culture et histoire - Page 1204
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(15) Les Rois de France - Henri II, Les derniers des Valois - François II, Charles IX et Henri III
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Perles de culture n°73 : Maître Daniel Heck, vient nous parler l'écrivain Louis Bertrand
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Que signifie le terme de parti ou mouvement populiste?
Ex: http://www.europesolidaire.eu
Dans le langage de la vie politique courante, qualifier un parti ou un mouvement de populiste représente une critique extrêmement grave, voire une disqualification définitive. Ceci s'observe non seulement en Europe mais aux Etats-Unis. La plus grande critique formulée par ceux qu'exaspère la montée apparemment irrésistible de Donald Trump au sein des votes républicains est de dire qu'il s'agit d'un candidat populiste. En Europe, il en est de même.
Tous ceux qui à droite et même à gauche s'opposent aux décisions des majorités politiques, sur quelque sujet que ce soit, sont à un moment ou un autre accusés de populisme. Il ne s'agit pas d'un compliment. Au sens d'un langage politique encore très répandu, l'adjectif n'est pas en effet flatteur. Il désigne celui qui pour se rendre populaire, flatte les tendances présentées comme les plus basses de l'opinion, les plus incompatibles avec une pratique démocratique consensuelle, respectueuse des différences. Le populisme est confondu alors avec la démagogie. Selon une définition courante, la démagogie désigne une pratique politique dans lequel les dirigeants ou les oppositions « mènent le peuple en le manipulant pour s'attirer ses faveurs, notamment en utilisant un discours flatteur ou appelant aux passions ».Est alors condamnée comme populiste toute position venant en contradiction avec les choix politiques « officiels », qu'ils inspirent les programmes gouvernementaux ou ceux des multiples intérêts, financiers, économiques ou médiatiques s'exprimant par l'intermédiaire de ces programmes. Le terme permet de refuser toute prise en compte de ce qui pourrait être légitime dans les critiques de la société sous ses formes actuelles, en les présentant comme des dérives populistes.
Les exemples de ce mépris véritable de la discussion démocratique sont nombreux. Ainsi sont généralement qualifiés de populistes les partis dits d'extrême-droite ou d'extrême gauche. Ceci permet d'éviter toute analyse de ce que leurs programmes peut présenter de recevable. Ceci permet surtout d'éviter de rechercher quelles sont les forces généralement peu démocratiques qui s'opposent à certaines des positions ou revendications de ces partis.
Ainsi aujourd'hui sont dits populistes ceux qu'exaspèrent l'enfermement des Etats européens dans une Union qui a toujours été et se révèle de plus en plus manipulée par la superpuissance américaine. Sont dits populistes, d'un bout à l'autre de l'Union européenne, ceux qui demandent plus de protection face à une concurrence dite « libre et sans contraintes » imposée en fait par un grand capital dominé par les Etats-Unis. Sont dits populistes ceux qui veulent défendre les identités nationales ou régionales, à l'encontre d'une culture uniformisante imposée par les objectifs de la consommation de masse.
Migrations
Plus récemment, les Etats ou les groupes sociaux qui veulent résister à des migrations alimentées par les intérêts qui veulent détruire la civilisation européenne sont également qualifiés de populistes, nationalistes et xénophobes. Plutôt que reconnaître la légitimité de leur désir de survie, on les présente alors comme des résurgences de ce que l'Europe avait connu de pire, notamment le nazisme. Au soir du 13 mars où les élections régionales ont permis à l'Alliance pour l'Allemagne (AFD) d'effectuer une percée lors de trois scrutins régionaux dimanche, obtenant de 10% à 23% des voix, les médias conservateurs n'hésitent pas à y voir un retour au national-socialisme. C'est à se demander si la CDU d'Angela Merkel ne souhaiterait pas que l'AFD se radicalise et favorise l'émergence de nouveaux Adolphe Hitler, pour se redonner une légitimité qu'elle est en train de perdre.
Il en est de même en France. Beaucoup d'électeurs n'ont pas de sympathie particulière pour le Front National, mais ce ne sera pas en traitant de populistes des revendications aussi légitimes qu'une prise de distance à l'égard de Bruxelles et qu'un rapprochement avec Moscou que l'on déconsidérera les candidats FN lors de futures élections. Ainsi en ce qui concerne Jean-Luc Mélanchon. Pour le déconsidérer, les hommes politiques de la majorité actuelle qualifient de populistes des propositions qui sont au contraire empreintes d'intelligence et de pertinence. A cette aune, ce sera bientôt tout ce que la France compte encore d'esprits libres et constructifs qui voudront s'affirmer populistes. Nous serons pour notre part fiers d'en être
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LES « DISPARUS» D'ALGÉRIE
Crime sans châtiment... Que sont-ils devenus ?
L'atroce, lancinante, mais nécessaire mémoire fouaille le cœur et les entrailles de certains d'entre nous au souvenir douloureux de «notre» Algérie. Certains diront : encore l'Algérie ! Mais comment ne pas voir que ces «événements» sont à l'origine de la dégénérescence patriotique et démographique actuelle ? Ces événements funestes et dramatiques ont des dates : 19 mars (cessez-le-feu unilatéral en Algérie à la suite des accords d'Evian) ; 26 mars 1962 (massacres de la rue d'Isly à Alger) ; 7 juin 1962 (assassinat légal du sergent Dovecar et de Claude Piegts) ; 3 juillet 1962 (indépendance de l'Algérie et abandon des populations) ; 5 juillet 1962(massacres à Oran alors que l'armée française sous le commandement du général Katz, mort dans son lit, restait l'arme aux pieds dans ses casernes) ; 11 mars 1963 (assassinat légal de Bastien-Thiry) ; 6 juillet 1963 (assassinat légal du lieutenant Degueldre). Aucune victoire ? Si, bien sûr, il y en eut, sur le terrain militaire où notre armée avait écrasé le FLN, mais pas sur le «terrain politique», car, depuis le 13 mai, le sort de l'Algérie était entre les mains criminelles de celui aux promesses de qui elle avait cru et qu'elle avait porté au pouvoir : le sanglant De Gaulle... La France était alors un pion stratégique entre URSS et Etats-Unis, jalousée parce que établie sur les deux bords de la mare nostrum, et régnant encore sur de (supposées) riches possessions «coloniales», ces « perles de l'Empire » où nous mesurons et pesons en euros aujourd'hui les conséquences de la lâche démission de l'homme blanc !
Mais ce calendrier tragique, que voulait rappeler cette stèle de Marignane - provisoirement enlevée (du moins nous l'espérons !) - égrène les étapes sanglantes des lâchetés successives de la France pour le plus grand malheur de ceux qui lui étaient confiés ou qui s'en étaient remis à elle.
Et c'est pourquoi, à dessein, j'ai repris ce titre de « Crime sans châtiment » sous lequel nos amis pieds-noirs avaient déjà placé, en 2000, leur colloque de Nice. Ces rapatriés dont les ancêtres avaient, de leur sueur, de leurs peines, de leur sang souvent, arrosé et nourri ce sol d'Algérie devenu «leur» patrie et qui souffrirent tant d'épreuves lors de son abandon. Certains même, parmi eux, refusant d'être des «dépatriés» se cramponnèrent encore sur le sol d'Afrique du Nord, le seul qu'ils aient connu : 300 000 Français « de souche » se maintinrent, sur un million de souche européenne, dans un pays de 10 millions de « Français à part entière» jusqu'à l'été 1962. Ils n'étaient plus que 100 000 un an, que l'on ne peut pas tous qualifier de « pieds-rouges » après cet été abominable... n'ayant eu le choix qu'entre « la valise et le cercueil » ...
Et ce fut pour beaucoup le cercueil ! Et pire : l'absence de toute sépulture chrétienne pour les milliers de ceux (3 300, 6000 jusqu'à 15 000 suivant les sources officielles ou officieuses) qui disparurent à jamais, enlevés, massacrés ou mis en camp de travail ou dans les bordels de l'ALN par un FLN triomphant qui s'ingénia en même temps à faire payer aux 150 000 harkis, moghaznis et autres supplétifs abandonnés par le chef de la Ve République et ses servants, leur fidélité à la France en les dépeçant, ébouillantant, découpant, écartelant, émasculant. Quelques femmes, épouses de militaires, furent extraites de leur geôle, et se suicidèrent lors de leur retour en métropole.
C'était Pierre Messmer, alors ministre des Armées, ancien légionnaire, qui avait osé déclarer solennellement, au nom du président de la République, le 21 mars 1962 : « L'armée française assurera la protection des Français d'Algérie pendant 3 ans. » Sinistre ministre récompensé de sa lâcheté et de sa félonie par un fauteuil à l'Académie française suivi, quelques années après, sans que nous réussissions à le faire passer en Haute Cour de justice, d'obsèques nationales ! Ce fauteuil d'Immortel est, juste retour des choses, maintenant occupé par madame Veil dont les stigmates de la mort ornent également l'habit vert !
Je sais, on pinaille, atrocement, sur les chiffres, le flou ayant été soigneusement entretenu des deux côtés de la Méditerranée parce qu'il arrangeait les gouvernements respectifs. Dès le 3 juillet et l'indépendance «célébrée» par plusieurs centaines d'atroces assassinats et disparitions d'Oran, nos ressortissants musulmans ne furent plus que des Algériens soumis à la loi islamique d'un pays musulman. Et les Européens, parfois des familles entières, qui n'avaient pas d'attache familiale en métropole et ne pouvaient, de ce fait, être réclamés par quiconque, pas même par des voisins que l'exode précipité, après l'arrestation en avril du chef de l'OAS, le général Salan, avait séparés, bousculés, paniqués, ne furent réclamés par personne et ne sont évidemment pas comptés dans ces macabres statistiques. C'est dire assez que celles qui nous sont présentées, les officielles, le sont a minima !
Pourtant, le 23 mai 1962, le problème des enlèvements d'Européens avait été évoqué par Louis Joxe auprès du Comité des Affaires algériennes. Mais l'ardeur des enquêtes, qui ne pouvaient plus être que de police, car après le 19 mars, la paix des braves interdisait toute opération militaire, fut freinée par De Gaulle, Pompidou et Louis Joxe, pour qui le seul combat à mener était celui contre l'OAS.
Ce fut pire encore après que nous eûmes replié notre drapeau, car s'abattit alors la chape de plomb du silence gouvernemental qui comblait d'aise et d'un lâche soulagement la plupart des métropolitains, mais de désespoir les exilés à la recherche de l'un des leurs. On leur fit rapidement comprendre, et très officiellement, que la mention «disparu» ou «recherché» accolée au nom de celui dont ils espéraient le retour, les priverait du bénéfice des aides qu'ils sollicitaient pour subsister en «mère-patrie», alors que la mention «décédé» leur en ouvrait les droits. D'où la clôture immédiate de toute enquête, la sortie des statistiques et le silence de la mort...
Jusqu'au jour où Le Monde, L'Esprit Public de Philippe Héduy, L'Aurore, Aux Ecoutes, Itinéraires de Jean Madiran, Rivarol de René Malliavin, réveillèrent les consciences en s'angoissant du sort de nos compatriotes. Le scandale fut dénoncé. Tant à l'Assemblée nationale qu'au Sénat. Des missions parlementaires, en 1963 et 1964, furent envoyées et des enquêtes de la Convention internationale de Genève conduites sur place et qui conclurent, comme le rapport de la Commission internationale des recherches historiques sur les événements d'Algérie, à l'existence des camps dénoncés, mais évidemment vides lors des visites car les prisonniers étaient transférés d'un endroit à un autre... Il s'agissait surtout de ne pas gêner la jeune République algérienne où déjà des règlements de comptes et des exécutions entre «libérateurs» s'effectuaient de manière sanglante. Le délégué de la Croix-Rouge du Secteur Europe dont les yeux s'étaient ouverts, enfin, sera muté en Asie après qu'il eut remis un rapport accablant à Chirac et Mitterrand, puis au secrétaire d'Etat aux Rapatriés (30-12-1986).
Le capitaine Leclair, le colonel de Blignières et Me François Patrimonio (tous décédés aujourd'hui) remettront à la Cour de La Haye unLivre blanc sur ces disparitions au nom de l'ASFED créée en 1967. Mais une enquête ne pouvait avoir lieu que si les deux parties (France et Algérie) étaient d'accord. Elles l'étaient... mais pour oublier ces victimes bien importunes, victimes de dégâts collatéraux sans doute, en réalité d'une coupable impéritie politique. Là encore, complicité dans l'abomination de ce crime sans châtiment !
Le 24 décembre 1985, Bernard Antony, député européen, déposera une proposition de résolution, suivie d'une lettre ouverte de Jean-Marie Le Pen à ses collègues députés européens, appuyée par Yann Piat, Guy Herlory, Pierre Descaves, Me Georges-Paul Wagner, Michel Poniatowsky et Roger Holeindre, épaulés par des journalistes comme Philippe Tesson de Combat, le pied-noir et Prix Nobel d'économie Maurice Allais. Et cette liste de défenseurs de la parole donnée serait incomplète si l'on ne rendait pas hommage au magnifique et persistant travail de Présent où les articles fouaillants d'Alain Sanders rafraîchissent les mémoires et, mieux encore, rappellent les responsabilités !
La LICRA elle-même en 1991, au nom de «l'universalité de son combat» dénonça le maintien dans les prisons algériennes de 500 harkis rescapés du massacre de 150 000. Boumédienne n'avait-il pas lui-même déclaré le 26 janvier 1971, 14 ans auparavant : « A Paris, on semble ignorer que nous détenons un grand nombre d'otages français. Quand il le faudra, nous en communiquerons la liste à la presse. Alors, pour obtenir la libération de ces otages, il faudra y mettre le prix. » La France, héritière du gaullisme, ne releva même pas l'élégance du propos. Elle n'eut que la lâcheté d'accorder... des visas !
Parmi les écrits et les documents qui m'ont permis de mener - avec passion cette enquête, je me dois de mentionner France Fraternelle(Robert Laffly), Tradition et Progrès (Pierre Poujade), Rivarol (René Malliavin), Le Chardon (François Brigneau), Minute (J .-F. Devay), les ouvrages récents, à la rigueur chirurgicale, de Jean Monneret, du capitaine Leclair, les archives inédites du général Faivre, mais aussi les numéros spéciaux de La Nouvelle Revue d'Histoire et d'Historia. Il semblerait que les Archives du Quai d'Orsay se soit rouvertes récemment à la demande du Haut Commissariat aux Rapatriés... Si je vous cite tant de monde, c'est pour vous montrer que notre famille reste grande et riche de volontés et de talents et qu'un jour, que nous espérons tous prochain, justice sera faite comme s'y emploient, avec autant d'acharnement que de courage et de talent, nos amis de VERITAS et de l'ADIMAD.
Les peuples sans passé n'ont pas d'avenir. Le nôtre ne s'illuminera qu'à la lueur des consciences réveillées et de l'espérance brandie en étendard.
C D-T Présent du 14 mars 2009 -
Comment Hollywood manipule l'opinion publique!
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Passé Présent n°93 - Les purges staliniennes
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(14) Les Rois de France - Henri II
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Un socialisme conservateur ?
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Gérard de Gubernatis : les obsèques d'un gentilhomme et d'un patriote hier à Nice
Gérard de Gubernatis aux Baux de Provence, aux côtés de Gustave Thibon
Les obsèques de Gérard de Gubernatis ont été célébrées hier lundi à Nice. Elles ont été celles d'un patriarche : le patriarche d'une grande, belle et nombreuse famille; celles d'un seigneur du barreau, en l'occurrence le barreau de Nice dont il fut bâtonnier; celles d'un patriote qui, à travers ses engagements politiques, ne cessa de s'affirmer royaliste, maurrassien, d'Action française.
Ainsi, dans la cathédrale Sainte Réparate comble, se sont rassemblés hier, autour de lui, l'ensemble de ses enfants, petits et arrière-petits enfants, ses confrères du barreau venus en grand nombre, enfin ses amis politiques, où conviction et fidélité royaliste dominaient et donnaient le ton. La Royale a été chantée, sur la parvis de la cathédrale, à la sortie de la messe ...
Hommage lui a été rendu, à la fin de la longue et belle liturgie traditionnelle, par la bâtonnier du barreau de Nice, sa famille, ses amis politiques. Au premier rang de l'assistance, S.A.R. le prince Sixte Henri de Bourbon Parme et, parmi celle-ci, les représentants de la Fédération Royaliste Provençale, de la Restauration Nationale, du Centre Royaliste d'Action française.
Ces obsèques ont été celles d'un gentilhomme. S.A.R. le prince Jean de France avait adressé à sa famille le message suivant :
Domaine Royal de Dreux, le 12 mars 2016
Chers Amis,
Je ne connaissais pas le Bâtonnier Gérard de Gubernatis aussi bien que beaucoup d’entre vous.
Je l’avais croisé à plusieurs occasions et il m’avait reçu en famille, chez lui dans l’arrière pays, lors d’un de mes déplacements à Nice. Je garde de cette rencontre plus intime un beau souvenir.
Mes pensées vont d’abord à l’ensemble de sa famille, dont je connais certains à qui j’ai pu exprimer de vive voix mes condoléances et qui se feront mes interprètes auprès de vous, à ses proches et amis et aux défenseurs de la cause royale, incarnée par la Maison de France, à laquelle il était si attaché.
J’aurais souhaité être présent, mais ce n’était pas possible, je le regrette.
Soyez assurés de mes pensées et de mes prières en ces moments particulièrement douloureux.
Avec mes sentiments attristés.
Par crainte d'oublis, nous avons renoncé à citer les nombreuses personnalités présentes, tant parmi les membres de la famille de Gérard de Gubernatis, que parmi les représentants du barreau ou des organisations politiques présentes, notamment d'Action française, et toutes les personnalités qui lui ont rendu hommage tout au long de cette très belle cérémonie qui restera gravée dans les mémoires. Lafautearousseau •
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Mexique : mort du dernier Cristero
Juan Daniel Macias Villegas était connu comme le dernier soldat survivant de la guerre Cristero à Jalisco (Mexique).
Il est décédé d’un arrêt respiratoire le 18 février dernier, à l’âge de 103 ans, dans sa ville natale de San Julian. Les funérailles de Juan Daniel Macías Villegas ont eu lieu à Saint-Joseph, en présence de ses enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants et arrière-petits-enfants.
Une procession sur environ trois kilomètres s’est faite jusqu’au cimetière, aux côtés de la « Garde nationale Cristero », organisation catholique qui défend la mémoire des martyrs morts pendant la persécution religieuse au Mexique, au début du XXe siècle.Juan Daniel Macías Villegas était né le 21 juillet 1912 au village de San Julian, alors appelé Rancho de los Verdes Palos. Il a été baptisé par le prêtre Narciso Elizondo, qui, quelques années plus tard, le bénira quand il prendra les armes.
À 13 ans, il a commencé à se battre avec les « Cristeros » après s’être engagé avec le général Victoriano Ramirez et fait partie de son escadron « Les Dragons du 14 ».
Il a participé à plusieurs campagnes dans la région des hautes terres de Jalisco et de Guanajuato, et lors de la seconde campagne Cristeros (1935- 1937), il se placera sous le commandement de Lauro Rocha.
Après la guerre, Juan Daniel Macias a vécu dans la communauté rurale de San Julian jusqu’au jour de sa mort. Cette localité avait été la première à prendre les armes, le 1er janvier 1927, contre les lois gouvernementales anticatholiques.
Le gouvernement de Plutarco Elías Calles avait voté un amendement pour restreindre la liberté religieuse. Les persécutions furent terribles : l’armée et la police procédèrent à de nombreux emprisonnements et exécutions. Les Cristeros s’y opposèrent les armes à la main et le chapelet autour du cou.En 1992, une réforme de la Constitution mexicaine a été obtenue grâce à l’intervention de la Conférence épiscopale mexicaine et le soutien du président Carlos Salinas de Gortari avec l’appui de la grande majorité des sénateurs et des députés. Cette même année 1992, les relations diplomatiques entre le Mexique et le Saint-Siège ont été restaurées.
Source MPI
Pour des livres et films sur les Cristeros, cliquez ici.
http://www.contre-info.com/mexique-mort-du-dernier-cristero#more-41320