culture et histoire - Page 1477
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Terre de France - le chant des morts.
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TVL Héros de jeunesse N°2
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Capitalisme (2/6) : “La richesse des nations”, nouvel évangile ?
Mais qui a vraiment lu La richesse des nations d’Adam Smith, devenu la bible du libéralisme ? Enfant de la révolution scientifique, son auteur y dénonce en effet la division du travail, ce pilier de l’économie de marché, estimant qu’elle abrutit les hommes.
De même, la notion de “main invisible” d’Adam Smith a été délibérément sortie de son contexte pour être exploitée à des fins politiques. En revanche, La théorie des sentiments moraux, son livre le plus important selon lui, a été totalement occulté.
Exemples à l’appui, ce deuxième épisode réexamine dans le texte les théories d’Adam Smith, observateur curieux de son époque et doté d’une foi inébranlable dans le progrès. Mais il rappelle surtout ses préoccupations sociales, délibérément oubliées.
Réalisé par Ilan Ziv (France – 2014)
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Ne parlez pas du Coran, lisez-le !
Magistral article en accès libre de notre confrère Politique Magazine :
"Notre Premier Ministre a récemment déclaré que l’islam était une « religion de tolérance, de respect, de lumière et d’avenir. » Puisqu’il est apparemment versé en théologie, nous aimerions obtenir de Manuel Valls un petit commentaire des versets suivants du Coran :
• XLVII, 4 : Lorsque vous rencontrez ceux qui ont mécru, frappez-les à la gorge.
• IX, 5 : Quand les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles où que vous les trouviez !
• VIII, 39 : Combattez-les jusqu’à ce que la religion soit entièrement à Allah !
• VIII, 67 : Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d’avoir prévalu sur la terre.
• IX, 73 : Ô Prophète, mène le combat (jihâd) contre les infidèles et les hypocrites, et sois dur à leur égard.
• IX, 30 : Les chrétiens disent : « le Christ est le fils d’Allah » –qu’Allah les anéantisse !Normalement, à ce moment précis de l’exposé, je suis interrompu par une voix qui dit : « Oui, mais si tu veux aller par là, dans toutes les religions on trouve des appels au meurtre ! » Je lance donc un grand jeu-concours : trois kilos de cochonnaille à celui qui trouve un seul verset de l’Évangile qui invite les chrétiens à tuer les incroyants pour accélérer l’expansion du christianisme. Derrière l’objection de la petite voix, on trouve le préjugé contemporain typique selon lequel toutes les religions sont également bonnes sauf quand elles sont appliquées à fond (version G.L.F.), ou toutes également mauvaises mais tolérables quand elles sont peu appliquées (version G.O.F.). Le problème est que la religion chrétienne appliquée à fond consiste à imiter Jésus-Christ, qui est mort crucifié en pardonnant à ses bourreaux, tandis qu’appliquer l’islam consiste à imiter Mahomet, chef de guerre qui, entre autres choses, égorgeait les infidèles de ses propres mains. Les religions ne se ressemblent pas. C’est ainsi. Que la plupart des musulmans vaillent infiniment mieux que leur religion (qu’ils ignorent bien souvent, et appliquent assez mollement), nous n’en doutons pas. Mais c’est une autre question. Notre problème, ce sont ceux qui l’appliquent sérieusement.
Avant de se jeter dans la consultation fébrile des évangiles pour y chercher des versets homicides, mon objecteur tentera sans doute une parade : « Bon d’accord, mais tu extrais trois versets du Coran, qui est un livre de 600 pages, c’est un peu facile. » Ici, pas de jeu-concours, je donne la réponse d’entrée : sur les 6236 versets que compte le Coran, 800 sont des injures et des malédictions contre les Juifs, les Chrétiens, les infidèles en général, ou encore des appels à la guerre, au meurtre, à la mutilation. Faites l’expérience : ouvrez le Coran à n’importe quelle page, vous trouverez une malédiction et une ou deux menaces de « châtiment humiliant » et de « punition avilissante » (crucifixion, amputation, eau bouillante, coups de fouet). Cela représente donc environ 13% du texte total ! Pour trouver un tel degré d’agressivité dans un livre, il faut se tourner vers la propagande politique. Et encore.
Et maintenant, venons-en au cœur du problème.
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Cheyenne-Marie Carron : “Mon prochain film traitera du racisme anti-blanc”
Jacques de Guillebon : Le personnage principal de votre filmL’Apôtre est un musulman qui se convertit au christianisme. Eût-ce pu être quelqu’un de n’importe quelle autre religion que l’islam, voire un athée ?
Cheyenne Carron (photo) : Non ! Mon film a été fait en hommage à la sœur du prêtre du village d’où je viens. Cette femme a été étranglée par un musulman, et le prêtre, son frère, a souhaité vivre auprès de la famille du tueur pour, disait-il, « les aider à vivre ». Alors, il était naturel que le héros de l’histoire soit un musulman qui, touché par la beauté de ce geste de charité, décide de devenir catholique.
Votre film a été accueilli par une presse élogieuse, mais il est diffusé dans une seule salle à Paris. Est-ce à cause de son sujet – un musulman qui se convertit au catholicisme – ou de votre place marginale dans le cinéma français ?
Je n’ai pas trouvé de distributeur pour ce film car le sujet faisait peur. Alors, avec mon film sous le bras, je suis allée frapper à la porte d’un cinéma parisien qui soutient mon travail depuis toujours, Le Lincoln, qui l’a accepté.
(…)
Mon prochain film traitera, lui aussi, d’un sujet qui n’est pas autobiographique : le racisme anti-blanc, car ce sujet n’a jamais été traité au cinéma. Il y a beaucoup de très beaux films faits sur le racisme contre les noirs, mais aucun sur celui pratiqué contre les blancs. Alors je vais corriger cela.
Dans votre film précédent, La Fille publique (2013), comme dansl’Apôtre, les éléments autobiographiques sont évidents. Serez-vous encore, d’une façon ou d’une autre, le sujet de votre prochain film ?
La Fille publique était, effectivement, le récit de ma vie à l’assistance publique mais L’Apôtre est, comme je l’ai dit, un hommage à un prêtre que j’ai connu, et non pas le récit de ma propre conversion. Mon prochain film traitera, lui aussi, d’un sujet qui n’est pas autobiographique : le racisme anti-blanc, car ce sujet n’a jamais été traité au cinéma. Il y a beaucoup de très beaux films faits sur le racisme contre les noirs, mais aucun sur celui pratiqué contre les blancs. Alors je vais corriger cela.
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David Cherpen – 8e journée Nationaliste et Identitaire
Dimanche 12 octobre – Rungis (Paris)
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Frakass - Terre de France
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Le soutien des banques anglo-saxonnes aux Nazis
Dans son livre « Aggression », Otto Lehmann-Russbeldt nous raconte que « Le 4 janvier 1933, Hitler fut convié à une réunion à la Schroder Bank de Berlin. Les industriels et les banquiers les plus importants d’Allemagne réglèrent ses difficultés financières et lui permirent de faire face à la dette énorme qu’il avait contractée en relation avec le maintien de son armée privée. En échange, Hitler promit de casser le pouvoir des syndicats. Le 2 mai 1933, il remplit sa promesse. »
A la réunion du 4 janvier 1933, étaient présents les frères Dulles, John Foster Dulles & Allen W. Dulles de la firme juridique new-yorkaise, Sullivan & Cromwell, qui représentait la Banque Schroder. Les frères Dulles étaient souvent présents aux réunions importantes. Ils avaient représenté les Etats-Unis à la Conférence de Paix de Paris (1919) ; John Foster Dulles se tuera à la tâche en tant que Secrétaire d’Etat de Eisenhower, tandis qu’Allen Dulles dirigera la CIA pendant de nombreuses années. Les apologistes des frères Dulles ont rarement tenté de défendre leur apparition à la réunion qui installa Hitler comme Chancelier d’Allemagne, préférant prétendre que cela ne s’est jamais produit. Un biographe, Leonard Mosley, contourne cela indirectement dans « Dulles », en exposant : « Les deux frères avaient passé beaucoup de temps en Allemagne, où la firme Sullivan & Cromwell avait des intérêts considérables au début des années 30, ayant représenté plusieurs gouvernements provinciaux, quelques grands groupes industriels, un grand nombre de sociétés américaines qui avaient des intérêts dans le Reich et quelques riches particuliers. »
Allen Dulles accéda plus tard à la direction de la J. Henry Schroder Company. Ni lui, ni J. Henry Schroder ne seront soupçonnés d’être pro-nazi ou en faveur de Hitler ; le fait auquel on ne peut échapper était que si Hitler ne devenait pas Chancelier d’Allemagne, il y avait peu de chances que la Deuxième Guerre Mondiale – guerre qui doublerait leurs profits – devint réalité.
Voici ce que déclare la Grande Encyclopédie Soviétique : « La maison bancaire Schroder Bros. (c’était la banque de Hitler) fut établie en 1846 ; ses associés actuels sont les barons von Schroder, apparentés à des branches états-uniennes et anglaises. »
Le rédacteur en chef de la rubrique financière du « Daily Herald » de Londres écrivit, le 30 septembre 1933, un article sur « La décision de M. Norman d’accorder aux Nazis le soutien de la Banque (d’Angleterre). » John Hargrave, dans sa biographie de Montagu Norman dit ceci :
« Il est pratiquement certain que Norman, opérant depuis son fief de Threadneedle Street [N. de l’E. : c’est-à-dire, de la Banque d’Angleterre], fit tout ce qu’il put afin d’aider sur le plan financier l’hitlérisme à prendre le pouvoir politique et à le conserver. »
Le Baron Wilhelm de Ropp, un journaliste dont le plus proche ami était le Commandant F.W. Winterbotham, chef des Renseignements Aériens des Services Secrets Britanniques, fit venir à Londres le philosophe nazi Alfred Rosenberg et le présenta à Lord Hailsham, Ministre de la Guerre, à Geoffrey Dawson, rédacteur en chef de The Times, ainsi qu’à Norman, le Gouverneur de la Banque d’Angleterre. Après s’être entretenu avec Norman, Rosenberg rencontra le représentant de la Banque d’Angleterre. Voici ce qu’en dit Hargrave, « Au début de 1934, un groupe privilégié de financiers de la City se réunit dans le bureau de Norman, dont les murs étaient dépourvus de fenêtres : Sir Robert Kindersley, associé dans Lazard Brothers, Charles Hambro, F.C. Tiarks et Sir Josiah Stamp (un autre directeur de la Banque d’Angleterre). Le Gouverneur Norma disserta sur la situation politique en Europe. Une nouvelle puissance s’était établie, une très grande « force stabilisatrice » : l’Allemagne nazie. Norman recommanda à ses collègues d’inclure Hitler dans leurs plans en vue de financer l’Europe. Il n’y eut aucune opposition. »
Dans Wall Street and The Rise of Hitler, Anthony C. Sutton écrit: « Le baron nazi Kurt von Schröder servit d’intermédiaire pour faire passer en 1944 de l’argent d’ITT à l’organisation SS de Heinrich Himmler, alors que la Seconde Guerre Mondiale était en cours et que les Etats-Unis étaient en guerre contre l’Allemagne. » Kurt von Schröder, né en 1889, était un associé de la Maison bancaire de Cologne, J.H. Stein & Co, laquelle avait été fondée en 1788. Après la prise du pouvoir par les Nazis en 1933, Schroder fut nommé représentant allemande à la Banque Internationale des Règlements. La Commission Kilgore exposa en 1940 que l’influence de Schroder sur l’Administration d’Hitler était si grande qu’il obtint la nomination de Pierre Laval à la tête du gouvernement français durant l’Occupation nazie. La Commission Kilgore a donné la liste de plus d’une douzaine de titres importants que détenait Kurt von Schröder dans les années 1940, dont ceux de président de Deutsche Reichsbahn [les chemins de fer allemands], de président du Conseil du Reich aux Affaires Economiques, de dirigeant principal de la Schutztaffel, la SS, de conseiller à la Poste du Reich, de conseiller de la Deutsche Reichsbank et d’autres banques, ainsi que de groupes industriels de première importance. Schroder a siégé au conseil d’administration de toutes les filiales d’ITT (International Telephone & Telegraph) en Allemagne.
Eustace Mullins, Les secrets de la Réserve fédérale
http://www.oragesdacier.info/2014/10/le-soutien-des-banques-anglo-saxonnes.html
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Obsidienne : L’or noir du néolithique
Documentaire archéologique sur la pierre volcanique obsidienne et son incroyable histoire. L’étude de cette pierre a révolutionné les connaissances scientifiques sur notre histoire.
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Robert Paxton, la fin d’un mythe
Lorsque Léa Salamé interrogea Éric Zemmour à propos de Robert Paxton, je gage que les téléspectateurs familiers de ce nom-là étaient peu nombreux. Et pourtant, rares sont les historiens qui ont eu autant d’influence sur notre mémoire collective. Sans lui, Bernard-Henri Lévy n’aurait sans doute pu écrire son pamphlet L’Idéologie française (Grasset, 1981), qui a tant contribué à formater la pensée « politiquement correcte » contemporaine. Sans lui, Serge Klarsfeld ne serait probablement pas devenu ce parangon de la bien-pensance vénéré par les médias. Sans lui, Jacques Chirac n’aurait pas pu prononcer son fameux discours du Vel’ d’Hiv’ (1995) et le décret Jospin d’indemnisation des orphelins des déportés juifs (2000) n’aurait pas eu de base légale. La thèse de Paxton développée dans La France de Vichy (Seuil, 1973), vous la connaissez : il n’y a pas eu double jeu de la part de Vichy, et le régime n’a pas joué l’effet de « bouclier » en épargnant certaines souffrances aux Français.
Incomparablement plus fouillée et malgré son énorme succès auprès du public, La Grande Histoire des Français sous l’Occupation d’Henri Amouroux (Stock, 1976) fut loin d’avoir le même impact, un paradoxe qui préfigurait la fracture consacrée par la loi Gayssot entre une histoire officielle et figée et une histoire en permanente évolution.
Ni juif, ni français, Paxton présentait a priori tous les attributs du parfait historien sans parti pris. Sauf que Paxton, comme il se définissait volontiers, était un intellectuel engagé de gauche, de cette gauche iconoclaste omniprésente dans les campus américains des années 60, et notamment à Berkeley où il enseignait. Cinq ans après mai 1968, trois ans après la mort du général de Gaulle, un an après la sortie (confidentielle) du Chagrin et la Pitié, son timing était parfait ! Paxton s’insérait avec un opportunisme remarquable non seulement dans une nouvelle phase de l’histoire de l’Occupation que l’historien Henry Rousso appelle fort à propos « le miroir brisé », mais aussi au sein d’un grand courant de résurrection de la mémoire de l’Holocauste orchestré aux États-Unis à la fin des années 60 (voir Peter Novick, The Holocaust in American Life, 1999).
Nul ne saura jamais si Robert Paxton n’a fait que documenter une thèse qu’il voulait défendre a priori où s’il est parvenu à sa conclusion de bonne foi, mais là n’est pas la question. Les archives relatives à l’histoire de la France sous l’Occupation sont inépuisables. La seule documentation léguée par Henri Amouroux représente une bibliothèque large comme un terrain de football. Pourquoi la recherche historique devrait-elle s’arrêter aux travaux vieux de plus de quarante ans, d’un seul individu ?
Alain Michel, historien israélo-français, résidant en Israël et rabbin de son état, a publié Vichy et la Shoah – Enquête sur le paradoxe français (CLD 2012). C’est à cet ouvrage qu’Éric Zemmour se réfère dans son Suicide français. Sa conclusion prend le contre-pied de la thèse de Paxton. « L’historien peut montrer les faits, l’engrenage des situations, les choix possibles, mais en tant qu’historien, il n’a aucune capacité pour juger véritablement du bien et du mal, ni de la responsabilité des hommes au regard de lois éthiques comme la définition du crime contre l’humanité… le mélange des deux points de vue, celui du professionnel de l’histoire et celui du jugement moral, entraîne une déformation de la vérité historique que l’on retrouve, finalement, à la base même de cette “doxa” que j’ai tenté de dénoncer dans cet ouvrage comme obstacle principal d’une véritable compréhension du comportement de Vichy face à l’application de la solution finale en France. »
Avant de faire d’Alain Michel un nouveau Faurisson, les inconditionnels de Paxton devraient y réfléchir à deux fois. Asher Cohen – Juifs et Français sous l’Occupation et sous Vichy (Armand Colin, 1993) – ou encore Maxime Steinberg – Le Vel’ d’Hiv’ français dans la solution finale en Europe, dans Points critiques, n° 306, mai 2010 –, eux aussi, ont défendu la thèse dite du « moindre mal ».
Christophe Servan
source : Boulevard Voltaire
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuEFEllFkpCuUtqzdA.shtml