culture et histoire - Page 1742
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La philosophie du surhomme dans le Zarathoustra de Nietzsche
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Fraction - Emeutes
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Le maître du nationalisme intégral
Charles Maurras
Olivier Dard
La voilà ! La première biographie historique de l'auteur de L'enquête sur la monarchie, qui exerça une influence si importante aussi bien sur des intellectuels que sur une partie de la jeunesse, mais qui finira condamné pour "intelligence avec l'ennemi". "Historique" en effet, en non pas seulement "littéraire", ou "politique" comme ont pu l'être trop souvent la plupart des textes antérieurs.
Après avoir évoqué une jeunesse marquée par le deuil et la découverte de la surdité, Olivier Dard nous fait découvrir le jeune poète, le critique littéraire, qui "glisse" en quelque sorte peu à peu vers la politique dans les années 1880-1890. Il rappelle l'influence boulangiste, mais surtout l'appartenance au félibrige, où nait progressivement l'idée du "pays réel", du fédéralisme, avec de véritables hymnes à la Provence, à la Méditerranée et au soleil. L'appel à la monarchie, le retour à l'Eglise, la notion si importante "d'harmonie" (qui ose encore parler "d'harmonie" en politique ?) se dessinent au fil des aventures de presse, de La Cocarde à L'Action Française. On croise Barrès, Sorel, Bainville, Dimier, Sangnier, Daudet, Pujo, plus tard Gustave Hervé, Maritain, Massis, Boutang enfin, et d'autres, et l'on apprend que le café de Flore est alors quasiment son quartier général ! Les choses changent... Olivier Dard revient longuement sur le rapport entre nationalisme français et religion chez Maurras ("Je suis Romain parce que si mes pères n'avaient pas été Romains comme je le suis, la première invasion barbare, entre le Ve et le Xe siècle, aurait fait aujourd'hui de moi une espèce d'Allemand ou de Norvégien. Je suis Romain, parce que n'était pas ma romanité tutélaire, la seconde invasion barbare, qui eut lieu au XVIe siècle, l'invasion protestante, aurait tiré de moi une espèce de Suisse .... Je suis Romain par tout le positif de mon être ... Je suis Romain, je suis humain : deux propositions identiques"). Maurras revendique cet héritage provençal, catholique et français, au point de devenir "un adversaire résolu de la modernité". La Première Guerre mondiale le voit développer une conception personnelle de "l'Union sacrée", au titre de la défense de la nation mais sans renoncer au débat d'idées. L'après guerre est marqué par l'amertume, puisque le sacrifice de tous ces morts ne donne pas pour autant une paix véritable et qu'aussitôt recommencent les débats politiques et les joutes intellectuelles. Les échecs électoraux et la condamnation par le Saint-Siège en 1924-1926 marquent durablement le mouvement, mais le journal d'Action Française poursuit sa route et Maurras, durant les années 1920-1930 semble marqué par ce paradoxe d'un magistère intellectuel (il entre à l'Académie française) mais d'une impuissance politique. La crise de février 1934 est bien sûr analysée par l'auteur, qui remet en question le rôle souvent attribué à l'A.F. dans le journée du 6 février, explique la cassure entre le "vieux maître" et les jeunes militants plus radicaux et la distance prise par le prétendant au trône de France. C'est toute la question de la distorsion, réelle ou ressentie, entre un discours très vif, parfois violent, et la réalité des actions ("inactions" dit Rebatet) conduites. L'avant-dernière partie (10, "Le commandeur au crépuscule") est consacrée à l'immédiat avant-dexième guerre mondiale et à la période de Vichy, au sujet de laquelle Olivier Dard constate, mais discute, l'influence réellement exercée par Maurras, car on ne peut oublier que son nationalisme est resté profondément anti-allemand. Maurras tente alors un délicat exercice d'équilibrisme intellectuel au nom de "La France seule", mais la France est occupée et le monde entier est en guerre... C'est la fin. Le procès, au début de l'année 1945 voit s'opposer l'accusation, qui raisonne à partir des conséquences des textes de Maurras, et la défense, qui argumente sur les intentions de ce dernier. Deux approches alors incompatibles. Condamné, il tente de se défendre, d'obtenir la révision de son procès, sa santé se dégrade et il obtient finalement une grâce médicale en 1952, peut de temps avant de mourir. La dernière partie, enfin, tente d'évaluer l'influence postérieure de Maurras et de ses écrits, en France comme à l'étranger, et le bilan qu'en dresse Olivier Dard est relativement maigre.
Le livre se termine sur quelques 70 pages de sources, références, bibliographie, index : c'est dire la richesse et la densite de cette excellent biographie, qui doit être connue non seulement de tous ceux qui se passionnent pou l'histoire politique des XIXe et XXe siècle, mais aussi de ceux qui s'intéressent au monde de l'écrit, car Maurras fut, peut-être, d'abord une (grande) plume.
Armand Colin, Paris, 2013, 352 pages, 25 euros.
http://guerres-et-conflits.over-blog.com/le-ma%C3%AEtre-du-nationalisme-int%C3%A9gral
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La plus ancienne civilisation de l’Europe
On a retrouvé les vestiges de la plus ancienne civilisation connue d’Europe, dont les constructions précèdent Stonehenge de 2.000 ans, et dont les monuments sont encore plus anciens que les cités mésopotamiennes qu’on considérait traditionnellement comme le berceau de la civilisation. Les archéologues ont découvert un réseau de 150 vastes temples et constructions au-dessous des champs et des villes de l’Allemagne, de l’Autriche et de la Slovaquie d’aujourd’hui. Ils semblent avoir construits il y a environ 7.000 ans, entre 4.800 av. J.C. et 4.600 av. J.C. Leur découverte va révolutionner la compréhension de la civilisation en Europe, dont on pensait traditionnellement qu’elle avait traîné loin derrière le développement de la vie urbaine et de la culture du Moyen-Orient.
Les temples étaient faits de terre et de bois, et avaient des remparts et des palissades qui s’étendaient sur près d’un kilomètre. Ils furent construits par un peuple hautement religieux qui vivait dans de longues maisons communautaires faisant jusqu’à 50 mètres de long, groupées en villages importants. Il semble que leur économie et leur style de vie étaient basés sur l’élevage de bétail, de moutons, de chèvres et de cochons. Mais, mystérieusement, leur civilisation – ou du moins le style de construction et de vie dans des foyers communautaires groupés en villages – semble avoir disparu après seulement 200 ans environ. Les Européens ne recommencèrent pas à réaliser des constructions groupées similaires avant 3.000 ans, époque à laquelle le continent était fermement éclipsé par les brillantes civilisations du Moyen-Orient.
Les récentes découvertes archéologiques sont si nouvelles que la culture ayant construit les temples n’a pas encore reçu de nom. Les fouilles ont eu lieu durant les dernières années, et ont entraîné une réévaluation des complexes similaires, bien que jusqu’ici non datés pour la plupart, identifiés dans toute l’Europe centrale au moyen de photographies aériennes. Les archéologues commencent maintenant à suspecter que des centaines de ces très précoces centres religieux monumentaux, faisant chacun jusqu’à 150 mètres de largeur, ont été construits le long d’une bande de terre de 640 kilomètres dans ce qui est maintenant l’Autriche, la République Tchèque, la Slovaquie et l’Allemagne de l’Est.
Les monuments semblent être un phénomène associé exclusivement à une période de consolidation et de croissance qui suivit l’établissement initial de cultures d’éleveurs au centre du continent. Il est possible que le phénomène précoce des monuments néolithiques, récemment révélé, ait été la conséquence d’un accroissement de la taille – et de la compétition entre eux – de groupes tribaux ou pan-tribaux émergeants, peut-être les premiers mini-Etats de l’Europe. Après une période relativement brève – peut-être seulement cent ou deux cent ans –, le besoin ou la capacité sociopolitique à les construire disparut, et des monuments de cette taille ne furent plus construits jusqu’au milieu de l’Age de Bronze, 3.000 ans plus tard. La raison pour laquelle cette culture monumentale a disparu est un mystère.
Les investigations archéologiques dans ces vastes temples de l’Age de Pierre durant les trois dernières années ont aussi révélé plusieurs autres mystères. D’abord, chaque complexe n’était utilisé que pendant quelques générations – peut-être 100 ans au maximum. Deuxièmement, la zone sacrée centrale était presque toujours de la même taille, environ le tiers d’un hectare. Troisièmement, chaque fossé circulaire d’enceinte – quel que soit le diamètre – impliquait l’enlèvement du même volume de terre. En d’autres mots, les constructeurs réduisaient la profondeur et/ou la largeur de chaque fossé en proportion inverse de son diamètre, de façon à toujours conserver le volume constant (et ainsi le temps dépensé). Les archéologues se demandent si cela aurait pu être pour permettre que chaque terrassement soit effectué par un nombre précis de travailleurs au statut spécial dans un nombre précis de jours – peut-être pour satisfaire les exigences rituelles d’une sorte quelconque de calendrier religieux.
Les multiples systèmes de remblais, de fossés et de palissades « protégeant » l’espace intérieur ne semblent pas avoir été construits dans un but défensif – et furent plutôt probablement conçus pour empêcher les membres ordinaires de la tribu de voir les rituels sacrés et probablement secrets qui étaient accomplis dans le « sanctum intérieur ». Les investigations suggèrent jusqu’ici que chaque complexe religieux était rituellement mis hors service à la fin de sa vie, chacun des fossés qui avaient été creusés successivement étant alors délibérément comblé.
Les gens qui construisirent les vastes temples circulaires étaient les descendants de migrants qui arrivèrent de nombreux siècles plus tôt, venant de la plaine du Danube dans ce qui est maintenant la Serbie du Nord et la Hongrie. Les bâtisseurs de temples étaient des éleveurs qui avaient de grands troupeaux de bétail, de moutons et de chèvres ainsi que de cochons. Ils fabriquaient des outils de pierre, d’os et de bois, et de petites statues d’humains et d’animaux en céramique. Ils fabriquaient des quantités substantielles de poteries géométriquement décorées, et ils vivaient dans de grandes maisons allongées dans de gros villages.
Le plus complexe des sites fouillés jusqu’à maintenant – un site situé à l’intérieur de la ville allemande de Dresde – consistait en un espace interne apparemment sacré entouré de deux palissades, trois remblais de terre et quatre fossés. Harald Stäuble, le spécialiste qui dirige les fouilles archéologiques, a déclaré : « Nos fouilles ont révélé le degré de vision et de sophistication monumentales utilisé par ces premières communautés d’éleveurs pour créer les premiers vrais complexes de terrassements de grande échelle de l’Europe ». Des investigations scientifiques sont en cours à Dresde sur les matériaux récemment mis au jour.
Un complexe villageois et un temple à Eythra, près de Leipzig, couvrent une zone de 25 hectares. Deux cent maisons allongées y ont été découvertes. La population aurait compté jusqu’à 300 personnes vivant dans une colonie hautement organisée de 15 à 20 très grands bâtiments communautaires.
Andrew Sherratt, professeur d’archéologie à l’Université d’Oxford, a déclaré : « Ce qui semble avoir été découvert en Allemagne est une chose qui aurait stupéfié les Britons, par exemple, qui commençaient seulement à faire de l’élevage à cette époque. Mais pour les Mésopotamiens, c’aurait été l’occasion d’une gentille tape d’encouragement sur l’épaule ».
Sources : The Independent (11 juin 2005) et The Scotsman (12 juin 2005).
Publié sur :: megalithic
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Éléments de réflexion sur le militant révolutionnaire et l'édification d'un front révolutionnaire.
J’ai toujours eu une certitude dans mon engagement, la première lutte que nous devons mener est une lutte contre nous même. Un militant authentiquement révolutionnaire n’est pas un obsédé des armes à feu ou un organisateur de cellules clandestines, c’est d’abord et avant tout un individu conscient, conscient de la situation dans laquelle se trouve son pays et conscient des défis à relever, et qui engage de fait un processus de résistance puis un processus de lutte. Ce processus de résistance qui se meut en processus de lutte commence par une réflexion sur soi-même. En quoi, dans ma vie quotidienne, je m’oppose au système ?
Cela commence déjà par se poser la question des valeurs du système et du mode de vie inculqué par le système. Il ne s’agit pas nécessairement de lutter contre le « modèle bourgeois », ce n’est pas en refusant d’avoir un travail, une maison et une famille qu’on devient un « résistant au système », ça c’est du verbiage gauchiste, ou on prétend lutter contre la bourgeoisie en habitant dans une camionnette avec un chien en fumant de la ganja. Le processus de lutte contre le système ne doit pas faire de nous des larves ou des camés mais nous approcher du soldat, du moine, du surhomme. Et on peut s’en approcher avec travail, famille et foyer.
Bien sûr, aucun processus révolutionnaire, donc subversif, ne peut fonctionner sans les exemples de ceux qui auront « tout sacrifiés ». Ce fut la fonction du saint chez les chrétiens. Il n’a jamais été question de faire de l’ensemble des chrétiens des « saints » mais de montrer la voie à suivre aux fidèles par l’intermédiaire de la sainteté. Il en va de même pour nous. Nous améliorer ne signifie pas forcément que nous devons tous devenir des individus « parfaits » qui sacrifions tout, au risque de devenir des marginaux et des exclus. Nous devons simplement manifester la volonté de réprimer chez nous certaines tentations envers le monde moderne. Ce temps gagné, cette liberté d’esprit retrouvée, nous pouvons la mettre à disposition des autres.
Les militants, souvent les plus jeunes, s’égarent très souvent dans leur engagement. Bien souvent ils ne savent d’ailleurs même pas vraiment ce qu’ils font, ni pourquoi ils le font. Il s’agit alors d’actions brouillonnes, spontanées qui peuvent nuire au combat révolutionnaire ou faire l’objet de manipulations. Il convient donc clairement d’identifier l’ennemi. L’ennemi est un système tellement tentaculaire, qu’il est totalement vain de l’attaquer frontalement et qui s'incarne par le haut dans l'Etat. Une mouche ne traverse pas une vitre. En revanche une mouche peut utiliser sa petite taille et ses facultés propres pour chercher une faille et contourner l'obstacle.
Un militant révolutionnaire doit donc commencer par surveiller son comportement, pour ne pas que son attitude, son apparence, correspondent à une caricature définie par le système. Cela ne signifie pas qu’il faille forcément abandonner des modes dites « alternatives », mais il faut toujours éliminer ce qui est contre productif. L’armée française a abandonné les uniformes bleus au profit d’uniformes camouflés quand elle a constaté que la guerre avait changé et qu’il fallait être discret. Il en va de même pour le militant révolutionnaire. Certains « styles » ou certains vêtements reviennent à porter notre propre rouelle écarlate, à se tracer une cible dessus, à porter notre gilet jaune pour se faire repérer….
Au-delà de ça, le militant révolutionnaire doit changer son "mode de vie". Il peut par exemple tenter de réduire son impact écologique, enclencher un processus de décroissance et développer l’entraide. C’est en consommant moins et mieux, en n’hésitant pas à récupérer, à recycler, à donner un coup de main, à changer son alimentation (moins de viande, moins de lait, produits locaux, de saison et bio si possible) qu’il enclenche les prémices d’un changement plus global. Il peut par exemple sensibiliser son entourage sur l’importance d’une alimentation plus saine et qui ne dépend plus (ou moins) des circuits de la grande distribution. Il peut de fait soutenir avec son entourage un tissu économique local de producteurs et par capillarité soustraire de plus en plus de familles des griffes de la grande distribution.
En plus de cela, notre militant peut utiliser ce fantastique outil révolutionnaire qu’est internet. La « révolution numérique » peut produire un profond changement de civilisation, c’est aussi une chance historique que nous devons saisir avant qu’il ne soit trop tard. Internet ne doit pas servir simplement à diffuser des articles de presse relatant des faits divers impliquant des allogènes, il doit surtout fournir des clefs de lecture à la population qui vont au-delà de l’indignation. Mieux vaut diffuser des vidéos expliquant le fonctionnement du système et nos ennemis réels que de se plaindre à longueur de temps que telle ou telle population agit mal. Il est légitime d’en avoir marre, mais il est surtout important de savoir ce qui a engendré ce type de situation pour ne pas se tromper d’ennemis et ne pas être manipulé.Une fois que notre militant aura adopté un comportement social convenable : politesse, tempérance, loyauté, courage, qu’il aura modifié ses habitudes de vie et qu’il aura agit de façon simple en utilisant internet pour diffuser des idées nouvelles, il pourra aussi recourir à l’affichage public, au boitage, fréquenter les conférences et les événements communautaires organisés par des structures de résistance et de lutte.
Un militant révolutionnaire doit comprendre qu’il ne peut rien faire directement contre la finance, les entreprises du CAC 40, l’immigration de masse ou pour la sauvegarde de « la race blanche » et le renversement de l’oligarchie au pouvoir. Il doit se contenter de petits actes au quotidien, dont certains lui apparaîtront peut-être comme totalement éloignés de son combat. Il se demandera comment lutter contre la finance ou le Grand remplacement en achetant des concombres bio au producteur local ou en diffusant une vidéo sur un réseau social. En réfléchissant, il trouvera la réponse.
L’individu et le mouvement politique agissent à des échelles différentes, de même que les associations et certaines personnalités agissent dans leur domaine propre. Il ne faut pas avoir une vision stalinienne du parti, le militant révolutionnaire doit soutenir toute initiative avant-gardiste et un mouvement révolutionnaire se doit de travailler en synergie avec d’autres mouvements, avec lesquels il partage une éthique et une stratégie. Chacun peut conserver sa spécificité. Cependant il faut être ferme sur les principes.
Il doit trier le bon grain de l’ivraie. Le militant révolutionnaire doit éviter d’impliquer les individus dont le comportement ne répond pas à une certaine éthique. Ces individus doivent être maintenus à la marge. Des années de travail de fourmis peuvent être réduites à néant par un provocateur, un mythomane, un psychopathe ou un sociopathe. Il convient donc d’être intransigeant sur ce point. Ce n’est que la constitution d‘un front révolutionnaire solide qui obligera certains marginaux à se plier aux règles institués par le plus grand nombre. L’être humain fonctionne bien souvent par mimétisme. Il vaut donc mieux donner envie à un jeune engagé de s’inspirer de militants exemplaires que de certains marginaux souvent sans foi ni loi se réclamant d’idéologies dont ils ne saisissent que la forme la plus caricaturale (anti-patron, anti-immigré, antifa, anti-antifa, etc…). Si nous œuvrons pour la civilisation européenne, celle des héros et des saints, alors nous ne pouvons pas emprunter le chemin de la facilité pour résister et lutter.
Une avant-garde se développe à ce prix. Aucun mouvement historiquement subversif, qu’il soit religieux ou politique, n’a avancé sans une communauté ferme sur des principes et des valeurs et qui savait mettre hors de la communauté tout individu ou groupe social dont l’attitude, les valeurs ou les propos étaient en contradiction avec la norme. Cela ne signifie pas qu’il faut édulcorer le discours sur certains points, mais cela évite bien souvent de prêter le flan aux cabales médiatiques qui utilisent les individus les plus caricaturaux, les plus marginaux pour décrédibiliser une idée. Plus nous tarderons à bâtir un front révolutionnaire sérieux, plus nous manquerons de temps pour agir concrètement et nous assurer le soutien de la population, soutien sans lequel toute action révolutionnaire est vaine. Un mouvement révolutionnaire doit idéalement être soutenu et porté par le peuple. Pour cela il convient d’apparaître comme une alternative crédible au système en place. Il faut donc s’améliorer soi-même, agir localement et former un front révolutionnaire constitué de mouvements qui s’engagent sur la voie de l’avant-garde.
La récréation est finie.
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L’âme d’une nation coule dans nos veines
Ex: http://zentropaville.tumblr.com
L’idée de nation suscite encore aujourd’hui chez certains des réactions, des passions parfois vives, voire violentes. Les uns voient en elle renaître le culte de la race, du sang. Les autres, le simple et seul principe d’une nouvelle loyauté politique. Il n’est pas dans mon intention de disserter une fois de plus sur la définition de la nation, ni de reposer la traditionnelle question « Qu’est-ce qu’une nation ? ».
La Bretagne, vieille nation européenne, a répondu depuis bien longtemps à cette question. L’âme de la nation bretonne, c’est d’abord son passé. Il n’est pas vrai que les peuples heureux n’ont pas d’histoire, parce que s’ils n’en avaient pas, ils ne seraient pas des peuples. Après 10 siècles de souveraineté nationale, la Bretagne est à ce jour sous occupation étrangère. Région bâtarde, simple province française… mais toujours nation, nation sans Etat certes, mais nation déterminée à recouvrer son indépendance. Le peuple breton a-t-il conservé une conscience nationale à l’instar de son frère écossais ? Sans aucun doute. Les Bretons ont-ils, aujourd’hui, un sentiment national ? Oui et de récents sondages le démontrent. Si la politique d’assimilation de la France a, certes, fait d’énormes dégâts, elle a échoué malgré sa politique génocidaire et ethnocidaire. Les Bretons sont fiers de leur identité spécifique et le revendiquent de plus en plus. Parmi les facteurs les plus déterminants dans l’esprit national, il y a le souvenir des choses faites en commun, le souvenir des épreuves traversées qui cimentent. Une nation comme la Bretagne commence à exister lorsque que naît une fierté, un orgueil national. Elle n’existe en fait que s’il y a des femmes et des hommes qui se réclament d’elle et qui entendent se définir comme Bretons. Aujourd’hui, on honore des Bretons morts pour la patrie. Ce que l’on honore en eux c’est qu’ils aient prouvé que quelque chose valait plus qu’eux et que leur vie, à savoir la patrie. Suprême sacrifice. Valeur suprême de ce à quoi on se sacrifie.
La nation bretonne est plus que le produit d’un contrat. Elle n’existe que par la foi qu’on lui voue. Elle n’est pas non plus une unité fermée, mais ouverte. Mais sous condition de pouvoir assimiler ceux à qui elle ouvre les bras. Aujourd’hui les nations modernes réunissent tous les vices. Elles s’ouvrent à n’importe qui et n’importe comment au mépris même de leurs âmes, de leurs identités. Une nation est un organisme vivant mais elle peut mourir. Mourir de mort physique mais également de mort spirituelle. Une nation qui perd son âme, à qui l’on vole son âme ou qui se laisse arracher son âme, cette nation est une nation condamnée. Les sociétés actuelles en Europe sont toutes orientées de manière prédominante vers le confort matériel. Leur hédonisme congénital est le plus sûr poison de l’idée nationale. Il nous faut également combattre les idéologies du déracinement qui visent les attaches territoriales d’un peuple, mais aussi ses attaches culturelles et spirituelles. Il est révélateur que tout système totalitaire ou colonial, cherche à détruire l’identité d’un peuple en s’attaquant en priorité à sa culture. C’est en niant la spécificité d’un peuple que cherche à s’imposer toute pensée homogénéisante. La culture est la carte d’identité d’un peuple. C’est son passeport et contrairement aux pleurnicheries et autres niaiseries régionalistes, nous ne dissocions pas le combat culturel du combat politique. La Bretagne est un être intrinsèquement politique et culturel. Le politique renvoie au culturel et le culturel renvoie au politique. Privé de dimension politique, le culturel devient folklore.
Notre combat pour la liberté du peuple breton et l’indépendance de la Bretagne, doit s’inscrire dans le cadre de l’Europe des peuples et prendre en compte que l’Europe actuelle est aspirée dans l’idéologie du bonheur individuel et la religion des droits de l’homme qui tend à s’octroyer tout l’espace du champ moral et préparer les esprits à l’uniformité. Vaste programme nihiliste, philosophie du bonheur massifié que nous entendons combattre.
Pour conclure je vous livre cette citation de Louis Pauwels : « L’idée que le monde doit être vécu au pluriel, c’est l’idée importante de cette fin de siècle. Le vrai racisme, le racisme fondamental, c’est de vouloir broyer tous les peuples, toutes les ethnies, toutes les cultures pour obtenir un modèle unique… ».
Meriadeg de Keranflec’h.
http://euro-synergies.hautetfort.com/ -
Fraction - Ne Rien Renier
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220e anniversaire de la promulgation du décret du 1er octobre 1793 d'extermination légale
En ce 1er octobre, jour qui marque le 220e anniversaire de la promulgation du décret du 1er octobre 1793 d'extermination légale des Vendéens, décret toujours en vigueur en France aujourd'hui, vous êtes invité :
- à 18h : à la conférence exceptionnelle de Reynald Secher, Docteur d'Etat ès lettres et sciences humaines, sur les Guerres de Vendée, salle des Mariages de la mairie du 7e arrondissement de Paris, 116 rue de Grenelle.
- à 20h, place Paul Claudel, devant l'entrée du Sénat, à l'appel de l'Association Vérité pour la Vendée, pour la défense de la mémoire vendéenne.
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Peut-on censurer au nom de la science ?
« La science est réfutable par essence et toute théorie, même la plus éprouvée par l’expérience, peut être remise en cause à tout moment si une expérience la prend en défaut. »
« Popular Science », l’un des plus anciens journaux de vulgarisation scientifique du monde, vient de décider de supprimer ses commentaires, par crainte des « trolls », ces commentateurs obsessionnels, dont l’influence serait excessive. Sur le blog Passeur de sciences, Pierre Barthélémy s’interroge : « Peut-on censurer la science ? », notamment pour éviter trop de commentaires critiques de la théorie de l’évolution, contestataires de la thèse de l’origine du réchauffement climatique, ou doutant de l’histoire officielle à base d’arguments révisionnistes.
Poser la question c’est y répondre : du point de vue scientifique, seul peut être dit vrai ce qui peut être librement contesté. Ce qui n’est pas contestable relève de la vérité de nature religieuse, non de la vérité de nature scientifique qui suppose une remise en cause permanente. L’article de Pierre Barthélémy n’en est pas moins intéressant parce qu’il révèle des préjugés de notre époque comme de l’efficacité pratique des commentaires sur Internet. Nos lecteurs le trouveront ci-dessous. PolemiaC'est une information qui donne à réfléchir. Dans un article publié en ligne mardi 24 septembre, Suzanne LaBarre, rédactrice en chef du site Internet de Popular Science, un des plus anciens journaux de vulgarisation scientifique du monde, a annoncé sa décision d’appuyer sur le bouton « off ». De désactiver la fonction « commentaire » de son site Web. D’empêcher les lecteurs de dire ce qu’ils pensent au sujet des articles publiés.
Suzanne LaBarre explique que « cette décision n’a pas été prise à la légère » et qu’il est une conséquence directe de ce que j’appellerai l’ »effet crado » (« the nasty effect » en anglais). Cet arrêt des commentaires est une réaction directe à la pollution des sites d’information par les trolls, qu’ils soient humains ou robotisés, organisés par des lobbies ou pas. Trolls qui déversent dans les commentaires des textes à l’argumentation parfois préfabriqués et copiés-collés, destinés, dans le cas de l’information scientifique, à instiller le doute dans l’esprit des internautes, qui sur la réalité du réchauffement climatique, qui sur la validité de la théorie de l’évolution, qui sur l’innocuité des vaccins, etc. Bref à utiliser l’outil du commentaire pour manipuler l’opinion.
Comme le souligne Suzanne LaBarre, ces commentaires ont vraiment le pouvoir de modifier la perception que le public se fait d’une nouvelle dans le domaine des sciences. L’ « effet crado » a été mis en évidence il y a quelques mois dans une étude publiée par le Journal of Computer-Mediated Communication. Pour résumer, les auteurs ont soumis plus d’un millier de personnes, échantillon représentatif de la population américaine, à un article fictif sur Internet rendant compte d’une découverte dans le domaine des nanotechnologies. Une partie des « cobayes » voyait l’article accompagné de commentaires lançant certes un débat contradictoire mais sur le mode cordial et ouvert. L’autre partie avait accès à une discussion tout aussi contradictoire, qui prenait cependant la tournure musclée, péremptoire et parfois méprisante qui est la marque de fabrique des trolls. Cette dialectique avait un effet significatif, qui polarisait davantage le lectorat et, surtout, modifiait la perception de l’information en altérant la capacité d’adhésion à la technologie présentée. L’effet « crado » est la version Internet du « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ».
Pour Suzanne LaBarre, les conséquences des agissements des trolls sont évidentes : « Les commentateurs façonnent l’opinion publique ; l’opinion publique façonne les politiques publiques ; les politiques publiques décident si la recherche est financée, comment elle l’est et quel type de recherche l’est – vous commencez à voir pourquoi nous nous sentons contraints d’appuyer sur le bouton “off”. » A cela il faut ajouter le contexte américain de « guerre » contre la science que j’ai plusieurs fois évoqué dans ce blog (lire ici, ici, là ou encore là). Les Etats-Unis sont certes les champions du monde au palmarès des prix Nobel scientifiques mais il s’agit aussi d’un pays dont un des deux principaux mouvements politiques, le parti Républicain, est ouvertement en croisade contre la science soit parce que celle-ci s’attaque aux puissances industrielles qui financent ce parti (cf. le climato-scepticisme), soit parce qu’elle offre une vision du monde qui remet en cause les représentations traditionnelles des électeurs américains les plus conservateurs. A ce titre, entendre Sarah Palin dire en 2008 que les hommes avaient côtoyé les dinosaures il y a 6 000 ans (date supposée de la création de l’Univers par Dieu), n’était au fond guère étonnant…
Si l’on interprète correctement ce que dit Suzanne LaBarre, publier sur le site Internet d’un journal de vulgarisation scientifique des commentaires disséminant volontairement des contre-vérités ou se faisant les relais des marchands de doute dénoncés par Naomi Oreskes et Erik Conway, revient à se tirer une balle dans le pied, à desservir la cause de la science. D’où la conséquence « logique », la fermeture desdits commentaires. Qu’on aime ou pas Popular Science, pareil choix venant d’un monument de la vulgarisation scientifique, qui fêtera dans quelques années son siècle et demi d’existence, pose bien des questions. La première consiste à se demander si ce renoncement, cet aveu d’impuissance, ne signe pas par contraste la victoire suprême des trolls. Certes ils disparaîtront du paysage, ils ne se serviront plus du média comme d’un porte-voix pour leur propagande… mais les autres internautes n’auront plus d’espace d’expression, ceux qui veulent sincèrement et honnêtement participer au débat sur tel ou tel aspect de l’actualité de la recherche.
La deuxième question est celle qui donne son titre à ce billet : peut-on censurer au nom de la science ? La science est un perpétuel processus d’erreurs et de corrections. Elle est réfutable par essence et toute théorie, même la plus éprouvée par l’expérience, peut être remise en cause à tout moment si une expérience la prend en défaut. La science est aussi une agora dans laquelle chacun soumet ses arguments aux critiques des autres avec l’espoir qu’en débattant, on percevra mieux le visage de la vérité. Si l’on s’en tient à ce résumé, la censure est donc à l’opposé du fonctionnement de la recherche. Mais, sur le plan pratique, cela n’est valable que si tous les participants acceptent les règles du jeu.
C’est là le point le plus important du débat. Les trolls ne jouent pas le jeu. On les reconnaît soit parce qu’il font intervenir de faux experts, soit parce qu’ils pratiquent la sélection de données pour ne retenir que celles qui les arrangent, soit parce qu’ils mettent sans cesse sur le tapis des arguments et des travaux qui ont été maintes fois réfutés pour des erreurs factuelles, des biais méthodologiques ou des conflits d’intérêts. Et, bien sûr, il leur arrive de faire tout cela en même temps. C’est ce que j’ai coutume d’appeler le négationnisme scientifique, même si j’ai parfaitement conscience que la connotation historique très forte du mot «négationnisme » rend l’expression exagérée. Certains préfèrent celle de « déni de la science » La question « peut-on censurer au nom de la science ?» revient donc à se demander ce qu’on doit faire avec ceux qui ne jouent pas le jeu selon les règles. En général, la réponse est l’exclusion de la partie. Le problème avec l’option radicale qu’a choisie Popular Science, c’est qu’elle revient à donner un carton rouge à tous les joueurs de l’équipe quand un seul a fauté.
Pour terminer sur une touche plus personnelle, la décision de « Pop Sci » invite le blogueur scientifique que je suis à s’interroger sur ses propres pratiques de « modération ». Il m’est en effet arrivé de voir Passeur de sciences pris dans la déferlante des trolls à l’occasion de tel ou tel billet, qu’il soit sur le créationnisme en Turquie ou aux Etats-Unis, sur le réchauffement climatique ou encore sur les théories du complot. Très souvent, ces internautes ne s’embarrassent guère de fioritures, se contentant de changer de pseudonyme pour faire croire à un « effet masse », à une réaction collective, mais oubliant de modifier l’adresse IP à partir de laquelle on peut identifier les commentateurs… Les premières fois, on tente d’être ouvert à la critique, de répondre posément aux remarques, de rectifier ce qu’on prend pour des erreurs alors qu’il s’agit de mensonges manifestes. On apprend vite l’adage « Don’t feed the troll », ne pas nourrir le troll, lequel n’est jamais aussi heureux que quand il vous a attrapé dans ses filets. Sur ce point, je suis d’accord avec Suzanne LaBarre : tout le temps perdu à répondre aux trolls de manière raisonnable est du temps volé à l’information, à la réflexion, à l’écriture et aux autres lecteurs, ceux qui sont de bonne foi.
La charte des blogs du site Internet du Monde n’est pas toujours d’un grand secours car elle reste assez générale. Elle précise néanmoins plusieurs choses, notamment que sont proscrits « la violence ou l’incitation à la violence, politique, raciste ou xénophobe, la pornographie, la pédophilie, le révisionnisme et le négationnisme (…) ; le détournement du service de blogs pour faire de la propagande ou du prosélytisme, à des fins professionnelles ou commerciales (prospection, racolage ou prostitution) et à des fins politiques, religieuses ou sectaires ». Elle dit aussi qu’il appartient à chaque blogueur « de surveiller et de censurer son contenu, notamment les commentaires que les internautes seront susceptibles d’y publier. Le Monde interactif lui donne la possibilité de supprimer tout commentaire ajouté par un internaute sur son blog. »
Face aux trolls qui sont d’une insolente mauvaise foi, j’ai souvent été gagné par le découragement ou la colère et tenté d’adopter la solution de Popular Science. De fermer les commentaires et d’avoir la paix dans mon espace. Et puis, à chaque fois, je me suis dit que ceux que j’appelle par ironie les courageux anonymes seraient trop contents d’une telle réaction. Je n’ai pas voulu oublier que, pour un journaliste, l’atout d’Internet par rapport au journal papier est ce contact quotidien avec ceux qui le lisent, cette possibilité de se parler, d’échanger des idées et des informations car il arrive souvent qu’un commentaire enrichisse le billet que j’ai écrit. J’ai donc tenu bon en choisissant simplement, impitoyablement, de clouer le bec aux menteurs patentés, à ceux qui font profession de semer le doute. Ils ont beau jeu, ensuite, de crier ensuite à la censure sur les forums où ces groupuscules aiment à cracher sur les médias, mais peu m’importe. Ce qui compte à mes yeux, c’est que leur propagande et leurs mensonges ne soient pas passés par chez moi. Cela implique de relire tous les commentaires avant leur publication. Avec plus de 24 000 commentaires laissés sur ce blog depuis sa création en décembre 2011, je laisse le lecteur imaginer le temps que j’ai passé à la modération. C’est pour ne pas perdre tout ce temps que Popular Science a opté pour une solution radicale que je regrette tout en la comprenant.
Pierre Barthélémy
passeurdesciences.blog.lemonde.fr
26/09/2013http://www.polemia.com/peut-on-censurer-au-nom-de-la-science/
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Beautés de notre France : « Manière de montrer Meudon »
Avec plaisir, et parce que l'actualité comporte aussi des belles pages, je relaye bien volontiers cet article de Philippe-Guy Charrière, membre associé de l'Association des Journalistes du Patrimoine, sur ce beau livre de Franck Devidjian qui paraît aujourd'hui :
"Tout parisien a entendu parler de Meudon, à deux pas de la capitale.
Mais qui sait encore aujourd'hui que Meudon possédait, avant la révolution de 1789, deux splendides châteaux sur le même site entourés de jardins grandioses assortis d'une perspective de 3,5 km, bien plus impressionnante que celle de Versailles ? Mais oui, vous avez bien lu : que Versailles !
Qu'en reste-t-il de nos jours ? Peu de choses. Le « Château-Vieux », construit vers 1520, fut incendié en 1795 et démoli sur ordre de Napoléon 1er qui se réserva toutefois le « ChâteauNeuf ». Ce dernier avait été construit sous Louis XIV par Jules-Hardouin Mansart. Il subit un incendie en 1871 ; restaurable, tout comme les Tuileries à Paris, il fut finalement entièrement remanié, arasé en partie et transformé en observatoire astronomique.
Reste le cadre, lui aussi très dégradé. Car cet ensemble comprenait une belle terrasse, une grotte artificielle, une orangerie et des jardins aménagés par le fameux André Le Nôtre, qui y construisit une époustouflante perspective sur un terrain irrégulier et difficile, allant de l'Avenue du Château (vers Sèvres et la Seine) au haut du Tapis Vert (vers Meudon-la-Forêt), se prolongeant même dans la plaine de Trivaux.Louis XIV était particulièrement fier de ce domaine. Comme il le fit pour Versailles quand il écrivit sa « Manière de montrer les jardins de Versailles » (plusieurs textes existent, rédigés entre 1689 et 1705 ), il rédigea (ou peut-être son fils, le Grand Dauphin, mort à Meudon précisément), une, « Manière de montrer Meudon ».
Si la « Manière de montrer les jardins de Versailles » avaient été rééditée en 1982 par Madame Simone Hoog, Conservatrice au Musée National du Château de Versailles (éditions de la Réunion des Musées Nationaux ; 80 pages), rien n'avait été fait jusqu'à ce jour concernant Meudon".
Commande auprès de l'auteur, Franck Devidjian, ici avec d'autres informations passionnantes comme ce site où est restitué le château sous Louis XIV.