culture et histoire - Page 1535
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Fête du soleil en Europe
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Sur Nouvel Arbitre, un excellent article sur Maurras et la décentralisation
[A la rencontre d’un texte ] Charles Maurras et l’Idée de décentralisation.
« Il suffit de se demander à qui profitent l’émiettement de la Nation en individus et la toute-puissance de l’Etat centralisateur. »
A l’aube d’une session extraordinaire à l’assemblée nationale au sujet de la réforme territoriale, une redécouverte de l’article de Charles Maurras en 1898 au sujet de la décentralisation ne peut être que fructueuse. Vous pouvez retrouver ce texte ici .
S’il regrette que le terme décentralisation puisse sembler être un terme vague, Maurras lui offre une définition alléchante : « On appelle décentralisation un ensemble de réformes destinées à reconstituer la patrie, à lui refaire une tête libre et un corps vigoureux. » Une vision qui ne pouvait que séduire les amoureux du pays réel puisque ses premiers instigateurs auraient été des proches de Louis de Bonald.
Le sens de la décentralisation
Pour Maurras la Nation donne tout à l’Homme qui ne naît finalement à la citoyenneté qu’une fois devenu digne de cet héritage. Cette Nation doit être servie par un pouvoir fort garant de l’unité nationale, de la concorde et protégeant les Français des germes du désordre. Dès lors la question de la décentralisation pourrait semble paradoxale dans le logiciel maurassien. Loin s’en faut, en effet le provençal annonce : « On ne rétablira chez nous une autorité permanente, un pouvoir central durable, responsable et fort, qu’au moyen de libertés locales étendues. » [...]
La suite ici
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Sur-Nouvel-Arbitre-un-excellent
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Regnum Aeterna - République apatride - En guerre pour un Nouveau Millénaire
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Les origines des Néandertaliens datent d'au moins 430.000 ans
Jusqu'alors, on évaluait à 330.000 ans les origines de ces hominidés…
Les origines de l'homme de Néandertal remontent à au moins 430.000 ans selon certains traits de ces cousins éteints de l'homme moderne trouvés sur des crânes découverts en Espagne qui apportent un nouvel éclairage sur l'évolution des hominidés.
« Ce sont sans aucun doute les traits morphologiques de Néandertaliens les plus anciens trouvés à ce jour», a souligné lors d'une conférence de presse téléphonique Juan-Luis Arsuaga, professeur de paléontologie à l'université Complutense de Madrid, principal auteur de ces travaux publiés jeudi dans la revue américaine Science.
Les précédentes recherches dataient l'émergence de l'homme de Néandertal quelque 100.000 ans plus tard.
Objet de controverses
Selon ces chercheurs, cette découverte permet aussi d'affirmer que le plus récent ancêtre commun de l'homme moderne et des Néandertaliens est antérieur à 430.000 ans.
Cette étude a été effectuée sur dix-sept crânes partiels ou presque complets excavés du célèbre site préhistorique de la Sima de Los Huesos près de Burgos dans le Nord de l'Espagne.
« Avec ces crânes, il a été possible de déterminer pour la première fois des caractéristiques morphologiques crâniennes d'un groupe d'hominidés qui vivaient en Europe au Pléistocène moyen» soit entre 400 et 500.000 ans dans le passé, souligne Ignacio Martinez, un paléontologue de l'Université d'Alcalá (Espagne), un des co-auteurs.
Durant cette époque clé et objet de controverses scientifiques, des hominidés primitifs se sont séparés des autres groupes qui vivaient en Afrique ou en Asie de l'Est pour venir s'établir en Eurasie où les caractéristiques qui allaient définir la lignée néandertalienne sont apparues, expliquent ces scientifiques.
Plusieurs centaines de milliers d'années plus tard, l'homme moderne, venu d'Afrique, s'est à son tour installé en Eurasie coexistant avec les Néandertaliens avec qui il y a eu des croisements limités. Ces derniers ont disparu il y a environ 28.000 ans.
Des dents utilisées comme une troisième main
Les crânes étudiés par ces chercheurs présentent des traits néandertaliens seulement sur la face et les dents. La boîte crânienne présente des traits correspondants à des hominidés plus primitifs.
« Ces caractéristiques morphologiques, nous laissent penser que les occupants de la Sima appartenaient au clade de Néandertal même s'ils n'étaient pas forcément les ancêtres directs des Néandertaliens classiques», souligne le professeur Arsuaga.
« Ils appartenaient à une lignée européenne précoce qui a ensuite inclu les Néandertaliens», ajoute-t-il.
Le point le plus important est le fait qu'un grand nombre de traits néandertaliens observés sur ces crânes manifestaient des activités de mastication, notamment les incisives qui présentent une forte usure.
« C'est comme si ces dents avaient été utilisées comme une troisième main ce qui est typique des Néandertaliens», souligne le professeur Arsuaga.
Ces scientifiques estiment que l'évolution de la face a été la première étape dans l'évolution de l'homme de Néandertal qui n'a pas évolué de manière linéaire mais à différents moments.
Site exploité depuis trente ans
« Durant des décennies, la nature du processus évolutif qui a donné naissance aux Néandertaliens a fait l'objet d'un débat et une question importante était de savoir si ce processus a concerné l'ensemble du crâne dès le début ou si différentes parties du crâne ont évolué séparément au cours du temps», explique Ignacio Martinez.
Ces chercheurs ont aussi constaté combien les individus de la grotte de Sima étaient similaires. Les autres fossiles de la même période géologique sont différents et ne correspondent pas aux caractéristiques morphologiques des occupants de la Sima. Cela signifie, selon les auteurs, qu'il existait une grande diversité entre les populations d'hominidés dans cette période de la préhistoire.
Il apparaît ainsi que plus d'une lignée de ces groupes ont coexisté en Europe il y a plus de 400.000 ans et que celle représentée sur le site de la Sima était plus proche des Néandertaliens.
Le site de la Sima est exploité depuis 1984. Depuis 30 ans, près de 7.000 fossiles humains correspondant à toutes les parties du squelette d'au-moins 28 individus ont été mis au jour.20 Minutes avec AFP :: lien
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C’était un 21 juin 1973
à Paris : meeting du mouvement « Ordre nouveau » (né en 1970) contre l’immigration sauvage.
Les trotskystes de la Ligue communiste, constituées en commandos armés, se heurtent aux forces de police et mettent à sac le siège du mouvement nationaliste, rue des Lombards.
Les jours suivants, le régime profitera de ces incidents pour dissoudre Ordre nouveau (qui ne s’était pourtant pas heurté à la police) ainsi que la Ligue communiste (qui était déjà la reconstitution d’un groupe dissous et qui se reconstituera ensuite).
Quelques images des affrontements :
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Jean-Claude Rolinat "République Sud-Africaine: La faillite de Mandela"
Mandela a été durant de longues années une icône planétaire de l’antiracisme et de la bien-pensance. On a encore pu constater lors la période de son récent décès (décembre 2013) à quel point il était une divinité solidement implantée dans le panthéon des aveugles. Ce fut, vous vous en souvenez sans doute, une réelle « Mandelamania » qui s’est emparée de nombreuses personnalités politiques, de journaleux et de gauchistes hystériques tout autour du monde.
On le sait tous, ceux qui le louent restent en général très discrets sur son bilan réel en Afrique du Sud. Car oui, même s’il n’est pas seul à avoir mené ce pays là où il en est aujourd’hui (Mbeki et Zuma, présidents qui lui ont succédé, ont été encore pires), il est l’un des principaux responsables de la faillite totale d’un Etat autrefois sûr, prospère et comparable à nul autre sur le continent africain… Etat unique que la République Sud-Africaine (RSA), resté avant tout gravé dans les mémoires pour son système de développement séparé mis en place dès 1948, l’Apartheid, qui permit pendant des années aux blancs de ce pays de survivre en tant que communauté face à l’implacable montée démographique des noirs.
Jean-Claude Rolinat, qui nous a fait l’honneur il y a quelques semaines de venirprésenter à Lille cet ouvrage, est un auteur qui s’est déjà fait remarquer grâce à plusieurs livres traitant des nationalismes lointains (le dernier en date, son Qui suis-je consacré à Peron est sorti en 2013 chez Pardès). Mêlant histoire, politique et souvenirs personnels servis par une plume qui sait rappeler son activité de journaliste, Rolinat nous offre ici une excellente synthèse sur ce qu’est devenue l’Afrique du Sud depuis 1994, date à laquelle le pouvoir politique fut remis par les blancs, à la suite de nombreuses tractations, entre les mains du parti communiste longtemps interdit, l’ANC (African National Congress) de Mandela. Rolinat éclaire aussi l’avant 1994 et revient entre autres sur l’histoire de ce fameux apartheid, certes dur au départ mais qui fut vite assoupli sous les pressions diverses des Etats étrangers, de la finance et de la franc-maçonnerie sud-africaine…
Partons du bilan que l’on observe aujourd’hui, en 2014. L’Afrique du Sud est un pays au bord de la faillite, miné par la corruption et l’insolence d’une nouvelle bourgeoisie noire qui se vautre dans le luxe et les privilèges pendant que l’essentiel de la population vit dans la misère la plus totale. L’ANC, sorte de « parti-Etat », autrefois communisto-révolutionnaire mais passé depuis à l’économie de marché, contrôle malheureusement la quasi-totalité d’un pays qu’il ne sait pas gérer... L’insécurité est endémique, le chômage est énorme, les inégalités sont partout : sur un plan tant social que régional et surtout racial. Car l’Afrique du Sud est une mosaïque de peuples (noirs, blancs, asiatiques, métisses) d’un peu plus de 50 millions d’individus : 80% de noirs (d’ethnies différentes), 9% de blancs, 9% de métisses, le reste d’asiatiques pour 11 langues officielles ! Cet Etat « arc-en-ciel » est dominé largement par une oligarchie noire qui, revancharde et de plus en plus raciste envers les blancs, a tout fait pour les évincer de ce pays qu’ils ont bâti depuis des siècles. Non contents de subir une politique de discrimination positive radicale (le BEE, Black Economic Empowerement), les blancs ont été poussés vers la sortie tant dans les sphères politiques qu’administratives et beaucoup ont émigré, fuyant la pauvreté ou les violences. Remplacés dans nombre de postes clés par des noirs parachutés à leur place en vertu de leur couleur et non de leurs compétences, on constate aujourd’hui à quel point l’ANC s’est tiré une balle dans le pied en les rejetant : il suffit de prendre les cas de la police ou de l’armée sur lesquels Rolinat revient en détail. Notons également que les fermiers blancs manquent de plus en plus à un pays qui, au lieu d’utiliser leur savoir-faire ancestral, a préféré les livrer en pâture à une populace avide de vengeance qui s’est vue distribuer leurs terres qu’elles ne savent même pas exploiter. Résultat, la production agricole ne fait que baisser, la famine guette et on peut se demander si l’Afrique du Sud ne deviendra pas un désert agricole comme le Zimbabwe…
La RSA a longtemps été un Etat à part sur la scène internationale, avant tout à cause de l’apartheid. Dénigrés en Europe, les sud-Africains blancs font partie des parias de l’histoire et on les a largement culpabilisés, eux et leur politique de développement séparé. Pourtant, on oublie de dire que les noirs avaient une vie meilleure sous l’apartheid, qu’ils avaient leurs Etats autogérés (tel le Qwa Qwa des Sothos du Sud qui fut supprimé comme les autres par l’ANC en 1994) et contrôlaient des centaines de municipalités. Les asiatiques et les métisses avaient quant à eux leur parlement. Tout n’était peut-être pas parfait mais le pays était le fer de lance de l’Afrique sous tous les aspects (niveau de vie, armée, technologie…). La gestion du pouvoir blanc d’alors marchait et c’est petit à petit qu’il s’est délité comme le narre Jean-Claude Rolinat. Le début des années 1990 sonnera le glas de l’Afrique du Sud : le sinistre Frederik De Clerk libère Mandela, légalise l’ANC et entame un processus de passation de pouvoir aux noirs qui se soldera par la victoire de l’ANC aux élections de 1994. Celles-ci verront Nelson Mandela devenir le premier président noir du pays… Certes, les blancs ont été trahis par leurs élites prenant leurs ordres des milieux d’affaires et du Broederbond (franc-maçonnerie sud-Africaine), mais ils sont coupables eux aussi car ils ont voté lors du référendum de 1992 majoritairement en faveur de la poursuite des réformes engagées par De Clerk et en faveur des négociations avec l’ANC… Et pourquoi ? Pour de basses espérances économiques, pour que cessent les torts apportés au pays par l’apartheid à ce niveau-là… Belle leçon, non ? Ayant accepté de ce fait le principe du « one man, one vote », il est évident que leur position actuelle et la démographie des noirs (sans compter l’immigration massive qui sévit dans le pays) leur interdiront tout sursaut politique. Les blancs ne reprendront jamais le pouvoir en RSA. D’ailleurs, ils ont très peu résisté (hormis certains cas comme celui d’Eugène Terreblanche et de son AWB) et semblent désormais destinés à subir ou fuir le pouvoir noir… d’autant que l’idée de « blanctoustan » basée sur les politiques réalistes des bantoustans de la période d’apartheid (développement des différentes ethnies noires en autonomie selon le principe d’une terre pour un peuple) semble malheureusement bien peu les séduire…
Blancs comme noirs, on peut toutefois dire que tout le monde (ou presque) y perd en RSA actuelle hormis les nouvelles classes supérieures noires qui copient et se lient peu à peu avec l’ancienne bourgeoisie blanche. Car, en effet, l’adoption des mœurs « occidentales », l’attrait du blanc, le désir de fréquenter ses écoles ou ses quartiers existent toujours alors que le petit blanc rase les murs ou s’exile… Ce n’est la seule contradiction de l’Afrique du Sud post-apartheid que l’auteur a ici dépeint avec brio pour que l’on en tire bien des leçons…
Rüdiger / C.N.C.
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« Amour sacré de la patrie »
On ne peut pas dire, même si nous exécrons ce gouvernement et son président normal, que l’aggravation de la crise et le déclenchement des grèves catégorielles nous fassent plaisir, Car nous savons au bout du compte que c’est notre nation tout entière qui pâtit de ces troubles.
Les problèmes sont cependant si nombreux et si divers, que l’on ne voit pas comment, et par où, nous pourrons sortir de cette accablante et historique décadence à tous les niveaux. Nous sentons bien qu’il n’y a, chez nos dirigeants, aucune volonté politique de passer au dessus des préjugés idéologiques et tenter de faire l’unité du pays autour des grands thèmes rassembleurs, tels qu’ils se sont révélés notamment aux dernières élections.
Non, on se contente de ressortir les vieilles ficelles à propos du caractère « démoniaque » du Front National (ce qui abuse de moins en moins de Français) tout en espérant que la coupe du monde de foot au Brésil, faute de sauver les vrais intérêts de la nation, offrira à un pouvoir emprisonné dans son idéologie libérale libertaire un bol d’air fort à propos.
Même Najat Vallaud-Belkacem, notre ministre des sports, n’a pas encore songé à « déconstruire » le temple du machisme réactionnaire qu’on lui a confié.
Allez les bleus ! Semblent crier tous en cœur les édiles du gouvernement. Il est vrai qu’un parcours sans faute de notre équipe de Football pourrait distraire utilement les Français et même atténuer la morosité durablement ancrée au plus profond de notre peuple désabusé. C’est du reste la seule période durant laquelle on voit surgir une débauche de « bleu, blanc, rouge » qui se répand dans les rue et les lieux de diffusion des matchs. Tout le monde est patriote et personne ou presque n’y voit à redire.
Ce même patriotisme reste interdit à la politique, à l’économie, à l’enseignement de l’Histoire et à l’expression artistique : il est réservé au seul domaine sportif qui fait, avec ça, marcher un commerce florissant.
A l’heure où se négocie le calamiteux traité transatlantique concomitamment avec la coupe du monde, il serait temps que nos compatriotes se rappellent que la France est une nation, et pas n’importe laquelle. Les drapeaux sortis à cette occasion ne devraient pas être remisés une fois la coupe achevée (ou bue jusqu’à la lie).
Il appartiendra à l’Action française de rappeler aux Français qu’ils sont des héritiers et que, loin que la France leur appartienne, ce sont eux qui appartiennent à la France ...après, bien sûr, les derniers feux d’artifice de la coupe, à supposer que notre équipe aille jusqu’en finale…
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française - L’AF 2888
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Amour-sacre-de-la-patrie
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Regnum Aeterna - Complices - En guerre pour un Nouveau Millénaire
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Diffusion de Radio Courtoisie en RNT
La diffusion de Radio Courtoisie en RNT (radio numérique terrestre) a débuté à Paris hier soir à minuit, autrement dit vendredi 20 juin 2014 à 0h00.
La radio numérique terrestre (RNT), petite sœur de la télévision TNT, garde le principe d'une fréquence allouée à la chaîne de radio, mais cette fréquence est unique à l'échelle nationale. Cette radio numérique terrestre nécessite, pour être réceptionnée, un équipement spécifique (poste radio numérique).
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Passé Présent N°16