culture et histoire - Page 1181
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(4) Les Civilisations Disparues - Athènes au temps de Periclès
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Livre : Parution : Drieu la Rochelle : Socialisme fasciste
Issu de la gauche républicaine et progressiste, Drieu la Rochelle (1893-1945) se placera dans les années 1930 dans la lignée du premier socialisme français, celui de Saint-Simon, Proudhon et Charles Fourier, ce qui le conduira à adhérer en 1936 au Parti populaire français, fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu'à sa rupture avec le PPF en 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L'Émancipation nationale. En 1943, alors que chacun sait que tout est perdu pour les partisans de la collaboration, Drieu la Rochelle, dans un ultime geste de provocation, adhèrera de nouveau au Parti populaire français, tout en confiant à son journal son admiration pour le stalinisme.
« Dès 1918, j’ai flairé dans le communisme russe, le moyen de produire une nouvelle aristocratie. Je ne m’étais pas trompé. Je cherche maintenant dans le socialisme de forme européenne, dans le fascisme, cette nouvelle aristocratie. Une jeune aristocratie qui ne sera point fondée sur l’argent, mais sur le mérite. » telle est la profession de foi que Pierre Drieu la Rochelle nous fait dans Socialisme fasciste, un ouvrage publié en 1934 et qui n’avait jamais été réédité.Acheter l'ouvrage ici -
Rollon, le chef viking qui fonda la Normandie (Pierre Bouet)
Pierre Bouet, maître de conférences à l’université de Caen, est spécialiste de la Normandie médiévale et du royaume anglo-normand.
Rollon n’est pas le premier chef viking venu dévaster l’ouest de la France. De nombreuses bandes scandinaves l’avaient précédé, aussi bien dans les îles Britanniques que sur les rivages de France et d’Espagne. Les sources écrites au sujet des raids de ces Vikings sont pour l’essentiel en latin. Annales et histoires présentées chronologiquement furent rédigées dans les monastères et dans les annexes des cathédrales, cibles principales des attaques vikings car ces édifices religieux conservaient des objets liturgiques de grande valeur en or et en argent (calices, candélabres, croix,…) et des œuvres d’art ornées de pierres précieuses et de métaux rares. Les attaques se déroulaient toujours selon le même rituel. Les agresseurs cernaient les bâtiments, y entraient de force et pillaient tout. Selon les cas, ils incendiaient les lieux et emmenaient les personnes susceptibles d’êtres vendues sur un marché d’esclaves. Les Vikings sont décrits comme des barbares, des pirates et des païens. Ces Hommes du Nord (Northmanni) se montrent cruels, sans aucune pitié à l’égard des femmes et des enfants. La ruse et la perfidie leurs sont habituelles et ils ne se sentent liés à aucun des engagements pris. C’est avec une « rage démoniaque » qu’ils se livrent au massacre des populations civiles dépourvues d’armes. Mais la source principale de l’histoire normande est rédigée par Dudon, chanoine de Saint-Quentin. Dudon rédigea à la fin du Xème siècle une histoire des hommes qui, venus du Nord, étaient à l’origine du duché de Normandie. Il entreprit de corriger l’image négative de ces hommes du Nord en entreprenant un ouvrage sur la vie et les œuvres des trois premiers ducs : Rollon, Guillaume Longue Epée et Richard Ier.
Sur base de ces archives, de l’archéologie et des autres sciences auxiliaires de l’Histoire, l’auteur nous raconte l’implantation des Scandinaves en terre de Neustrie et la vie de Rollon. Bien conseillé par les archevêques de Rouen, il fut un exemple d’assimilation et de francisation. Cette assimilation et cette francisation passèrent par la conversion au christianisme. Les Vikings qui refusèrent le baptême quittèrent la France pour aller piller et dévaster l’Espagne.
Rollon avait compris les traits originaux de la civilisation et la richesse de cette terre « fertile et généreuse » qu’il voulait, et ses hommes avec lui, s’approprier à tout prix. Le traité de Saint-Clair-sur-Epte constitua l’étape ultime de cette longue évolution.
Rollon, le chef viking qui fonda la Normandie, Pierre Bouet, éditions Tallandier, 224 pages, 19,90 euros
A commander via le site de l’éditeur
http://www.medias-presse.info/rollon-le-chef-viking-qui-fonda-la-normandie-pierre-bouet/52022
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(3) Les Civilisations Disparues - L'Égypte de Ramsès
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1825 : Le dernier sacre
Pressé d'affirmer devant les foules que le pouvoir vient de Dieu, Charles X brave les faiseurs d'opinion publique en se rendant à Reims, où le cocasse voisine avec le sacré.
Cette année-là, la deuxième de son règne, Charles X, soixante-huit ans, ayant succédé à Louis XVIII en septembre 1824, voulut renouer avec la tradition du sacre royal. Rappelons que ces deux rois étaient les frères de Louis XVI, connus, avant de régner, respectivement comme Louis-Stanislas-Xavier, comte de Provence, et Charles-Philippe, comte d'Artois, et que les malheurs des temps les avaient rendus tour à tour héritiers de leur neveu Louis XVII, l'enfant martyr du Temple.
Le deuil de l'Ancien Régime
Certes, il n'était pas possible après les vingt-cinq années de la Révolution et de l'Empire de rétablir la constitution et la physionomie de l'Ancien Régime, et les deux frères de Louis XVI comprirent qu'ils devaient accepter d'oeuvrer avec l'administration et le personnel de Napoléon. Louis XVIII, « octroyant » la Charte en 1814, donc ne se la laissant pas imposer par les Chambres, avait sauvé le principe monarchique, et même si les Cent Jours du retour de Napoléon l'obligèrent ensuite à sévir, il sut par sa patience, son sens de la mesure et son esprit quelque peu voltairien, ne pas heurter de front ses compatriotes peu enclins, après ce qu'ils avaient vécu, à respecter quoi que ce fût, et surtout très déchristianisés. Ce que voyant, il ne se fit pas sacrer. Charles X, homme plus séduisant, mais moins patient, était pressé d'affirmer devant les foules que le pouvoir vient de Dieu, et non d'un contrat dû à la volonté des hommes ; il voulait que le mystère de la monarchie fût comme au temps de ses aïeux hautement affirmé par le sacre où l'onction du saint chrême marquait du sceau de la religion la personne du roi Très Chrétien : il irait donc à Reims pour sceller à nouveau le pacte de Clovis avec Dieu et pour demander les grâces nécessaires à sa fonction, notamment celle d'accorder équité et justice à chacun selon ses droits, de consoler les affligés, de secourir les pauvres, de corriger les malfaiteurs - toutes choses contenues dans la prière et le serment du sacre autrement plus fortement que dans les déclarations ou lois écrites dont on abreuvait la France depuis 1789...
Après l'ouragan révolutionnaire, c'était braver les faiseurs d'opinion publique qui n'avaient alors de cesse de répandre les oeuvres de Voltaire et des Encyclopédistes en vue d'éteindre les piétés populaires et séculaires. Charles X osa, sacrifiant sa tranquillité à son principe. Certes quelques formules surannées furent époussetées comme le serment « d'exterminer » les infidèles, mais il fut bien convenu que, malgré l'exemple grotesque de Napoléon se posant lui-même la couronne sur la tête, le roi serait couronné par Mgr de Latil, archevêque de Reims.
Le sacré et le cocasse
Parti de Paris le 20 mai, le roi entra le 28 dans la ville du sacre en liesse, accueilli à sa descente de carrosse par le cardinal de La Fare, archevêque de Sens, qui, avant le Te Deum, prononça un discours plutôt malvenu sur les devoirs du peuple et les droits du souverain. Les fautes de goût étaient inévitables dans cette cérémonie improvisée, comme par exemple ces étoffes cramoisies et de carton-pâte donnant à la cathédrale des allures de théâtre.... Le roi jura de « maintenir et honorer notre sainte religion », de « rendre bonne justice » et de « gouverner conformément aux lois du royaume et à la Charte constitutionnelle ». C'était ce que tous attendaient... Le citoyen Ruhl avait brisé le 6 octobre 1793 la sainte ampoule contenant l'huile qui servit au baptême de Clovis, mais quelques gouttes avaient été pieusement et héroïquement recueillies. Les onctions sur la tête, la poitrine, les épaules, au pli du bras purent donc avoir lieu. Tout fut en règle.
Maréchaux d'Empire
Bien sûr les temps étant ce qu'ils étaient, le cocasse voisinait avec le sacré. Les maréchaux de l'Empire, Moncey, Soult, Mortier et Jourdan jouaient le rôle des "grands vassaux" et portaient la couronne, l'épée de Charlemagne, le sceptre et la main de justice (Moncey avait naguère fêté le mort du « tyran Louis XVI »...). L'ineffable et claudiquant Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, ancien évêque apostat désormais marié, s'agenouillait pour mettre au roi des chaussons violets semés de lys d'or... La cérémonie commencée à huit heures du matin s'acheva à plus de midi.
Dès lors la popularité du roi baissa, Paris l'accueillit froidement, la presse se déchaîna, allant jusqu'à dire qu'il s'était fait ordonner prêtre ! On ne comprenait plus le symbolisme du sacre. Seul le peuple des campagnes conservait l'âme profondément royaliste. Cinq années plus tard, le roi, aux prises avec la grande bourgeoisie capitaliste, mal servi par le parti (quel vilain mot !) monarchiste borné et têtu, le roi qui avait remporté la victoire de Navarin qui affranchit la Grèce et surtout ouvert la voie à la conquête de l'Algérie par la France, partait en exil au milieu des clameurs furieuses d'une presse sans retenue. Nous en reparlerons.
Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 2 au 15 septembre 2010
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Puy du Fou : le Dernier Panache sera joué pour la première fois le 2 avril
En 2016, une salle de spectacle incroyable vous attend pour vous présenter la nouvelle création originale du Puy du Fou : Le Dernier Panache ! A cette occasion, le Puy Du Fou a imaginé une salle de spectacle sur-mesure : Le Théâtre des Géants. Cette salle tournoyante de 7 500 m² vous embarque au cœur de l'action pour un spectacle à 360° inspiré de faits réels.
Dans ce nouveau spectacle 100% Puy Du Fou, vous découvrirez les héros du XVIIIème siècle, de la Guerre d'Amérique à la Révolution Française. Vous suivrez le destin glorieux de « Charette », ce petit garçon effrayé par la mer qui se lance dans une folle aventure pour devenir héros de la Guerre d'Indépendance Américaine. Destiné par son père à un grand avenir dans la Marine Royale, il devient officier de marine Français et part pour de grandes batailles. Pendant la Révolution Française, il voit sa vie va basculer en 1793 dans un ultime combat pour la liberté !
La musique et les décors vous projetteront dans les plus grandes batailles navales de la Guerre d'Amérique aux côtés de Lafayette et de l'Amiral de la Motte-Piquet. Les grands moments de la vie du héros se succèdent ainsi dans une multitude de décors réels et de vidéo projection grâce à 30 acteurs dont 2 enfants formés à l'Académie Junior du Puy du Fou. En quelques mots, un spectacle de grande envergure, haletant et émouvant, servi par une mise en scène unique au monde !
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Action française • Paris 7 & 8 mai, week-end de Jeanne d'Arc : colloque et cortège traditionnel
SAMEDI 7 MAI
COLLOQUE D’ACTION FRANCAISE : « JE SUIS ROYALISTE, POURQUOI PAS VOUS ? »
De nombreux intervenants apporteront un éclairage pertinent sur la question de la monarchie. Réservez votre après-midi, participez, et partagez autour de vous !
Rendez-vous le 7 MAI 2016 à 14h au forum de Grenelle, 5 rue de la Croix-Nivert-75015 Paris.
Le programme détaillé suivra.
DIMANCHE 8 MAI
DEFILE DE JEANNE D'ARC
Chaque année, depuis près d’un siècle, l’Action Française rend hommage à celle qui, a sauvé la France alors que tout semblait perdu.
Rendez-vous le 8 MAI 2016 à 10h Place de l’Opéra - 75009 Paris.
Famille, amis, connaissances, camarades de classe, d’amphi, collègues, soyons présents pour ce grand moment patriote !
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(2) Les Civilisations Disparues - Le Mythe de l'Atlantide
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"Radical" : un adjectif médiatique qui ne veut plus rien dire
"La une radicale de ’Charlie Hebdo’ avec Stromae fait polémique", titre le gratuit 20 minutes :
« Charlie Hebdo toucherait-il le fond ? » s’interroge même le quotidien belge La Dernière Heure. De nombreux autres médias belges ont également fait part ce mercredi matin de leur indignation. Selon l’éditeur Didier Pasamonik, directeur de collection et historien de la BD interrogé par Le Figaro, cette couverture nuit surtout à l’image du chanteur belge. « En tout cas, le premier affecté par cette une, ce sera sûrement Stromae, dont le père a disparu lors du génocide des Tutsis au Rwanda, explique l’éditeur, précisant, au sujet du dessinateur Riss : plus rien ne l’effraie maintenant qu’il a connu la mort. Riss n’a jamais été tendre. Mais là, il faut bien reconnaître qu’il a radicalisé son humour. Sans doute doit-il se dire qu’il n’y a plus de demi-mesure possible… »
Que le rédacteur de ce commentaire me pardonne, mais ce qu’il écrit n’a aucun sens. "Radicaliser" veut dire aller à la racine, tirer toutes les conséquences, prendre des décisions complètes et drastiques. En quoi cette une commerciale de Charlie Hebdo est-elle "radicale" ? En quoi dit-elle "qu’il n’y a plus de demi-mesures possibles" ? "Mesures", "demi-mesures" : quel est ce charabia ? Cette une ne veut que vendre en choquant ; son auteur n’a que faire des familles des victimes de Bruxelles, ni du propre père de Stromae qui mourut découpé à la machette au Rwanda... Le dessinateur Riss est à l’image non seulement de Charlie Hebdo, mais de la plupart des humoristes audiovisuels : leur fonds de commerce est l’insulte au malheur, stade suprême de la posture libérale-libertaire. M. Guillon ricanait aux dépens d’un malade. M. Sourisseau (alias Riss) ricane aux dépens d’un cadavre. On n’ira pas plus bas. Ici ’’radicalité’’ veut dire surenchère, entre marchands de néant. [....]
La suite sur Patrice de Plunkett : le blog
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Radical-un-adjectif-mediatique-qui
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"Radical" : un adjectif médiatique qui ne veut plus rien dire
"La une radicale de ’Charlie Hebdo’ avec Stromae fait polémique", titre le gratuit 20 minutes :
« Charlie Hebdo toucherait-il le fond ? » s’interroge même le quotidien belge La Dernière Heure. De nombreux autres médias belges ont également fait part ce mercredi matin de leur indignation. Selon l’éditeur Didier Pasamonik, directeur de collection et historien de la BD interrogé par Le Figaro, cette couverture nuit surtout à l’image du chanteur belge. « En tout cas, le premier affecté par cette une, ce sera sûrement Stromae, dont le père a disparu lors du génocide des Tutsis au Rwanda, explique l’éditeur, précisant, au sujet du dessinateur Riss : plus rien ne l’effraie maintenant qu’il a connu la mort. Riss n’a jamais été tendre. Mais là, il faut bien reconnaître qu’il a radicalisé son humour. Sans doute doit-il se dire qu’il n’y a plus de demi-mesure possible… »
Que le rédacteur de ce commentaire me pardonne, mais ce qu’il écrit n’a aucun sens. "Radicaliser" veut dire aller à la racine, tirer toutes les conséquences, prendre des décisions complètes et drastiques. En quoi cette une commerciale de Charlie Hebdo est-elle "radicale" ? En quoi dit-elle "qu’il n’y a plus de demi-mesures possibles" ? "Mesures", "demi-mesures" : quel est ce charabia ? Cette une ne veut que vendre en choquant ; son auteur n’a que faire des familles des victimes de Bruxelles, ni du propre père de Stromae qui mourut découpé à la machette au Rwanda... Le dessinateur Riss est à l’image non seulement de Charlie Hebdo, mais de la plupart des humoristes audiovisuels : leur fonds de commerce est l’insulte au malheur, stade suprême de la posture libérale-libertaire. M. Guillon ricanait aux dépens d’un malade. M. Sourisseau (alias Riss) ricane aux dépens d’un cadavre. On n’ira pas plus bas. Ici ’’radicalité’’ veut dire surenchère, entre marchands de néant. [....]
La suite sur Patrice de Plunkett : le blog
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Radical-un-adjectif-mediatique-qui