  « une approche de l’Histoire purement laïque. Il veut, en parlant des grands hommes une transmission de l’Histoire qui nous oblige à lever la tête, donc à risquer d’apercevoir l’ombre de Dieu. Évidement, il insiste sur le fait que la République n’a que cent cinquante ans au compteur quand la monarchie en affiche mille cinq cents. Façon de dire, que la vérité de la France est plus dans la monarchie, que dans la république, présentée presque, en creux, comme un épisode secondaire de notre longue histoire. »

    Et M. Corbière de s’offusquer encore de cette constatation de Lorant Deutsch: « Je vois bien qu’on peine à être objectif pour évoquer la décolonisation, l’Occupation ou l’Holocauste, car il existe encore des personnes vivantes qui ont souffert dans leur chair à l’occasion de ces événements. Moi-même, comment pourrais-je parler de la Seconde Guerre mondiale de manière sereine et rationnelle en sachant que la famille de mon père a disparu à Treblinka (sa famille paternelle est juive hongroise, NDLR) ? Cela m’est impossible. J’invite chacun à méditer quelques instants sur ces propos et à en mesurer toute l’ambiguïté » affirme Alexis Corbière. L‘ambiguïté, la dégueulasserie,  elle réside évidemment  dans le procès sous-jacent qui est fait à Lorant Deutsch, dont la famille a payé au prix fort les totalitarismes du XXème siècle, à fui les persécutions communistes en Hongrie en 1956,  et qui a le front de clamer sa fierté d’être catholique comme sa maman.

    Insupportable pour les commissaires politiques de la France hors sol, les grands prêtres du progressisme et autres fanatiques de la table rase? Une fois n’est pas coutume laissons la parole à Bob Dylan (Blowin’ in the wind): « Yes, ‘n’how many years can some people exist, before they’re allowed to be free ? The answer is blowin’ in the wind (Oui, et combien d’années doivent exister certains peuples, Avant qu’il leur soit permis d’être libres ? La réponse est soufflée dans le vent). Et le vent tourne messieurs les censeurs! 

    http://gollnisch.com/2016/10/21/le-vent-tourne-blowin-in-the-wind/

  • Avez-vous lu le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré au NSDAP ?

    2736990612-1.jpg

    Le commander en ligne cliquez ici

    Bulletin de commande cliquez là  

     
     
  • Le lobby de la haine et les vestiges historiques

    Bernard Plouvier

    La menace en était agitée depuis des années. C’est désormais officiel : le gouvernement autrichien veut exproprier les possesseurs de la vieille (et superbe) bâtisse où naquit, le samedi-saint 20 avril 1889, vers 17 heures, Adolf Hitler, soit le site de l’hôtel-auberge Zum Pommer (au Poméranien) de Braunau sur Inn.

    On comprendrait fort bien que des édiles veuillent démolir un bâtiment insalubre, menaçant ruine, gênant l’édification d’un beau projet d’urbanisme. Ce n’est absolument pas le cas. Officiellement, le but de cette destruction d’un monument historique, datant du XVIIIe siècle, est d’empêcher l’afflux de néo-nazis… soit un pèlerinage annuel d’une centaine d’individus sur une planète qui en compte plus de 7 milliards !

    Pourtant, viennent surtout visiter les sites fréquentés par Adolf Hitler, à Linz, Vienne, Munich ou Berlin, des historiens, en plus des inévitables badauds, ceux-là mêmes qui en font autant avec les lieux hantés par n’importe quelle célébrité du show-business.

    Depuis le début des années 1980, et de façon parallèle à une nouvelle campagne de réclamations tous azimuts d’indemnités-réparations-restitutions ou pour l’établissement (aux frais des contribuables) de multiples lieux de culte et d’entretien du devoir de mémoire, au titre de la Shoah, l’on constate une reprise d’activité du lobby de la haine.

    C’est bien sûr un lobby « qui n’existe pas ». Pas plus qu’il n’a existé de « syndicat dreyfusard », de « judéo-bolchevisme », ou qu’il n’existe de lobby sioniste orientant la politique étrangère des USA (du moins avant l’arrivée aux apparences du Pouvoir du crypto-islamiste Barack-Hussein Obama).

    On a donc relancé la campagne de haine vis-à-vis d’authentiques hommes de sciences qui furent des nazis, par l’effet de leur patriotisme : on pense à l’éthologue Konrad Lorenz, à l’épidémiologiste et infectiologue de grand talent Hans Reiter ou à l’anatomo-pathologiste mondialement connu en son temps Robert Roessle. La musique de Richard Strauss est toujours honnie en Israël et la mémoire de Karajan régulièrement insultée par des minables qui n’ont pas le quart du talent dont faisait preuve ce grand chef.      

    La haine se fait désormais destructrice. Après la maison natale du Führer, on en viendra à détruire l’aire des Congrès du NSDAP à Nuremberg, les brasseries munichoises où il a parlé, tel hôtel où il a séjourné.

    Dans tout cela, qui s’intéresse aux générations futures ? Détruire des témoignages du passé, ce fut toujours et partout une absurdité. Les Talibans ont détruits les représentations géantes du Bouddha en Afghanistan.

    De nos jours, en Europe danubienne, on va détruire une vieille demeure, admirablement restaurée et solide (au point que les vandales veulent en conserver les fondations), pour assouvir une haine de représentants autoproclamé d'un peuple qui se croyait et se proclamait seul « élu d’un dieu », la haine d’un peuple qui se proclame de « race pure et sainte »… c’est le genre de délire que l’historien des années 1919-1945 connaît fort bien, trop bien même pour comprendre qu’on puisse encore enseigner de telles inepties. C’est pourtant ce que l’on apprend aux jeunes et aux moins jeunes qui fréquentent (en stricte séparation des sexes) les Yechivot ou écoles talmudiques.

    Le racisme débouche immanquablement sur l’endogamie et les génocides. N’importe quel lecteur de l’Ancien Testament peut aisément s’en rendre compte et nul ne doit l’ignorer. En revanche, détruire des vestiges historiques est pure absurdité. Ce n’est pas en vandalisant le patrimoine culturel de notre continent que l’on va lutter contre la bêtise, contre les conduites potentiellement criminelles.

    On annihile les errements du passé par la compréhension du contexte, la réflexion éthique, enfin par la modification des comportements individuels et collectifs. Dans tout cela, il n’y a aucune place logique et raisonnable pour le vandalisme architectural.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Éléments n°162. Demain la guerre civile ?

    Extrait de l’éditorial d’Alain de Benoist.

    Le capitalisme a été pendant des décennies largement accepté dans la population pour trois raisons : il favorisait la croissance, il élevait le niveau de vie moyen et il permettait d’augmenter la consommation très au-delà du simple besoin matériel. Ces trois modes de légitimation ont aujourd’hui disparu. (…) Incapable de tenir plus longtemps sa promesse de progrès collectif, le capitalisme se trouve de ce fait dans un état critique sans commune mesure avec les crises conjoncturelles qui l’ont affecté dans le passé. (…)

    L’économie réelle ne portant plus le système, celui-ci est en même temps devenu de plus en plus spéculatif et financier, non sous l’effet d’une « dérive », comme le croient beaucoup, mais tout simplement pour survivre : la financiarisation n’est qu’un dispositif de fuite en avant. Mais cette façon de faire a elle-même atteint ses limites. À l’endettement du secteur privé s’ajoute aujourd’hui une dette souveraine, étatique, qui a augmenté de manière exponentielle depuis vingt ans, et dont on sait parfaitement qu’en dépit des politiques d’austérité elle ne sera jamais payée. (…)

    Faute de mieux, le système tente de gagner encore un peu de temps en faisant fonctionner à plein rendement la planche à billets, c’est-à-dire en fabriquant toujours plus de capital fictif. (…) Ces injections de liquidités massives, poussant à des placements spéculatifs plutôt que productifs, sécurisent artificiellement (et momentanément) les banques, mais ne font pas redémarrer l’économie. Et comme le progrès capitaliste a maintenant détruit tout ce qui pourrait le réguler ou le limiter, un nouveau krach mondial, beaucoup plus terrible qu’en 2008, se profile à l’horizon. (…)

    Le système capitaliste est confronté à une contradiction de fond incontournable. Cette contradiction est celle qui tient à la baisse de la valeur des produits individuels comme conséquence inéluctable de la diminution du temps de travail moyen nécessaire pour la production d’une marchandise donnée, en raison des gains de productivité. D’un côté, le capitalisme repose sur la transformation du travail vivant en travail abstrait, qui contient la valeur, et donc le profit, de l’autre il ne peut résister aux gains de productivité qui permettent de faire face à la concurrence. (…)

    Annoncer la fin du capitalisme, c’est assurément faire preuve de beaucoup d’audace. Combien de fois, dans le passé, n’a-t-on pas annoncé une « fin » – de l’histoire, du travail, de la politique, etc. – qui ne s’est jamais produite ? La nature sociale et politique, comme la nature tout court, n’en a pas moins horreur du vide. Qu’est-ce qui remplacera le vide ? Tout le problème est là.

    Au sommaire du N°162 d’Eléments

    • Alain Valterio, un psy contre les psys
    • Cinéma : 40 raisons d’aimer Fritz Lang
    • La tentation de la guerre civile
    • Entretien avec Jean-Yves Camus
    • Portrait d’une cinéaste : Cheyenne-Marie Carron
    • Cheyenne-Marie Carron : « Je suis une catho-païenne »
    • Humeurs : Les femmes iront en enfer
    • La haine du sexe
    • Le scandale des antibiotiques
    • Avec Hillary Clinton, les néocons sont de retour !
    • Entretien avec Xavier Eman
    • À la rencontre des conservateurs de gauche
    • Actualités de Drieu La Rochelle
    • Portrait de Jean-Louis Curtis
    • Série télé : Turn
    • Philosophie : la vérité scientifique
    • L’esprit des lieux : New Delhi

    Dossier

    • Pourquoi notre monde devient de plus en plus laid
    • Le triomphe de la laideur
    • L’enlaidissement des villes
    • L’art européen
    • La biologie du beau
    • L’invention du marché de l’art contemporain

    http://www.voxnr.com/4698/elements-n162-demain-la-guerre-civile