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culture et histoire - Page 1145

  • Naissance du CLAP

    De Francis Bergeron dans Présent :

    "Vous l’ignorez peut-être, mais votre quotidien Présent est historiquement la propriété d’une association de collaborateurs et amis du journal, réunis sous le nom de Présent-Militant.Cette association était présidée par notre ami Raphaël Dubrule, décédé en mars dernier. J’ai accepté de reprendre cette présidence.

    Et la première décision du bureau de l’association, qui s’est réuni pour la première fois sans Raphaël Dubrule, a été le changement du nom de l’association. Nous parlerons désormais du CLAP, ouClub des Lecteurs et Amis de Présent.

    Tous ceux qui se sentent en forte sympathie pour Présent et pour son équipe sont invités à lire désormais avec attention la rubrique : « Nouvelles du CLAP ». Dans cette rubrique, nous vous tiendrons régulièrement informés de la situation de votre journal ; nous évoquerons les questions et débats que nous font remonter les lecteurs ; nous vous inviterons aux conférences animées par des journalistes de Présent ; nous vous proposerons des rencontres avec la rédaction, à l’occasion de stands dans des manifestations où Présent est invité ; nous vous solliciterons pour des voyages animés par des rédacteurs du journal, comme celui prévu en Espagne du 18 au 22 octobre 2016 ; nous vous obtiendrons (je l’espère) des offres promotionnelles sur certains produits ou services… [...]"

    Michel Janva

  • [Extrait] Alain Soral sur Elie Wiesel, escroc à la Shoah – Entretien de janvier 2013

  • CHRONIQUE DE MINUIT DANS LE N°53 DE RÉFLÉCHIR & AGIR

    L’excellente et impertinente revue Réfléchir & Agir a fait paraître cette semaine son 53ème numéro, dans les pages duquel vous pourrez retrouver une recension de Minuit, le dernier livre de Vincent Vauclin.

    La voici :

    Vincent Vauclin est un pédagogue. Un remarquable pédagogue. En ces temps de disette intellectuelle voulue et préparée, il offre aux jeunes lecteurs des écrits roboratifs, concis et ô combien pertinents. Son nouvel essai porte un titre surprenant. Se plaçant sous le patronage de Jean de Brem, de Jünger, d’Evola, de Barrès, de Venner et Carl Schmitt, Vauclin soutient face à l’homme-masse, « produit de la société libérale-libertaire »,l’homme différencié. Parce que « le monde moderne relève d’une dynamique de la dispersion et de la liquéfaction, l’auteur veut « surfer l’Âge de Fer ». Au déclin rapide de l’Europe, il répond par une révolution conservatrice capable de réunir « une myriade d’activistes, de mouvements et de communautés de combat qui constituent autant de forces de dissidence et de résistance levées face à l’hydre du progrès ». Outre la renaissance impérieuse de nos peuples enracinés, la révolution continentale engendreral’Imperium Europeaum, cette consécration de grand espace enfin démodernisé. Minuit, l’heure du Sacre est un opuscule qu’il importe de méditer parce qu’il porte une radicalité aussi tranchante qu’un sabre.

    George Feltin-Tracol

    pour Réfléchir et Agir, n°53 (Été 2016)

     

    https://la-dissidence.org/2016/07/03/chronique-de-minuit-dans-le-n53-de-reflechir-agir/

  • DANIEL CONVERSANO REÇOIT LA DISSIDENCE FRANÇAISE

    Daniel Conversano reçoit les représentants de la Dissidence Française pour son émission « Vive l’Europe » ! Vincent Vauclin et Jean-Michel, respectivement fondateur et numéro 2 de la DF, purent ainsi présenter notre Mouvement au cours d’une causerie de deux heures dans une ambiance conviviale permettant de développer les grandes lignes de la Dissidence Française et plusieurs de ses thématiques.

    Voici la vidéo de cet entretien :

     

  • Pierre Cassen a apprécié "Le Grand rembarquement", le roman-choc d'Emmanuel Albach...

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    Samedi dernier, Pierre Cassen, Président de Riposte laïque, m'a téléphoné pour me faire part de son enthousiasme après avoir lu Le Grand rembarquement, le nouveau roman d'Emmanuel Albach. Ce matin, dans son éditorial de Riposte laïque, il conseille à ses lecteurs de lire ce livre. Qu'il en soit ici remercié et rappelons que ce soir, lundi 4 juillet, nous nous retrouverons aux côtés des patriotes de RL au Trocadéro pour protester contre la célébration du Ramadan à la Mairie de Paris.

    Roland Hélie

    Voici l'édito de RL (cliquez ici) :

    Nous sommes à quelques heures du rassemblement du Trocadero, où Riposte Laïque appelle tous les Parisiens à venir protester contre la scandaleuse commémoration du ramadan, à la Mairie de Paris, commise par l’ineffable maire de Paris, Anne Hidalgo. Parisiens, nous comptons sur vous pour défendre notre laïcité, contre la soumission et la trahison du maire de Paris…

    Nous vous rappelons qu’interviendront, entre autres, Karim Ouchikh, Carl Lang, René Marchand, Pierre Cassen, Jean-Yves Le Gallou et Serge Federbusch, et que le maire de Béziers, Robert Ménard, a envoyé un message de soutien qui sera lu à la tribune.

    Mais dans cet édito, je voulais vous parler d’un livre qu’il vous faut absolument acheter, pour vos vacances. Et je ne fais pas la promotion d’un ouvrage de Riposte Laïque, même si je suis certain que les éditions RL auraient adoré publier cet ouvrage.

    Je voulais vous recommander le livre « Le Grand Rembarquement », d’Emmanuel Albach, paru aux éditions Dualpha.

    L’auteur, sans vouloir dévoiler l’intrigue, répondait à quelques questions dans la revue « Synthèse nationale » (cliquez ici).

    Pour éclairer le lecteur, disons que dans ce roman, il y a un peu de "La Faute du Bobo Jocelyn" , de Christine Tasin et Pierre Cassen, de "2023, Le Mur" , de l’avocat Olivier Arnaubec, de "Opération Pédalo" de Paul Le Poulpe, de "Le Camp des Saints" , du grand Jean Raspail, de "Soumission" de Michel Houellebecq, et de "La guerre civile qui vient" , d’Ivan Rioufol.

    Et bien évidemment, un détournement de la formule de Renaud Camus "Le Grand Remplacement".

    Disons que cet ouvrage contredit totalement la thèse de tous les intervenants du dernier Bistro-Libertés, qui contestaient tous une possible guerre civile en France (que nous nous refusons à appeler ainsi, préférant le terme « Guerre de reconquête »).

    Bistro libertés cliquez ici 

    Ce livre est un roman policier qui se déroule dans les arcanes du pouvoir, de 2017 à 2019, avec en toile de fond une milice islamique qui, avec la complaisance du gouvernement, assure l’ordre républicain dans les zones islamisées, à la place de l’Etat. Avec les conséquences qu’on peut aisément deviner.

    Quand on plonge dans cette fiction, on ne peut plus relever la tête du livre, tant on pris par ce roman captivant, que les anglo-saxons appellent un thriller, de 332 pages, malgré un corps d’écriture assez petit. Il y a donc de la lecture, les amis, et du suspens !

    J’avais commis un jour un édito, qui avait été, de manière cocasse, attribué à un journaliste du Monde, intitulé : « Sans l’islam, la France serait un pays formidable » cliquez ici

    Pensez à cet édito, en lisant les dernières lignes du livre d’Emmanuel Albach "Le Grand Rembarquement".

    De nouveau, dans les campagnes, et en ville aussi, comme jadis, on peut laisser sa maison et sa voiture ouvertes sans risquer le vol ou le pillage. En outre, comme les insurrections locales ont été l’occasion d’arracher et de détruire tous les radars du réseau routier, l’ombre menaçante de la tracasserie étatique a aussi disparu, détendant sérieusement l’atmosphère. Pour tout dire, les Français se retrouvent libres, et savourent pleinement cette liberté retrouvée, bien déterminés par ailleurs à ne plus jamais laisser l’Etat s’ériger en persécuteur permanent, ni en créature « bruxellisée ».

    Dans les bus et les métros, on croise des enfants revenant du foot, de la danse, des cours du soir, dans leurs plus beaux vêtements, arborant leurs marques fétiches et portant des ballons tout neufs, exhibant des smartphones, sans crainte de se les faire « tirer » par des « jeunes » en maraude. Les vieilles dames de Marseille peuvent porter chaînes et colliers d’or sans plus risquer de se les faire arracher. « Ils sont partis, répète-t-on, et bien partis ». Les femmes prennent les transports en commun, vont en tout quartier, en jupe courte et dos nus, portent bagues et bijoux, porte-monnaie en mains, non dissimulés, sacs coûteux à l’épaule. « Exactement comme à Ginza », note un journaliste japonais, et « Comme à Pékin », renchérit un de ses confrères chinois. Le premier écrit dans le Nikkei Shimbun : « Paris est devenu aussi sûr que Tokyo. Les Français sont redevenus élégants et les Parisiennes plus coquettes et sexy que jamais ».

    Dans la semaine qui suit, c’est la ruée des touristes asiatiques, et américains aussi, sur tous les sites de voyage. Les hôtels de la France toute entière se retrouvent soudain « bookés » pour un an. La catastrophe économique annoncée par les experts commence plutôt bien. Du coup, il faut embaucher sur le champ des dizaines de milliers d’employés. Pole Emploi n’ayant plus les moyens de verser la moindre allocation depuis le premier jour de la crise shabeb, tous les anciens ayant-droits se jettent sur ces jobs providentiels. Et en un clin d’oeil, la question du chômage est résolue. Pour aider les professionnels du bâtiment qui entreprennent d’achever de détruire ce qui le méritait depuis longtemps et de réparer les ravages des colonnes infernales, on fait venir, comme jadis, d’habiles ouvriers, Espagnols, Portugais ou Italiens. Mais bientôt, on commence à penser à ceux de la rive opposée de la Méditerranée, aux anciens voisins partis là-bas. On n’a pas vécu ensemble si proches sans qu’il en reste des traces. Et puis démarrent là-bas tous ces grands chantiers destinés à reloger et occuper ces populations à la fois de retour chez elles et en quelque sorte déracinées, un peu comme les Pieds-Noirs en 1962 en métropole.

    Et si l’Histoire était vraiment un éternel recommencement ?

    Ajoutons, pour conclure cet édito, que l’auteur connaît parfaitement l’islam, et la stratégie de conquête, par le mensonge, la ruse ou la force, que ses livres sacrés imposent. Et qu’il a parfaitement compris ce à quoi rêvent des millions de musulmans installés en France, et les méthodes qu’ils utiliseront…

    Sachons savourer cette fiction, que certains trouveront pleine d’optimisme, et rêvons de vivre, un jour, certaines des scènes savoureuses contenues dans le livre d’Emmanuel Albach, et notamment la solution corse…

    Le Grand rembarquement cliquez là

     
  • Jean Sévillia : « Au lieu de créer une rue Robespierre à Paris, débaptisons les autres »

    La Conseillère de Paris Danielle Simonnet a formulé le vœu qu'une rue de Paris porte le nom du révolutionnaire Maximilien de Robespierre. Dans un entretien paru sur Figarovox [13.06], Jean Sévillia donne son point de vue : cette décision serait une position régressive et une grave erreur historique. Point de vue partagé à 100% par Lafautearousseau !

    La conseillère de Paris (Parti de Gauche) Danielle Simonnet propose la création d'une rue Robespierre à Paris. Cette demande avait déjà été formulée, sans succès, en 2011. Que vous inspire cette proposition ?

    On observe une constante à l'extrême gauche qui consiste à vouloir à tout prix ressusciter le mythe de la Révolution en général et de Robespierre en particulier. Mais il s'agit d'une position régressive. Jusqu'aux années 1960, l'histoire universitaire de la Révolution française était écrite par les marxistes ; la Terreur était assumée en tant que telle par la gauche qui estimait qu'elle était une phase nécessaire d'un processus historique. François Furet, communiste dans sa jeunesse, homme de gauche devenu libéral et qui n'a jamais adopté le point de vue contre-révolutionnaire, a joué un rôle considérable dans le monde intellectuel en bouleversant la façon d'envisager cette période. Furet a travaillé sur la Révolution, et s'est demandé comment distinguer 1789 de 1793. Dans ses premiers livres, il estime que 1793 est un dérapage par rapport à 1789, puis, au fur et à mesure, il vient à la conclusion que 1789 portait en elle les germes de 1793.

    A partir de 1970, après les travaux publiés par Furet, la gauche n'ose plus défendre la Terreur. A l'exception de cette extrême gauche qui réactive le mythe de Robespierre, allant à l'encontre des données actuelles de la recherche historique. A titre d'exemple, la biographie de Robespierre récemment publiée par Jean-Clément Martin - universitaire qui refuse par ailleurs de considérer qu'il y a eu un « populicide » (selon le mot de Babeuf) en Vendée en 1793-1794 - laisse un profond malaise car on a l'impression que l'auteur cherche à exonérer Robespierre des crimes de la Terreur, au mépris de la réalité historique.

    On devrait plutôt débaptiser les rues Robespierre qui existent depuis des dizaines d'années. Robespierre est l'homme de la Terreur qui justifie la violence et le pouvoir totalitaire avant la lettre. Dans notre pays qui se veut le pays des droits de l'homme et qui se vante d'avoir mis en œuvre la démocratie moderne, exalter Robespierre, qui a contribué à déclencher des mécanismes politiques totalement contraires aux droits de l'homme et à la démocratie est un non-sens.

    Mais précisément, le Parti de Gauche dénonce une manipulation historique dans la représentation actuelle de Robespierre…

    Manipulation historique ? C'est un compliment qui peut être retourné ! Rappelons que Robespierre est cet homme qui était un piètre orateur mais qui a conquis son aura par le verbe au club des Jacobins. Son magistère de la parole séduit cette gauche qui ne voit pas l'aspect monstrueux et glacé d'un personnage sans vie privée, un idéologue pur et sans âme. Dans un discours de février 1794, il défend « la Vertu sans laquelle la terreur est funeste et la Terreur sans laquelle la Vertu est impuissante » - défendant une alliance indéfectible entre la Vertu et la Terreur. Y sont défendus la pureté révolutionnaire absolue et le don de soi pour une cause idéologique. Le décret du 22 prairial - 10 juin 1794 - qui institue la Grande Terreur et précède d'un mois la chute de Robespierre est sidérant en ce qu'il postule que chacun est suspect et même potentiellement coupable. Ne sont prévus, en matière de justice, ni système de défense, ni accusation, ni interrogatoire, ni même de témoins ! C'est le règne de l'arbitraire total. La France est livrée à une secte criminelle. Est-ce un hasard si Pol Pot admirait Robespierre ?

    Dans le Dictionnaire critique de la Révolution française dirigé par François Furet et Mona Ozouf paru en 1988, Patrice Gueniffey écrit dans un article pertinent : «Robespierre porte le discours idéologique à son plus haut degré d'accomplissement parce qu'il est lui-même l'idéologie incarnée ». Ou encore : « La Terreur est dans ce magistère de la parole que Robespierre porte à son niveau le plus accompli. Aussi son art rhétorique n'est-il pas simplement une arme parmi d'autres dans le combat politique: cette parole terrorise ». Ces deux phrases me paraissent résumer ce que fut ce funeste personnage de Robespierre, qui est un ancêtre des totalitarismes modernes. 

    Rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, essayiste et historien, Jean Sévillia est notamment l'auteur de Historiquement correct et de Histoire passionnée de la France, tous deux parus aux éditions Perrin.

    Entretien réalisé par Eléonore de Vulpillières   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/06/14/jean-sevillia-au-lieu-de-creer-une-rue-robespierre-a-paris-d-5814954.html

  • 1936, l’année du tournant, par Philippe Conrad

    « 1936, l’année du tournant » est le titre de l’éditorial du n° 85 de la Nouvelle Revue d’Histoire qui vient de paraître. Le dossier de ce numéro daté de juillet-août 2016 : « 1936, illusions et tragédies ». Nous publions ci-dessous ce texte de Philippe Conrad, le directeur de la NRH.

    NRH-1936-Couv.jpgIl est des moments qui voient l’histoire s’accélérer. L’équilibre politique et social qui, même imparfait, prévalait jusque-là se trouve remis en cause. Des mécontentements et des frustrations longtemps accumulés engendrent des crises inattendues. Les différends internationaux auxquels nul ne prenait garde s’aggravent subitement et débouchent sur des tensions menaçantes. Les peuples, hier encore confiants dans l’avenir, se mettent à douter ou craignent de voir la paix remise en cause. Autant de traits qui résument bien ce que fut l’année 1936.

    Elle demeure dans la mémoire des Français comme celle du Front populaire, coalition électorale inédite née de la peur d’un « fascisme » largement imaginaire et des mécontentements engendrés par des politiques déflationnistes tournées en priorité vers le « sauvetage du franc ». La victoire, en février, du Frente Popular espagnol avait créé, même si la situation des deux pays apparaissait bien différente, un précédent inquiétant pour la paix civile. Et si une moitié de la France se réjouit de la victoire obtenue par les partis de gauche, l’autre vécut dans l’angoisse l’expérience entamée au lendemain des élections, au cours d’un printemps marqué par les grèves et les occupations d’usines. Les uns croient vivre alors l’aube de temps nouveaux qui verront l’ouvrier prendre une revanche si longtemps attendue, alors que les autres pestent contre la démagogie qui va fatalement affaiblir le pays au moment où la situation internationale se tend de manière inquiétante.

    Les espoirs de révolution sociale se dissiperont rapidement, les salariés mesureront les limites de leurs avantages nouvellement acquis et l’enthousiasme bon enfant qui entraîne initialement une partie des masses populaires se transforme vite en déception. Mais le sentiment d’une victoire demeure et va maintenir longtemps le souvenir des départs en vacances, première annonce d’une « société des loisirs » dont on attend impatiemment l’avènement, même si celui-ci ne surviendra que trente ans plus tard, à la faveur des « trente Glorieuses ». À l’inverse, rentiers et petits patrons sont les grands perdants d’une expérience dont les avancées sociales ont été rapidement payées par les dévaluations du franc.

    La joie des vacanciers partis, en cet été 1936, « au-devant de la vie » ne peut non plus dissimuler les nuages qui s’accumulent dans le ciel européen. En mars, Hitler a remilitarisé la rive gauche du Rhin et Mussolini a achevé la conquête de l’Éthiopie. La crise rhénane a révélé l’isolement de la France et les limites d’une stratégie exclusivement défensive. Face à Hitler, les hommes de la IIIe République paraissent bien désarmés et les professions de foi « antifascistes » du gouvernement Blum sont largement incantatoires. Il soutient mollement le pouvoir républicain de Madrid, alors que la violence de la guerre civile espagnole prélude aux luttes qui déchireront l’Europe au cours de la décennie suivante.

    En août, les Jeux olympiques s’ouvrent à Berlin et l’image pacifique et festive qu’entendent donner du Reich les dirigeants allemands entretiennent l’illusion que la paix demeure possible, que l’Europe peut échapper à un nouveau cauchemar. Pendant ce temps, à Moscou, les salves qui fauchent tous les dissidents, réels ou supposés, permettent à Staline d’établir un pouvoir sans partage.

    Même s’ils les ressentent confusément, les Français, vite convaincus des limites de « l’expérience Blum » n’ont pas encore une claire conscience des menaces qui pèsent sur eux. L’effondrement de 1940 n’est certes pas acquis quatre ans plus tôt mais il eût sans doute fallu, pour le conjurer, des hommes lucides, animés par une volonté sans faille. Ils ne furent pas au rendez-vous au lendemain de cette période agitée de notre histoire, génératrice d’illusions et porteuse des tragédies à venir.

    Philippe Conrad

    Ce numéro de la NRH peut être commandé ici.

    http://fr.novopress.info/

  • MATÉRIALISME OU L’ESSENTIEL ?

    Retrouver l’homme et la part de l’invisible.

    « C’est pourquoi nous ne faiblissons pas. Au contraire, même si notre homme extérieur s’en va en ruine, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour ». (2 Corinthiens, ch.IV,16) « A nous qui ne regardons pas aux choses visibles, mais aux invisibles ; les choses visibles en effet n’ont qu’un temps, les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens, ch.IV,18)

    L’ « essentiel » est invisible parce que les yeux ne peuvent le percevoir. La majorité des gens ne voient que le palpable, parce que l’esprit et le cœur sont obstrués par le matérialisme ambiant. L’essence même de la vie ne se distingue pas. Comment percevoir les choses lorsque l’on priorise l’argent, le gain et tout ce qui tourne autour : profit, usure avec ses avatars le mensonge et la fourberie. Ce nouveau Dieu a remplacé ce qui pour les yeux des hommes jadis était primordial : la vie communautaire, telle qu’elle était vécue par les anciens, pétrie de valeurs, tourné vers l’élévation et l’exemple. Nous avons simplement remplacé le Christ par Juda…

    Qu’a-t-on fait de l’amour, de la communion des êtres, de cette rencontre entre deux âmes. Ces instants de courtoisie et d’approche, de passion. Ce jeu des sens, d’amitié, de dialogue et de partage. Apprivoiser un esprit en respectant son caractère, sans le frustrer. Du mystère qui fait que deux êtres choisissent de faire ce chemin de la vie ensemble jusqu’à se confondre…

    Prenons-nous le temps pour faire chaque chose, ce temps en dehors du temps qui file dans notre monde moderne avec la montre qui nous emprisonne. Avons-nous assez de recul pour apprécier encore le chant naturel des oiseaux, le bruit des arbres sous le vent où le clapotis des ruisseaux… Qu’avons-nous fait de la gratuité, ce service cher à nos aïeux, qui entretenait les rapports entre les humains et assurait la charité indispensable à la société organique…

    Oh, je sais, certains diront : encore du passéisme champêtre ou de l’écologie, mais réfléchissons un peu, n’est-ce pas indispensable à l’équilibre de tout être humain que de pouvoir se ressourcer et trouver à un instant de sa vie, cet espace nous redonnant toute notre dimension humaine ?
    Une sorte de confrontation entre nous-même et la création. Le dos collé à un arbre, regarder ce ciel comme une fusion entre le sang qui nous irrigue et la sève qui va des racines aux branches. Une sorte de sérénité nous envahit devant les merveilles qui s’offrent à nous, la paix de notre être et le silence qui suit la profondeur des bois. Voit-on cette tranquillité intérieure que l’on trouve en nous, comme un apaisement recherché mais que l’on ne trouve plus dans nos vies bruyantes, minutés d’un quotidien pollué et stressant. Sait-on encore trouver cet apaisement, cette plénitude que l’on avait autrefois et que l’on redécouvre par des pratiques venues de l’Asie !

    Où se trouve la richesse essentielle de l’homme, si ce n’est dans son regard envers l’autre, la charité et la compassion, quand la justice s’est au préalable épuisé. Ce qui fait partie de l’invisible, de ce qui est en nous, la beauté intérieure supérieure au visible. Ce qui est vrai, le bon, le bien, la richesse que l’autre dégage semblant sortir du fond de son être. Ce trésor qui ne se quantifie pas, dont l’or du monde ne peut acheter fera souvent d’un ami qui le possède, la perle rare d’une vie. Ces valeurs sont celles qui firent la grandeur de notre civilisation, dont nous nous sommes détournés lorsque nous avons préféré le visible à l’invisible, l’argent à la spiritualité, Juda au Christ. C’est à la portée de chacun de redécouvrir ce jus précieux, cette essence qui est en nous. Redynamiser cette énergie intérieure, la nature même de l’homme qui donne un sens à sa vie. Ce pourquoi il est né, d’où il est venu et la fin qui l’attend, tout le respect envers la création et les êtres qui l’on bâtit, conseillé. Cette part qu’il prendra envers ceux à qui, il transmettra ces connaissances et son appui…

    F. Winkler

    http://www.actionroyaliste.com/

  • Une université d’été pour les jeunes patriotes !

     

    La formation est essentielle pour comprendre le monde qui nous entoure. Et il est difficile et périlleux de se la procurer soi-même.

    Or, le mouvement Renouveau français (une organisation politique sérieuse, avec d’excellentes idées) propose sa traditionnelle Université d’été (où règnent moralité et bonne ambiance), qui pourra légitimement intéresser certains de nos jeunes lecteurs (ou des lecteurs connaissant des jeunes) :

    visuudt2016

    « Le programme sera riche et des personnalités qualifiées interviendront (auteurs, conférenciers, etc., tels que Marion Sigaut, Thibaut de Chassey…). Participation de délégations étrangères. »

    Une bonne occasion de franchir le cap du virtuel, de rencontrer d’autres jeunes partageant les mêmes aspirations, et de profiter d’une formation politique et historique de qualité !

    Détails en cliquant ici.

    http://www.contre-info.com/