Sándor Petőfi naît le 1er janvier 1823 et meurt au combat face aux cosaques du Tsar le 31 juillet 1849. Dans l’intervalle, une œuvre originale et fondatrice de la poésie hongroise s’élabore et accompagne l’un des principaux bouleversements politiques du XIXe siècle européen : le Printemps des peuples. Deux siècles après sa naissance, Petőfi occupe une place de choix dans le panthéon national hongrois. Il fut le héraut du romantisme, du nationalisme et des aspirations libérales de son temps. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Le romantisme a passé ; une fois les monarchies abattues ou avilies, le système parlementaire a souvent dissimulé une nouvelle servitude des peuples, privés d’une élite véritable ; l’État-nation s’est imposé partout en Europe et sert généralement de marchepied au mondialisme. En un mot, le zèle révolutionnaire n’a apporté qu’ébauche et désillusion. Ce constat sombre nous invite à relire le destin d’un insurgé lyrique pour comprendre la portée et les limites de l’enthousiasme révolutionnaire.
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L’héritage de Sándor Petőfi (1823-1849), l’éveilleur hongrois
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L’Europe d’une guerre à l’autre (XVI-1) – Qui a signé la condamnation à mort de la France en 1940 ?

Par Nikolay STARIKOV (Russie)
C’est quelque chose que vous devriez savoir : chaque fois que nous aurons à choisir entre l’Europe et le Grand Large, Nous choisirons toujours le Grand Large.
Winston Churchill [1]
Il avait suffi d’un revers sur le continent pour que la Grande-Bretagne voulût s’absorber dans sa propre défense ».
Charles de Gaulle [2]
Le 6 octobre 1939, deux semaines après la chute de Varsovie et la fin de la campagne de Pologne, Hitler a parlé au Reichstag :
Mon effort principal a été de débarrasser nos relations avec la France de toute trace de mauvaise volonté et les rendre supportables pour les deux nations… L’Allemagne ne demande rien d’autre à la France… J’ai même refusé d’évoquer le problème de l’Alsace-Lorraine… En France, j’ai toujours exprimé mon désir d’enterrer pour toujours notre ancienne inimitié et de rassembler ces deux nations, qui ont toutes deux un passé si glorieux…
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Alain de Benoist : « Les runes exercent depuis toujours une grande fascination sur les esprits curieux » [Interview]
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La crèche de Noël née des persécutions religieuses de 1789
Crèche napolitaine de la maison Scarabattola Alors que depuis deux ans, les libres penseurs essayent de faire interdire les crèches dans l’espace public, il convient de rappeler que ce sont les mêmes, par leur intolérance, qui ont permis la naissance de la tradition d’installer un crèche dans le foyer de chaque provençal durant la période de Noël.
L’origine de la crèche provençale nous vient d'Italie, du village de Greccio, située dans la province de Rieti. En effet, dès le XIIème siècle, dans les églises italiennes, on représentait la scène de la Nativité avec des sculptures mobiles, non fixées au sol. Cette tradition du culte catholique ne tarda pas à franchir les Alpes et à venir en Provence. La crèche était alors collective et installée dans une des chapelles de l’église paroissiale. La tradition voulait que chaque année, la crèche soit mise en place peu avant Noël pour n’être défaite qu’au début février, à la Chandeleur. Cet art populaire fera naître les Pastorales, représentations théâtrales de la Nativité.
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Le culte solaire : les temples, les dieux, et les symboles
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Le Mythe du sauveur américain – Essai sur une imposture historique (1917-1918)
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Non-violence : quand Gandhi envoyait 1 million d’indiens servir de chair à canons dans les guerres européennes !

En Afrique du Sud, alors que la guerre fait rage entre les troupes des Boers (les colons hollandais) et celle des colons arrivés par la suite (les britanniques), Mohandas Karamchand Gandhi prend la direction du Natal Indian Congress. Gandhi pense que les indiens gagneront l’indépendance de l’Inde en aidant l’Empire britannique et il les appelle à s’engager volontairement dans l’armée anglaise.
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Salazar, le Consul impavide de Jean-Paul Besse

Auteur des premières biographies d’Elisabeth Feodorovna, d’Ileana de Roumanie, de sainte Catherine de Lesna, du grand-duc Nicolas Romanov, et de Ménélik II l’unificateur, soleil de l’Éthiopie (2021), Jean-Paul Besse est docteur d’État en histoire. Spécialiste de l’Europe centrale et orientale, il a été professeur invité des universités serbes et de Nijni Novgorod. Chevalier de la Légion d’honneur, primé par l’Académie française, il enseigne à l’Institut Saint-Pie X. Jean-Paul Besse nous offre une nouvelle biographie dans un style relevé et accrochant .
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2 décembre 1805, Austerlitz : la victoire est totale !

Le 2 décembre est une date importante pour tout amoureux de Napoléon. En effet, nous commémorons en ce jour l’anniversaire du sacre de l’Empereur en 1804 mais aussi sa victoire d’Austerlitz en 1805 qui permit à l’Empire français de devenir un temps le maître de l’Europe. Mais que s'est-il passé, ce 2 décembre 1805, sur les plaines gelées de l’ancien Empire autrichien ?
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Les fondements de la IIIe République [1/3] , avec Bertrand Joly


