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culture et histoire - Page 1334

  • Jacques Bainville, journaliste historien

    Vulgarisateur talentueux, Jacques Bainville signa des ouvrages historiques largement diffusés.

    Journaliste, il traitait de géopolitique mais aussi d'économie... Cette personnalité éclectique suscite un intérêt renouvelé, ce dont témoigne le colloque universitaire qui lui fut consacré le mois dernier.

    Le colloque « Jacques Bainville : profils et réceptions », qui s'est déroulé à Metz les 13 et 14 mai dans une ambiance fort sympathique, était organisé comme les précédents par Michel Grunewald, directeur du Centre d'études germaniques interculturelles de Lorraine, Olivier Dard, directeur du Centre régional universitaire lorrain d'histoire, et Michel Leymarie, professeur à Lille III. Dans son introduction, Olivier Dard rappela qu'il s'inscrivait dans un cycle d'étude des droites nationalistes, focalisé sur l'Action française parce qu'elle constitua, avant guerre, un laboratoire d'idées.

    Succès en librairie

    Mais pourquoi s'intéresser spécialement à Bainville, nonobstant sa valeur personnelle ? D'abord parce que certains de ses livres ont connu chez nous un succès considérable : son Histoire de France s'est vendue à plus de 300 000 exemplaires, son Napoléon à plus de 200 000. Ensuite parce que plusieurs de ses oeuvres ont été traduites en anglais, en allemand, en espagnol, en portugais et, plus étonnant encore, en turc, en finlandais, en japonais, en chinois. Des dirigeants de l'AF, il était le seul qui vivait de sa plume. Enfin, il y a aujourd'hui un renouveau d'intérêt pour Bainville comme en témoigne les rééditions des Conséquences politiques de la paix, son maître livre, et de son Histoire de France. En 2004, Christophe Dickès a soutenu une thèse remarquée et remarquable sur cet historien. Alain Griotteray lui avait dédicacé après la chute du mur de Berlin son Voyage au bout de l'Allemagne, et il est cité en référence par les souverainistes, par Paul-Marie Coûtaux et Pierre Hillard notamment.

    Comme le souligna Guillaume Gros, « entre histoire et journalisme », la postérité a surtout retenu de Bainville sa réhabilitation de l'Ancien Régime et sa vision prophétique de l'Europe après 1918. Fondateur de l'école "capétienne", Bainville, se situant entre Michelet et les Annales, a fait aimer l'histoire au grand public. Le succès de son Histoire de France publiée en 1924 chez Fayard excita la jalousie des universitaires. Avec son Histoire de la IIIe République, il se fit historien de l'immédiat. Ainsi a-t-il ouvert des pistes nouvelles.

    Son talent de vulgarisateur se manifesta particulièrement dans les domaines économique et financier, comme l'a montré Olivier Dard. Bien qu'autodidacte en ces matières, il écrivait dans L'Action Française mais aussi dans Le Capital et La Liberté, des journaux spécialisés, et dans Le Petit Parisien, qui tirait chaque jour à un million et demi d'exemplaires. Raisonnant en historien, Bainville considérait qu'il n'y avait rien de nouveau sous le soleil. Le socle de la richesse était l'épargne ; aussi était-il pour l'équilibre budgétaire, contre l'intervention de l'État et le développement du crédit : c'était un disciple des physiocrates et un antikeynésien. Ses idées furent assez mal reçues par les maurrassiens car il était étranger au corporatisme. En revanche, il était apprécié des milieux financiers et patronaux. Pour Gignoux, professeur d'économie politique, Bainville était un maître. En fait, c'était un néolibéral ; un "petit bourgeois radical" qui n'avait pas compris les changements économiques apportés par la guerre et la crise de 1929, d'où ses divergences avec la nouvelle droite et les jeunes générations.

    Géopolitique

    Selon Christophe Dickès, il n'en fut pas moins un géopoliticien de génie. Pour lui, la politique étrangère obéissait à une loi de dépendance : les mêmes causes produisent les mêmes conséquences, le passé commande l'avenir ; la nature humaine ne change pas, seuls changent les opinions et les sentiments. Bainville admirait le génie de Richelieu et les traités de Westphalie qui, en morcelant l'Allemagne, assurèrent jusqu'à la Révolution la sécurité de la France. Depuis, celle-ci connut cinq invasions. La victoire de 1918 permettait d'établir un nouvel équilibre européen. Les traités de paix ont tout gâché en renforçant l'Allemagne. En introduisant la démocratie dans ce pays, les vainqueurs ont même préparé l'alliance du nationalisme et du socialisme.

    Orient

    Jacques Bainville porta également son regard vers l'Orient, ce dont a rendu compte Pierre Behar. À ses yeux, l'empire turc était le meilleur gardien des détroits et sa disparition fut un malheur pour la France. Face à la Russie des Soviets continuant ici la politique des tsars, un pouvoir fort était nécessaire à Constantinople. C'est pourquoi Bainville approuva Mustapha Kemal. Dès 1920, il avait prévu que la judaïsation de la Palestine réaliserait l'union des Arabes contre les sionistes et l'Occident, conduisant à une guerre des civilisations. C'était aussi le sentiment de Roger Lambelin, autre rédacteur de L'Action Française, qui fut ainsi le premier journal à prendre position en faveur des Palestiniens. Pour Bainville, l'Ouest s'étendait jusqu'à la Chine, qui l'inquiétait beaucoup. Unique rempart contre l'anarchie, le Japon se trouvait en concurrence avec les États-Unis. Poussés par les Soviets, les Chinois se révolteraient contre les Occidentaux, dont l'avenir en Extrême- Orient apparaissait bien sombre. 

    Jacques Bainville fut conscient de la responsabilité de tous les belligérants dans le déclenchement du premier conflit mondial : il incrimina la République française (coupable d'avoir refusé l'alliance autrichienne), le principe révolutionnaire des nationalités et l'Allemagne, ce dont témoigne son journal étudié par Mme Yael Dagan. Curieusement, celle-ci n'a pratiquement pas parlé du voyage de Bainville en Russie, entrepris en 1916 à la demande du gouvernement français, ce qui était assez extraordinaire et aurait mérité qu'on s'y arrêtât.

    Le cas échéant, peut-être n'aurait-elle pas affirmé que « la guerre [avait] fait plus pour Bainville que Bainville pour la guerre », ni qualifié celui-ci, « d'une certaine manière », de « profiteur de guerre », ce qui est pure médisance.

    Hommages

    Bainville est mort le 9 février 1936. En raison des oukases pontificales contre l'Action française, il n'eut droit qu'à des obsèques civiles le 13 février, pendant lesquels un incident se produisit : sa voiture ayant voulu couper le cortège, Léon Blum fut pris à partie par des provocateurs ; il ne dut son salut qu'à Pierre Juhel, chef du service d'ordre des camelots du Roi, qui monta sur le marchepied du véhicule et donna l'ordre, revolver au poing, de le laisser passer. Il n'empêche que le gouvernement en profita pour dissoudreles ligues.

    Le 1er mars suivant, La Revue Universelle consacra la majeure partie de sa livraison à son fondateur. On y trouvait une cinquantaine d'hommages finement analysés par Michel Leymarie. On remarque des articles de Mauriac, Gillet, Valery. Ces académiciens s'abstinrent d'écrire deux ans plus tard dans le numéro consacré à Maurras, preuve que Bainville était un esprit consensuel. On salua son bon sens, sa culture, sa maîtrise de la langue, son incomparable talent de journaliste. On l'appelait « le sage de la finance ». On louait en lui l'historien hors pair qui cherchait des constantes dans la vie des peuples tout en laissant place à l'imprévisible. Mauriac se demanda pourquoi cette « vigie debout pendant tant d'années à la proue de la France » vit ses avis « se perdre dans le vent ». Tout simplement parce qu'on était en république et que la république, c'est la femme sans tête.

     

    Yves Lenormand L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 4 au 17 juin 2009

  • Alain de Benoist : « la repentance n’a strictement rien à faire en politique »

    Source : Boulevard Voltaire

    Peu de temps avant son décès, François Mitterrand avait eu ces mots définitifs vis-à-vis d’un Jean-Pierre Elkabbach éberlué : « La France n’a pas à s’excuser. » Il parlait des fameuses « heures les plus sombres de notre histoire ». Aujourd’hui, la mode est à la « repentance ». Qu’est-ce que cela signifie ?
    Réduite à sa plus simple expression, la repentance peut se résumer ainsi : des gens s’excusent de méfaits qu’ils n’ont pas commis pour complaire à d’autres qui ne les ont pas subis.

    Ceux qui se repentent n’ont commis aucun tort, ceux qui reçoivent la demande de pardon n’en ont subi aucun. Tout cela est donc parfaitement ridicule. La repentance consiste, en fait, à faire un choix sélectif dans notre histoire, et à n’en retenir que certaines périodes, toujours les mêmes (esclavage, colonisation, etc.), considérées comme « sombres » au regard des idées actuelles pour s’en repentir officiellement. Une très imaginaire culpabilité collective héréditaire s’ajoute à cet anachronisme majeur qui consiste à « rétrojecter » dans le passé des jugements de valeurs qui n’appartiennent qu’à notre époque. Le passé étant réduit au « devoir de mémoire », le présent devient flottant, autoréférentiel, existentiellement vide.
    Mais le procédé n’est évidemment pas innocent. D’un côté, il s’agit de convaincre nos compatriotes qu’en se retournant sur leur passé, ils ne découvriront que de l’horreur. Corollaires : l’identité est forcément douteuse, le nouveau est forcément meilleur. De l’autre, à une époque où le statut de victime s’avère extrêmement rentable, il s’agit d’assurer aux descendants de victimes présumées divers avantages, qui vont de la bonne conscience à la supériorité morale en passant par les « lois mémorielles » et les réparations financières.
    L’enjeu de ces invocations du passé se situe donc dans le présent : les « heures sombres » sont alléguées ou instrumentalisées pour légitimer ou délégitimer des opinions actuelles. Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale, déclarait ainsi récemment qu’« accueillir les immigrés est une sorte de réparation pour les dommages que nous avons accomplis pendant des années […] Nous devons l’hospitalité aux migrants pour ce que nous avons fait dans le passé dans leur pays. » Le problème de l’immigration est ainsi traité sous l’angle de l’expiation. Ce qui permet à des groupes de pression minoritaires d’exciper de leur qualité de victimes par procuration pour s’ériger en justiciers du présent.

    Le pape Jean-Paul II, en son temps, a lui aussi fait repentance pour certains crimes commis par l’Église au cours de son histoire. On peut dire à sa décharge que le catholicisme est une religion qui exige que ses fidèles confessent régulièrement leurs péchés…
    Ce qui est sûr en tout cas, c’est que la dialectique du péché, de la repentance, de l’expiation, de la réparation, de la téchouva et du pardon appartient au langage religieux. Elle n’a donc strictement rien à faire en politique. La collectivisation du repentir ne doit en revanche pas nous faire oublier que la civilisation européenne est la seule à ce jour qui se soit mise en question jusqu’à intérioriser sa propre critique. Comme le disait Jean-François Mattéi, « la raison n’a pas à demander pardon pour répondre à ses critiques car elle comparaît toujours devant son propre tribunal ».

    N’y a-t-il pas un risque, pour ceux qui refusent la repentance, de tomber dans l’excès inverse, c’est-à-dire de nier purement et simplement l’existence de zones d’ombre dans notre histoire ?
    C’est en effet un risque symétrique. Tous les pays du monde ont eu leurs heures sombres et leurs périodes lumineuses. Dans un État normal, on apprend aux jeunes à être fiers de leur pays en leur inculquant le souvenir de ce que celui-ci a fait de plus grand. Cela ne signifie pas que le reste n’a pas d’existence, mais que l’on a conscience que l’estime de soi commence par l’estime de ce dont on a hérité et qui contribue à nous définir. Il n’y a sans doute pas à être fier de l’esclavage, mais il n’y a pas non plus à être fier du sac de Béziers, de la Saint-Barthélemy, des dragonnades, du génocide vendéen ou de la répression de la Commune.
    Toute la question est de savoir si l’on veut ou non inculquer aux Français la fierté d’eux-mêmes plutôt que la honte ou le doute de soi.
    Quant au reste, il est inutile, et même nuisible, d’entretenir ad aeternam les guerres civiles. L’Histoire est un tout, et l’on ne va pas loin en égrenant comme des perles de chapelet l’inusable séquence Clovis-Charles Martel-Jeanne d’Arc en croyant ainsi répliquer ainsi à ceux pour qui l’Histoire de France commence en 1789. Le passé n’est pas un patrimoine « muséifié » ni une essence immuable, mais une substance narrative complexe dont le récit, sans cesse revisité, permet à un peuple de se raconter sa propre histoire.
    Vouloir d’un côté identifier l’« anti-France », s’en tenir de l’autre à « la France, pays des droits de l’homme », c’est pareillement mutiler notre histoire. Marc Bloch disait très justement qu’être vraiment Français, c’est être capable de vibrer au souvenir du sacre de Reims aussi bien qu’à celui de la Fête de la Fédération. C’était aussi l’avis de Charles Péguy – et c’est le mien.

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

    http://fr.novopress.info/190034/alain-benoist-repentance-na-strictement-rien-faire-en-politique/#more-190034

  • Le Coran révélé à Mahomet : une supercherie ?

    Les propagandistes judéonazaréens, Juifs de langue syro-araméenne, dont beaucoup connaissent l’hébreu liturgique, ont expliqué leurs textes aux Arabes. Plus encore, ils ont formé des prédicateurs arabes, traduit leurs textes en arabe et les leur ont appris. Pour cela, ils ont réalisé pour eux de petits manuels, des florilèges des principaux textes de leur Torah, de leur évangile, de leurs coutumes, de leurs lois, de leurs rites de pureté, de leur circoncision… Il fallait en effet des aide-mémoires à cette époque où l’enseignement était essentiellement su et transmis par cœur : les aide-mémoires capitaux ont été constitués par des traductions en arabe des lectionnaires utilisés par les judéonazaréens eux-mêmes. Un lectionnaire est un livre liturgique qui présente des lectures et commentaires de textes sacrés, comme en ont toujours les chrétiens. Le lectionnaire judéonazaréen présentait donc des extraits de la Bible, ancien et nouveau testament – du moins ce que les judéonazaréens en acceptaient – en fonction du calendrier (samedi, dimanche, jours de fête). En langue syro-araméenne, les chrétiens appelaient ce lectionnaire « qor’ôno » (ce qui se transpose en arabe par «qur’ân », c’est-à-dire « coran »). S’est donc constitué un ensemble de prédications diverses et de lectures saintes, certaines bénéficiant d’une mise par écrit comme aide-mémoire. Cette propagande visait en particulier la foi chrétienne des Arabes en l’attaquant sous l’accusation d’associationnisme, c’est-à-dire en prétendant que les chrétiens donnent à Dieu des « adjoints » (la trinité).

    Le Coran si compliqué s’éclaire. La compréhension des mécanismes de manipulation du texte par le discours musulman permet effectivement de décrypter la signification alambiquée que la tradition s’efforce de lui donner. Sa lecture « judéonazaréenne » est nettement plus simple et l’on voit ainsi une tout autre histoire apparaître : l’endoctrinement des Arabes par les judéonazaréens, l’explicitation de la religion judéonazaréenne aux néophytes arabes, l’embrigadement dans le projet messianiste, les exhortations pour la conquête de Jérusalem, les aléas des batailles, la reprise en main dans les moments de découragement … Pour qui sait le lire, le Coran reflète encore, partiellement, l’histoire authentique de ses origines. Le grand secret de l’islam est encapsulé dans le Coran. Il faut toutefois relativiser la portée du Coran dans l’islam : bien qu’il soit dit représenter le pivot de la foi musulmane, sa révélation (révélation qui se partage en réalité entre Coran et personne de Mahomet, par l’exemple de sa conduite relatée par les hadiths et la sîra), il faut bien comprendre qu’il n’est qu’un élément contributif de cette foi. La plupart des musulmans au cours de l’Histoire n’ont jamais lu le Coran (et c’est toujours aussi vrai aujourd’hui). Sa diffusion de masse n’est qu’un phénomène récent. D’ailleurs, les premiers conquérants « islamiques » ne le connaissaient pas. Rappelons que les Maures débarqués en Espagne au 8e siècle semblaient ignorer le Coran.

    Comment les Arabes ont « inventé » l’islam moderne ?

    Forts de leurs positions en Syrie, les Emigrés [alliance de judéo-nazaréens et d’Arabes endoctrinés] avancent vers la Palestine et approchent de Jérusalem. Prenant Jérusalem, ça y est, le projet va se réaliser, le temple va être reconstruit, le messie va revenir… le temple est enfin relevé, les sacrifices et les rites vont pouvoir avoir lieu. Les judéonazaréens invoquent la figure du messie, appellent son retour. Mais le messie ne revient pas. Les prêtres judéonazaréens tentent de temporiser avec les guerriers arabes, impatients de devenir les élus du nouveau royaume du « Messie Jésus », comme dit le Coran. En 640, les chefs arabes ont compris : le messie ne reviendra pas, il n’y a pas de royaume pour les élus, ils ont été trompés. Les maîtres judéonazaréens sont des escrocs et des traîtres qui les ont entraînés pour rien dans près de 40 années de fausses promesses, d’efforts, d’exil, de sacrifices, de guerres… En éliminant les chefs judéonazaréens, Omar a fait d’une pierre deux coups : non seulement il s’approprie la conquête, mais il récupère aussi le commandement religieux. L’islam moderne commence à se structurer.

    Aujourd’hui, alors que les technologies et l’alphabétisation ont permis de le rendre accessible à tous, de très nombreux musulmans ne connaissent pas vraiment le Coran et n’osent même le lire tant ils ont peur du sacré qui l’auréole. Dans les faits, l’islam est avant tout un discours. Le texte coranique, tout comme les autres sources de la foi musulmanes, tout comme les hadiths, la sîra, l’histoire musulmane et même la personne du prophète Mahomet ne servent qu’à justifier quelque chose de bien plus important qu’eux-mêmes : ils fondent cette conscience des musulmans d’avoir été choisis par Dieu pour établir sa loi sur le monde entier. Selon cette conviction messianiste, l’avenir du monde serait islamique, l’islam serait son salut, ce salut devant s’établir à jamais avec le retour du « Messie Jésus » à la fin des temps (et/ou celui du dernier imam pour les Chiites).

    SOURCES :

    https://bibliothequedecombat.files.wordpress.com/2015/01/le-grand-secret-de-lislam2.pdf

    http://legrandsecretdelislam.com/

    https://infocomnet.wordpress.com/2015/05/15/islam-deviance-judeo-chretienne-ou-imposture-historique/

  • Mahomet : prophète ou gourou manipulateur ?

    C’est dans ce contexte que serait né Mahomet, en 570, à La Mecque, petite ville caravanière de cette région, au sein de la tribu des Qoréchites. Orphelin très tôt, il est recueilli par son grand père, puis par son oncle, les chefs de la tribu. Vers l’âge de 9 ans, alors qu’il accompagne son oncle lors d’une expédition caravanière en Syrie, un moine chrétien, Bahira, reconnaît en lui un futur prophète. Mais en attendant qu’il le devienne, Mahomet doit subvenir à ses besoins. Il trouve à s’embaucher comme caravanier et sillonne l’Arabie et le Moyen Orient. Il épouse sa patronne Khadija, une riche veuve. Il aura d’elle quatre filles.

    Vers 610, alors qu’il s’était retiré pour méditer dans une grotte à l’écart, une voix se fait entendre, l’ange Gabriel apparaît. Il lui révèle la parole d’Allah, c’est-à-dire quelques versets du Coran qu’il lui enjoint de réciter (les premiers versets de la sourate 96). Gabriel est le messager d’Allah (« le dieu », c’est-à-dire Dieu), le dieu unique, le créateur du monde et du premier homme Adam. Il s’était révélé par la suite à Abraham et à toute une série de prophètes – Noé, Moïse, Jésus pour les principaux… Mais ceux qui avaient écouté ces prophètes prêcher la parole divine, c’est-à-dire les Juifs et les chrétiens, s’étaient égarés. Ils avaient reçu de leurs prophètes des livres sacrés (la Torah et l’Evangile), et auraient dû suivre leurs commandements. Toutefois, ils avaient falsifié leurs écritures et s’étaient dévoyés. D’où la nécessité pour Allah de parachever sa révélation en envoyant un dernier prophète pour rappeler le monde à l’ordre et fonder à nouveau la vraie religion. Celle qui corrige toutes les révélations précédentes dévoyées, judaïsme et christianisme, en donnant aux nouveaux croyants les justes et ultimes commandements pour vivre selon le plan d’Allah. Et dans ce plan figure notamment la mission de convertir la terre entière pour que lui, Allah, soit enfin satisfait de voir toute l’humanité se soumettre et se conformer à sa divine volonté, lui obéir en tout, du lever au coucher, entre époux et entre amis, dans la paix et dans la guerre, dans tous les actes de la vie quotidienne.

    Mahomet s’en ouvre à sa femme. Celle-ci le présentera à son cousin Waraqa, un prêtre présenté comme chrétien, et tous deux conforteront Mahomet dans la validité de sa révélation. Convaincu de la nécessité de la proclamer – illettré comme la plupart de ses contemporains, il ne pouvait pas l’écrire – il devient prédicateur. Il prêche alors le dieu unique aux polythéistes de La Mecque.

    Le Coran céleste lui est révélé mais Mahomet finira par être chassé de La Mecque. Accompagné de ses adeptes, il trouve refuge à Yathrib, une cité prospère établie dans une oasis du désert à 400 km environ au nord de La Mecque, peuplée de tribus juives et arabes. Ainsi prend fin la période mecquoise de la vie de Mahomet. La date de sa fuite est retenue pour le début du calendrier musulman : l’année 622 sera le début de l’ère de l’Hégire (l’exil, l’émigration), la première année des nouveaux temps islamiques.

    Sa nouvelle ville d’accueil sera rebaptisée par la suite Médine. S’y ouvre donc la période médinoise de la vie de Mahomet. Il conclut un pacte avec ses hôtes arabes et juifs (également appelé « Constitution de Médine »), et s’entend bien avec eux, comme le montre leur conduite bienveillante initiale à son égard. Il continue de prêcher en divulguant verset après verset la révélation d’Allah, parole qui l’établit alors comme chef politique. Durant tout ce temps, l’ange Gabriel continue en effet de se manifester régulièrement à lui. Pour subvenir aux besoins de la communauté et face à l’hostilité des Mecquois et des sceptiques, Mahomet, le prophète pacifique devenu maître religieux de Médine, se mue désormais en chef de guerre : malgré ses premières réticences, la révélation de nouvelles sourates lui enjoint d’user de toutes les violences, de prôner la guerre sainte, et de faire mener expédition sur expédition contre les caravanes de La Mecque (des razzias). Il élimine ses adversaires politiques, ses contradicteurs et ses caricaturistes.

    S’étant ainsi renforcé, Mahomet peut s’emparer de La Mecque. Il y entre en 629 à l’occasion de la trêve d’Hudaybayyiah, puis prend définitivement la ville en 630. La Kaaba est nettoyée des idoles païennes et devient ce cube vide orné de cette pierre noire que nous voyons encore aujourd’hui. La Mecque gagne définitivement son statut de ville sainte. Les conquêtes continuent dans le Hedjaz, de nouveaux territoires sont gagnés, des populations se convertissent à cette nouvelle religion, l’islam, Juifs et chrétiens conservant cependant une certaine liberté de culte. L’Arabie s’unifie dans une même langue, une même religion et s’identifie peu à peu à l’oumma, la communauté des croyants musulmans. La conquête et les conversions continuent ainsi de s’étendre jusqu’au Moyen Orient. En 632, Mahomet meurt le 8 juin 632, à Médine, et y sera enterré.

    Le Coran révélé à Mahomet : une supercherie ?

    Les propagandistes judéonazaréens, Juifs de langue syro-araméenne, dont beaucoup connaissent l’hébreu liturgique, ont expliqué leurs textes aux Arabes. Plus encore, ils ont formé des prédicateurs arabes, traduit leurs textes en arabe et les leur ont appris. Pour cela, ils ont réalisé pour eux de petits manuels, des florilèges des principaux textes de leur Torah, de leur évangile, de leurs coutumes, de leurs lois, de leurs rites de pureté, de leur circoncision… Il fallait en effet des aide-mémoires à cette époque où l’enseignement était essentiellement su et transmis par cœur : les aide-mémoires capitaux ont été constitués par des traductions en arabe des lectionnaires utilisés par les judéonazaréens eux-mêmes. Un lectionnaire est un livre liturgique qui présente des lectures et commentaires de textes sacrés, comme en ont toujours les chrétiens. Le lectionnaire judéonazaréen présentait donc des extraits de la Bible, ancien et nouveau testament – du moins ce que les judéonazaréens en acceptaient – en fonction du calendrier (samedi, dimanche, jours de fête). En langue syro-araméenne, les chrétiens appelaient ce lectionnaire « qor’ôno » (ce qui se transpose en arabe par «qur’ân », c’est-à-dire « coran »). S’est donc constitué un ensemble de prédications diverses et de lectures saintes, certaines bénéficiant d’une mise par écrit comme aide-mémoire. Cette propagande visait en particulier la foi chrétienne des Arabes en l’attaquant sous l’accusation d’associationnisme, c’est-à-dire en prétendant que les chrétiens donnent à Dieu des « adjoints » (la trinité).

    Le Coran si compliqué s’éclaire. La compréhension des mécanismes de manipulation du texte par le discours musulman permet effectivement de décrypter la signification alambiquée que la tradition s’efforce de lui donner. Sa lecture « judéonazaréenne » est nettement plus simple et l’on voit ainsi une tout autre histoire apparaître : l’endoctrinement des Arabes par les judéonazaréens, l’explicitation de la religion judéonazaréenne aux néophytes arabes, l’embrigadement dans le projet messianiste, les exhortations pour la conquête de Jérusalem, les aléas des batailles, la reprise en main dans les moments de découragement … Pour qui sait le lire, le Coran reflète encore, partiellement, l’histoire authentique de ses origines. Le grand secret de l’islam est encapsulé dans le Coran. Il faut toutefois relativiser la portée du Coran dans l’islam : bien qu’il soit dit représenter le pivot de la foi musulmane, sa révélation (révélation qui se partage en réalité entre Coran et personne de Mahomet, par l’exemple de sa conduite relatée par les hadiths et la sîra), il faut bien comprendre qu’il n’est qu’un élément contributif de cette foi. La plupart des musulmans au cours de l’Histoire n’ont jamais lu le Coran (et c’est toujours aussi vrai aujourd’hui). Sa diffusion de masse n’est qu’un phénomène récent. D’ailleurs, les premiers conquérants « islamiques » ne le connaissaient pas. Rappelons que les Maures débarqués en Espagne au 8e siècle semblaient ignorer le Coran.

    à suivre

    https://infocomnet.wordpress.com/2015/05/15/islam-deviance-judeo-chretienne-ou-imposture-historique/

  • Islam : Déviance judéo-chrétienne ou imposture historique ?

    Pour découvrir le grand secret de l’islam, son imposture historique et la vérité sur ses origines véritables, il convient de s’intéresser à l’Histoire, au Coran et à la biographie islamique de Mahomet. Les différentes recherches conduisent à devoir constater que l’islam est le résultat d’un processus très long et très complexe de réécriture de l’Histoire, s’enracinant dans des croyances juives et chrétiennes dévoyées, et manipulé par les califes pour satisfaire leurs visées de domination politique.

    Qui sont les judéo-nazaréens, ancêtres des musulmans ?

    Les travaux historiques ont permis de mieux comprendre l’influence de ce groupe dès la fin du premier siècle, dans des milieux et sous des formes très diverses. Groupe ethniquement juif (et de langue araméenne, comme les Hébreux), il s’est accaparé l’appellation de « nazaréen » (donc « judéonazaréen »). Ces judéonazaréens se considèrent comme les Juifs véritables et comme les seuls vrais disciples de Jésus. En tant que Juifs, ils conservent scrupuleusement les coutumes et la loi ancestrale articulées dans la révérence aux écritures saintes, à la Torah. Ils conservent aussi la vénération du temple, bien que détruit pour le moment, la vénération de la terre promise et du peuple « ethnique » juif, du peuple élu par Dieu. Ils s’opposent néanmoins au mouvement pharisien qui donnera la réforme rabbinique. En effet, contrairement aux autres, ils ont reconnu en Jésus le messie annoncé par les écritures, venu pour libérer la terre sainte, rétablir la royauté, rétablir la vraie foi (en chassant les autorités juives corrompues par le truchement des Romains) et le vrai culte du temple (ce qu’il n’avait pu faire), bref, libérer et sauver le monde. Ils se considèrent aussi comme les vrais chrétiens et accusent les judéochrétiens de s’être trompés, de s’être dévoyés. Ils nient fondamentalement la dimension divine de Jésus. Ils accusent les judéochrétiens d’avoir « associé » à Dieu un Fils et un Esprit Saint. Au contraire, ils affirment : « Je témoigne de ce que Dieu est un et il n’y a pas de dieu excepté lui » ! La distance est donc énorme entre ce que les apôtres ont enseigné et la contrefaçon messianiste que les judéonazaréens en ont faite. Et il apparaît déjà une certaine parenté entre cette contrefaçon et ce qu’affirme la profession de foi musulmane… Vrais Juifs et vrais Chrétiens, ils se considèrent comme les héritiers uniques et véritables d’Abraham, les « purs ».

    Leur installation en Syrie, sur le plateau du Golan, puis par la suite jusqu’au Nord d’Alep – toujours à l’écart des païens et des impurs – est vécue comme une forme de nouvel exode au désert. A l’image du peuple hébreu sortant d’Egypte et conduit par Moïse, il s’agit d’un temps de purification et de préparation. Le vin sera ainsi interdit à tous les consacrés à Dieu jusqu’au jour du retour du Messie. Leurs « messes » seront célébrées par leurs prêtres avec de l’eau et non du vin.

    Se purifier soi-même n’est qu’un préalable dans le projet des judéonazaréens de purifier le monde pour le sauver de son mal et de son injustice. Leur « recette du monde parfait sur terre » inclut la reconquête et la purification de la terre sacrée (Israël), de la ville sacrée (Jérusalem), pour que les purs puissent accéder aux lieux saints, rebâtir le temple saint dans les conditions de pureté requises et y réaliser les rites et sacrifices. C’est comme cela que sera alors provoqué le retour du messie. Et avec le messie à leur tête, les judéonazaréens sauveront le monde de son mal, de son injustice, contre lui-même s’il le faut.

    Dans cette vision, on voit que s’affrontent deux parties de l’humanité : celle qui travaille au salut et celle qui s’y oppose. Les purs et les impurs. A l’aune de cette vision idéologique, de cette surréalité, la morale se transforme : est jugé bon, juste, vrai, noble tout ce qui contribue au projet ; est jugé mauvais, exécrable, blâmable, faux, à anéantir tout ce qui y fait obstacle. Est également jugé mauvais tout ce qui dévie du projet. Les femmes, par exemple, considérées comme tentatrices, détourneraient les justes de leur combat. De la même manière, tout mouvement divergeant de la foi pure, toute pensée dissidente sont donc à combattre absolument. Si les Juifs rabbiniques et les chrétiens, les deux ennemis de leur vraie religion, s’étripent sous leurs yeux dans des guerres incessantes et stériles, c’est bien que Dieu les y conduit. Voilà qui conforte les judéonazaréens : eux seuls pourront libérer la Terre et Jérusalem, eux seuls pourront relever le temple.

    Avec le temps, les judéonazaréens finiront par persuader les tribus arabes nomades voisines de rentrer dans leur projet messianiste de reconquête de Jérusalem et de la « terre promise ». Ces arabes auraient été les descendants d’Abraham (de la Bible) par son fils Ismaël, qu’Abraham eut dans des temps immémoriaux avec sa servante Agar. Selon l’histoire musulmane, ils vivaient selon un système de clans et de tribus, avaient pour religion une sorte de polythéisme mal connu, des cultes païens anciens, et obéissaient à des coutumes rustiques – par exemple, ils maltraitaient leurs femmes et il se raconte même qu’ils enterraient vives leurs petites filles. De plus, la région était en proie à l’anarchie, à de nombreuses guerres entre clans plus ou moins régies par ces coutumes religieuses troubles. C’était le temps de la jahiliya, de l’ignorance, de l’obscurantisme propre aux temps païens.

    à suivre

    https://infocomnet.wordpress.com/2015/05/15/islam-deviance-judeo-chretienne-ou-imposture-historique/

  • Quand les Académiciens se paient Hollande et Vallaud-Belkacem

    La remise en cause de la réforme de Najat Vallaud-Belkacem par les Académiciens contraint le président de la République à une réponse politique sur un débat auquel tous les Français s’intéressent.
    À l'Académie française, sous les ors et dorures du quai Conti, les luttes idéologiques et politiques furent bien souvent féroces, et elles le demeurent encore. Il y a un flanc droit (que l'essayiste Marc Fumaroli incarne avec délice), un centre (que l'historien Pierre Nora représente avec finesse) et une aile gauche (par exemple Danielle Sallenave et sa démarche pesante). Les uns et les autres se sont encore étripés au sujet de la récente élection d'Alain Finkielkraut au fauteuil de l'ultra droitier Félicien Marceau. D'aucuns, dans l'illustre compagnie, considéraient en effet le philosophe par trop ... réactionnaire. Ce fut un affrontement violentissime, comme on n'en connut plus depuis l'intronisation du vichyste Paul Morand en 1968. De Gaulle avait refusé de le recevoir à l'Élysée ainsi que le veut le protocole et le poète-résistant Pierre Emmanuel avait sur le champ claqué la porte. L'affaire Finkielkraut s'avéra parfois d'une violence identique- ce qui est, notons-le au passage, d'une rare injustice. Mais au moins l'épisode nous rappelât que l'Académie ne se tient jamais bien éloignée des affaires de la cité.
    D'ailleurs, elle vient de le signifier à nouveau. D'un seul bloc, à l'unanimité, toutes tendances et sensibilités confondues, l'Académie française a massacré sans plus de manières, le projet de loi de la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, valant réforme du collège et de ses programmes. Pas un mot outré ; pas une phrase spectaculaire ou excédée; rien de tout cela. Une exécution, voilà tout. D'autant plus meurtrière que la manière et les mots, choisis, y sont. En cela, les Académiciens demeurent d'une stricte fidélité à leur rôle tel que le cardinal de Richelieu, le fondateur de la compagnie, l'avait lui-même défini avec la plus grande simplicité :"défendre la langue française". Alors ils s'exécutent, en faisant preuve d'un sens politique particulièrement avisé.
    Une exécution
    Leur attaque en effet n'a rien d'hautaine, encore moins de nombriliste ou de corporatiste. Les Académiciens défendent un bon apprentissage du français, lequel, selon eux serait mis en cause, et gravement, par cette réforme, pour"éviter l'aggravation des inégalités". Et c'est précisément pour cette raison- une volonté de défendre les plus démunis, les défavorisés de la culture et de l'enseignement, que cette mise en cause de "gauche" titrée non sans goût de la provocation "Pour une vraie égalité des chances", touche de plein fouet un gouvernement en principe lui aussi de "gauche". Et ils insistent, les Académiciens, avertissant sans relâche le président Hollande, le premier ministre Valls et la ministre de l'Éducation Nationale Vallaud-Belkacem : "le redressement du système scolaire devra résister à la tentation de la facilité qui n'a jamais eu d'autre résultat que l'aggravation des inégalités. L'exigence constitue le principe fondateur de l'école de la République. Elle doit le rester ou le redevenir". Que les princes du quai Conti délivrent une leçon "d'égalité" aux gouvernants socialistes, voilà qui ne manque pas de piquant.
    Une difficulté très directement politique
    Saluons la précision des mots; ils ont été choisis et chacun a pour fonction de faire mal. C'est d'ailleurs réussi. Florilège académique :
    -"Ce n'est pas une réforme de plus, c'est un coup fatal porté à la langue française". -"Le patrimoine littéraire constitue un élément essentiel de l'enseignement de la langue française. L'Académie regrette vivement la disparition quasi complète, concernant la classe de 6ème, de toute référence à des textes, des œuvres ou des courants littéraires".
    -"Réduire la place des humanités, matrice de notre civilisation, mettre le latin et le grec sur un pied d'égalité avec les langues régionales est aussi un mauvais coup porté à la langue française".
    -"Ces projets posent en fait le principe d'un effacement des disciplines traditionnelles au profit de "thématiques interdisciplinaires dont l'objet est le plus souvent ponctuel, dicté par l'actualité ou directement appelé par l'environnement immédiat des élèves".
    Rincé, le projet de Najat Vallaud-Belkacem - elle s'en moque, paraît-il, puisque le texte a été passé en force, vite fait (mal fait).
    Interpellé, le chef de l'État puisque, de par sa fonction, François Hollande est officiellement le "protecteur de la compagnie". Cette fois, la fameuse "compagnie" lui provoque une difficulté très directement politique. Car la remise en cause des projets de Najat Vallaud-Belkacem n'a rien de réactionnaire ni de conservatrice. A l'inverse, les Académiciens français insistent tant et plus sur la reconstruction d'une école républicaine, fidèle à ses valeurs, à ses principes et qui de la sorte accélère "l'égalité des chances" plutôt que "l'aggravation des inégalités". Le président est piégé puisqu'il ne pourra rester sans réaction ni commentaire. D'autant moins que les Académiciens ne sont pas manchots en ... politique. Les explications de l'un d'entre eux, Marc Fumaroli, mettent en avant une dialectique parfaitement au point: "Tout cela relève d'un esprit au-dessus des partis, ce sont des questions d'ordre national qui intéressent tous les Français, quelle que soit leur couleur politique, quelles que soient leurs préférences idéologiques. L'état de la langue est un point sur lequel les Français sont d'accord et pour lequel tous se passionnent".

  • Un peu de vocabulaire : le fascisme

    Parce que j’en ai un peu marre de tous ces peigne-culs incultes, de droite comme de gauche, qui emploient les mots, souvent sous forme d’invective, sans en connaitre le sens !…

    « Le fascisme est une conception totalitaire de l’état. mais beaucoup plus qu’une doctrine, le fascisme est une action, une volonté de lutte, c’est aussi une tentative pour créer un homme héroïque, un combattant. Mussolini croyait que sa tâche serait facilitée par le fait que, pour la plupart, les adhérents de son parti, au début, étaient d’anciens combattants, provenant des formations de choc de l’armée italienne, les Arditi.

    Il pensait que la solidarité du front continuerait dans la vie civile, et qu’elle serait plus forte que la solidarité de classe. Le même phénomène se produisit en Allemagne après la première guerre mondiale.

    Du point de vue idéologique, le fascisme dérive :

    – de Maurras pour la critique de la démocratie.

    – de Nietzsche pour al volonté de puissance.

    – de Sorel pour l’emploi politique de la violence.

    – et aussi, dans une certaine mesure, des premiers écrits de Lénine, Mussolini pouvant être tenu, comme lui, pour un « révisionniste révolutionnaire » du marxisme.

    Le fascisme se veut aristocratique, par la sélection d’une élite et opposé à tout égalitarisme, en particulier l’égalitarisme démocratique.

    – Le fascisme est tout naturellement anti-communiste, né qu’il est d’une lutte à mort contre les socialo-communistes et son anti-communisme est total dans le sens où il entend détruire le marxisme, ses structures et même ceux qui la diffusent. D’un autre côté Mussolini, ancien socialiste utilisera toujours une terminologie socialisante, qui lui ralliera les anciens partisans du marxisme, en particulier lors de la renaissance du fascisme, en septembre 1943, à la création de la République de Salo.

    – Le fascisme est aussi anti-capitaliste, c’est à dire qu’il s’oppose, comme contraire à l’intérêt de l’état, à la formation de trusts gigantesques et anonymes, capables d’influencer la vie du pays ; il respecte la propriété privée dans la mesure où l’intérêt de l’État ne s’y oppose pas.

    Cette tendance plus ou moins rejetée dans l’ombre pendant le fascisme 1925-1943 sera mise en lumière lors de la « République Sociale Italienne » où l’étatisation sera un fait et où le régime deviendra rapidement un état de forme socialiste, malgré les protestations des allemands, fort soucieux de voir l’industrie italienne leur échapper par ce biais.

    – Le fascisme est anti-démocrate car il refuse de reconnaitre la même valeur à tous les êtres humains sans exception. Comme tous les états totalitaires modernes, il se considère cependant comme investi de son autorité par le peuple, et comme jouissant de sa confiance, puisqu’il le consulte fréquemment (il conserve même la Chambre des Députés jusqu’en 1938).

    – Si le fascisme nie les principes de 1789 ce n’est pas parce qu’un désir frénétique de retour en arrière et de réaction sociale le meut, c’est parce que loin d’être contre-révolutionnaire, le fascisme a dépassé ce vague conformisme qu’est devenue la déclaration des droits de l’homme et cherche à créer un monde nouveau.

    – Le fascisme est impérialiste. Ceci peut s’expliquer pour deux raisons :

    – Mussolini est imprégné de ce que fut la grandeur romaine et toute sa vie il poursuivra le rêve de voir la Méditerranée redevenir le « Lac Romain ». Il voudra donc essayer de conquérir le maximum de territoires possible sur la rive africaine de la Méditerranée afin d’en contrôler le plus grand secteur possible.

    – Les Italiens se sont considérés comme frustrés par les Traités de Paix de 1919 dont ils jugent l’actif dérisoire, eu égard aux sacrifices consentis, et aux promesses mirifiques des Alliés, lorsqu’ils tentaient d’entraîner l’Italie à leurs côtés.

    Par suite, le fascisme est d’abord un Nationalisme mais encore la volonté pour l’État de se bâtir un Empire.

    Au départ, Mussolini avait déclaré : « le fascisme n’est pas un article d’exportation » mais rapidement il revint sur cette idée et déclara que, au prix de modifications inhérentes au caractère particulier de chaque nation, le fascisme avait un caractère d’universalité, ses grands traits en particulier, pouvant être appliqués partout. Il déclara même que toute l’Europe deviendrait bientôt fasciste et que le XXe siècle serait le siècle du fascisme.

    Il est de fait que dans un grand nombre de pays naquirent des mouvements fascistes. le salut à la romaine devint vite universel pour les nationalistes chinois comme pour les rexistes belges, pour les « chemises vertes » brésiliennes et pour l’Union des fascistes britanniques.

    – Le fasciste n’était pas raciste du fait de la conception état-nation qui était la sienne. Après l’union avec le Reich quelques mesures anti-sémites furent édictées en 1938 mais oubliées aussitôt après. De nombreux juifs avaient d’ailleurs adhéré au mouvement fasciste et milité dans ses rangs.

    Durant la guerre, les troupes italiennes d’occupation protégèrent les juifs en de nombreux pays. Même la République Sociale Italienne refusa de livrer des juifs aux allemands, quoique ayant accepté, sous leur pression, que les israélites soient tenus pour membres d’une Nation Ennemie, à interner pour la durée de la guerre.

    – Le fascisme était la réaction de Musolini face aux évènements qui agitèrent l’immédiate après-guerre, ce fut sa création et on ne peut pas le séparer de lui. Les Italiens ne s’y trompaient pas, eux qui vénéraient Mussolini comme un Dieu.

    En ce qui concerne sa doctrine, il y a peu à en dire sinon qu’elle fut essentiellement banale. Mussolini ne croyait pas aux doctrines mais à l’action. L’effort de mise au point d’une doctrine ne fut qu’un hochet pour occuper les intellectuels. En réalité Mussolini fut toujours un pragmatiste et ne se laissa jamais lier les mains par un quelconque a-priori doctrinal.

    Le fascisme est une organisation de l’état, une mise en forme de la nation en faisceaux d’énergie, non plus séparés mais unis en œuvrant dans le même but. A l’origine, ce n’était pas une idéologie messianique. Mais les admirateurs que le fascisme ne manqua pas d’avoir dans le monde entier élevèrent celui-ci à la hauteur d’un dogme absolu et éternel.

    Dans cette optique le fascisme international tendit à se confondre avec le national-socialisme, lui aussi transformé et épuré mais surtout dégermanisé. »

    François Duprat, Les mouvements d’extrême droite en France depuis 1944. Ed. Albatros.

     

    https://lecheminsouslesbuis.wordpress.com

  • II.- Race, langage

    Nous continuons aujourd'hui notre cycle "Patrie" commencé le 8 juin, destiné aux jeunes militants et à ceux qui iront au CMRDS 2015*, à partir des cours de philo d'André Bridoux (1893-1982). Voici la deuxième des quatre lectures espacées de quinze jours.

    I.- Terroirs et frontières
    II.- Race, langage
    III.- Coutumes et communauté
    IV.- Patrie et humanité
    - billet 1949 remplaçant le 5000 francs Union française des 4 races -

    Préambule
    Nous avertissons le lecteur qu'il n'y a pas de "race française" au sens commun, mais que cette expression est une convention dialectique pour distinguer cet assemblage jusqu'ici réussi de peuples divers. D'ailleurs les rois parlaient à "leurs" peuples. A partir d'ici, c'est du Bridoux pur (sauf les ndlr).
    21.- La race
    On a pu soutenir que la communauté de race est à la base de la patrie, que les hommes se sentent unis dans la mesure où ils ont conscience d'appartenir à une même race dont ils sont dépositaires, et dont ils doivent assurer la permanence ainsi que la pureté. Ce point a été et est encore vivement discuté (le texte est de 1944).
    Il est certain qu'on trouve dans le monde de grandes divisions : race blanche, race noire, race jaune, que ces divisions se traduisent par des différences profondes dans les sentiments relatifs à l'origine, au destin, au patrimoine commun ; certain également que l'affinité du sang crée des liens entre les êtres et que des sols différents façonnent des hommes différents. 
    Plusieurs historiens ont donné à cette notion de race une grande importance. Augustin Thierry voit dans l'antagonisme des races une des causes essentielles des événements. L'Histoire de France d'Henri Martin, qui eut une si grande diffusion, est inspirée de la première à la dernière page par une idée unique : la permanence de la race et de l'esprit gaulois. "La France moderne, l'ancienne France, la Gaule sont une seule est même personne". De ce point de vue, un patriotisme ethnographique deviendrait concevable. Ces idées ont trouvé leur expression la plus extrême dans le livre de Gobineau (Essai sur l'inégalité des races, 1854) où la notion de pureté de race se trouve exaltée.
    On peut penser avec Renan que la race a joué un certain rôle à l'origine des sociétés ; mais ce rôle n'a jamais été absolument déterminant, et son importance a beaucoup diminué à mesure que le monde se compliquait et que les populations se brassaient. Observons d'ailleurs qu'il est impossible scientifiquement de définir la race pure. 

    Aujourd'hui, l'origine des races se perd dans les ténèbres incalculables. Depuis les temps préhistoriques, les mélanges ont été si nombreux qu'on ne saurait raisonnablement trouver de ce côté aucune indication précise pour tracer la frontière de deux peuples. L'ethnographie ne peut avoir aucune application politique.

    Ndlr : Les moyens scientifiques récents fondés sur les génomes, après l'avoir été sur les groupes sanguins, permettent de situer des agrégations territoriales, de suivre aussi des migrations sur l'espace et dans le temps.
    - en français du Québec -

    22.- La langue
    La langue, qui est en affinité avec la race, représente un des signes majeurs et un des éléments essentiels de la patrie. Il tombe sous le sens qu'une patrie c'est la maison commune d'une famille dont tous les membres se comprennent. L'étranger se reconnaît naturellement à l'impossibilité de comprendre et de se faire comprendre ; c'est un fossé profond.
    Une différence de langue crée de grandes dissemblances entre les hommes ; inversement, l'unité de langue est toujours une condition favorable à la formation de l'unité nationale aussi bien qu'à l'éclosion du sentiment de la patrie. C'est à juste titre qu'on parle de langue maternelle. La langue est bien plus qu'un moyen d'expression ; elle est créatrice, formatrice. Une langue donnée crée une représentation du monde particulière, et, grâce aux mots dont elle les enveloppe, donne peut-être leur principale réalité aux objets que nous distinguons. La langue crée en grande partie les sentiments, leur donne forme, consistance, les revêt d'une tonalité spéciale, les révèle même à la conscience des individus. Nous allons tous du langage des sentiments à leur réalité et nous avons l'expérience du déchet qui se produit malgré tous nos efforts de traduction, quand on passe d'une langue à une autre.
    La formation de la conscience est liée de beaucoup plus près qu'on ne croit à l'apprentissage de la langue nationale. C'est dans la langue que se capitalisent les œuvres des grands écrivains qui forment une partie si précieuse du trésor de la patrie. C'est par la langue que pénètrent en nous les souvenirs de nos ancêtres et le passé de notre pays. Il faudrait mentionner ici le rôle si important de la tradition orale qui enjambe les générations, même les siècles, et qui fait sentir de la manière peut-être la plus émouvante, la continuité de la patrie. La langue forme ainsi le lien entre les générations successives, elle est comme une mémoire permanente et collective des grands événements, des grands hommes, des traditions, des chants, des histoires, des légendes qui sont si importantes à l'origine de toutes les patries. Le langage joue un rôle plus grand encore comme trait d'union entre les générations successives que comme moyen de communication entre contemporains.
    Malgré tout, la frontière linguistique n'est pas absolument déterminante des frontières de la patrie. Des pays différents comme l'Angleterre et l'Amérique ont une même langue ; mais la Belgique en parle deux, la Suisse en parle trois. Il faut toutefois reconnaître que si la Suisse paraît s'accommoder de la diversité des langues, la Belgique n'est pas sans en souffrir. On peut d'autre part observer que la communauté de langue prédispose toujours les peuples à des relations amicales. Nous connaissons tous par exemple les bons rapports qui existent entre les habitants de la Suisse romande et leurs voisins français.

    Ndlr : Aussi fort que le liant linguistique est la communauté d'us et coutumes ; ce que nous aborderons dans la troisième lecture. 

    (*) Camp Maxime Real del Sarte organisé chaque été par l'Action française depuis 1953. On dirait aujourd'hui "université d'été".

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • I.- Terroirs et frontières

    Nous ouvrons aujourd'hui un cycle "Patrie" destiné aux jeunes militants et à ceux qui iront auCMRDS 2015, à partir des cours de philo d'André Bridoux (1893-1982). Il offrira quatre lectures espacées de quinze jours :

    I.- Terroirs et frontières
    II.- Race, langage
    III.- Coutumes et communauté
    IV.- Patrie et humanité

    Préambule
    Il y a quatre étages de physique sociale qui doivent être étudiés par qui veut approfondir son environnement politique, la Famille, la Patrie, la Nation et l'État. Le cycle qui débute avec cet article ne s'occupe que du deuxième car il est celui qu'on approfondit le moins. A partir d'ici, tout est de Bridoux. La famille s'encadre et s'accomplit dans une réalité sociale plus étendue. Elle est la véritable cellule de la société ; mais, pas plus que la cellule vivante, elle ne saurait subsiter isolément, à part de l'organisme qui lui communique le mouvement et la vie.
    11.- Elément territorial
    La patrie, c'est d'abord ce coin du monde auquel nous sommes attachés par la naissance et la nature ; le seul qui ne nous paraisse pas un lieu d'exil : ce morceau d'univers avec ce ciel et cette lumière qui nous sont aussi indispensables que l'air que nous respirons, surtout avec ce sol auquel nous sommes unis par un lien organique et que nous ne saurions emporter nulle part à la semelle de nos souliers. D'ès l'antiquité, les poètes ont senti, plus vivement que nous peut-être, l'incomparable douceur du solm natal.

    Nos patriae fines et dulcia linquimus arva,
    Nos patriam fugimus : tu, Tytire, lentus in umbra, 
    Formosam resonare doces Amaryllida silvas.
    (Virgile, Bucoliques)

    Cet attachement, qui a d'abord pour objet le village ou la province, s'étend bientôt à tout ce territoire dont la figure et les dimensions nous sont si présentes et dont la carte nous retrace d'une manière si émouvante la ligne frontière.

    12.- La question des frontières naturelles

    (Ndlr : l'ouvrage est rédigé en 1944)

    La question des frontières est troublante et lourde de graves problèmes. Pourquoi cette ligne, qu'un peuple s'interdit de franchir et qu'il interdit aux autres de franchir ? Faut-il admettre qu'elle est dessinée par la nature et que les clôtures des peuples sont fixées par les veines ou par les reliefs du sol, par les mers, les fleuves, par les chaînes de montagne ? C'est la fameuse théorie des frontières naturelles : on sait son importance dans l'histoire de notre pays (ndlr : la béance au nord-est induit notre stratégie depuis toujours) et son influence sur les hommes de tous les régimes. Vauban, Danton, Chateaubriand ont été animés par une égale ambition d'achever le "pré carré" en le portant aux limites naturelles des Pyrénées, des Alpes et du Rhin.
    Sans contester ses insuffisances et ses dangers, nous estimons que la théorie des frontières naturelles n'est pas sans valeur. Avoir ses frontières et s'y tenir, c'est répondre aux indications de la terre. Le cadre naturel d'un peuple est bien formé de de ces admirables réalités qui sont sorties de la nature et que rien n'abolira : des fleuves, des montagnes, des mers. 

    Ndlr : feue la revue Les Epées avait consacré son numéro de décembre 2005 à la Frontière.


    13.- Influence du sol
    La structure du sol dessine les problèmes permanents de la vie nationale. En cas d'invasion, ce sont toujours les mêmes passages à défendre : la Meuse, l'Aisne, la Somme. Les linéaments du sol dirigent les mouvements de la vie nationale, canalisent la circulation¹, marquent les emplacements des villes qui sont autant de centres nerveux autour d'un cerveau qui est la capitale. C'est à partir du sol et de son ossature que le pays se constitue comme un être vivant dans lequel chaque province, chaque ville devient un organe naturel, de telle sorte que tout retranchement prend la valeur d'une amputation.

    Elément permanent et stable, le sol crée la solidarité des générations. Le spectacle d'une même nature et l'influence d'un même ciel donnent un certain ton à la sensibilité et une certaine forme à l'imagination qui se transmettent de siècle en siècle. De père en fils, malgré la fuite du temps, les hommes gardent toujours dans l'esprit quelque chose des horizons d'un même pays. Aristote, Montesquieu, Michelet ont justement montré que le sol exerce par son climat et par ses produits une lente et puissante influence sur les hommes ; il agit sur eux également par le labeur auquel il les oblige, par les habitudes qui en sont la conséquence et qui forment la partie essentielle des moeurs. C'est de ce côté sans doute que se créent les liens les plus forts. L'homme s'attache à proportion du travail qu'il fournit et de la peine qu'il se donne. En France, pays de laboureurs, s'est développé très tôt un profond et silencieux amour de la terre. Tocqueville a évoqué dans des pages admirables cette race paysanne qui enfouit dans ses sillons son cœur avec son grain. Ainsi s'est constitué ce sens de la patrie matérielle qui est une des meilleures garanties de la solidité d'un pays et se sont formés ces qualités de patience et d'endurance qui ont fait longtemps l'armature de la France et qui l'ont sauvée maintes fois.

    Malgré toute son importance, l'élément territorial ne suffit pas à constituer la patrie. Cet élément ne prend de valeur nationale que par les événements dont il est le théâtre, par les forces historiques qu'il met en oeuvre, et qui lui donneront un sens. S'il était réduit à sa seule influence, il risquerait d'inspirer aux hommes un patriotisme à courte vue et même de les faire verser dans un égoïsme provincial.

    Ndlr : Ce sera l'objet du prochain article de ce cycle : que se passe-t-il au-dessus du sol. 
    (1) En France, la vie a commencé à circuler le long des fleuves et des vallées qui traçaient la route naturelle vers les mines d'étain de Grande-Bretagne. Cette diposition heureuse avait été notée par Strabon.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/06/i-terroirs-et-fronti.html