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culture et histoire - Page 1185

  • Philippe de Villiers : « La France est dans une sorte d’assoupissement

    Philippe de Villiers a accordé au Rouge & Le Noir un long entretien dans lequel il revient sur l’incroyable rapatriement en France de l’anneau de Jeanne d’Arc. Il espère que ce morceau d’histoire saura réveiller la France chrétienne et inspirer au sein de la nouvelle génération des héros et des saints. 

    R&N : L’anneau de Sainte Jeanne d’Arc a été rapatrié en France récemment, grâce aux bons soins de la Fondation du Puy du Fou. Comment s’est déroulé ce rapatriement ?

    Philippe de Villiers : Le rapatriement s’est déroulé en deux parties. Il y a eu la mise aux enchères à Londres où se trouvaient en présence des compétiteurs américains, japonais, chinois, anglais, ... mais aucune institution française d’ordre spirituel ou d’ordre temporel.

    R&N : Comment expliquer cette absence de toute institution française ?

    Philippe de Villiers : Je pense que les grandeurs d’établissement ont toujours eu un problème avec Jeanne d’Arc. Je pense qu’il y a ceux qui l’ont livrée, ceux qui l’ont condamnée, ceux qui l’ont brûlée, ceux qui ont tenté de la faire oublier. Et donc aujourd’hui encore Jeanne d’Arc pose un problème. Tout simplement parce qu’elle sort du cadre de ceux qui ne croient qu’au spirituel et du cadre de ceux qui ne croient qu’au temporel ; puisqu’elle est dans l’histoire de France le plus beau et sans doute le seul trait d’union entre le ciel et la terre, ; puisqu’elle est guidée par ses voix. Ceux qui ne croient plus aux voix de Jeanne d’Arc, - et ils sont évidement dans les élites plus que majoritaires - n’ont aucune raison de se déplacer à Londres pour aller racheter ce qui est une relique, ce qui n’est qu’un objet du passé pour ceux qui ne croient plus au patrimoine spirituel et culturel français. D’ailleurs il y a là un signe parce que c’est quelque chose de traumatisant que de savoir que l’acquéreur est le petit Puy du Fou, une association loi 1901 à but non lucratif, sans moyens puisque nous ne sommes pas adossés à une collectivité publique - et encore moins à l’État - et que nous n’avons pas la caisse des dépôts derrière nous comme tous les autres parcs de loisirs, et que nous n’avons pas non plus d’actionnaires derrière nous. Il a fallu trouver 350 000€ et donc nous nous sommes cotisés, et notre fondation, la fondation Puy du Fou Espérance, a mis un peu de moyens. C’est la première étape. On a gagné l’enchère.

    Et puis l’anneau est revenu, et la deuxième étape fut la réception de l’anneau dans la cour du château du Puy du Fou, qui a été dessinée par Catherine du Puy du Fou, sur les plans du Primatice, le grand architecte italien. Et là il y a eu la grande cérémonie de dimanche, avec les saint-cyriens, avec la musique de « la Région Terre Nord-Ouest », et tous les Puyfolais. Ce fut une cérémonie émouvante, poignante et marquante.

    R&N : Vous avez justement fait cette annonce que les Anglais en réclament le retour ? Est-ce une demande purement administrative ou faut-il y voir une véritable volonté politique ?

    Philippe de Villiers : On a la réponse aujourd’hui ; c’est apparemment une question de formalité, mais dans le fond - les Anglais nous l’ont dit carrément, franchement - il s’agit de récupérer l’anneau pour le préempter et l’installer dans une institution muséale anglaise. Donc c’est assez étonnant de voir qu’en France on a parmi les élites, les historiens bourguignons, l’Université, les médias, et beaucoup d’autorités qui disent "non, non, ce n’est pas l’anneau de Jeanne d’Arc". Donc en France on doute, mais en Angleterre, ils veulent récupérer l’anneau de Jeanne. Et c’est d’ailleurs tout à fait intéressant de voir que, depuis dimanche, depuis que j’ai annoncé cela, il n’y a pas une autorité en France qui s’en est émue. Tout le monde s’en fout. Il faut que vos lecteurs sachent que nous ressentons au Puy du Fou une solitude terrible face à tous les assauts qui viennent de tous les cotés. [....]

    La suite sur Le Rouge & Le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Philippe-de-Villiers-La-France-est

  • Palmyre libérée

    Qu’en pense Laurent Fabius ? Notre calamiteux ministre des Affaires Étrangères voulait bombarder Damas, détruire le régime syrien et abattre Bachar el Assad « l’homme qui ne devrait pas être sur terre ».

    Dieu merci, personne n’a suivi cette stratégie folle qui aurait immanquablement entraîné l arrivée des islamistes au pouvoir.

    En revanche, Américains, Français et Anglais sont tombés d’accord pour laisser l’Etat Islamiste prendre Palmyre en mai dernier. Il aurait été pourtant facile d’empêcher cela en bombardant les colonnes d’assaut islamistes qui sont restées des heures en plein désert sans aucune protection. Mais il ne fallait surtout pas donner l’impression de soutenir un régime honni par nos puissants alliés sunnites et nos stupides journalistes.

    Alors tant pis pour la perle du désert, l’héritière de siècles de culture.

    Les barbares ont ensuite fait ce qui était prévisible : ils ont égorgé les militaires syriens prisonniers et réduit la population en esclavage. Comble de l’horreur : l’archéologue syrien responsable du site, qui n’avait pas voulu fuir, a été publiquement égorgé puis décapité malgré ses 84 ans.

    Cet homme, pendant des décennies, avait accueilli et guidé les archéologues du monde entier sur ce site qu’il a tant protégé. Qu’ont pensé MM. Obama, Hollande et Cameron de cette fin ? Probablement rien.

    Mais le vent a tourné avec l’intervention russe.

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  • La nouvelle « Lie de la Terre »

    Il fut un temps où il était de bon ton de lire l’autobiographie haineusement antifrançaise d’Arthur Koestler, consacrée à ses années 1939-1940, dont le titre accrocheur est ici repris.
    Tant qu’à chercher une caution littéraire, on préfère celle de Jean Giraudoux, qui du moins écrivait correctement et sans faire d’exhibitionnisme haineux. En 1925, dans le cadre de sa lutte contre les taudis si nombreux en France dans les années d’après-guerre (la Grande), il écrivait : « Cette France mal entretenue, sabotée, dépecée, salie nous fait courir le même risque que la vulgarité montante du langage ».
    De nos jours, les bidonvilles – du style Calaisien - pour déclassés et réfugiés, les HLM dégradées par la racaille, abritant quelques rares « petits-Blancs » et les immigrés dépourvus de goût pour le travail et les études, les propos orduriers, racistes et sexistes des voyous de l’immigration musulmane renouvellent le sujet.
    Il ne s’agit plus du sous-prolétariat alcoolisé, formé de rebuts d’autochtones mêlé d’immigrés italiens, polonais et flamands, tout juste arrivés en France. Il s’agit désormais d’Africains, noirs et maghrébins, d’Antillais et de sujets transplantés du Proche-Orient ou de l’Asie du Sud-Ouest, amenant avec eux un fort racisme anti-Blancs, un sens aigu de la revendication et, pour l’immense majorité d’entre eux, une religion dure, conquérante, haineuse envers les « infidèles ».
    On chercherait vainement l’intérêt pour les Français de souche européenne d’avoir admis cette immigration qui tourne à l’invasion et à la substitution de populations dominantes par l’effet d’une considérable différence des taux de maternité. L’enrichissement culturel de l’Europe par le monde arabo-musulman n’est pas évident, c’est le moins que l’on puisse en dire. La nécessité d’importer des « travailleurs » ne l’est pas non plus en une période de chômage massif pour les Français de souche européenne.
    Enfin, les joies occasionnées par les viols racistes, les rackets et les trafics de stupéfiants, le vandalisme imbécile, les pillages et incendies, et – cerise sur le gâteau – les attentats terroristes, si elles donnent du grain à moudre aux journalistes et aux politiciens, ne valent peut-être pas le prix acquitté en milliards d’unités de compte et en centaines de vies humaines.
    Pourquoi ne pas rendre, de gré ou de force, à ces immigrés-réfugiés leur dignité, leur sentiment d’utilité sociale, en les obligeant à regagner leurs continents d’origine, pour qu’ils y déploient leurs immenses talents à les mettre en valeur.
    Le Français, s’il n’aime guère les envahisseurs, n’est pas opposé au commerce international, valeur contre valeur, et encore moins au tourisme saisonnier. Le Français a définitivement résolu, depuis 1905, ses guerres de religion et n’a nul intérêt à « remettre ça » ! Quant à accepter des « colonisateurs », pourquoi pas, mais à l’unique condition qu’ils nous apportent une civilisation supérieure comme l’ont fait les Romains, à partir de la conquête césarienne, ou un enrichissement génétique, dans le cadre étroit de notre communauté raciale européenne, comme l’ont fait les Germains du IIIe au VIe siècles de notre ère, puis les immigrés slaves au XXe siècle.
    L’envahisseur qui ne remplit pas ces critères d’intérêt pour la Nation doit être repoussé.

    Docteur Bernard Plouvier

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVApZFkkpHBIlapgF.shtml

  • La colonisation a-t-elle été un drame pour l'Afrique ?

    Si l'on écoute les médias, les hommes politiques et les associations communautaires, la colonisation fut un drame pour l'Afrique.
    Et pourtant, de nombreux témoignages s'opposent à cette vision des choses.
    Par exemple, ces propos de Kofi Yamgnane


    Ou ceux de ce congolais qui déclare à un journaliste du Time : "[Les blancs] ont pris ce pays par la force, s'ils revenaient, cette fois-ci, nous le leur offririons." 
    (Source : Come back, colonialism, all is forgiven - Time)
    Est-il possible que la colonisation n'ait pas été un drame pour l'Afrique ?
    Voici une donnée qui donne une idée de l'état de l'Afrique avant la colonisation : la roue était inconnue en Afrique subsaharienne avant son apport par les Européens. (Source :https://fr.wikipedia.org/wiki/Roue#Origines_de_la_roue)
    Dans le texte qui suit, rédigé pour l'ouvrage du Carrefour De l'Horloge L'Occident sans complexes, Bernard Lugan, spécialiste du continent africain, nous délivre son diagnostic sur l'apport de la colonisation européenne.

    Le vrai bilan de la colonisation en Afrique
    (Chapitre 7 de l’ouvrage du Carrefour De l'Horloge : L’Occident sans complexes)
    Lorsque, à la fin du XIXe siècle, l’Europe entreprend la colonisation de l’Afrique noire, la situation de ce continent est catastrophique. En effet, à côté de quelques rares ensembles politiques préservés, la dominante est partout aux Afrique repliées, cloisonnés, isolées, dévastées et souvent condamnées.
    Or, en quelques années, administrateurs, officiers et missionnaires apportent aux Africains la notion jusque-là inconnue de sécurité quotidienne. Médecins et infirmiers font reculer le paludisme, la tuberculose, la bilharziose, la maladie du sommeil, le trachome et les diverses parasitoses qui achevaient de tuer des millions de malheureux sous-alimentés. Outre les soins, les Africains mangent alors partout à leur faim et l’essor démographique devient considérable.
  • Complètement à l'ouest… ils sont fous ces ricains ! | Par James Howard Kunstler.

    Article original de James Howard Kunstler, publié le 29 Février 2016 sur le site Kunstler.com
    Traduit par le blog versouvaton.blogspot.fr

    La riposte débile d’Hillary au slogan stupide de Trump, «Redonner sa grandeur à l’Amérique !», a été «L’Amérique n’a jamais cessé d’être grande». Je suppose qu’elle a voyagé autour des friches de centres commerciaux en Caroline sans remarquer le carnage qui s’étale sur cette terre comme une mortelle tuberculose. L’Amérique est en train de se suicider en faisant de mauvais choix, depuis des décennies.

    Nous avons récupéré les gains collatéraux de la Seconde Guerre mondiale et nous les avons déversés dans un étalement péri-urbain tellement déprimant que nos citoyens sont les personnes les plus sur-médicamentées au monde. Cela seul pourrait aider à expliquer comment Hillary et Trump avancent pesamment vers leurs nominations respectives. Les gens qui les applaudissent, canalisés sur les parkings de Piggly Wiggly, sont tellement assommés d’anxiolytiques qu’ils ne peuvent pas comprendre, derrière leur désespoir masqué par cette pharmacopée, à quel point ces deux célébrités odieuses incarnent les mêmes forces.

    Une nation sombrant dans une telle fausseté est sûre de souffrir d’un retour de bâton mettant sa vie en danger et il semble que la première chose à faire sera d’en finir avec les partis politiques. Les démocrates et les républicains sont allés au bout de leur processus de parti Whig [ridiculisés,NdT], chevauchant lors de l’élection 2016 sur la barge des ordures de l’histoire. Hillary jubilait après la primaire de Caroline du Sud de la semaine dernière, où elle a bourré son sac d’entremetteuse avec des votes noirs récoltés sur des fausses promesses de redémarrage des combats pour les droits civiques. Il était pénible de voir ce sourire sortez-moi-de-là tendu sur son visage alors qu’elle faisait son dernier selfie en pensant anxieusement à l’épreuve du Super-mardi.

    Je ne me soucie pas du nombre de victoires que Trump va engranger dans ces primaires, les leaders du parti républicain ne le soutiendront pas lors de la convention. Ils vont casser le parti en factions belligérantes avant de lui laisser brandir la bannière de Lincoln et du Gipper. Attention : les plans sont déjà en place pour pousser Trump dans le fossé, pour le faire dérailler avec quelques scandales facilement excavés d’une vie consacrée à graisser des pattes et à jouer à la balle avec l’industrie de la construction à New York, dans le New-Jersey ou le Nevada. A défaut, ils le laisseront avec la coque éventrée de l’appareil du parti et avec un bon crochet, ils sortiront un autre gars du chapeau pour le représenter à l’élection, bien financé sous une bannière légèrement modifiée : Paul Ryan, Bloomberg, Romney, peut-être même Kasich. Les frères Koch vont organiser la question financière. A défaut, il y a toujours la magie mystérieuse de l’État profond pour gagner des amis et influencer l’histoire.

    Cela ne veut pas dire que je me mets du côté de l’ancien establishment républicain, je dis seulement qu’ils sont de plus en plus désespérés, au point de vouloir faire dérailler ce monstre qu’ils ont eux-même créé, et iront jusqu’à un suicide institutionnel pour le faire. Il faudra plus qu’un autre cycle d’élection pour que, par miracle, le centre droit du spectre politique américain puisse se réincarner en quelque chose qui ressemble à un parti.

    Ou peut-être est-ce cela le véritable moment de vérité de l’Amérique impériale, quand tous les partis politiques se soumettent au ressac des événements annonçant un tsunami. Aucun des abrutis de commentateurs des médias, du Washington Post au New-York Times ne semble remarquer que l’économie mondiale est en train de sombrer dans le coma, et ce faisant, laisse derrière elle des bombes à fragmentation sous forme de défauts dans le système financier. Cette destruction, insidieuse jusqu’à présent, devrait apparaître au grand jour exactement au moment des conventions de nomination. La marée sera largement visible lorsque Hillary montera sur le podium, comme une mauvaise blague, en maman nationale et que Trump sera assis dans sa chambre d’hôtel de Cleveland, se demandant comment ses rêves rococo de gloire se sont transformés en un sandwich merdique du room-service.

    La mousse de ce vortex en formation est sur nous. La plus grande surprise de toutes est encore à venir et la télévision ne parviendra pas à l’expliquer. Cette réapparition de dernière minute ne sera pas celle de la célébrité connue sous le nom de Jésus-Christ, mais plutôt celle d’un événement appelé la Guerre de Sécession.

    James Howard Kunstler
    Publié par herve kergourlay 

    http://www.scriptoblog.com/index.php/archives/billets-d-auteurs/1879-completement-a-l-ouest-ils-sont-fous-ces-ricains-james-howard-kunstler

  • Pierre Hillard : « Le plan mondialiste de remodelage des frontières du Moyen-Orient ». (19/03/2016)