Après la demi-finale France-Maroc, penchons-nous sur l’histoire qui lie nos deux pays à travers les épisodes de sa colonisation jusqu’à son indépendance. C’est par le dernier acte de la monarchie du roi Charles X (1757-1836), entraînant la conquête de l’Algérie, en juillet 1830, que le destin de la France va rencontrer celui du Maroc, une rencontre qui commença par un conflit.
culture et histoire - Page 152
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France-Maroc, un passé commun long de plus d’un siècle
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Irlande 1916, le printemps d’une insurrection, par Philippe Maxence
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NON ! Au MOYEN ÂGE on ne BRÛLAIT pas de SORCIÈRES !
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Le Nouveau Passé-Présent - Les camps de prisonniers viet-minh en Indochine
C'est un aspect peu connu, voire caché, douloureux, de la guerre d'Indochine que nous nous allons évoquer aujourd’hui. Il s’agit de l’internement des prisonniers de guerre français dans les camps du Vietminh, internement qui s’apparentait à un véritable enfer, avec un taux de mortalité effrayant, ainsi que le montrent les nombreux témoignages de rescapés et les études consacrées à ce sujet.
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Les Titans et les Dieux Entretien avec Guillaume Faye 5/6
Je vais maintenant risquer une prédiction historique, relevant de la pure intuition, qui peut être totalement fausse comme totalement vraie : je vois, en Europe, le XXIe siècle, comme celui de la marginalisation radicale du Christianisme, et de l’affrontement d’un Paganisme protéiforme resurgi de l’ancestrale mémoire, et de l’Islam conquérant. Les Catholiques minoritaires se classeront selon les deux camps. Mais, comme l’avait déjà vu Montherlant en un livre prémonitoire et méconnu (Le Solstice de Juin), dans la guerre des Dieux à venir — et qui a toujours conditionné toute l’histoire humaine — “le Grand Pan est de retour” comme acteur majeur de la conscience européenne menacée.
• Quel regard portez-vous sur le Judéo-Christianisme ?
À mon avis, la cause pour laquelle les Paganismes européens ont été, dans l’espace de l’Empire romain, submergés par le Christianisme, fut le chaos ethnique apparu à la fin du IIe siècle. Le Dieu unique salvateur, celui de toutes les ethnies, qui s’adressait d’abord à des individus déboussolés et déracinés, est venu remplacer les divinités tutélaires dans un monde en proie aux désordres, aux divisions, aux guerres. Ma position, qui peut choquer, est la suivante : le Christianisme et l’Islam furent des sectes apocalyptiques qui ont réussi, profitant du chaos pour prospérer, remplacer les religions naturelles et devenir des cultes institués. Bien entendu, le Catholicisme romain ou l’Orthodoxie gréco-slave, par une sorte de compromis historique, de syncrétisme avec le Paganisme ont profondément rompu avec le Judéo-Christianisme des origines — vers lequel l’Église depuis Vatican II veut revenir, au prix, comme par hasard, d’une phénoménale perte d’audience auprès des Européens…
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L’Etat déclassifie des archives judiciaires et policières de la Seconde Guerre Mondiale
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Luc-Olivier d'Algange : « Le réenchantement du monde, causerie autour de Jünger »
L'écrivain Luc-Olivier d'Algange venait présenter au Cercle Aristote son dernier ouvrage sur la figure d'Ernst Jünger en compagnie de l'association Exil H.
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[Livre] Le Grand Orient, sous l’œil critique de Michel Maffesoli
À la fin du XVIIIe siècle, dans son opéra La Flûte enchantée, Mozart représentait une apologie de la franc-maçonnerie naissante. Aujourd’hui, deux siècles plus tard, les francs-maçons relèveraient plus de l'opérette. Tamino et Pamina, Sarastro ou Papageno pourraient être députés, maires, présidents d'un conseil départemental, chefs d’entreprise et autres. Leur quête initiatique serait de se servir au lieu de servir et d’élever leurs âmes. Mais lorsque l’arrivisme et la médiocrité du combat politicard remplacent la fraternité dans une quête spirituelle, le but est dévié, l’âme est corrompue, elle se détourne des chemins initiaux.
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Trois Europe, trois pays
Sur plus d’un point, je marque mon accord avec mon ami français Guillaume Faye. Nous avons effectivement besoin d’une utopie positive, d’autant plus que la définition de celle-ci correspond à celle du mythe, telle qu’elle nous a été léguée par Georges Sorel : le mythe est le but des efforts déployés. Le mythe est réalisable mais sa réalisation est difficile et exige beaucoup d’efforts pour arriver au succès dans la lutte, exige aussi le sacrifice de soi mais non pas avec cette joie triste des chrétiens dévorés par les lions, plutôt avec l’extase dionysiaque. Le mythe est une projection du pouvoir, générée par des hommes rares qui forgent une conception de l’avenir. Avant de vouloir, il faut créer un projet, susciter l’émergence d’une vision du monde.
Le mythe est donc un bon atout. Les sceptiques nous diront cependant que nos mythes n’inspirent plus que nous-mêmes. Et parmi ces mythes, il y a la conception fausse d’une Europe unie.
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Point de vue n°24 - La Démographie