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culture et histoire - Page 1147

  • Les Vivants et les Dieux : Relire Plotin

    Les Vivants et les Dieux :

    Relire Plotin avec Luc Brisson & Jean-François Pradeau

    Depuis quelques années, entouré d’une équipe de spécialistes, Luc Brisson dirige en édition de poche une retraduction systématique et raisonnée de l’ensemble de l’œuvre de Plotin.Or, la pensée de Plotin est réputée pour son extrême subtilité et pour la façon dont il a su reprendre en les dialectisant les thèmes majeurs de la philosophie de Platon, d’Aristote et du stoïcisme. Créateur de ce fait d’un système parfaitement original qui allie la plus grande rigueur rationnelle à l’expérience extatique, Plotin a évidemment besoin d’être largement « débroussaillé » avant que l’on n’aille à sa rencontre.

    Invité(s) : Luc Brisson.  directeur de recherche en philosophie au CNRS - Jean-François Pradeau.  maître de conférences à l’université de Paris-X Nanterre

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/07/05/les-vivants-et-les-dieux-relire-plotin-5821631.html

  • 6 juillet 1962 : assassinat du lieutenant Roger Degueldre

    " Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM " 

    Roger Degueldre 

    C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que dg prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jean-Pierre. Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure ! »

    Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul. Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.

    « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur.

    Puis il refusa qu’on lui bande les yeux et, au poteau cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise. Les soldats qui devaient l’exécuter, émus par son courage, hésitèrent à tirer. La première salve le blessa seulement : Une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent tirées : au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres. Quoiqu’il en soit, le fait certain c’est que Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

    L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes… Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et que le revolver se déchargea dans le vide.

    Parmi l’assistance, c’était la stupéfaction. Cette situation eut pour effet d’agacer le procureur qui, réveillé un peu tard, n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Et son estomac gargouillait. Mécontent, il fit signe à l’adjudant de se dépêcher. Pensant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé souffrait. Les coups de feu résonnaient encore à ses oreilles et il se demandait quand son calvaire prendrait fin.

    L’adjudant, toujours tremblant, pointa une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferma les yeux et appuya sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produisit. L’arme s’était enrayé. Une rumeur monta de l’assistance. Degueldre tourna la tête vers son exécuteur comme pour l’interroger. Aucune haine dans son regard… juste de l’incompréhension.

    Exaspéré par cette situation – unique dans les annales de l’exécution - le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit amenée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédaient. Il fallait courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre était toujours vivant… et il souffrait.

    A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels; Il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

    Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce qu condamné. Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée. Mais non, l’avocat demeurait prostré, sans voix, mort… alors que Degueldre, lui, était vivant et qu’il le regardait.

    Enfin on remit un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, écoeuré par cette boucherie… mais servile au commandement de tuer, devait en finir puisque tels étaient les ordres et que le défenseur du condamné qui, seul avait qualité pour tenter quelque chose, se taisait.

    Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradia le corps du supplicié. Il regarda vers le ciel et ouvrit grand ses yeux. Peut-être perçut-il à cet instant que son calvaire prenait fin. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui sembla entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

    Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

    C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien. Et nous nous devons de ne jamais oublier son ultime message adressé au petit peuple d’Algérie : « Si je ne suis pas de leur race, ni né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ! »

    Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton.

    Décidément, le crime était profondément enraciné !…

    Source Jeune Nation cliquez ici

     

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La grande dissimulation : l’histoire secrète de l’UE révélée par les Anglais (Christopher Booker et Richard North)

    Christophe Booker est journaliste. Richard North est ancien directeur de recherches au Parlement européen.

    la-grande-dissimulation.jpgCe livre est la traduction d’un ouvrage publié en anglais en 2003. Il donne une lecture britannique de la construction européenne et en établit de manière rigoureuse la généalogie. Le calendrier de l’éditeur de cette traduction française ne pouvait pas mieux tomber. Le Brexit lui donne une saveur toute particulière.

    Les cercles européistes tentent fréquemment de faire croire que cette construction européenne est un objet « sui generis » dont l’origine est relativement récente. Ce mensonge a pour but de masquer des origines plus que discutables, notamment le projet des Etats-Unis de contrôle indirect du continent. Les auteurs de cet ouvrage retracent le rôle des agences de renseignement américaines dans le processus de création des institutions européennes, ainsi que les liens que certains des acteurs européens, dont Jean Monnet, avaient avec ces services secrets américains.

    Dès lors, il n’est plus possible de croire que l’Union européenne « défend » l’indépendance des Européens.

    D’autre part, cet ouvrage démontre comment, sous prétexte de nous assurer la paix, cette Union européenne s’est développée sur un modèle d’abandon des souverainetés au profit d’une entité supranationale selon un plan conçu dès les années 1920 par Monnet et Salter.

    Pour les auteurs de ce livre, cela ne fait aucun doute : l’Union européenne s’est construite sur une succession de tromperies. Et c’est une véritable entreprise de propagande mensongère qui a été utilisée depuis des décennies pour obtenir l’assentiment des populations à ce projet devenu un dogme. 

    La grande dissimulation, Christophe Booker & Richard North, préface de Jacques Sapir, éditions de l’Artilleur, 832 pages, 27 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/la-grande-dissimulation-lhistoire-secrete-de-lue-revelee-par-les-anglais-christopher-booker-et-richard-north/57543

  • Politique magazine, un numéro d'été exceptionnel : « Aujourd’hui, le royalisme »

    1401604080.jpgDécouvrez le numéro d'été ! 

    Où en est, 146 ans après l’établissement de la République, l’idée royale en France ?

    Quelle est aujourd’hui  sa signification et sa portée ? Qui sont les royalistes ? Chroniques, entretiens, reportage au cœur de l’Action Française, Politique magazine mène l’enquête jusqu’ au domaine royal de Dreux où réside l’héritier des rois de France.

    Dossier  

    Retrouvez  les  analyses de Jean Sévillia, historien et rédacteur en chef adjoint au Figaro, Frank Ferrand, historien et animateur sur Europe 1 et France TV ,Jacques Trémolet de Villers, avocat et écrivain,  Christian Franchet d’Esperay, rédacteur en chef de la Nouvelle Revue Universelle,  Philippe Ménard, rédacteur en chef de l’AF 2000

    Un entretien exclusif avec le prince Jean d’Orléans : « La monarchie s’incarne dans la famille  »

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    Sommaire

    Commander ce numéro ou s’abonner à Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Naissance du CLAP

    De Francis Bergeron dans Présent :

    "Vous l’ignorez peut-être, mais votre quotidien Présent est historiquement la propriété d’une association de collaborateurs et amis du journal, réunis sous le nom de Présent-Militant.Cette association était présidée par notre ami Raphaël Dubrule, décédé en mars dernier. J’ai accepté de reprendre cette présidence.

    Et la première décision du bureau de l’association, qui s’est réuni pour la première fois sans Raphaël Dubrule, a été le changement du nom de l’association. Nous parlerons désormais du CLAP, ouClub des Lecteurs et Amis de Présent.

    Tous ceux qui se sentent en forte sympathie pour Présent et pour son équipe sont invités à lire désormais avec attention la rubrique : « Nouvelles du CLAP ». Dans cette rubrique, nous vous tiendrons régulièrement informés de la situation de votre journal ; nous évoquerons les questions et débats que nous font remonter les lecteurs ; nous vous inviterons aux conférences animées par des journalistes de Présent ; nous vous proposerons des rencontres avec la rédaction, à l’occasion de stands dans des manifestations où Présent est invité ; nous vous solliciterons pour des voyages animés par des rédacteurs du journal, comme celui prévu en Espagne du 18 au 22 octobre 2016 ; nous vous obtiendrons (je l’espère) des offres promotionnelles sur certains produits ou services… [...]"

    Michel Janva

  • [Extrait] Alain Soral sur Elie Wiesel, escroc à la Shoah – Entretien de janvier 2013

  • CHRONIQUE DE MINUIT DANS LE N°53 DE RÉFLÉCHIR & AGIR

    L’excellente et impertinente revue Réfléchir & Agir a fait paraître cette semaine son 53ème numéro, dans les pages duquel vous pourrez retrouver une recension de Minuit, le dernier livre de Vincent Vauclin.

    La voici :

    Vincent Vauclin est un pédagogue. Un remarquable pédagogue. En ces temps de disette intellectuelle voulue et préparée, il offre aux jeunes lecteurs des écrits roboratifs, concis et ô combien pertinents. Son nouvel essai porte un titre surprenant. Se plaçant sous le patronage de Jean de Brem, de Jünger, d’Evola, de Barrès, de Venner et Carl Schmitt, Vauclin soutient face à l’homme-masse, « produit de la société libérale-libertaire »,l’homme différencié. Parce que « le monde moderne relève d’une dynamique de la dispersion et de la liquéfaction, l’auteur veut « surfer l’Âge de Fer ». Au déclin rapide de l’Europe, il répond par une révolution conservatrice capable de réunir « une myriade d’activistes, de mouvements et de communautés de combat qui constituent autant de forces de dissidence et de résistance levées face à l’hydre du progrès ». Outre la renaissance impérieuse de nos peuples enracinés, la révolution continentale engendreral’Imperium Europeaum, cette consécration de grand espace enfin démodernisé. Minuit, l’heure du Sacre est un opuscule qu’il importe de méditer parce qu’il porte une radicalité aussi tranchante qu’un sabre.

    George Feltin-Tracol

    pour Réfléchir et Agir, n°53 (Été 2016)

     

    https://la-dissidence.org/2016/07/03/chronique-de-minuit-dans-le-n53-de-reflechir-agir/