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culture et histoire - Page 1729

  • La chasse au Delon est ouverte

    J’ai redécouvert à Trevelez cet été qu’il y avait une vie hors de la matrice ; et que pour sortir corps et âme de la matrice techno et culturelle, il me fallait ne plus écrire de chroniques en français. Il ne faut plus être français du tout ; il me semble d’ailleurs que la France hollandaise, même mécontente dans les sondages, mérite ce qu’elle a, et qu’elle en redemande. Les chroniques, souvent incomprises, que j’ai faites depuis deux ans sur son histoire intellectuelle ne l’auront que trop confirmé : après 1870 les jeux sont faits en France pour le pire et l’encore plus pire. La France aime l’étranger, les droits de l’homme, le socialisme, le métissage, l’universalisme et l’Amérique post-WASP en guerre éternelle et inutile. C’est BHL qui a raison, BHL son saigneur et mentor officiel. La France postmoderne adore encore plus l’interventionnisme, le fun, les surgelés Picard et la fiscalité. Jules Verne même, ai-je appris récemment dans son excellent "Clovis Dardentor" explique que l’on perdra l’Algérie à cause de l’absence de vrais colons et de la sur-présence du fonctionnaire. Le dernier coup de grâce - ou de race - aura été donné en Mai 68 par le petit peuple néanderthalien, guidé par ses instits’ festifs et nihilistes, et toujours si soucieux de donner la chasse au restant des germains épargnés en 1789 ou sur les charniers républicains (pour 89 ce n’est pas de moi, c’est de Renan). Le mauvais pli pris par la droite molle ou faussement dure suit logiquement l’involution de cette terre fatiguée - et fatigante à plus d’un trait.

    Pour le reste, comme me le recommande un commentateur désagréable à souhait (Jaurès, je crois, qui semble payé pour ça), je vais me consacrer de plus près à la grande littérature ou à quelque essai ambitieux ; je l’ai pourtant déjà fait, voyez mon catalogue, mais parfois en pure perte car les temps et les lieux ne s’y prêtaient pas. Mais j’ai été heureusement traduit en russe (mon "Tolkien" - ce n’est pas le seul traduit de mes opus), ce qui m’a permis de rencontrer ma merveilleuse femme. J’ai depuis viré à l’orthodoxie, laissant aux cathos réacs le soin de conspuer leur pape comme à l’époque de Léon Bloy.

    Mes amitiés à mes rares mais suffisants lecteurs, mes Happy Few, comme disait l’Autre. Je leur recommande de réapprendre le latin pour lire les vrais classiques dans le texte, rien n’est meilleur pour l’esprit et sa santé. Virgile ou bien Tacite, quel pied de nez au système social ; quelle lumière aussi pour se préparer à la vieillesse et au sommeil éternel qui nous attend bien plus sûrement que la faillite de la presque Hollande ou la baisse des actions Facebook.

    La - dernière - chronique que l’on va lire est donc pour la presse russe et elle traite de l’affaire Alain Delon pour mon public russe. Si on ne l’aime pas, on pourra toujours en relire de précédentes ! J’en ai eu de bien notées par mes impavides examinateurs !

    France : la chasse à Alain Delon est ouverte

    La France n’est certes plus le grand pays rayonnant qu’il a été au temps du général de Gaulle, quand le monde entier respectait son prestige, ses armes, sa diplomatie, mais aussi ses chanteurs et ses artistes de cinéma. Petite colonie américaine aigrie, la France est aujourd’hui un pays néo-totalitaire (comme dit le journaliste d’extrême-gauche Halimi) où la chasse aux sorcières est tout le temps ouverte. Le récent scandale et la diabolisation soulevée par les propos politiquement incorrects d’Alain Delon en matière homosexuelle (matière la plus redoutable de toutes, Vladimir Poutine et la Russie, toujours en position d’accusés ici, en savent quelque chose) sont là pour en témoigner.

    Alain Delon a donc déclaré à la télé française qu’il était opposé à la cause homosexuelle, cause qui commence à casser les pieds de presque tous les Français ici, et il a même ajouté sans doute un peu trop lyrique, que l’homosexualité était contre nature ; mais comme on sait la science moderne a beaucoup fait reculé les limites de cette pauvre nature ! Immédiatement il a eu droit à ce que nous appelons en français une levée de boucliers, et notre dernière star internationale - tout aussi diabolisée et marginalisée que notre légendaire Brigitte Bardot, qui préfère s’occuper des animaux que des Français, et comme on la comprend ! - a été donc dénoncé, marginalisé, critiqué, houspillé, diabolisé, etc. Comme Delon a plus de soixante-dix ans, on l’a aussi traité de gâteux, de papy car ce racisme antivieux est lui très bien toléré en France maintenant (la plupart des vieux étant des blancs et des chrétiens, il est donc légitime et moral de les insulter dans ce malheureux pays).

    Je dois dire maintenant que j’ai mal compris la sortie de notre ami Delon, si j’ai très bien compris la réaction satanique de nos médias de masse. Je me suis demandé en effet comme Molière ce qu’il allait faire dans cette galère. Pourquoi parler des sujets qui brûlent dans un pays dégénéré, devenu dangereux (les touristes en savent quelque chose !) et surtout habité par les démons de la chasse aux sorcières ? Le grand cinéaste Annaud que j’ai interviewé pour La Pravda m’a plusieurs fois dit en privé qu’il était très prudent au moment des interviews, et que la langue de bois était faite pour les médias de masse occidentaux, qui poussent de plus en plus à la création orwellienne d’une novlangue, d’une pensée unique et d’une police de la pensée. Alain Delon aurait donc dû savoir ce qui allait lui tomber dessus.

    On me dira que ce guerrier et samouraï du cinéma en a vu d’autres (il avait même confessé à la BBC que les expériences homosexuelles n’avaient rien de déshonorant - c’était en jouant au billard, et en répondant en anglais il y a cinquante déjà...) et qu’il a peut-être voulu une fois nouvelle faire parler de lui en termes polémiques. La polémique n’a jamais nui à son personnage bien au contraire. Mais cette fois-ci sa fille Anouchka a tenu à se désolidariser des propos de son père. Trahison filiale bien venue : car cette société ouverte, tolérante et démocratique ne trouve rien de mieux que de faire dénoncer les parents par leurs enfants comme aux temps les moins ragoûtants du totalitarisme du siècle dernier.

    L’affaire Delon nous rappelle une chose ; qu’il s’agisse de la bourse folle et de l’économie en chute libre, de l’immigration, de la Syrie, du contrôle mental et social des populations, l’occident est tombé sur la tête et devrait faire fuir ceux qui ont encore le sens de l’honneur et de la justice. Merci au grand acteur exilé en Suisse de nous l’avoir rappelé.

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info/?p=1499#suite

  • Ecole : un embrigadement national

    « Qui tient les écoles de France tient la France ! » Tout était déjà dit au XIXème siècle dans cette maxime de Jean Macé, instituteur, journaliste politique et franc-maçon...

    De fait, ce que l’on appelait « enseignement » hier, et que l’on baptise « éducation nationale » aujourd’hui, a toujours fait l’objet d’une lutte d’influence sans merci.

    Jules Ferry et Jules Grévy, républicains acharnés, anticléricaux et francs-maçons, savaient parfaitement ce qu’ils cherchaient en voulant arracher l’enseignement à l’Eglise de France. Le but, sous le prétexte fort louable par ailleurs, d’apporter un enseignement gratuit et ouvert à tous, était bien de déchristianiser la France en déchristianisant d’abord l’école. Ne nous y trompons pas : le conflit qui resurgit de façon récurrente entre l’école laïque et l’école privée n’est qu’une survivance et une résurgence de ce conflit initial.

    L’éducation nationale, en plein désarroi aujourd’hui, n’en est pas moins un fief de gauche et il convient de s’en réjouir. Il semble en effet normal que les acteurs d’une longue et consciencieuse manipulation des esprits récoltent ce qu’ils ont semé. Pour nous en convaincre, nous observerons le phénomène sous l’angle de trois dogmes de l’éducation nationale : l’égalitarisme, l’anti-autoritarisme, le progressisme.

    - Un égalitarisme forcené.

    Ces maîtres de l’éducation de nos enfants, qui ont eu leur moment de gloire pendant le « joli mois de mai », ont refusé tout système d’émulation et combattu l’élitisme. Le résultat, c’est que le niveau scolaire moyen est aujourd’hui affligeant ainsi que l’a révélé la presse récemment : élèves de sixième illettrés, élèves de troisième ne sachant que syllaber, bacheliers incultes. Et tous doivent se contenter d’un enseignement adapté à des jeunes Français d’origines multiples qui éprouvent des difficultés à comprendre la langue vernaculaire... [...]

    JM - La suite sur Politique Magazine

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ecole-un-embrigadement-national

  • En 1945, Churchill envisageait d’attaquer l’Armée rouge avec des unités de la Wehrmacht

    En mai 1945 Churchill envisageait d’attaquer l’Armée rouge avec des unités de la Wehrmacht.

    « […] En 1945, la guerre en Europe à peine terminée, Churchill s’indigne que toute l’Europe orientale et centrale soit tombé sous la tyrannie de Staline. Et notamment la Pologne pour laquelle […] la Grande Bretagne a déclaré la guerre en septembre 1939.
    Dévoré par sa colère, dominé par son tempérament explosif, Churchill ordonne à Alan Brook, son chef d’Etat-major, d’élaborer un plan de libération de la Pologne par la force. Brook était conscient qu’il s’agissait d’une folie politico-militaire.
    Mais il a élaboré ce plan, sous le nom de Unthinkable (« impensable ») qui en dit long sur son opinion.
    Quarante-sept divisions Anglo-américaines, avec le reste des troupes de la Wehrmacht, devaient attaquer l’Armée rouge.
    Ce document […] est annoté dans ses marges d’un mot que Brook utilise sans cesse : « hasardeux ».
    Brook rappel qu’il ne faut pas trop compter sur les troupes allemandes, qui, après quatre de bataille sur le front de l’est et d’énormes pertes (4 million de tués), n’auront aucune envie d’y retourner sous le commandement des Alliés. Dans son journal Alan Brook a résumé ainsi son sentiment sur ce plan. « Tout cela est ridicule ». Néanmoins Unthinkable a été proposé au Américains, qui l’ont rejeté tout de suite. […] Toute sa vie Churchill a répété qu’il se sentait mal de n’avoir pas pu sauver la Pologne. […]

    Source : Guerre & Histoire n°15 (Merci à De Vliegende Hollander)

    http://histoire.fdesouche.com/3463-en-1945-churchill-envisageait-dattaquer-larmee-rouge-avec-des-unites-de-la-wehrmacht#comment-3505

  • 11 octobre 1963 : il y a 50 ans, les morts d’Edith Piaf et de Jean Cocteau

    Le jour où Piaf a tué Cocteau

    Le 11 octobre 1963, la France apprend à quelques heures d’intervalle la mort de la Môme et celle du poète. La première a-t-elle entraîné la seconde ?

    Édith Piaf et Jean Cocteau travaillent "Le bel indifférent", en 1940. © Sipa

    Difficile d’imaginer deux artistes plus opposés. La Môme contre le Prince des poètes. La fille de saltimbanques, amie des putes et des maquereaux, contre l’académicien compagnon de Picasso ou de Stravinsky. L’alcool contre l’opium. Édith Piaf et Jean Cocteau étaient pourtant devenus très amis après leur rencontre en février 1940 et la mise en scène, quelques mois plus tard, du Bel indifférent, écrit par le poète pour la chanteuse. Ils l’étaient restés pendant près de vingt-cinq ans.

    Lorsque, le 11 octobre 1963, ils apprennent à quelques heures d’intervalle la disparition de l’un et l’autre, les journaux établissent immédiatement entre elles un lien de cause à effet : Cocteau, âgé de 74 ans, aurait été terrassé en apprenant le décès de la Môme. Celle-ci est morte la veille, dans le mas provençal proche de Grasse où elle a passé ses dernières semaines, mais son corps a été transporté en grand secret à Paris, où ses proches font établir un certificat de décès postdaté. Alors que, boulevard Lannes, des milliers d’admirateurs viennent se recueillir devant le cercueil de la chanteuse (certains de ses familiers fouillent, pendant ce temps, les tiroirs et les armoires), on apprend la mort du poète. Le 12 octobre, Le Parisien assure en une : "La mort d’Édith Piaf a tué Jean Cocteau." Jean Marais a beau corriger, assurer que son ancien compagnon a succombé à un "oedème du poumon", la légende est née.

    "Tiré de la mort (c’est notre truc)"

    Rien qu’une légende ? L’amitié des deux artistes se renforce encore à la fin de leur vie, au point qu’un curieux parallélisme s’établit, au fil des mois, entre leurs maladies respectives. Jean Cocteau a été victime dans ses derniers mois de deux crises cardiaques ; Édith Piaf, à 48 ans, n’est guère en meilleure santé et a subi de multiples opérations du foie et des intestins. "Dans un mot, écrit le 31 août à son domicile de Milly-la-Forêt, note le biographe de Piaf Robert Belleret, Jean Cocteau [écrit ainsi] : Mon Édith. On nous a coupés pendant que je te disais ma tendresse fidèle. Je sors assez mal de mes disputes avec la mort, mais le coeur reste solide et t’aime. Quelques jours plus tard, il lui écrit encore : Tiré de la mort je ne sais comment (c’est notre truc), je t’embrasse parce que tu es une des sept ou huit personnes auxquelles je pense avec tendresse chaque jour." Théo Sarapo, le dernier compagnon de Piaf, témoigne, lui, des appels quotidiens qu’elle échangeait avec l’écrivain.

    Plus troublant : selon Claude Arnaud, qui a écrit sa biographie, Jean Cocteau aurait dit, après avoir appris de sa cuisinière Juliette que son amie était morte : "C’est ma dernière journée en ce monde." D’autres témoignages, cités par Violette Morin, professeur à l’École pratique des hautes études, dans un essai écrit en 1964 sur la mort des deux artistes, assurent en outre que Cocteau aurait dit : "La mort de Piaf a augmenté mes étouffements..., je sens que c’est fini." "C’est le bateau qui achève de sombrer." Il accepte pourtant une proposition d’interview de Paris Match, qui souhaite recueillir sa réaction à la mort de Piaf. Il n’aura pas le temps de la livrer.

    Ultime pirouette de l’histoire : il existe pourtant un hommage funèbre de Cocteau à Piaf, écrit "préventivement" et que cite Robert Belleret : "Édith Piaf s’éteint, consumée par un feu qui lui hausse sa gloire. Je n’ai jamais connu d’être moins économe de son âme. [...] Comme tous ceux qui vivent de courage, elle n’envisageait pas la mort et il lui arrivait même de la vaincre. Seulement, sa voix nous reste. Cette grande voix de velours noir, magnifiant ce qu’elle chante."

    REGARDEZ ICI les images de l’enterrement d’Édith Piaf, le 14 octobre 1963 :

    Obsèques de Jean Cocteau à Milly-la-Forêt, le 16 octobre 1963. © AFP

    Le Point

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Video-11-octobre-1963-il-y-a-50

  • Communiqué du Printemps Français (9 oct 2013)

    Rythmes scolaires, gender à l’école : nos enfants ne sont pas des cobayes ! C’est le message affiché cette nuit par le Printemps Français devant les écoles primaires des vingt arrondissements parisiens.

    Le Printemps Français appelle à résister contre la pénétration de l’idéologie dans les écoles. Vincent Peillon prétend aménager les rythmes scolaires, mais il vise à détruire les rythmes familiaux. Vincent Peillon prétend favoriser la tolérance, mais il veut imposer le gender à l’école. NON, nos enfants ne sont pas de cobayes ! Pas question de nous voir imposer une réforme qui nie les rythmes biologiques des enfants pour en faire des zombies. Pas question de nous voir imposer l’enseignement d’une idéologie qui nie la différence entre garçons et filles, pour créer une société de robots indifférenciés.

    L’objectif de la réforme Peillon est clair : il s’agit de casser le rythme biologique des enfants pour les épuiser et les rendre malléables à tout endoctrinement, et de les arracher à leur famille en systématisant des activités extra-scolaires encadrées par les syndicalistes de l’Education Nationale. Créer un mouvement de jeunesse obligatoire a toujours été une priorité dans les dictatures. Avec ses changements de rythme, son enseignement de l’idéologie du genre et sa religion laïque à l’école, la réforme Peillon prépare-t-elle le terrain à la « Hollande Jügen » ?

    Hier, la constitution de la République Française a été mise à l’épreuve d’une tentation dictatoriale : peut-elle interdire une clause de conscience aux officiers d’Etat Civil opposés à la dénaturation du mariage ? Cette question engage notre démocratie. Aujourd’hui, après la circulaire Valls menaçant de prison les maires opposés au mariage unisexe, c’est la réforme Peillon qui s’attaque aux familles. Les apprentis dictateurs avancent leurs pions. Le Printemps Français appelle à leur résister.

    Tous avec le Printemps Français, pour la Liberté, la Justice et la Vérité ! On ne lâche rien !

    http://www.printempsfrancais.fr/3663/communique-du-9-octobre-2013/