culture et histoire - Page 142
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Existait-il une internationale protestante au XVIe siècle ? avec Nicolas Le Roux
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L’économie de guerre militariste (Dominique Delawarde)
Trois points pour alimenter votre réflexion.
1 – Le bulletin de situation numéro 158 de Xavier Moreau sur le bras de fer OTAN-Russie en Ukraine.Il insiste, à juste raison, sur les aspects économiques qui seront déterminants pour la suite des événements.Pour moi qui suit attentivement l’évolution de la croissance ou de la récession économique des pays en conflits, je constate que la croissance russe de 2023, devrait atteindre les + 3%, soit 4 fois le taux de croissance prévu par le FMI en janvier 2023. Je constate aussi que la récession de l’Allemagne, moteur économique de l’UE, devrait atteindre entre – 0,5 et – 1% alors que le FMI prévoyait une très légère croissance en Janvier dernier. En clair, le différentiel de croissance entre la Russie et l’OTAN est aujourd’hui très en faveur de la Russie et il se creuse chaque jour davantage. C’est UN FAIT ! -
Aux origines du populisme français
Avant qu’apparaisse une droite révolutionnaire, existait-il une gauche réactionnaire ? Par cette problématique singulière, Marc Crapez jette une lumière entièrement nouvelle sur l’existence, dans la seconde moitié du XIXe siècle, d’un mouvement républicain ultra-révolutionnaire, archi-égalitaire et résolument athée dont les arguments, voire le langage, sont à la fin du siècle repris par la droite nationaliste, antisémite et xénophobe. Son étude porte en effet sur un courant méconnu et peu étudié : l’extrême gauche sans-culotte, petite-fille spirituelle d’Hébert et des Enragés écrasés en mars 1793 par Robespierre après avoir demandé une accentuation de la Terreur. On y apprend que, dès 1848, des admirateurs du Père Duchène refont paraître le célèbre journal afin de développer dans ses colonnes, puis dans d’autres journaux du même acabit, une opinion favorable à un égalitarisme social absolu, et opposée aux « gros ».
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L’invention du zéro, des chiffres arabes et de l’Algèbre : Trois mythes durables
Parmi les mythes qui sont tenaces, il y en a trois qui reviennent périodiquement pour justifier l’apport « essentiel » de la science arabo-musulmane à la science européenne : le zéro, les chiffres arabes et l’invention de l’algèbre.
Prenons les faits tels qu’ils sont et rendons à César ce qui lui appartient !
Le zéro a été inventé par les Babyloniens pour montrer une absence dans l'écriture d'un nombre comme dans 102 où le zéro signifie l'absence de dizaines. On nomme ce zéro, le zéro de position. De façon indépendante, le zéro de position a également été inventé par les Mayas, un peuple d'Amérique centrale.
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La Lorraine au carrefour de l’Europe : un destin historique entre Rhin et Meuse
Il existe à propos de la Lorraine, ainsi que de l’Alsace, une vision simpliste communément admise, qui réduirait leurs existences historiques à de simples jouets ballottés entre les mains des deux puissances allemande et française. Pourtant s’il fut nécessaire à la Lorraine de toujours composer avec les ambitions de ces deux encombrants voisins, sa position géographique et historique lui permit de jouer un rôle souvent déterminant dans l’histoire de l’Europe et donc du monde. Située (avec d’autres) à la jonction des mondes thiois et romans, entités charnelles dépassant largement le cadre des États allemands et français, la Lorraine par l’oubli de sa propre Histoire et par l’idée de son impuissance face à son destin, se condamne à rester confinée dans le rôle stérile et annihilant de frontière éternelle alors qu’elle est un centre. Si avec l’Alsace, on la prétend l’enjeu d’une réconciliation entre Allemagne et France, ce n’est en réalité qu’avec sa propre réconciliation entre ce qu’elle a d’allemand et ce qu’elle a de français, ou plutôt ce qu’elle a de Teutsch et de Frank, la traduction de ces deux mots franciques mis ensembles signifiant “peuple libre”, que la Lorraine peut renouer avec son destin de moteur d’une coopération thioise et romane sans l’intermédiaire d’une tutelle protectrice.
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Istoerioù BreiIstoerioù Breizh. 1870, Le Camp de Conlie, des Bretons sacrifiés [vidéo]zh. 1870, Le Camp de Conlie, des Bretons sacrifiés [vidéo]
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Michel Vial, auteur du Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Jozef Pilsudski, invité par Pascal Lassalle sur Radio courtoisie
Samedi 4 novembre, sur Radio Courtoisie cliquez ici
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Saint-Charles Borromée. Une grande figure de la Chrétienté
Carlo Borromeo naît en 1538 à Arona, dans le Nord de l’Italie. Sa statue haute de trente-trois mètres est couronnée d’une immense tête, où peuvent se tenir six personnes, qui découvrent alors le superbe panorama du lac Majeur et de son pittoresque archipel. Les îles Borromées portent le nom de l’illustre famille dont provient celui qui allait devenir un des plus influents prélats d’un XVIe siècle religieusement très agité. Par sa mère, Carlo est également un Médicis, comme son oncle Pie IV, le pape qui achèvera le concile de Trente en 1563.
Le jeune Carlo entre à la faculté de théologie de Pavie. Les murs de la cité des Visconti résonnent encore des fureurs d’une bataille célèbre en 1525. Le roi de France François 1er et l’Empereur Charles-Quint s’y affrontèrent. La victoire sourit au second nommé.
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Dossier : Le mythe du 6 février 1934 (1/2)
Affaire Stavisky (1931 – 1934): vers les émeutes du 6 février 1934
Serge Alexandre Stavisky fut à l’origine d’un des nombreux scandales ayant affecté la Troisième République radicale qui conduisit aux émeutes du 6 février 1934... puis à la création du mythe "Du coup d'état contre la République" par la Gauche fortement compromise dans ce scandale.
L’anti-parlementarisme et l’aversion contre la Franc-maçonnerie en sortiront renforcés.
Le système d’Alexandre Stavisky est très simple. Il s’agit de s’enrichir sur le dos du Crédit Municipal en émettant des bons à intérêt gagés partiellement sur la valeur des dépôts.
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L’actualité de l’antisémitisme vue par Bernanos
Georges Bernanos a écrit un texte intitulé « L’honneur est ce qui nous rassemble », qui devait servir de préface à un ouvrage collectif sur le ghetto de Varsovie. Cet ouvrage n’est jamais paru et le texte a été retrouvé dans les archives de l’auteur de « la grande peur des bien-pensants ».
C’est un texte exemplaire, car Georges Bernanos vient de l’Action française et du catholicisme ultra ; il dénonçait Adolf Hitler comme quelqu’un incapable d’un vrai antisémitisme et qui se plierait bientôt aux ordres de la « banque juive ».