Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1147

  • La première université d'été de la Guilde des Lansquenets s'est déroulée en Provence fin juillet

    Gabriele Adinolfi

    Fin juillet, s’est déroulée la première rencontre européenne des Lansquenets. De manière significative, nous nous sommes retrouvés en Provence, région magnifique, colonisée par les Grecs, qui fut aussi celtique et romaine. Elle est, plus récemment, devenue un lieu de concentration de migrants authentiques, et non pas d’envahisseurs, plus précisément de gens trahis par leur gouvernement, lesquels, lorsqu’ils réussirent à survivre à l’épuration ethnique (en une seule nuit, dans la seule Oran, furent égorgés trois mille Blancs désarmés) furent déversées sur les côtes française et espagnole, avant d’affronter l’épreuve de devoir reconstruire leur vie dans des conditions extrêmement dures, au milieu d’une métropole ingrate et sans le soutien d’associations caritatives, religieuses ou pas. Il faut croire que le business du trafic d’êtres humains n’avait pas encore été institué, mais que, quoiqu’il en soit, aider les gens de son propre sang était déjà considéré comme non politiquement correct.

    Depuis, plus de quatre décennies se sont écoulées, pendant lesquelles des générations entières de Français se sont formées comme elles le devaient, dans un panorama, dominé par l’acqueduc de style romain, où nous avons donné vie à notre première rencontre.

    Si l’on se conforme à la géographie politique, les nations de provenance des présents étaient au nombre de cinq, à savoir la France, l’Italie, l’Espagne, la Hongrie et la Belgique. Cependant, si l’on considère les patries charnelles, on devra également parler de la Corse, de la Catalogne, de la Bretagne, de la Normandie, de l’Alsace, de la Wallonie et de la Flandre. Par ailleurs, via Internet, nous avons eu des relations interactives avec la Grèce, la Norvège et la Finlande.

    L’objectif principal de cette fin de semaine était d’entrer en syntonie et de créer des amalgames. Raison pour laquelle bien peu de place fut laissée aux bavardages. Nous avons produit deux brefs documents en plusieurs langues, un premier expliquant ce que sont et comment opéreront les Lansquenets et un second concernant l’Europe que nous allons construire.

    Des commissions de travail ont été créées, pour exécuter les tâches bureaucratiques, constituer une direction de la Web-propagande, encourager les relations intra-européennes, produire la revue EurHope, et, enfin, agir sur le plan de la formation, qu’elle soit philosophique ou existentielle, politique ou technique, au moyen d’instruments divers et variés.


    Nous avons également établi un calendrier pour les cinq prochains mois, concernant les échéances des engagements pris et proposant deux rendez-vous européens pour début et fin novembre, à Athènes et Barcelone.

    Pour cultiver l’esprit, activer les sentiments et consolider l’amalgame, nous avons lancé une série de compétitions pour lesquelles les participants ont été répartis dans des équipes où les nationalités, les langues, les âges (de 13 à 75 ans) et les sexes avaient été équitablement répartis. Chaque équipe avait deux chefs, toujours de langues et de nationalités différentes.

    Le choix des noms, des couleurs et des symboles des formations a été dicté par référence aux Héros éponymes des feux solsticiens. Pour le Nord, Erik, le blanc et le Cygne hyperboréen ; pour l’Est, Siegfried, le jaune et l’Ours germanique ; pour le Sud, Romulus, le rouge et le Loup italique ; pour l’Ouest, Arthur, le bleu et le Sanglier celtique, bien que son nom soit associé à celui de l’ours.

    Les compétitions

    Elles ont commencé par une excursion dans les bois, dont chaque équipe devait revenir avec une photo représentant ce qu’il y avait de plus proche de l’animal-totem qu’il avait sur la poitrine.

    Après le tir à la corde, il y eut un tournoi de rugby à six touches. Puis une compétition culturelle basée sur les connaissances historiques concernant les nationaux-révolutionnaires, la protohistoire, la Tradition, mais intéressant également l’actualité ou des points suscitant une simple curiosité. Puis vinrent des parties de bras de fer et de football. Nous ne donnerons pas le classement final, mais il est néanmoins opportun d’immortaliser, pour les annales, la victoire de Romulus, lequel, pour fêter son succès, a offert, le dimanche, un copieux plat de spaghettis de minuit, ou plus exactement d’une heure du matin.

    Bilan

    Par la provenance des participants, leur participation et leur enthousiasme, la première rencontre européenne des Lansquenets a été bien au-delà de ce que l’on pouvait espérer de mieux. Elle a également servi à faire se connaître entre eux des personnes qui ignoraient leurs existences réciproques et à clarifier bien des choses dont les animateurs avaient pleinement conscience, mais qui risquaient d’être ressenties confusément par qui n’est pas au centre de la spirale.

    Elle a aussi permis de dissiper le brouillard concernant la mentalité demandée, laquelle repose sur l’essentialité et l’impersonnalité, et demande avant tout un déconditionnement de toutes les constructions politiques, rationnelles, organisationnelles et idéologiques qui remplissent nos têtes et sont quotidiennement réactivées dans le cadre de la mise en scène orwellienne.

    Chacun est, quoiqu’il en soit, le fruit de son ADN, de son destin et de ses expériences, et, par conséquent, de ses drames, de ses épopées et de ses tragédies, raison pour laquelle rejoindre l’essentialité impersonnelle et non égoïste n’est pas aussi facile pour les uns que pour les autres. Malgré cela, l’esprit de la rencontre de Provence a poussé tout le monde vers l’objectif qui, même lorsqu’il n’a été qu’entrevu, a été retenu.

    L’important, maintenant, est que chacun trouve la force de s’imposer une discipline existentielle, de façon que les entrailles et la bile plient toujours devant l’épine dorsale.

    Pour le futur, il faudra apporter des améliorations : amélioration de la tenue, de la cohésion, de la rapidité d’exécution des engagements pris, moindre tendance à commenter et à critiquer les autres, et renforcement de l’autocritique.

    Si, en Provence, ces défauts n’étaient guère visibles, il serait délétère de s’en enorgueillir et il faut, au contraire, en faire un aiguillon pour que, à l’avenir, toute trace en ait disparu.

    Je souhaite que quiconque a participé à cette expérience n’entende pas cette exhortation comme réservée aux autres : en réalité, seul a vraiment de la valeur celui qui cherche et trouve des défauts en lui-même.

    Regardez bien en vous-mêmes et vous les trouverez. Trouvez-les et l’on fera mieux encore, on le fera avec ceux qui s’offriront eux-mêmes pour le réveil de ce qui nous différencie du bas et de l’indifférencié. Et que cela pousse à s’élever, par l’émulation, tous ceux qui le peuvent.

    Le reste n’est qu’ennui. Ou est tout simplement faux.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/08/07/la-premiere-universite-d-ete-de-la-guilde-des-lansquenets-s-5834369.html

  • C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

    Atomic_cloud_over_Nagasaki_from_Koyagi-jima.jpeg.jpegLe 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

    Il s’agissait bien d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) – et à impressionner les rivaux soviétiques – en massacrant ses civils.
    Notons que depuis, les Etats-Unis attaquent régulièrement, un peu partout sur la planète – au motif de la défense des civils -, et qu’ils s’indignent que d’autres qu’eux puissent avoir l’arme atomique, alors qu’ils sont les seuls à l’avoir utilisée (par deux fois), sans même qu’il s’agisse de se défendre.

    La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

    Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).
    Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais. Un hasard ?

    L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

    Source : Thibaut de Chassey

    http://www.contre-info.com/

  • 4 août 1532 : traité d’union perpétuelle de la Bretagne et de la France

    bzh_anne.jpgLes États de Bretagne, convoqués par François Ier à Vannes après le couronnement du dauphin comme duc de Bretagne à Rennes, adressent au monarque une supplique pour « unir et joindre par union perpétuelle iceluy pays et duché de Bretagne au royaume, le suppliant de garder et entretenir les droits, libertés et privilèges dudit pays et duché ».
    Cette requête, présentée au roi dans la grande salle du palais épiscopal de la Motte, est acceptée par une lettre donnée à Vannes le 4 août 1532 :

    • il s’y nomme « père et légitime administrateur et usufruitier des biens de notre très cher et très aimé fils » et celui ci « Duc et propriétaire des pays et Duché de Bretagne »,
    • il rappelle la demande des États :
      – d’unir perpétuellement la Bretagne à la couronne de France,
      – de conserver les « privilèges, franchises, libertés et exemptions anciennement octroyées et accordés par les Ducs de Bretagne nos prédécesseurs »,
    • il confirme « perpétuellement », en tant que Roi et Duc, ces privilèges,
    • sous réserve des modifications que pourraient demander ultérieurement les États.

    Source : T. de Chassey

    http://www.contre-info.com/4-aout-1532-traite-dunion-perpetuelle-de-la-bretagne-et-de-la-france#more-13884

  • Et si on se passait de gouvernement ?

    Lu dans L'Action française 2000 :

    6a00d83451619c69e201b7c884177c970b-250wi.png"Plus de six mois après les élections législatives du 20 décembre 2015, l’Espagne est toujours dépourvue de gouvernement. Le Parti populaire de Mariano Rajoy avait obtenu 33,4 % des suffrages, mais il devait composer avec d’autres formations politiques ayant émergé à cette occasion. En juin dernier, compte tenu de cette crise, le roi a dissout l’Assemblée, mais les nouvelles élections ont confirmé le résultat des précédentes, sans permettre de résoudre cette crise institutionnelle. Le gouvernement sortant se contente d’expédier les affaires courantes sans pouvoir présenter des projets de loi devant le Congrès des députés. Néanmoins, malgré cette paralysie, le pays s’en sort bien du point de vue économique, bon an, mal an, avec une baisse du chômage et une croissance satisfaisante.

    Le précédent belge

    Cette situation rappelle la crise institutionnelle que la Belgique avait vécue à l’issue des élections législatives de juin 2010, demeurant un an et demi sans gouvernement. Dans ce pays composé de communautés culturelles et linguistiques aux relations conflictuelles, les visées sécessionnistes flamandes, encouragées par la NVA, avaient contribué aux blocages politiques. Sans affecter gravement l’économie du pays, cela avait poussé la société civile à prendre une initiative pour sortir du marasme : ainsi des francophones, des néerlandophones et des germanophones s’étaient-ils réunis afin de faire entendre la voie du “pays réel”.

    Pas de président au pays du Cèdre

    Quant au Liban, dont la constitution a été inspirée par celle de la Belgique et dont la composition communautaire est similaire, il est dépourvu de chef d’État, avec un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes, depuis plus de deux ans. Le processus d’élection du président est identique à celui de la IIIe République française, dont le modèle a lui aussi été transposé au Liban : les députés sont donc appelés à élire le chef de l’État ; mais pour y parvenir, un compromis communautaire est nécessaire. Or ce compromis a toujours été le fruit de tractations étrangères, en fonction des acteurs influents sur la scène libanaise : autrefois la Syrie, Israël, les États-Unis, l’Arabie saoudite et, dans une faible mesure, la France. La situation actuelle au Proche et au Moyen-Orient empêche le déroulement de ce processus électoral. Mais le pays s’en sort bien, grâce au flux financier dont il bénéficie et à la dynamique de la société civile qui s’impose de plus en plus en s’insurgeant contre le système communautaire et celui des partis politiques.

    Ces trois exemples illustrent la survie de pays sans véritable gouvernement grâce à la prise de conscience du pays réel – lequel surmonte les crises institutionnelles qui sont les conséquences des conflits entre les partis politiques."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • [Revue de presse] Livr'arbitres #20

    4264804690.jpgRevue littéraire du pays réel lit-on sur le site de Livr'arbitres... et, effectivement, on ne pourra nier l'aspect "non-conforme" de cette publication apériodique dont on entend de plus en plus parler. Je l'avais juste feuilletée jusqu'à maintenant et ce numéro 20 est le premier que j'examine en détail. Première constatation: il n'y a pas à être un spécialiste de la littérature pour y trouver son compte. Tout honnête homme ayant un minimum de culture et de connaissance des lettres liées de près ou de loin à nos courants de pensée pourra y satisfaire sa curiosité.

    Ce dernier numéro de Livr'arbitres offre un beau dossier sur Pol Vandromme (1927-2009), critique littéraire belge très réputé dont le maître-ouvrage La droite buisonnière (1960) ainsi que les monographies qu'il consacra à bien des écrivains sulfureux (Céline, Brasillach, Rebatet...) sont précédés d'une belle réputation chez les connaisseurs. D'autres portraits d'écrivains agrémentent cette livraison: ceux de Roger Nimier et de René Fallet.

    Livr'arbitres se compose par ailleurs de très nombreuses chroniques de livres ou notes de lecture qui permettent de revenir sur les dernières parutions. Choix complètement subjectif, celles que je tiens à mentionner concernent: le second volume des Etudes rebatiennes; les rééditions de Six heures à perdre de Robert Brasillach et des Réprouvés de Von Salomon; le récent Qui suis-je? sur Léon Degrelle; Eléments pour une pensée extrême de Georges Feltin-Tracol (que j'avais chroniqué ici) et les dernières sorties consacrées à Jean Mabire.

    Bien d'autres surprises complètent cette agréable revue, en particulier un article de notre collaborateur Virgile lié à la réédition du Blanc Soleil des vaincus de Dominique Venner. Tout cela pour dire que Livr'arbitres est une publication de qualité dont je lirai les prochains numéros avec plaisir.

     

    Rüdiger /C.N.C

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/08/05/revue-de-presse-livr-arbitres-20-5833701.html

  • Le nouveau «système»

    IMG_9974yhgjgyj-225x300.jpgCe que nous voulions – et avec nous l’immense majorité de nos compatriotes des deux rives de la Méditerranée – c’était un État nouveau en droite ligne du magnifique mouvement de rénovation du 13 mai à Alger.

    Ce que nous avons, malgré une grande illusion, c’est un nouveau «système» issu du respect ridicule d’une procédure désuète d’un régime périmé. Ce que le Pays attendait, c’était un gouvernement national de Salut Public animé par des hommes nouveaux aux idées nettes et franches.

    Ce qu’il a eu, est une combinaison ministérielle comprenant quatorze parlementaires dont trois anciens présidents du Conseil, tous foncièrement hostiles aux idéaux de la Révolution d’Alger.

    Ce que les Français exigeaient, c’était la mise à la porte du parlementarisme ; la fin de la mascarade du Palais-Bourbon.

    Ce qu’ils ont, c’est la perspective d’une grande rentrée parlementaire à l’automne avec une comédie électorale en octobre et une autre en novembre, l’ensemble présenté comme un bienfait inestimable.

    Ce que la France et son armée espéraient, c’était le coup d’arrêt final à la politique d’abandon et l’affirmation des positions françaises dans toute l’Afrique du Nord.

    Ce qu’ils constatent, avec l’abandon des postes au Maroc et des aérodromes de Tunisie, c’est le début d’un second Brazzaville.

    Ce que la Métropole et l’Algérie désiraient, c’était des informations françaises accordant la connaissance des nouvelles avec l’intérêt national.

    Ce qu’on leur impose, ce sont des chroniqueurs mendésistes à la Radio : c’est une bande d’actualités relatant le premier voyage du général de Gaulle en Algérie, où en un quart d’heure, les mots «Algérie française» ne sont pas prononcés une seule fois par le commentateur : c’est toujours l’abominable presse quotidienne de Paris a la merci des marxistes de toutes obédiences et d’affairistes de toutes origines.
    Notre insatisfaction est totale.

    Entre nous et les méthodes, les idées, les hommes d’hier et d’aujourd’hui, il n’y a rien de commun.

    Encore une fois proclamons donc que ce ne sont ni les mortelles habitudes parlementaires, ni le bonnet phrygien, qui rendront à la France sa place de grande nation.

    Ce n’est que par la Croix Celtique et le béret de parachutiste que la France sera sauvée.

    Pierre Sidos – Jeune Nation, n°1 du 5 au 18 juillet 1958, bimensuel parisien.

    http://pierresidos.fr/2016/08/08/le-nouveau-systeme/